Soyons lucides, l'écriture ne sauvent que ceux qui la côtoient, pour ceux qui ne font que lire ça ne sera jamais plus que des mots. Et si je passe tant de temps auprès de mes écrits c'est parce que j'ai peur de l'amnésie, peur de perdre la mémoire, parce que ma vie ne tient qu'à ce fil si fragile capable de se rompre dans le noir, je me dois d'écrire et de décrire dans les moindres détails la pureté de mes failles. Rendons-nous à l'évidence, sur cette planète nous sommes personnes tant que nous n'avons pas accomplie de grandes choses, alors c'est sûr qu'une plume ne vaut rien, mais c'est bien pour retrouver ma liberté, parceque je me sent libre lorsque je met des mots sur ses maux qui  font tant de mal.  Quelques fois par choix, souvent par obligation, la survie est un art que peu de gens comprennent, que trop peu de gens retiennent, les pensées violées par l'illusion d'une douleur endormie ,ils pensent tous s'en être sorti, mais la douleur a entaillée mes veines et ce pour la vie. L'écriture est une thérapie, une évasion lorsque mon cœur  souffre de la vie, souvent surnommé "dépressif" par ces personnes faibles d'esprits, je me renferme et du bout de ma plume redessine le monde à ma façon. Ecrire c'est comme retenir sa respiration jusqu'au point final, comme quitter un paquebot qui fait naufrage pour rejoindre une toute petite barque, c'est une bulle que le monde ne pourra jamais obtenir, parce que la liberté de penser est le premier pas vers la force de sourire. Ce monde peut bien contrôler ce que bon lui semble, il ne saura jamais autrement que par le biais de mes écrits ce que je pense, parce que jamais il ne pourra faire revenir mon enfance, pas plus qu'il ne pourra faire s'effacer mes souvenirs que je me suis construit sur les airs de romances.Dire que j'ai atteint l'âge de la raison serait mentir, disons que j'ai su faire de ma passion ma raison de sourire… Si j'écris c'est bien parce que le ciel me l'a permis, parce qu'il a déposé en moi toute sa confiance lorsqu'il s'agit de dépasser les frontières, je ne suis qu'une plume dans un monde en gris

Si je laissais sortir mes larmes ,je ne pourrai plus les arrêter. Je ne sais pas parler, j'ai choisi de tout écrire sur papier.

Moi, le clown, je dépose à tes pieds et sans fard la douleur d’une âme qui souvent s’égare. Dans ces heures de plaisir ou je ressors hagard ,a la recherche d’une lueur, d’une lumière, d’un phare .Dans ma loge, sans nez rouge, mélancolique je pense aux souffrances de ce monde en pleine déchéance . Je me maquille seul, les yeux plein de tristesse ,me barbouillant de blanc pour cacher ma détresse ,m’illuminant de jaune pour faire naître l’ivresse ,me soulignant de bleu pour un peu de tendresse. Je m’élance sur la piste et j’entends applaudir .Une pelle sur le nez, et coups de poêle a frire .Un seau d’eau en pleine face et toujours le sourire .Mon nez rouge clignote, le chapiteau chavire .Tous ses enfants qui rient à gorge déployé apportent à mon âme une raison d’exister .

Cette pluie qui tombe du ciel...ces gouttes d'eau qui meurent sur le sol...ces larmes qui, doucement, roulent sur les joues pour mourir dans le cou...sont les maux de nos ♥♥ qui débordent à l'intérieur...

Le temps guérit presque tout. Donnez du temps au temps...

Dans l'Ombre de ta Lumière..retrouver la Lumière de mon Ombre.....

Le temps est souvent trop lent pour ceux qui attendent, il est aussi trop rapide pour ceux qui craignent. Parfois il peut paraître long pour ceux qui pleurent et il est si court pour ceux qui se réjouissent. Mais… pour ceux qui s’aiment… le temps n’existe pas…

Même chez les gens plus âgés, le besoin d’affection reste une chose immense, infinie, hors de proportion avec la réalité et éternellement insatisfaite

Le bonheur n’est pas un objet que l’on peut trouver quelque part hors de nous. Le bonheur ce n’est qu’un projet qui part de nous et se réalise en nous.

Il se fait tard et le froid est plus fort que ce matin. Je suis seule dans cette maison où plus personne ne viendra avant ce soir! C’est loin! je frissonne de tant de douleurs qui obscurcissent ma vieet m’empêche de rêver! Ce n’est pas un poème, c’est ma peine que j’écris. Pour peut-être moins souffrir. Je n’ai point de larmes dans les yeux qui sont toujours aussi triste. Je regarde des photos , Je ne vais jamais très loin… Je laisse couler le chagrin sans faire trop de bruit. Mais le noir ne laisse rien voir : c’est bien! le ♥ cogne un peu trop fort. Non, plus d’effort! Le calme c’est mieux! Demain un autre jour? Qui sait?