Aurai-je des goûts des poèmes si je ne t’avais pas connu ? toi que j’aime. Toi que j’avais tant attendu..  Ma vie n est  plus la même, Il n’y a que le trépas.

Une légère goutte de parfum comme une larme déposée sur la paume tiède de sa main,dont les effluves lui rappellent celui qui a pris son envol, celui qui qui s’endormait près d’elle, celui qui contre son épaule posait sa nuque tendrement. Une légère goutte de parfum refait surgir de doux moments, il n’y aura plus de demain... La vie est cruelle quelquefois, la vie est un profond mystère, avec ses douleurs et ses joies, et les cœurs qui parfois se serrent .

Le cœur a ses raisons que la raison ignore, vieil adage bien connu et qui est pure vérité, quand l’amour nous prend, la raison s’envole, On se sent alors légers et aériens.

Loin de moi, tu es à présent, mais tu restes comme une ancre, attaché à ma dérive, due au manque créé par ton absence. Rencontre fortuite, cadeau momentané du destin, ses méandres nous ont séparés, et un accident t’a emportée dans l’autre monde, mais ton odeur, ton corps offert me restent en mémoire.

Si mes mains ne peuvent te donner , car tu es loin.... Mon Âme elle peut tout t'offrir....Se rejoindre au delà des rêves...

Écris-moi de ton nuage avec une pluie parfumée, la pluie qui après l’orage fait naître de nouvelles senteurs

                                                                           Mon ange,

Tu auras été dans ma vie comme un tendre rayon d’amour, et dans mon cœur inassouvi la souffrance de jour en jour inonde toutes mes pensées, tu me manques et je n’y peux rien, les choses ne vont pas changer, c’est un éternel va-et-vient entre joie et morosité, entre dépression et espoir... Pourquoi, pourquoi m’as-tu quittée ? J’ai encore du mal à y croire. je sais que tu n’es pas très loin, juste dans une autre dimension, le jour où je t’aurais rejoint nous volerons à l’unisson. Alors je vis dans cette attente. Les années me rapprochent de toi, c’est dur de gravir cette pente mais pour toi je garde la foi.

Chaque destin a son mystère, le cœur aussi a ses raisons.. Les larmes peuvent être amères lorsqu’elles ne voient pas l’horizon. Il faut savoir cacher sa peine lorsque qu’on ne trouve plus les mots

Et j'ai le mal de toi quand j'entends ta voix au cœur du silence .Malgré la distance je sens ta présence qui ne peut mourir .On a beau s'enfuir partout ton sourire me poursuit sans cesse ,et ne me laisse que des souvenirs.

Dans la vie, on croise des gens précieux, qu'on voudrait garder toujours auprès de soi , mais qui, pour des raisons qui ne tiennent ni à eux, ni à nous, sont forcés de s'en aller. Ce n'est pas qu'ils nous abandonnent de leur plein gré, ni que nous soyons coupables de n'avoir pas su les retenir, c'est juste que, parfois, il ne peut en être autrement. Il m'est arrivé de chérir profondément des êtres que j'ai perdus, et c'est peut-être pour cela qu'on écrit, pour les retrouver et cheminer, l'espace d'un instant, à leurs côtés. Comme si rien n'avait changé.

Les gens qui vivent seuls le savent : parfois, il vaut mieux éteindre toutes les lumières, Rester seulement assis dans le noir, à écouter le silence, l'oreille aux aguets, le coeur palpitant, lourd, amer, Car à cet instant, on ne sait même pas ce que l'on attend, on attend mais l'on sait d'avance que c'est inutile, que demain sera comme hier, Et l'on reste là, petit devant l'immensité de la question, impuissant, inconsolable, seulement assis dans son lit, comme un renard apeuré dans sa tannière ; Vous faites quoi, vous, pendant ce sursis, cette suspension du temps, Ce retour vers soi, à soi, où votre passé vous reprend, le futur vous attend, menaçant, inquiétant, Où dans le silence qui parle, vous reviennent des souvenirs, des scènes, des pans, que vous faites semblant d'oublier depuis longtemps ? Un soupir, parfois un cri étouffé, un gémissement, que seul le silence entend ; Certains pleurent, ceux-là ont bon coeur, et souvent reniflent quelque espoir en évacuant leur désespoir, D'autres ferment les yeux, silencieux regardent défiler ou des tranches déjà vécues, ou des rêves qu'ils peignent dans le noir, D'autres encore invoquent les morts, prient Le Bon Dieu, murmurent un chapelet de prières, attendent quand même, dans leur morne purgatoire, Les plus seuls, ceux que la conscience taraude, la quête du sens lutine, torture, ceux-là posent le menton dans le creux de la main, en vain restent à longuement ruminer le pourquoi, le comment de ce monde absurde, illusoire ; Mais des fois, il fait bon éteindre toutes les lumières, rester là, juste là, assis à écouter le silence, Parce que de tout on est fatigué, las, blasé, Et l'on a besoin de ce moment, grandement envie de ne rien voir, de ne rien entendre, même pas cet espèce de bourdonnement qui contre la paroie de notre oreille vient s'écraser, Un autre soupir, long, profond, qui à sa fin, moribond laisse un noeud, une impression de gorge brisée, Et l'on plonge sa figure froide dans les paumes chaudes de ses mains, car l'on a besoin, grandement besoin de sa tête lourde laisser reposer