Elle s'était promit que hier serait la dernière fois. Mais comment résister ? Plus seule que jamais. Dans sa tête se trouvait une multitudes de problèmes, un nombre incalculable de situations tristes et sinistres, une marée de complications que formait sa vie.

Un matin gris comme mon humeur. Un vase vide sans fleurs. Je me sentais trahit. Je marchais sans savoir où aller. Je n'étais que l'ombre de moi-même. A repenser à tous ces "je t'aime" gâchés. La pluie vint s'ajouter à mon désespoir .Puis ce fut le trou noir

Le temps d'un sourire. Le temps d'un souvenir. Un souvenir gravée sur un bout de papier .

Une famille, c’est cela : quelques personnes qui s’aiment bien et se le répètent, à chaque instant, par de petites attentions, des taquineries, une voix tendre…

Ces souvenirs, ceux que je tire de mon plein gré de mon grand sac à oubliettes, je les aime, je les ai apprivoisés, j'en ai ôté les épines. Ils font partie de moi. Ce sont de vieux bonbons dont j'aime l'acidulé même si parfois ils ont un goût de larmes, mais si léger, si léger que le sel en est doux sur mes joues.

On nous demande de grandir un peu, mais quand pourrons nous rajeunir?

De toutes les sources d'énergie, la chaleur humaine est la moins coûteuse...

Écrire des lignes et des lignes au crayon au stylo. Tracer des dessins, des signes parlant peu, parlant trop. Écrire des pages et des pages en bleu gris, en bleu ciel. Écrire mes paix, mes orages, le futile et l'essentiel. Écrire des livres et des livres en tendresse ,en violence. Écrire à devenir ivre, ton absence ,les absences. Atteindre l’inaccessible Révéler le splendide Puis... tout déchirer !

Courir avec son corps pour fuir la vie. Courir avec son cœur pour fuir le temps. Courir pour aimer, pour trouver pour croire, pour oublier pour détester. Arracher un souvenir et courir, courir pour ne pas crier, pour ne pas hurler la douleur qui brule la déception, l'amertume, la rage. Et courir, courir pour couvrir un cri qui veut sortir, qui veut courir. Courir pour l'attraper, pour l'arrêter, pour le jeter. Qui ? quoi ? Où ? Vers un mur ? Je cours, je cours ne pouvant bouger .Et courir, courir pour ne plus souffrir, pour ne plus pleurer, pour tout arrêter..... courir !

Les écrire pour les faire parler, les dessiner pour les faire vivre, les surprendre pour les répéter .J'écoute les bruits qui m'entourent. Les distinguer pour les imager, les comprendre pour les aimer, les traduire pour les murmurer. J'écoute les bruits qui m'entourent. On fait beaucoup de bruits, et puis on se console, ils sont là pour marquer les joies, et creuser les chagrins. Je tends une oreille attentive à tous ... ces bruits qui m'entourent et je laisse mon imagination développer les sens qui leur sont réservés. Et parfois dans tous ces bruits j'ai entendu le silence une silence plus fort que le bruit qui m'a chuchoté avec décence "aime la vie même si elle t'a trahie.." Alors j'ai fermé les yeux et la souffrance m'a bercée et dans ses bras fatigués elle m'a murmuré des douces paroles d'hiver, des douces paroles d'été....