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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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acteur

edwidge feuillere

Publié à 20:54 par fandeloup Tags : exposition actrice oiseau artiste bleu vie amour photos musique amis film art livre
edwidge feuillere

Edwige Feuillère, de son vrai nom Edwige Caroline Cunati, est une actrice française de théâtre et de cinéma, née le 29 octobre 1907 à Vesoul (Haute-Saône) et décédée le 13 novembre 1998 à Boulogne-Billancourt.Ancienne élève du conservatoire d'art dramatique de Dijon, elle y obtient un premier prix de comédie et de tragédie en juillet 1928 ; elle fait une carrière de plus de soixante années sur les planches (1930-1992) et plus de quarante années au cinéma (1931-1974). Elle incarne Marguerite Gautier dans La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils en 1939, au Théâtre des Galeries Saint Hubert à Bruxelles et en 1940 au Théâtre Hébertot à Paris puis de nouveau en 1942, avant d'interpréter le personnage de Lia dans Sodome et Gomorrhe de Jean Giraudoux en 1943. Au cinéma, elle débute sous le nom Cora Lynn en 1931 dans le Cordon bleu. Elle tourne dès lors avec les grands metteurs en scène de l'époque ; Edwige Feuillère devient célèbre en 1935 par son interprétation dans Lucrèce Borgia, un film d'Abel Gance. Elle tourne également avec Max Ophüls dans Sans lendemain en 1939 et interprète en 1940 le rôle de Sophie dans De Mayerling à Sarajevo du même réalisateur ; elle obtient encore un grand succès avec Mam'zelle Bonaparte de Maurice Tourneur en 1941. Un autre de ses films majeurs date de 1941, La Duchesse de Langeais d'après Honoré de Balzac avec des dialogues de Jean Giraudoux, un film dans lequel elle interprète une coquette rattrapée par le grand amour interprété par Pierre Richard-Willm, le partenaire de ses débuts au cinéma dans Barcarolle en 1935. Devenue une des vedettes les plus populaires de sa génération, elle joue avec Gérard Philipe dans l'Idiot en 1946, d'après Fiodor Dostoïevski, et avec Jean Marais dans L'Aigle à deux têtes de Jean Cocteau en 1947. Elle incarne Julie de Carneilhan en 1949, la Dame en blanc dans le Blé en herbe en 1954 et La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux en 1965. Au théâtre, elle s'illustre dans Partage de midi de Paul Claudel aux côtés de Jean-Louis Barrault et Pierre Brasseur ; elle était alors la muse de Paul Claudel. Elle joue en 1971 dans Doux Oiseau de jeunesse de Tennessee Williams, traduit par Françoise Sagan, dans une mise en scène André Barsacq au Théâtre de l'Atelier. Elle joue en 1975 dans la Chair de l'orchidée de Patrice Chéreau et, en 1984, la grande-mère dans le Tueur triste. En 1992, elle revient au théâtre grâce à Jean-Luc Tardieu, Directeur de la Maison de la culture de Loire-Atlantique et metteur en scène, dans un spectacle intitulé Edwige Feuillère en Scène, c'est un florilège des plus beaux moments de sa carrière, des extraits de ses plus grands rôles, et le souvenir de ses chers amis acteurs et auteurs, elle se produisit à Nantes à l'Espace 44 et au Théâtre de la Madeleine à Paris pour 50 représentations. En 1993, la chaîne ARTE propose un documentaire filmé au Musée Jacquemart-André à Paris, sur la carrière d'Edwige Feuillère, intitulé Vertige Feuillère ; la comédienne y raconte sa longue carrière en feuilletant un grand livre dans lequel on peut voir quelques extraits de ses plus grands films : Sans lendemain en 1939, l'Aigle à deux têtes en 1947, etc. Son dernier rôle est, en 1995, celui de la princesse de Blomont-Chovry dans la Duchesse de Langeais de Jean-Daniel Verhaeghe.L'actrice est représentée dans la fresque peinte en trompe-l'œil par Charles Hoffbauer (1875-1957), Grand Prix de Rome 1924, au plafond de la coupole du château d'Artigny à Montbazon (Indre-et-Loire), ancienne propriété du parfumeur François Coty (1874-1934). Elle a souhaité être inhumée dans le cimetière communal de Beaugency (Loiret), et un site porte son nom dans un village proche de cette ville. L'association Les Amis d'Edwige Feuillère, créée en avril 2003 à Paris, perpétue la mémoire de l'artiste. Une place de Paris est baptisée Edwige Feuillère le 30 mars 2007 ; elle est située dans le VIIe arrondissement, à l'angle des rues Sédillot et Dupont des Loges. Le centenaire d'Edwige Feuillère s'inscrit dans la liste des célébrations nationales en 2007. À cette occasion, le théâtre de Vesoul, sa ville natale, qui porte son nom, lui a consacré en novembre 2007, une exposition de photos et un cycle de films. Le 20 février 2008, la Mairie de Paris a fait apposer une plaque au 16 Avenue de la Bourdonnais Paris 7e, à l'endroit où Edwige Feuillère vécut de 1937 à 1970 ; cette manifestation est à l'initiative de la Mutuelle Générale des Artistes TAYLOR, de l'Union Chrétienne du Théâtre et de la musique, et de l'Association Les Amis d'Edwige Feuillère. Alain Feydeau (1934-2008), petit-fils du célèbre auteur dramatique, était le confident, le biographe et l'ami d'Edwige Feuillère, il a fait don de beaux documents et de milliers de photographies de la comédienne à la Bibliothèque Nationale

darry cowl

Publié à 20:48 par fandeloup Tags : france homme enfant livre argent livres
darry cowl

Darry Cowl, de son vrai nom André Darricau, est un musicien et un comédien français, né le 27 août 1925 à Vittel (Vosges), décédé le 14 février 2006 à NeuillyDarry Cowl est né le 27 août 1925 à Vittel en france d'un père médecin. Il quitte les Vosges en 1934 pour Menton où son père a été nommé chef de clinique. Il fait du scoutisme à la 42ème Paris (Notre Dame de la Croix de Ménilmontant) sa promesse en avril 1939, et commence à faire bien rire ses camarades en s'essayant sur les planches dans les fêtes de groupe, avec son frère Albert. Après une grave blessure à la hanche en demi-finale du championnat de france de pelote basque, il commence des études musicales et remporte des premiers prix de fugue et d'harmonie. Il s'oriente ensuite vers le cabaret où il met au point son personnage ahuri et zozoteur de « frisotté à lunettes » comme il le désigne lui-même. Sacha Guitry l'engage dans Assassins et Voleurs (1957) et il se tourne vers le cinéma, où son rôle dans Le Triporteur le rend rapidement célèbre. Mais il apparaît surtout dans d'innombrables comédies, souvent des navets, pour assouvir un besoin d'argent découlant d'une passion du jeu qu'il reconnaît volontiers. Il connait un premier triomphe au théâtre avec Docteur Glass à la Porte Saint-Martin, et donne un nouveau ton à sa carrière avec des films plus ambitieux comme Augustin, roi du kung-fu d'Anne Fontaine. Son dernier rôle est celui d'un enfant adopté dans L'homme qui rêvait d'un enfant de Delphine Gleize. Il a également obtenu le Molière du meilleur second rôle masculin en 1995 et un César d'honneur en 2001. En 2004, lui est attribué le César du meilleur second rôle pour le rôle de Mme Floin dans Pas sur la bouche d'Alain Resnais. Il a écrit trois livres de souvenirs, Le flambeur (1986) en référence à sa passion pour le jeu, Le triporteur se livre (1994) et Mémoires d'un canaillou (2005). Il avait prévu de faire son retour au théâtre en septembre 2005 au côté de Jacques Balutin dans Hold Up, une pièce de Jean Barbier mise en scène par Jean-Luc Moreau, mais sa santé, fragilisée par un cancer, l'en avait empêché. Marié deux fois, il décède le 14 février 2006 à son domicile de Neuilly-sur-Seine des suites d'un cancer du poumon. Il fut incinéré et ses cendres déposées au cimetière du Père-Lachaise avant d'être transportées, le 6 septembre 2006, au cimetière de Neuilly-sur-Seine, ville dans laquelle il résidait. L'association Vive Darry, présidée par son épouse Rolande Kalis, décerne chaque année le Prix Darry Cowl à un talent pluridisciplinaire reflétant l'esprit du comédien. -sur-Seine (Hauts-de-Seine).

jane fonda

Publié à 20:43 par fandeloup Tags : photo femme roman fille film femmes voyage prénom actualité chevaux actrice
jane fonda

Jane Fonda (21 décembre 1937 à New York) est une actrice et une productrice américaine, également féministe et militante pacifisteSon père est l’acteur Henry Fonda et sa mère est Frances Brokaw (née Seymour). Jane est la sœur de Peter Fonda et la tante de Bridget Fonda. La mère de Jane, Frances, était la seconde des cinq femmes d'Henry Fonda, et avait été précédemment l'épouse du millionnaire George Brokaw, premier mari de l’écrivain Clare Boothe Luce. Après un placement volontaire en observation dans un asile, Frances Fonda se suicida en se tranchant la gorge avec une lame de rasoir, en octobre 1950, alors que Jane était âgée de 12 ans. En 2005, dans ses mémoires, l’actrice écrit que pour sa recherche documentaire, elle fut autorisée à accéder au dossier psychiatrique de sa mère et découvrit qu'elle avait été violentée dans son enfance, un traumatisme qui a sans nul doute contribué à son instabilité émotionnelle et mentale ultérieures. Jane devient une star internationale grâce à l'adaptation du roman d'Horace McCoy par Sydney Pollack: On achève bien les chevaux en 1969. En 1972, elle tourne avec Yves Montand sous la direction de Jean-Luc Godard et de Jean-Pierre Gorin dans Tout va bien. Plus tard, les deux réalisateurs en hommage à l'actrice feront un autre un film: Letter to Jane où ils commentent une heure durant la photographie de Jane prise lors de son voyage au Vietnam en pleine guerre, faisant à ce moment-là les gros titres de l'actualité. Très engagée politiquement, elle est devenue l'égérie de l'Amérique politisée et contestataire des années 1960. Elle a activement soutenu le Mouvement afro-américain des droits civiques et défendu le leader des Black Panthers : Huey P. Newton. Elle avait également alerté l'opinion publique sur la situation désastreuse des Amérindiens aux États-Unis et a longtemps lutté pour les droits de la femme, se positionnant en tant que "féministe". Durant la guerre du Vietnam, ses prises de position contre le gouvernement américain de l'époque ainsi que son voyage au Vietnam en 1972 où elle est allée rendre visite à des prisonniers de guerre et des villageois isolés, soutenant la thèse selon laquelle Richard Nixon avait donné l'ordre de bombarder le système de digues des rivières du Nord communiste, ont longtemps alimenté la polémique. La photographie où on la voyait monter sur le siège d'un canon anti-aérien nord-vietnamien coiffée d'un casque militaire. L'action de Jane Fonda au Vietnam a été violemment dénoncée par la classe politique américaine qui a vu en elle le symbole de l'antipatriote. 20 ans après, Jane a exprimé ses regrets quant à sa pose sur la photo avant de se raviser. Elle a cessé sa carrière d'actrice au début des années 1990, mais apparaît de temps en temps dans des feuilletons télévisés. C'est en 2005 qu'elle réalise son grand retour pour le cinéma avec une comédie qui l'oppose à Jennifer Lopez : Sa mère ou moi. Toujours très active politiquement, elle a souvent critiqué l'administration Bush notamment à propos de l'intervention militaire en Irak et de la mauvaise gestion des dégâts causés par le cyclone Katrina à la Nouvelle Orléans. Elle milite aujourd'hui pour la paix et la résolution du conflit israélo-palestinien. Parlant parfaitement le français, elle a été mariée au réalisateur Roger Vadim, dont elle a eu une fille, Vanessa. Le cinéaste avec Barbarella en avait fait un sex symbol des années soixante. Elle a ensuite épousé, en 1973, le sénateur démocrate Tom Hayden, dont elle partageait les engagements politiques. Le couple a divorcé en 1989. Ensemble, ils ont eu un fils, l'acteur Troy Garity (qui porte le nom de sa grand-mère paternelle) et adopté une fille. En 1991, elle a épousé en troisièmes noces le magnat de la presse américain, Ted Turner, dont elle a divorcé en 2001. Privilégiant un cinéma d'auteur engagé qu'elle finit même par produire (comme Le Retour), Jane a su se faire un prénom à Hollywood sans que plane sur elle l'ombre de son père. Elle a obtenu deux Oscars : l'un couronnant son rôle de prostituée dans le film policier Klute d'Alan J. Pakula en 1972, l'autre distinguant sa prestation en épouse de vétéran du Vietnam dans Le Retour de Hal Ashby en 1979. Elle a donné la réplique à son père Henry dans son dernier film: La Maison du lac, qu'elle a d'ailleurs financé

charles vanel

Publié à 20:24 par fandeloup Tags : film mort bande nuit
charles vanel

Charles Vanel, Charles-Marie Vanel, est un acteur et réalisateur français, né le 21 août 1892 à Rennes (Ille-et-Vilaine), mort le 15 avril 1989 à Cannes (Alpes-Maritimes.Fils de commerçants installés à Paris, il n'a pas une adolescence heureuse étant renvoyé de tous les établissements scolaires qu'il fréquente. Il tente de s'engager dans la marine, ce que sa vue insuffisante ne lui permet pas. Finalement, il commence à jouer dans des spectacles de théâtre. Il débute au cinéma en 1912 dans Jim Crow de Robert Péguy. Il a tourné dans plus de deux cents films, sur une période de 77 ans. Charles Vanel est enterré à Mougins (Alpes-Maritimes). En 2002, à la demande du cinéaste Bertrand Tavernier, Louis Sclavis a composé et enregistré la bande-son du seul long métrage réalisé par Charles Vanel, un film muet de 1929 : Dans la nuit.

fabrice luchini

Publié à 20:15 par fandeloup Tags : 2010 chez france musique nuit film femmes art voyage vie
fabrice luchini

Fabrice Luchini, né Robert Luchini le 1er novembre 1951 à Paris (Île-de-France), est un acteur de cinéma et de théâtre français.Luchini est issu d'une famille d'immigrés italiens, marchands de fruits et légumes. Il grandit dans le quartier de la Goutte-d'or à Paris XVIIIe. Il n'est pas attiré par l'école et sa mère le place comme apprenti coiffeur à 13 ans dans un salon chic de l'avenue Matignon, il prend comme nom de garçon coiffeur Fabrice. Il cultive parallèlement, en autodidacte, son goût prononcé pour la littérature (Balzac, Flaubert, Proust). Il est passionné par la musique soul et James Brown, fréquente les discothèques. Philippe Labro, qui lui donne son premier rôle dans Tout peut arriver en 1969, le remarque alors qu'il est animateur d'une boîte de nuit à Angoulême. Il décide de suivre un cours d'art dramatique chez Jean-Laurent Cochet, puis rencontre Éric Rohmer qui lui donne une certaine notoriété avec Le Genou de Claire en 1970, Perceval le Gallois en 1978 et Les Nuits de la pleine lune en 1984. Il tourne avec Oshima, Zucca, Klapisch, Lelouch et Molinaro. Mais c'est son rôle dans La Discrète de Christian Vincent en 1990 qui le fait connaître du grand public. Il devient l'un des acteurs les plus demandés dans les années 1990. Fabrice Luchini en 2010, à la 35e cérémonie des César. Il découvre alors, notamment grâce à Jean-Laurent Cochet, le théâtre, sa véritable passion, « seul lieu où s'exprime la vie, la nourriture de la vie, ce qu'aucune école n'enseignera jamais ». Il partage son activité entre le cinéma et la scène et rencontre un important succès en déclamant des textes de La Fontaine, de Nietzsche, de Céline (avec voyage au bout de la nuit), de Paul Valéry, de Philippe Muray ou de Roland Barthes. Il tient le premier rôle dans le film franco-espagnol Les femmes du 6e étage (2011), réalisé par Philippe Le Guay. Il possède une maison, voisine de celle de Lionel Jospin dans l'île de Ré.

patrick bruel

Publié à 20:09 par fandeloup Tags : france homme musique amis film art enfant annonce affiche
patrick bruel

Patrick Bruel est un chanteur et un acteur français, né le 14 mai 1959 à Tlemcen, en Algérie française. Né, selon les sources, Patrick, Patrick Maurice, ou Maurice Benguigui1, il a obtenu par décret, en 2003, le droit de changer son nom en Patrick Bruel Benguigui.En 1960, ses parents, tous deux enseignants, se séparent. Le jeune garçon est élevé par sa mère, une institutrice. Elle se remarie plus tard, lui donnant deux demi-frères, David (14 février 1972) et Fabrice Moreau (25 juillet 1975). Il est « élevé dans le respect des traditions juives, mais sans être très pratiquant ». En 1962, à l'indépendance de l'Algérie, sa famille est contrainte, comme presque tous les pieds-noirs, à quitter le pays, dont il ne conserve que très peu de souvenirs. Patrick et sa mère s'installent tous deux à Argenteuil, en banlieue parisienne. À l'âge de cinq ans, il découvre Brel, Brassens, Gainsbourg et se prend d'affection pour ces chanteurs. Il fait remonter à ces découvertes son goût pour la musique. Plus tard, devenu adolescent, il reprendra à la guitare, avec ses amis, des samedis soirs entiers les morceaux de ces artistes. En 1965, il se passionne pour le théâtre après une représentation de L'Idiot de Dostoïevski. Nouvelle révélation musicale quatre ans plus tard, cette fois après un concert de Serge Reggiani. Malgré une interdiction parentale, à 14 ans, il se rend à Bruxelles pour y voir un concert des Rolling Stones. Il en ressort impressionné et se met à écouter les grands groupes rocks de l'époque, comme Led Zeppelin et Deep Purple. Il se lance alors dans le théâtre, qu'il abandonne après deux heures de cours d'art dramatique. À la recherche d'un petit boulot, il décroche une place de gentil organisateur (animateur) au Club Méditerranée, et fait ainsi son apprentissage de la scène. Patrick Bruel est le cousin germain d'Élie Semoun Dans les années 1970, Patrick Bruel est élève du Lycée Henri IV à Paris. Après avoir raté son bac, le 18 juin 1978, il répond à une annonce de casting parue dans France-Soir et obtient le premier rôle, Paulo Narboni, aux côtés de Roger Hanin et Marthe Villalonga, dans Le Coup de sirocco d'Alexandre Arcady. Bien que connu du jour au lendemain, le jeune homme préfère s'isoler en partant rejoindre une amie brésilienne à New York. Sur place, il fera la connaissance de celui qui deviendra l'un de ses plus fidèles amis : Gérard Presgurvic. Il restera un an aux États-Unis, avant de retrouver Paris et les bancs de la faculté pour des cours d'économie, après avoir passé le bac en candidat libre. Entre 1981 et 1983, on le voit sur les planches du théâtre Saint-Georges, à Paris, dans la pièce Le Charimari. Au même moment, il se lance aussi dans une nouvelle aventure : la chanson. Ainsi en 1982 sort Vide, un titre qui passera relativement inaperçu. Le public le retrouve au cinéma dans Les Diplômés du dernier rang, un film surfant sur la vague des Sous-doués. Puis, le jeune comédien rejoue sous la direction d'Alexandre Arcady dans Le Grand Carnaval. Dans les années 1980, on peut le voir en compagnie de Marianne Basler dans des spots publicitaires vantant les conserves Zwan, cassoulet et choucroute, diffusés en Belgique. Patrick Bruel rencontre en 1984 un grand succès musical avec Marre de cette nana-là !, écrite par Gérard Presgurvic, l'ami de toujours, et Roger Poulet. L'année est marquée notamment par son premier passage télévisé dans La Chance aux chansons, de Pascal Sevran. Un an plus tard, Patrick Bruel rejoint Fabrice Luchini sur le tournage de P.R.O.F.S, qui fera près de trois millions d'entrées. En 1986, il sort son premier album De faces. Malgré un succès relatif, le disque lui vaut quand même l'honneur de faire L'Olympia. Peu de temps après, le public le retrouve au générique du film Attention bandits de Claude Lelouch, puis dans le rôle d'un soldat blessé dans La Maison assassinée de Georges Lautner. Patrick Bruel sort un nouvel album en 1989 : Alors regarde qui rencontre un immense succès, en particulier les chansons Casser la voix et Place des grands hommes, composée pour une émission Avis de recherche, où les copains d'enfance de Patrick Bruel étaient réunis. Cette même année, sa renommée s'affirmant, il obtient le premier rôle de deux films : L'Union sacrée et Force majeure Patrick Bruel a épousé le 21 septembre 2004 sa compagne Amanda Sthers à la mairie du 4e arrondissement de Paris. Les deux époux se sont rencontrés à Saint-Tropez en 2001. Ils ont un enfant, Oscar, né le 19 août 2003. Deux jours après cette naissance, il a été autorisé à s'appeler officiellement Patrick Bruel par un décret publié au Journal officiel. Le 28 septembre 2005, ils ont eu un second garçon prénommé Léon. Il décide d'évoquer lui-même leur séparation après trois ans de mariage dans un numéro de Paris-Match sorti le 15 novembre 2007, afin de couper court aux rumeurs. En 2009, il s'affiche avec sa nouvelle compagne, Céline Bosquet, mannequin et présentatrice de télévision

gina lollobridgida

gina lollobridgida

Gina Lollobrigida, de son vrai nom Luigina Lollobrigida, est une actrice italienne, née le 4 juillet 1927 à Subiaco, dans la province du Latium.Issue d'une modeste famille du milieu ouvrier contrainte de quitter sa « province » pour Rome, Gina Lollobrigida se montre très attirée par le milieu artistique et devient étudiante à l'Académie des Beaux-arts. Elle se voit confier le rôle principal dans un roman-photo qui va la faire remarquer par le milieu cinématographique. Elle participe également à des concours de beauté ; en 1947, elle termine deuxième au concours de Miss Rome et troisième à celui de Miss Italie derrière Lucia Bosé et Gianna Maria Canale, deux futures étoiles du cinéma italien

Logiquement, les années 60 pour Gina Lollobrigida débutent à Hollywood. Elle s'illustre dans Le Rendez-vous de septembre de Robert Mulligan au côté de Rock Hudson avant de rejoindre l'Europe en 1962 pour Vénus impériale de Delannoy où elle prête sa beauté à Pauline Bonaparte, La Mer à boire avec Jean-Paul Belmondo et La Femme de paille avec Sean Connery. Films sans grand succès à l'exception de celui de Jean Delannoy. Privilégiant la comédie, la belle paraît encore dans Les Poupées de Mauro Bolognini (où elle rivalise avec Virna Lisi, Monica Vitti et Elke Sommer) et Moi, moi, moi... et les autres du vétéran Alessandro Blasetti (avec Silvana Mangano et Walter Chiari) , avant de retrouver Rock Hudson dans Etranges compagnons de lit de Melvin Frank et de rejoindre avec Alec Guiness le Paradiso, hôtel du libre-échange, adapté de Georges Feydeau par Jean-Claude Carrière et mis en scène par l'anglais Peter Glenville. L'actrice accompagne pourrait-on dire Delannoy dans sa chute (Les Sultans avec Daniel Gélin et Louis Jourdan). Les aventures extraordinaires de Cervantes avec Horst Buchholz, La mort a pondu un oeuf avec Jean-Louis Trintignant, La Marine en folie de Frank Tashlin (avec Bob Hope, Jeffrey Hunter et Mylène Demongeot) ne relancent pas sa carrière. 1968: année charnière et changement d'orientation de carrière[modifier] 1968 est une année charnière dans la vie de Gina puisqu'elle met fin à 19 années de mariage. Ayant perdu son impresario, elle met un frein à sa carrière après le tournage de Buona sera, madame Campbell de Melvin Frank aux côtés de Shelley Winters, et le pourtant remarquable Ce merveilleux automne de Mauro Bolognini, où elle a une liaison avec un adolescent. Lollobrigida participe avec Lee Van Cleef et James Mason au western parodique Les quatre mercenaires d'El Paso, avec David Niven à la comédie de Jerzy Skolimowski Roi, dame, valet ; elle retrouve Luigi Comencini pour incarner la fée dans Les aventures de Pinocchio avec Nino Manfredi en Geppetto. Elle se lance dans une nouvelle passion : la photographie, cessant de tourner après 1973 et le drame Roses rouges et piments verts avec Danielle Darrieux et Susan Hampshire, où elle joue une photographe justement. En 1984, on la revoit à la télévision, notamment dans plusieurs épisodes de la la série Falcon Crest où son personnage fait montre d'une grande sensualité et du plus grand mépris (justifié) pour ses cousins américains, et en 1985 dans la télésérie Prête-moi ta vie avec Stefanie Powers en vedette. Dans Très belle et trop naïve (1988) de Giuseppe Patroni Griffi d'après le roman d'Alberto Moravia qui inspira La Belle Romaine trente-quatre ans plus tôt, elle joue la mère et Francesca Dellera lui succède. En 1986, elle est présidente du jury du Festival international du film de Berlin et y reçoit un prix la Caméra de la Berlinale. Gina Lollobrigida en 1991 au festival de Cannes Elle reçoit la Légion d'honneur en 1995 des mains du président François Mitterrand. La même année, elle apparaît, aux côtés d'une kyrielle de grands acteurs, dans le film d'Agnès Varda, Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma, dans lequel la cinéaste tient un discours critique à son égard : la fée du cinéma, que Gina incarne, serait vénale. À ce jour, ses derniers rôles remontent à 1996 dans Una donna in fuga, avec Dalila Di Lazzaro et Ben Gazzara, et dans XXL d'Ariel Zeitoun, auprès de Gérard Depardieu, les deux au cinéma. Le 16 octobre 1999, Gina Lollobrigida a été nommée Ambassadrice de bonne volonté de l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Gina Lollobrigida se consacre aujourd'hui à la sculpture et à la photographie. Elle a annoncé le 19 octobre 2006 à la télévision italienne, son intention d'épouser Javier Rigau Rafols, 45 ans, un entrepreneur immobilier rencontré à Monte-Carlo en 1984.

manuel blanc

Publié à 19:44 par fandeloup Tags : collection affiche france
manuel blanc

Manuel Blanc, né le 12 juin 1968 à Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, Île-de-France, est un acteur français de cinéma Manuel Blanc se produit d'abord dans des pièces de théâtre amateur, décide de devenir réalisateur, mais ne poursuit pas dans cette voie. Il obtient le César du meilleur espoir masculin en 1992 pour son rôle dans J'embrasse pas d'André Téchiné, et le prix Jean Gabin en 1994 pour son rôle dan Des feux mal éteints de Serge Moati. Il se consacre aussi au théâtre, où il est notamment à l'affiche de Tempête sur le pays d'Égypte et de Dommage qu'elle soit une putain. En 2000, il tourne pour la T.V avec Pierre Arditi L'île bleue réalisée par Nadine Trintignant. En 2008, il tourne dans Vitrage à la corde de Laurent Bouhnik, pour la collection suite noire.Césars 1992 :

César du meilleur espoir masculin pour J'embrasse pas

Prix Jean-Gabin 1994 pour Des feux mal éteints de Serge Moati

Molière 2001, meilleur spectacle comique dans Ladies Night, mis en scène par Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé

wilson lambert

Publié à 19:38 par fandeloup Tags : extra femme 2010 amour musique film art livre anniversaire hiver artiste lecture
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Lambert Wilson, né le 3 août 1958 à Neuilly-sur-Seine, est un acteur de cinéma et de théâtre français. Il est le fils du comédien et metteur en scène Georges Wilson. Il a été élevé au grade d'Officier des Arts et des Lettres en 2007 Fils de l'acteur et metteur en scène Georges Wilson. Parlant aussi bien français qu'anglais, Lambert Wilson baigne dès son plus jeune âge dans le milieu théâtral. Lambert Wilson au festival de Cannes 1996. Il suit de 1974 à 1978 une formation d'art dramatique au Drama Centre de Londres, où il apprend le métier d'acteur mais aussi le chant et la musique. Il débute en 1977 dans Julia, sous la direction de Fred Zinnemann qui lui offre un premier grand rôle cinq ans plus tard dans Cinq jours ce printemps-là, face à Sean Connery. Il commence sa carrière française en 1979 avec Le Gendarme et les Extra-terrestres, de Jean Girault, dans une scène restée culte face à Maurice Risch, puis en 1984 avec La femme  publique d’Andrzej uawski et Rendez-vous d'André Téchiné. Il explose en 1987 avec le film Chouans ! et enchaîne l'année suivante avec Les Possédés. Mais deux longs métrages bien spécifiques lui permettent de s'imposer aux yeux des critiques et du grand public : La Vouivre (1988), adapté et réalisé par son père Georges Wilson et surtout hiver 54, l'abbé Pierre (1989), où il prête ses traits à l'Abbé Pierre. Pour cette performance saluée par la profession, il reçoit le Prix Jean Gabin récompensant les espoirs du cinéma français. Il ne cesse alors de se diversifier, du film à costumes (Jefferson à Paris, 1995) à la comédie musicale (On connaît la chanson, 1997) en passant par la comédie populaire (Jet Set, 2000), le film-choral (L'Anniversaire, 2005) ou la comédie décalée (Palais royal !, 2005). Il est également employé par le cinéma américain : il est le « Mérovingien » dans Matrix reloaded (2002) et Matrix revolution (id.), puis apparaît aux génériques de Prisonniers du temps (2002) et Catwoman (2003), réalisé par son compatriote Pitof. En 2006, il joue dans le film de science-fiction Dante 01 de Marc Caro. Sa carrière théâtrale est aussi très riche. Ashes d'Harold Pinter en 1998, L'Amour de l'Amour, La Machine Infernale, La Célestine, Eurydice, Ruy Blas. Il s'est mis en scène dans Les Caprices de Marianne en 1994 et dans Bérénice, avec Kristin Scott Thomas, en 2002. Lambert Wilson au festival de Cannes 2010. Il est aussi chanteur et a enregistré quelques disques (Musicals en 1989 et Démons et merveilles en 1997). Il a tourné aussi pour la télévision, notamment dans le téléfilm de Nadine Trintignant, Colette, une femme libre. Il a également participé à une campagne publicitaire à la radio en faveur de la Fondation Abbé-Pierre1. Depuis quelques années, le comédien enregistre également la lecture de poésies et de grands textes de la littérature (Musset, Proust, ...). Lambert Wilson a été élevé au rang d'Officier des Arts et Lettres par le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres le 7 février 2007. Le 15 octobre 2007, il sort un nouvel album intitulé "Loin", dans un registre totalement différent de ses précédentes interprétations dont il a écrit un des textes. Le compositeur en est Jean-Philippe Bernaux mais l'album inclut aussi deux compositions de Jean-Jacques Sage également producteur de l'artiste et une de Christophe Mali (Tryo). Les auteurs qui ont travaillé sur ce projet sont Boris Bergman, Philippe Latger, Marc Esteve et Marie Nimier. En 2009, il écrit la préface du livre de Loïc Le Goff sur le Mouvement Emmaüs Compagnons de l'abbé Pierre, publié aux éditions Bayard2. En 2010, il est sur la scène du Théâtre du Châtelet dans la comédie musicale de Stephen Sondheim A Little Night Music. La même année sort le film Des hommes et des dieux dont il est le personnage principal. On apprend la même année au hasard d'une interview que bien que prudent vis à vis des religions (« Les religions créent les guerres. La foi engendre de l’amour »), il s'est fait baptiser par l'Abbé Pierre3 pendant le tournage d'Hiver 54. Il s'en explique : « De lui, j’aime toutes les valeurs ».

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Greta Garbo, de son vrai nom Greta Lovisa Gustafsson, est une actrice suédoise, née le 18 septembre 1905 à Stockholm en Suède et morte le 15 avril 1990 à New York, aux États-Unis. Elle fut surnommée « la Divine ». Federico Fellini a dit d'elle : « Elle fut la fondatrice d'un ordre religieux appelé cinéma ». Greta Gustafsson est la benjamine de Karl Alfred Gustafsson (1871–1920) et d'Anna Lovisa Johansson (1872–1944). Elle est née au 32 de la Blekingegatan à Stockholm. Sa maison natale a aujourd'hui disparu. Ses parents sont des personnes de conditions modestes dans la Suède pauvre du début du XXe siècle. Elle avait une sœur, Alva et un frère, Sven. Elle entra à l'Académie royale d'art dramatique de Stockholm — le Dramaten — en 1922 et y étudia jusqu'en 1924. C'est là qu'elle rencontra le réalisateur suédois Mauritz Stiller qui la repéra, lui enseigna les techniques cinématographiques et lui confia un rôle majeur dans son film La Saga de Gösta Berling, d'après Selma Lagerlöf en 1924. C'est à cette occasion que son mentor lui donna son nom de scène : Greta Garbo Arrivée à Hollywood, la carrière de Garbo prit un tournant inattendu, à son arrivée, elle n'avait rien d'une femme fatale — Louis B. Mayer la surnommait alors « la grosse vache nordique » — mais Arnold Genthe, un photographe de Vanity Fair, décèle son important potentiel. Elle suit un régime amaigrissant et elle est relookée, cheveux coupés, lissés, front dégagé, yeux alourdis, sourcils réduits, regard mis en valeur. Ses premières apparitions dans des films muets, tels Le Torrent (The Torrent) en 1926, La Tentatrice (The Temptress) en 1926, La Chair et le Diable (Flesh and the Devil) en 1927 ou Anna Karénine (Love) en 1928, la propulsèrent en haut de l'affiche. Le renouvellement de son contrat est l'occasion d'un long bras de fer avec Louis B. Mayer et aboutit à ce qu'elle devienne l'actrice la mieux payée d'Amérique (250 000 $ par film)1. C'est dans ces premières années qu'elle rencontra John Gilbert, star du cinéma muet, avec qui elle poursuivit une relation qui défraya la chronique. La légende veut qu'elle l'ait quitté devant l'autel, ayant changé d'avis quant à leur mariage, mais la MGM utilise abondamment les scènes d'amour qu'elle interprète avec John Gilbert pour alimenter les gazettes people. Sa carrière, contrairement à celle de beaucoup d'autres, ne s'arrêta pas avec la fin du cinéma muet. Greta Garbo fut l'une des rares stars hollywoodiennes à franchir le cap du cinéma parlant. C'est dans Anna Christie en 1930 que le public entend pour la première fois sa voix grave et sensuelle, teintée d'un léger accent suédois. Le film fut d'ailleurs promu avec le slogan « Garbo parle » (« Garbo Talks ») et fut un véritable succès, bien que Garbo ne fût pas convaincue de sa propre performance. Quant à John Gilbert, dont la popularité baissait, il ne réussit jamais la transition vers le cinéma parlant et sa carrière s'arrêta dans les années 1930. À partir de cette époque, on lui compose, un nouveau personnage solitaire, énigmatique. Elle devient grave, tantôt mutine, tantôt craintive, parfois intellectuelle. Elle n'assiste qu'aux premières, n'accorde plus que de rares interviews, voyage sous un nom d'emprunt. Elle arrête aussi les nombreuses séances de photos d'extérieur et ne fait plus que des portraits d'art, réalisés en studio par deux portraitistes attitrés — Ruth Harriet Louise jusqu'en 1929, puis Clarence Sinclair Bull — et destinés à n'être reproduit qu'en petit format pour être envoyé aux admirateurs. Même pour la promotion des films, elle n'accorde plus qu'une unique séance de pose de dix heures maximum avec 150 photos par séance réalisées. Garbo, si quelque chose lui déplaisait lorsqu'elle tournait, disait qu'elle voulait rentrer en Suède (« I want to go home »), menace qui lui valut de voir chacun de ses vœux exaucé par ses employeurs. Garbo était connue pour ne tourner qu'à studio fermé, refusant les visiteurs lorsqu'elle jouait. Son apparition dans Mata Hari en 1932 la consacra séductrice, la censure s'offusqua même du costume suggestif qu'elle portait sur l'affiche. Elle partagea ensuite l'affiche de Grand Hôtel en 1932 en vedette avec Joan Crawford et les frères Barrymore (Lionel et John). Elle se fâcha avec la MGM en 1932 et disparut des écrans pendant presque deux ans. La réconciliation lui donna un contrôle total sur les films qu'elle tournait, et lui permit de faire remplacer Laurence Olivier par John Gilbert pour le tournage de La Reine Christine en 1934. David O. Selznick la pressentit pour jouer le rôle de l'héritière mourante dans Dark Victory en 1935, mais elle préféra tourner une nouvelle version d'Anna Karénine. Son interprétation de la Dame aux camélias dans Le Roman de Marguerite Gautier (Camille) en 1937 fut considérée comme la meilleure de tous les temps, et fut aussi la seule de ses performances qui trouva grâce à ses yeux. Après maintes tragédies, elle se retrouva face à Melvyn Douglas dans la comédie Ninotchka en 1939. En référence à une scène dans un bistrot parisien où l'héroïne part d'un éclat de rire, le film fut lancé avec le slogan « Garbo rit ! » (« Garbo laughs! »), une première dans sa carrière. Greta Garbo fut l'une des stars les plus adulées des années 1920 et 1930, mais aussi l'une des plus secrètes. Fuyant la publicité et les ragots, elle rendit célèbre l'une de ses tirades de Grand Hôtel même dans sa vie publique : « Je veux qu'on me laisse tranquille » (« I want to be quiet alone »). Elle n'accordait ni autographe, ni interview, sauf au tout début de sa carrière, n'assistait à aucune première et ne répondait pas à ses fans. Cette prédilection pour le secret ne fit que confirmer le surnom qu'elle garda toute sa vie, « La Divine » : belle, lointaine et inaccessible. Après l'échec relatif de son dernier film, La Femme aux deux visages (Two Faced Woman) en 1941, Garbo mit définitivement un terme à sa carrière, au faîte de sa gloire. Garbo a gardé sa vie privée hors des feux de la rampe. « I want to be alone » (« Je veux être seule »), l'une de ses tirades les plus célèbres à l'écran, dans Grand Hotel, lui a été faussement attribuée à la ville. Garbo rectifia cependant après le film, arguant qu'elle n'avait jamais dit qu'elle voulait être seule, mais qu'elle voulait qu'on la laisse tranquille (« I never said, 'I want to be alone.' I only said, 'I want to be let alone.' There is all the difference. »). Selon les lettres privées dont la publication a été autorisée en Suède en 2005 pour marquer le centenaire de sa naissance 2, il semblerait qu'elle ait été enfermée sur elle-même et assez dépressive. Il semblerait également que Greta Garbo soit restée célibataire aux États-Unis en raison d'un amour homosexuel pour l'actrice suédoise Mimi Pollak avec qui elle entretint une relation épistolaire qui dura 60 ans. Lors de la naissance du fils de Mimi Pollak, elle lui envoie un télégramme en ces termes : « Incredibly proud to be a father » (« Incroyablement fière d'être père »). Sa liaison hétérosexuelle la plus célèbre fut avec l'acteur John Gilbert. Se partageant le premier rôle pour la première fois dans Flesh and the Devil, leur « intensité érotique »3 se retrouve hors des studios. Il est dit que Gilbert demanda Greta Garbo en mariage trois fois et qu'il ne fut pas le seul. L'éditeur suédois Lars Saxon l'aurait aussi demandée en mariage, mais lui reçut une lettre qui confirmait que Garbo « resterait toute sa vie célibataire. Le mot « épouse » est tellement laid » (« I will probably remain a bachelor all my life. "Wife" is such an ugly word. »)2. Elle fut également la maîtresse du chef d'orchestre Leopold Stokowski qui avait quitté pour elle son épouse Olga Samaroff. En dépit de certaines rumeurs, il ne fut pas question de mariage entre eux4. L'écrivain Mercedes de Acosta, dont les lettres de Garbo lui étant adressées furent publiées en 2000, dit avoir eu une longue relation avec elle2. Elle a également été liée de façon plus ou moins platonique avec les actrices Marlene Dietrich, Claudette Colbert, Joan Crawford, Louise Brooks, Ona Munson, avec l'auteur Salka Viertel. Son biographe Barry Paris note « qu'elle était techniquement bisexuelle, principalement lesbienne De son propre aveu, Greta Garbo pensait que le monde avait été bouleversé par la Seconde Guerre mondiale, peut-être pour toujours. Ses films, pensait-elle, avaient leur propre place dans l'Histoire et gagneraient en valeur. Elle prit la citoyenneté américaine en 1951. Elle acheta un appartement à New York dans les années 1950, où elle vécut jusqu'à la fin de ses jours, loin de la presse. Séparée du monde hollywoodien, elle refusa catégoriquement de paraître en public. Elle resta cependant amie avec de nombreuses célébrités, et on la vit souvent en compagnie d'Aristote Onassis, Cecil Beaton ou Cécile de Rotschild. Elle défendait cependant jalousement sa vie privée. Elle était connue pour ses promenades dans les rues de New York affublée de grandes lunettes noires, évitant autant que possible les médias. Elle mourut à New York en 1990 à l'âge de 84 ans, des suites d'une insuffisance rénale terminale et d'une pneumonie. Sa dépouille fut incinérée et les cendres enterrées au cimetière Skogskyrkogården à Stockholm.