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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Danielle Darrieux, née le 1er mai 1917 à Bordeaux, est une actrice française. En huit décennies de carrière, Danielle Darrieux a traversé l’histoire du cinéma parlant et a une carrière parmi les plus longues du cinéma. Elle est aujourd'hui l'une des dernières actrices mythiques du cinéma mondial. Excellente comédienne, elle s'est montrée à son aise dans tous les genres, avec un égal bonheur, depuis les jeunes filles ingénues dans des comédies musicales « à la française », aux jeunes filles romantiques de drames historiques, la Marie Vetsera de Mayerling (1936) d’Anatole Litvak et la Catherine Yourevska de Katia (1938) de Maurice Tourneur, en passant par les mélodrames et les comédies pétillantes d’Henri Decoin dont Abus de confiance (1938), Retour à l'aube (1938), Battement de cœur (1939), Premier rendez-vous (1941), jusqu'aux sommets de sa carrière que représentent notamment Occupe-toi d'Amélie (1949) de Claude Autant-Lara, La Vérité sur bb Donge (1952) de Decoin et surtout les films de Max Ophüls. Après la bourgeoise de La Ronde, Ophüls lui fera jouer une prostituée dans Le Plaisir et enfin lui offrira son plus beau rôle dans Madame de... La comédienne, bien des années avant Brigitte Bardot, va imposer les initiales de son prénom et de son nom : DD. Danielle Darrieux voit le jour en 1917 à Bordeaux au sein d’une famille de mélomanes, mais passe son enfance à Paris. La mort prématurée de son père contraint sa mère à donner des leçons de chant pour subsister. Danielle en retire très tôt un goût prononcé pour la musique. Elle est dotée d’une voix menue mais juste et claire. Elle prend également des cours de violoncelle et de piano, rentrant même au Conservatoire de musique (études de violoncelle).
C’est par l’intermédiaire du mari d’une élève de sa mère, Marie Serta, qu’elle apprend que deux producteurs, Delac et Vandal, recherchent une héroïne d'environ treize ou quatorze ans pour leur prochain film Elle se présente et passe des essais aux studios d’Epinay qui se révèlent concluants. Elle débute à 14 ans pour un premier rôle dans Le Bal (1931) de Wilhelm Thiele et tout de suite, séduisant les producteurs par son allant et sa spontanéité, elle décroche un contrat de cinq ans. Danielle Darrieux ne pensait pas initialement exercer le métier d'actrice, et n'a jamais pris de cours d'art dramatique. « Jeune première idéale » du cinéma français dans les années 1930, elle a connu un succès qui ne s'est jamais démenti. Elle a beaucoup tourné, évoluant discrètement avec les années. » Sa carrière commence avec des rôles de gamine facétieuse et fantasque aux côtés des plus grands acteurs populaires du cinéma français d'avant-guerre : Jean-Pierre Aumont, Henri Garat, Pierre Mingand et surtout Albert Préjean avec qui elle forme, en six films, le couple de charme des comédies musicales françaises des années 1930 (La crise est finie, Dédé, Quelle drôle de gosse...) Dès son premier film,elle chante et interprète, dans bon nombre de ses films (bien souvent dans des compositions de Georges Van Parys) des chansons populaires qui font la joie du public. La crise est finie, Un mauvais garçon, Une charade et Premier rendez-vous que la france entière fredonnera pendant des mois durant l’Occupation. Durant cette période, elle a aussi tourné dans le film Mauvaise graine (1933), réalisé par un scénariste autrichien exilé, fuyant l’Allemagne nazie, Billy Wilder. Un film tourné dans les rues de Paris en décors naturels, « C’était une sorte de film d’avant-garde » dira Wilder2. Elle devient en 1935, l'épouse du réalisateur Henri Decoin, rencontré un an plus tôt lors du tournage de L'Or dans la rue3, il lui fait tourner des comédies charmantes qui, aujourd'hui encore, font la joie des cinéphiles : J'aime toutes les femmes, Le Domino vert, Mademoiselle ma mère... On la surnomme alors, la fiancée de Paris et elle triomphe déjà au box-office. « Le succès, c’est un mystère, j’ai réussi peut-être parce que mon personnage n’était pas courant sur les écrans : je veux dire par là que je n’étais simplement qu’une jeune fille, alors que les autres gamines de quatorze ans jouaient déjà à la vamp.
Greta Garbo, de son vrai nom Greta Lovisa Gustafsson, est une actrice suédoise, née le 18 septembre 1905 à Stockholm en Suède et morte le 15 avril 1990 à New York, aux États-Unis. Elle fut surnommée « la Divine ». Federico Fellini a dit d'elle : « Elle fut la fondatrice d'un ordre religieux appelé cinéma ». Garbo a gardé sa vie privée hors des feux de la rampe. « I want to be alone » (« Je veux être seule »), l'une de ses tirades les plus célèbres à l'écran, dans Grand Hotel, lui a été faussement attribuée à la ville. Garbo rectifia cependant après le film, arguant qu'elle n'avait jamais dit qu'elle voulait être seule, mais qu'elle voulait qu'on la laisse tranquille (« I never said, 'I want to be alone.' I only said, 'I want to be let alone.' There is all the difference. »). Selon les lettres privées dont la publication a été autorisée en Suède en 2005 pour marquer le centenaire de sa naissance , il semblerait qu'elle ait été enfermée sur elle-même et assez dépressive. Il semblerait également que Greta Garbo soit restée célibataire aux États-Unis en raison d'un amour homosexuel pour l'actrice suédoise Mimi Pollak avec qui elle entretint une relation épistolaire qui dura 60 ans. Lors de la naissance du fils de Mimi Pollak, elle lui envoie un télégramme en ces termes : « Incredibly proud to be a father » (« Incroyablement fière d'être père »). Sa liaison hétérosexuelle la plus célèbre fut avec l'acteur John Gilbert. Se partageant le premier rôle pour la première fois dans Flesh and the Devil, leur « intensité érotique » se retrouve hors des studios. Il est dit que Gilbert demanda Greta Garbo en mariage trois fois et qu'il ne fut pas le seul. L'éditeur suédois Lars Saxon l'aurait aussi demandée en mariage, mais lui reçut une lettre qui confirmait que Garbo « resterait toute sa vie célibataire. Le mot « épouse » est tellement laid » (« I will probably remain a bachelor all my life. "Wife" is such an ugly word. »). Elle fut également la maîtresse du chef d'orchestre Leopold Stokowski qui avait quitté pour elle son épouse Olga Samaroff. En dépit de certaines rumeurs, il ne fut pas question de mariage entre eux. L'écrivain Mercedes de Acosta, dont les lettres de Garbo lui étant adressées furent publiées en 2000, dit avoir eu une longue relation avec elle. Elle a également été liée de façon plus ou moins platonique avec les actrices Marlene Dietrich, Claudette Colbert, Joan Crawford, Louise Brooks, Ona Munson, avec l'auteur Salka Viertel. Son biographe Barry Paris note « qu'elle était techniquement bisexuelle, principalement lesbienne
Richard Burton, né Richard Walter Jenkins le 10 novembre 1925 à Ponthrydyfen (Pays de Galles) et décédé le 5 août 1984 à CDe son vrai nom Richard Walter Jenkins, Richard Burton naît le 10 novembre 1925 dans le village de Ponthrydyfen, près de Port Talbot, au Pays de Galles. Il est le douzième des treize enfantsde Richard Walter Jenkins (1876-1957) et Edith Thomas (1883-1927). Il grandit dans une communauté de mineurs de confession presbytérienne, où le gallois est la langue d'usage. La mère de Richard Burton meurt des suites d'une fièvre puerpérale après avoir donné le jour à Graham (1927). C'est alors sa sœur aînée, Cecilia, qui prend soin de lui et l'élève avec son mari, Elfed James. Toute sa vie, Richard Burton restera très proche de son deuxième frère aîné, Ifor Jenkins (1906-1972), dont la mort le laissera désemparé et le fera plonger dans son addiction à l'alcool. Très tôt, Richard se révèle très bon élève et se passionne pour la poésie et l'écriture. Mais à l'âge de seize ans, il est forcé d'arrêter l'école et de trouver un travail. Son ancien professeur, Philp Burton, qui reconnaît son talent et l'encourage à perdre son accent gallois, l'adopte légalement et lui permet de retourner étudier. Richard prend alors son nom et devient: Richard Burton. En 1943, il est autorisé à entrer pour six mois au Collège d'Exeter, au sein de la prestigieuse Université d'Oxford, parce qu'il appartient à la Royal Air Force. En 1952, Richard Burton devient célèbre pour son rôle dans Ma cousine Rachel, de Henry Koster, qui lui vaudra une nomination aux Oscars. En 1954, il débute à la radio en tant que narrateur de Under milk wood, de Dylan Thomas, rôle qu'il va reprendre au cinéma vingt ans plus tard. C'est au cours du tournage de Cléopâtre que Richard va rencontrer Elizabeth Taylor, avec laquelle il va entretenir une liaison plus qu'orageuse très médiatisée. À bord d'un vol le ramenant du Mexique en Californie, Richard Burton est assis à côté d'un jeune homme travaillant dans le marketing, mais très intéressé par le métier d'acteur. Il lui conseille alors de tout abandonner et de se consacrer uniquement au cinéma s'il veut réussir dans cette voie. Le jeune homme en question n'est autre que Kevin Costner, qui, apparemment, a suivi à la lettre les conseils de Richard Burton... Alors qu'il allait s'envoler le lendemain pour Berlin pour commencer le tournage du film Les Oies sauvages II, Richard Burton décède subitement d'une hémorragie cérébrale le 5 août 1984 à Céligny (canton de Genève), où il est enterré au vieux cimetière à côté de l'écrivain Alistair MacLean éligny (Suisse) à 58 ans, était un acteur gallois.Insomniaque et alcoolique notoire, Richard Burton se mariera cinq fois, dont à deux reprises avec Elizabeth Taylor. Le 5 février 1949, il épouse Sybil Williams (née le 27 mars 1929), dont il aura deux enfants : Kate Burton, (10 septembre 1957), et Jessica Burton, (1960), née autiste. Le 5 décembre 1963, il divorce afin de pouvoir épouser sa maîtresse Elizabeth Taylor le 15 mars 1964. Ensemble, ils adopteront une fille, Maria, née en Allemagne en 1961. Après un premier divorce prononcé le 26 juin 1974, Richard et Elizabeth se remarient le 10 octobre 1975 et divorcent à nouveau le 1er août 1976. Ils auront une relation tumultueuse marquée par des coups et blessures. De 1976 à 1982, Richard est marié à Susan Hunt ; le mariage se solde là aussi par un divorce. Enfin, le 3 juillet 1983, Richard épouse Sally Hay, qui partagera sa vie jusqu'à sa mort.
James Byron Dean (né le 8 février 1931 à Marion - 30 septembre 1955 à Cholame en Californie) était un acteur américain. Comme Bruce Lee ou Marilyn Monroe, son décès tragique et prématuré, au faîte de sa gloire, a participé au mythe et à son inscription au panthéon du cinéma américain. Il est le symbole de la jeunesse en désarroi des années 1950 et a reçu deux nominations à l'Oscar du meilleur acteur à titJames Dean naquit à Marion dans l’Indiana le 8 février 1931 comme fils unique de Winton Dean (1907-1995) et Mildred Wilson Dean (1910-1940). Sa naissance 6 mois après le mariage de ses parents fut mal perçue dans cette petite ville de l'Indiana. Il se sentit très proche de sa mère aimante mais resta incompris par son père froid et distant. Six ans après l'abandon du travail de la ferme par son père pour devenir technicien dentaire dans un laboratoire, sa famille partit s’installer à Santa Monica en Californie. James Dean entra alors à la public school du quartier de Brentwood à Los Angeles. Il y resta jusqu’à la mort de sa mère en juillet 1940 alors qu'il avait 9 ans. James Dean ne sut apparemment pas les causes du décès de sa mère — un cancer du col utérin — le cancer était un sujet tabou à l'époque. Cette disparition le laissa dans un profond désarroi. James Dean confia plus tard à Elizabeth Taylor qu'il fut violé à l'âge de 11 ans par son pasteur. Cette révélation fut rapportée par une interview réalisée en 1994 par Kevin Sessums1. Incapable d'élever son fils, Winton Dean l'envoya dans l’Indiana à Fairmount, pour vivre chez son oncle et sa tante, Marcus et Ortense Winslow. Il reçut une éducation quaker. Au lycée, il s’initia au théâtre et pratiqua le basket-ball. Sa taille de 1m73 (selon IMDB) ne l’empêcha pas d’être un très bon joueur mais sa myopie l'empêcha de se révéler complètement dans ce sport. Après avoir obtenu son diplôme en 1949, à l'âge de 18 ans, il quitta Fairmount pour Los Angeles, où il rejoignit son père qui s'était remarié. Il entra à l'Université de Santa Monica où il fut intégré dans la confrérie des Sigma Nu. Il fut ensuite transféré vers l’Université de Californie à Los Angeles. À cette époque il s’investit totalement dans le théâtre malgré l'opposition de son père. James Dean quitta le domicile de son père pour vivre dans un appartement avec son ami William Bast. Il vécut grâce à des petits boulots tels que gardien de parking. James Dean commença sa carrière d’acteur en tournant dans une pub pour le Pepsi-Cola. Il quitta l’université pour pouvoir se consacrer entièrement à sa passion de comédien et s'inscrivit comme auditeur puis élève des cours de comédie à l'Actors Studio de New York. Il fit alors des apparitions dans différentes séries de télévision comme : Kraft Television Theater, Studio One, Lux Video Theatre, Danger, Robert Montgomery Presents et General Electric Theater. Il joua également au théâtre où il connut un grand succès à Broadway à New York, jouant le rôle du jeune Arabe Bachir dans la pièce d’André Gide, L'Immoraliste, qui le fit obtenir le prix du jeune acteur le plus prometteur de l'année et le propulsa dans le monde du cinéma. Il apparut dans différents films peu connus, mais c’est son rôle de Cal Trask dans À l’est d’Éden, où il reçut d’ailleurs une nomination aux Oscars dans la catégorie meilleur second rôle masculin (première nomination posthume de l’histoire des Oscars), qui le rendit célèbre et révéla tout son génie dramatique. Il enchaîna ensuite avec La Fureur de vivre, puis Géant, son dernier film pour lequel il reçut également une nomination aux Oscars dans la catégorie meilleur acteur.
Sophia Loren, (née Sofia Villani Scicolone) le 20 septembre 1934 à Rome, est une actrice italienne. Sophia Loren a été une des actrices incontournables du cinéma italien. Elle a tourné dans de nombreux films depuis la fin des années 1950. Elle obtient ses plus grands rôles dans les années 60 avec notamment le personnage dramatique de La Ciociara. Son interprétation est couronnée par les deux plus grandes récompenses du cinéma (prix d'interprétation féminine au festival de Cannes et l'oscar de la meilleure actrice). Dans Hier, aujourd'hui et demain elle réalise un striptease devant Marcello Mastroianni : cette scène est devenue une des plus célèbres de l'histoire du cinéma. L'année suivante, le réalisateur Vittorio De Sica réunit à nouveau le couple napolitain Loren/Mastroianni dans Mariage à l'italienne. Elle a été mariée avec le producteur de cinéma Carlo Ponti (1912-2007) avec lequel elle s'est mariée deux fois : la première fois en septembre 1957, mais l'annulation de ce premier mariage pour non-enregistrement du divorce de Carlo Ponti les oblige à se remarier, dans les formes cette fois, le 9 avril 1966. Ils auront deux fils; Carlo (né en 1968) et Eduardo (né en 1973). Fille illégitime de l'ingénieur Riccardo Scicolone, Sofia est emmenée par sa mère Romilda Villani, enseignante de piano, qui déménage de Rome à Pouzzoles (en Campanie). Sofia Scicolone passe une enfance et une jeunesse difficiles dans cette ville portuaire d'environ 80 000 habitants à une quinzaine de km de Naples. Jeune, elle est attirée par le monde du spectacle. Fortement encouragée par sa mère, elle « monte » à Rome à l'âge de seize ans (1950) pour chercher fortune dans le cinéma.Elle réussit à se tailler une certaine réputation en apparaissant dans des romans-photos (genre populaire alors) sous le pseudonyme de Sofia Lazzaro et obtient des petits rôles dans des films, où elle est parfois apparue seins nus, comme Si Si, Era lui... ! en 1951 ou Deux nuits avec Cléopâtre en 1953, alors qu'elle n'avait que 16 ans pour le 1er film, et 18 pour le second. Ces apparitions n'ont pas été vues en Italie puisque la censure, toujours vigilante dans la péninsule, les avait supprimées. En revanche, la photo de Sophia Loren seins nus a été reprise quelques années plus tard dans Playboy quand l'actrice était devenue une star. Elle ne s'est jamais remontrée nue depuis, arguant du fait qu'elle ne se sentait pas à l'aise dans ces conditions et que « Sophia Loren nue, ça représente beaucoup de nudité C'est sur le tournage, en 1952, du film Sous les mers d'Afrique de Giovanni Roccardi que naît Sophia Loren, ainsi « re-baptisée » par le producteur Goffredo Lombardo et qu'un autre producteur Carlo Ponti, qu'elle épousera plus tard bien qu'il soit de 22 ans son aîné, lui fait signer un contrat de sept ans. Elle va alors entamer sa longue et prestigieuse carrière, avec des rôles de femmes « populaires » dans Le Carrousel fantastique (Carosello napoletano) d'Ettore Giannini en 1953, puis L'Or de Naples (L'Oro di Napoli) de Vittorio de Sica et Dommage que tu sois une canaille (Peccato che sia una canaglia) d'Alessandro Blasetti en 1954, ainsi que Par dessus les moulins (La Bella mugnaia) de Mario Camerini en 1955. Rapidement, Sophia Loren va acquérir une renommée internationale grâce à sa provocante et explosive beauté qui, cependant, n'a jamais entamé l'aspect artistique et l'indubitable grâce qu'elle exprima en tant qu'actrice dramatique pendant toute sa carrière. En 1955, elle fait la couverture de Life magazine alors que Carlo Ponti envisage pour elle une carrière internationale. La période de 1957 à 1961 sera sa période Hollywood et elle jouera sous la houlette de Jean Negulesco, Stanley Kramer, Henry Hathaway, Delbert Mann, Carol Reed, George Cukor, Melville Shavelson, Sidney Lumet, Michael Curtiz. Mais c'est surtout Martin Ritt qui lui apportera sa première consécration avec le film L'Orchidée noire (The Black Orchid) où son rôle de rose Bianco lui fera obtenir la Coupe Volpi de la meilleure actrice à la Mostra de Venise en 1958. Elle aura de plus, eu l'occasion de côtoyer les « monstres sacrés » du cinéma hollywoodien que sont Cary Grant, Frank Sinatra, John Wayne, Anthony Perkins, William Holden, Trevor Howard, Anthony Quinn, George Sanders, Peter Sellers, Clark Gable, John Gavin, Charlton Heston et Raf Vallone. Entretemps, en 1960, paraît le film de Vittorio de Sica, La Paysanne aux pieds nus (La Ciociara) où elle tient le rôle de Cesira aux côtés de Jean-Paul Belmondo. Ce sera une avalanche de récompenses pour Sophia Loren : Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes, David di Donatello de la meilleure actrice, Ruban d'argent de la meilleure actrice principale, NYFCC Award de la meilleure actrice et Oscar de la meilleure actrice. Sophia Loren en 1986 C'est sans doute le succès de La Ciociara qui la fait revenir devant les caméras italiennes et plus précisément celle de Vittorio de Sica. On la verra successivement dans Boccace 70 (Boccaccio '70) et Les Séquestrés d'Altona (I Sequestrati di Altona)' en 1962, Hier, aujourd'hui et demain (Ieri, oggi, domani) en 1963 où elle fera fantasmer avec ses porte-jarretelles noires, Mariage à l'italienne (Matrimonio all'italiana) en 1964. Un peu plus tard, ce sera Les fleurs du soleil (I Girasoli) en 1970 et Le voyage (Il Viaggio) en 1974. En tout, ce seront huit films qu'il réalisera avec Sophia Loren en tant qu'actrice et lui-même, en sa qualité d'acteur, se retrouvera six fois à côte d'elle. Un autre fidèle de Sophia Loren aura été Marcello Mastroianni. Leurs « parcours » se croiseront pas moins de douze fois. Sophia Loren à la 81e cérémonie des Oscars, en février 2009 En 1977, le film d'Ettore Scola, Une journée particulière (Una Giornata particolare) sera, en quelque sorte, le « chant du cygne » ou, à tout le moins, le dernier « haut fait » de la carrière d'actrice de Sophia Loren. Elle essayera de revenir en 1984 dans Aurora (Qualcosa di biondo) de Maurizio Ponzi avec son fils Edoardo Ponti qui la dirigera en 2002 dans Cœurs inconnus (Between strangers, Cuori estranei) qui sera projeté à la Mostra de Venise. Cependant, les temps changent et les goûts également. Le public n'est plus aussi friand d'actrices de la beauté et de la grâce de Sophia Loren qui finit par passer de mode. À partir de 1984, les récompenses qu'elle se verra offrir (à part le NBR Award de groupe pour Prêt-à-porter) seront des prix à l'honneur de sa carrière, Oscar d'honneur, David di Donatello spécial, et autres Golden Globe de remerciement... En 1991, elle sera décorée de la Légion d'honneur. En juillet 2006, elle pose pour la 33e édition du calendrier Pirelli et devient ainsi, à 71 ans, le modèle le plus âgé ayant posé pour le célèbre calendrier du manufacturier italien. Elle est aussi la tante d'Alessandra Mussolini, femme politique italienne : la mère de celle-ci, Anna Maria, sœur de Sophia, a épousé Romano Mussolini, un fils du dictateur Benito Mussolini.
Michèle Morgan, de son vrai nom Simone Roussel, est une actricefrançaise, née le 29 février 1920 à Neuilly-sur-Seine, dans le département de laElle est l'aînée de 4 enfants. Lorsqu'elle a 3 ans, Marcel Schultz, un collègue de travail de son père et astrologue amateur, lui prédit dans son thème astral la célébrité dans le monde. Son père, chef de service dans une maison de parfum d’exportation, est au chômage après la crise de 1929. Il installe sa famille à Dieppe en 1933 où il reprend le fonds de commerce d'une épicerie mais fait faillite deux ans plus tard1. Elle découvre la scène lors des spectacles du Casino de Dieppe. Elle a publié ses mémoires, Avec ces yeux-là, en 1977 : 1935 : elle décide avec son frère cadet Paul de fuguer de l'école et d'aller chez ses grands-parents à Paris ; par l'intermédiaire d'agences de casting, elle y décroche son premier rôle de figurante dans Mam'zelle Mozart au cours duquel le réalisateur Yvan Noé lui conseille de se perfectionner en prenant des cours d’art dramatique 1936 : elle suit des cours de formation théâtrale chez René Simon 1937 : Jeanne Witta la recommande à Marc Allégret. Après un essai concluant, elle signe son premier contrat (12 500 F) pour Gribouille. Tournage de Février à Avril. Premier succès. RKO lui propose un contrat à Hollywood sur la base de 2000 F par semaine. En octobre et décembre, elle tourne Orage avec Charles Boyer, la grande star de l'époque. Elle prend le surnom de Michèle Morgan2. 1939 : le 2 septembre, Jean Gabin, qui est mobilisé à cause de la Seconde Guerre mondiale, obtient une permission exceptionnelle pour terminer le film Remorques. Le 15 septembre 1942, elle épouse aux États-Unis William Marshall, dont elle aura un fils, Mike Marshall (1944-2005). Toujours en 1942, lors de son séjour aux États-Unis, Michèle Morgan tourne un bout d'essai pour le rôle principal de "Soupçons" le film que prépare Hitchcock ; elle ne fut pas retenue à cause de son anglais insuffisant et il est permis aujourd'hui de regretter que cette rencontre n'eût jamais lieu. Également pour un problème de production, le rôle féminin de Casablanca, qui révéla la comédienne Ingrid Bergman, lui échappe. Michèle Morgan reconnaît par la suite avoir commis plusieurs erreurs durant sa carrière : elle refuse ainsi le rôle principal de Johnny Belinda, qui vaut à Jane Wyman l'Oscar de la meilleure actrice, et celui de La nuitde Michelangelo Antonioni. Au théâtre, elle renonce, par peur de la scène, à participer à la création de Thé et Sympathie, qui connaît ensuite le succès avec Ingrid Bergman. En 1948, elle divorce. En 1950, elle convole avec Henri Vidal ; ils tourneront plusieurs films ensemble. Après le décès de celui-ci en 1959, elle sera la compagne du cinéaste Gérard Oury, jusqu'au décès de ce dernier en 2006. En 1957, elle tourne Retour de manivelle, film qui marque un tournant dans sa carrière : incarnant jusqu'ici principalement des héroines fragiles, elle y joue une femme fatale de série noire, ce qui lui vaut ce jugement : « On est étonné de voir comment ses yeux peuvent devenir durs, sa bouche méprisante et sa voix cruelle ». Après Benjamin ou les Mémoires d'un puceau en 1967, elle suspend sa carrière, enregistre des poèmes et se consacre essentiellement à la peinture (dont la passion correspond à sa rencontre avec Moïse Kisling en 1943 à Los Angeles, le peintre franco-polonais réalisant son portrait) ou à la haute couture. Elle réapparaît épisodiquement pour la télévision, le cinéma ou le théâtre. Michèle Morgan avec son compagnon Gérard Oury au festival de Cannes 2001. Elle est surtout connue pour son regard d'un bleu limpide très photogénique, un peu énigmatique et lointain, qui fut parfois comparé à celui de Garbo, et gravé à tout jamais dans la mythologie du cinéma. Ce regard fut souligné par Jacques Prévert dit par Jean Gabin dans Le Quai des brumes de Marcel Carné où le personnage incarné par Jean Gabin (avec qui elle noue une idylle) lui murmure : « T'as d'beaux yeux, tu sais. », à quoi elle répond : « Embrassez-moi » puis « Embrasse-moi ». Principales récompenses : 1946 Grand prix d'interprétation au festival de Cannes pour La symphonie pastorale. En 1948, Victoire de la meilleure actrice (Cinémonde). En 1950, Victoire du cinéma français (Samothrace de Cinémonde). 1950/1952/1953/1954/1955 Premier prix de popularité (Ciné-revue). En 1954, Triomphe du cinéma français, Prix de la meilleure interprétation féminine pour "Les orgueilleux" (Ciné-revue). En 1955-1956, Victoire du cinéma français (Cinémonde), Triomphe du cinéma, vedette N°1 du cinéma français. En 1961, en Espagne, Prix de la meilleure actrice étrangère pour "Menschen im hôtel" (Grand hôtel). Seine (aujourd'hui Hauts-de-Seine).
Marlon Brando, né le 3 avril 1924 à Omaha et mort le 1er juillet 2004 à Los Angeles d'une fibrose pulmonaire, est un acteur et réalisateur qui compte parmi les plus grands acteurs américains de sa génération. Il fut une star hollywoodienne et un sex-symbol à l'instar de Brigitte Bardot, Marilyn Monroe, Greta Garbo, Louise Brooks ou James Dean. Il était aussi connu pour son implication dans le combat pour les droits civiques aux États-Unis, notamment pour la reconnaissance des droits des Amérindiens et des Afro-américains. Marlon Brando, acteur au comportement imprévisible, a influencé les acteurs de sa génération comme James Dean, Paul Newman, Steve McQueen et Robert Redford ainsi que les meilleurs acteurs de la génération suivante comme Al Pacino, Jack Nicholson, Robert De Niro et Dustin Hoffman Marlon Brando naît dans une famille modeste du Nebraska, ayant des ascendances françaises, allemandes (le nom de famille s'écrivait à l'origine « Brandau », américanisé/italianisé « Brando »), hollandaises, irlandaises et anglaises, au sein de laquelle il est élevé en compagnie de ses deux sœurs aînées, Jocelyn et Frances, d'une mère alcoolique et bohème, l'actrice Dorothy Pennebaker et d'un père coureur de jupons. Mauvais élève, il est envoyé dans une école militaire où il découvre sa vocation pour le théâtre. Sa carrière débute sur les planches de Broadway en 1944 avec la pièce I Remember Mama. Il connaît son premier succès d'estime avec la pièce Truckline Café mais sa carrière d'acteur est véritablement lancée par Elia Kazan qui lui offre, en 1951, le rôle de Stanley Kowalski dans Un tramway nommé Désir. Brando avait cherché à joindre Kazan au téléphone pendant trois jours pour refuser le rôle, mais lorsque celui-ci le rappelle, il n'ose pas dire non. Au cours d'une des représentations de cette pièce, un machiniste lui casse le nez alors qu'ils boxent entre deux scènes dans les coulisses du théâtre. Il termine pourtant la pièce, le nez ensanglanté. Il gardera de cet incident un nez légèrement « déformé ». Il suit la formation d'acteur de Stella Adler et la méthode de Constantin Stanislavski. Marlon Brando développe une nouvelle façon d'interpréter les rôles, fondée sur l'improvisation et l'oubli du scénario originel pour un approfondissement psychologique du personnage jusqu'à l'excès. Il ne fait pas semblant d'être un autre, mais incarne un personnage, physiquement et mentalement. « Marlon n’a jamais réellement eu besoin d’apprendre à jouer. Il savait », a un jour déclaré Stella Adler, l’une des enseignantes de l’Actors Studio.
Gérard Philipe (4 décembre 1922 - 25 novembre 1959), de son vrai nom Gérard Philip1, est un acteur de théâtre et de cinémIl voit le jour à Cannes (Alpes-Maritimes), dans une famille aisée, fils de Marcel Philip (1893-1973), avocat qui possède un cabinet de contentieux juridique, puis sera administrateur-gérant du Parc Palace Hôtel de Grasse, et de Marie Villette. Son frère aîné se prénomme Jean. Il suit toute sa scolarité au lycée de l'Institut Stanislas de Cannes tenu par les marianistes où il est bon élève. Il y obtient, au début de la guerre, son baccalauréat. Son père le destine à une carrière de juriste, mais, rencontrant de nombreux artistes réfugiés sur la Côte d'Azur (en zone libre) depuis 1939, il décide de devenir comédien. Sa mère le soutient dans ce choix. Il ajoute un « e » à son nom pour obtenir treize lettres avec son nom et son prénom, chiffre porte-bonheur selon celle-ci. La guerre, les débuts d'acteur[modifier] En 1941, le réalisateur Marc Allégret lui fait passer une audition, en compagnie de son amie Danièle Delorme, et l’envoie prendre les cours d’art dramatique de Jean Wall et Jean Huet à Cannes. Le comédien Claude Dauphin le fait jouer au théâtre à partir de 1942 avec Une grande fille toute simple d’André Roussin au casino de Nice. En 1942, Marc Allégret lui fait jouer une silhouette dans son film La Boîte aux rêves, réalisé par son frère Yves. En novembre de la même année, la zone libre est occupée par l'armée allemande. En 1943, la famille Philip s’installe rue de Paradis, dans le 10e arrondissement de Paris, où Gérard s'inscrit au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, suit les cours de Denis d'Inès puis de Georges Le Roy et obtient le second prix de comédie. Il participe à la Libération de Paris en 1944 en faisant partie de la résistance française (FFI) alors que son père est un collaborateur notoire. Gérard Philipe se fait connaître au théâtre, où il obtient son premier succès et la célébrité à l'âge de 20 ans, en pleine Seconde Guerre mondiale, dans le rôle de l'ange dans Sodome et Gomorrhe de Jean Giraudoux en 1943. Amouret famille Toujours en 1943, il rencontre Nicole Navaux, une ethnologue épouse du diplomate François Fourcade. Ils tombent amoureux l'un de l'autre en 1946 et, après qu'elle a divorcé de son premier mari, se marient le 29 novembre 1951 à la mairie de Neuilly-sur-Seine dans une totale intimité. Il fait reprendre à son épouse son premier prénom, Anne, parce qu'il trouve celui-ci plus poétique. Ils ont deux enfants : Anne-Marie Philipe née le 21 décembre 1954, devenue écrivain et comédienne elle aussi, et Olivier Philipe né en février 1957 ; ils s'installent boulevard Inkerman, à Neuilly, puis rue de Tournon, à Paris. a françaisLa fin brutale Tombe de Gérard et d'Anne Philipe à Ramatuelle En 1959, le 25 novembre en pleine gloire, à l’apogée de sa popularité, alors qu'il vient de finir le tournage du film La fièvre monte à El Pao de Luis Buñuel au Mexique, il est emporté par un cancer du foie foudroyant — la presse parla à l'époque d'une crise cardiaque — à Paris, à l'âge de 36 ans, plongeant dans la tristesse ses nombreux admirateurs et, surtout, admiratrices. Il est enterré dans le costume de Don Rodrigue (Le Cid de Pierre Corneille, conformément à ses dernières volontés, au petit cimetière de Ramatuelle, près de Saint-Tropez
William Clark Gable (1er février 1901 – 16 novembre 1960) est un acteur américain, et la plus grande star au box-office du début du cinéma parlant1. Au cours de sa longue carrière, il apparaît avec les plus grandes actrices de l’époque. Joan Crawford, qui était sa partenaire favorite, joue avec lui dans huit films, Myrna Loy est à ses côtés dans sept films et il forme un duo avec Jean Harlow dans six productions. Il est aussi la star de quatre films avec Lana Turner, et trois avec Norma Shearer. Gable remporte l’oscar du meilleur acteur en 1934 pour son interprétation dans le film New York-Miami. Suit une autre nomination pour son rôle de Fletcher Christian dans Les Révoltés du Bounty (1935). Mais il reste surtout célèbre pour avoir été Rhett Butler dans le classique Autant en emporte le vent, sorti en 1939. Il est un des rares acteurs à avoir joué dans trois films ayant obtenu un Oscar du meilleur film. L’American film Institute l’a classé septième acteur de légende. Il était franc-maçon Clark Gable naît à Cadiz (Ohio) de William Henry « Bill » Gable, foreur de puits de pétrole d’ascendance allemande, et Adeline Hershelman, d’origine allemande et irlandaise. Il fut par erreur enregistré comme une fille sur son certificat de naissance. Son nom de naissance est probablement William Clark Gable, mais les registres de naissances, d’écoles et d’autres documents se contredisent à ce sujet. « William » en l’honneur de son père et « Clark » étant le nom de jeune fille de sa grand-mère maternelle. Dans l’enfance, on l’appelle le plus souvent « Clark » ; mais pour certains amis il est « Clarkie », « Billy » ou « Gabe »À l’âge de six mois, sa mère, déjà malade, le fait baptiser dans la religion catholique. Elle meurt quatre mois plus tard, sans doute d’une tumeur du cerveau. Après sa mort, la famille de l’enfant refuse de l’élever dans la religion catholique, provoquant l’animosité du côté maternel. La querelle prend fin avec l’autorisation de la famille de son père à aller voir son oncle, le frère de sa mère disparue, Charles Hershelman, et sa femme dans leur ferme de Vernon en Pennsylvanie. En avril 1903, son père Will épouse Jennie Dunlap, dont la famille vient de la périphérie de Hopedale (Ohio). Gable était un grand et timide garçon avec une grosse voix. La nouvelle famille s’installe dans une maison neuve sur un terrain acheté par son père. Jennie joue du piano auquel elle initie son beau-fils ; plus tard il se mettra aux cuivres. Elle l’élève en apportant grand soin à sa mise et ses vêtements mais l’enfant préfère la mécanique et enlève ses beaux habits pour réparer des voitures avec son père. À treize ans, il est le seul garçon de l’orchestre local. Malgré l’incitation de son père à faire des loisirs virils, comme la chasse et le travail physique, il aime les mots. En bonne compagnie, il récite du Shakespeare, surtout les sonnets. Will consent à lui acheter une collection de 72 volumes de The World’s Greatest Literature pour parfaire l’éducation de son fils mais déclara ne l’avoir jamais vu le lire. En 1917, Clark est au lycée quand son père connaît des déboires financiers. Pour régler ses dettes, Will s’essaie à la ferme et installe sa famille à Ravenna, près de la ville d’Akron. Mais Clark s’accommode mal de la campagne. Son père aura beau insister pour qu’il aide à la ferme, le jeune homme part travailler dans l’usine de pneus B.F. Goodrich d’Akron. Clark a 17 ans lorsqu’il décide de devenir acteur après avoir vu la pièce The Bird of Paradise, mais il attendra quatre ans, à sa majorité, avant de se lancer avec l’argent de l’héritage. Sa belle-mère Jennie meurt cette année-là et son père part s’installer à Tulsa pour retrouver ses affaires pétrolières. Il fait des tournées avec des troupes de répertoire, travaille par moment dans le pétrole et gère aussi des chevaux. Embauché dans des compagnies théâtrales de seconde catégorie, il traverse le Midwest vers Portland dans l’Oregon où il vendra des cravates dans un grand magasin de la chaîne Meier & Frank. C’est là qu’il fait la connaissance de l’actrice Laura Hope Crews qui l’encourage à revenir sur scène pour une nouvelle troupe. Son professeur de comédie y sera Josephine Dillon, de dix-sept ans son aînée, alors gérante d’un théâtre de la ville. Elle lui paie des soins dentaires et une nouvelle coiffure, l’aide à prendre soin de son physique et lui enseigne des postures et des règles de maintien. Elle passe de longues heures à entraîner sa voix trop aigüe qu’il parvient lentement à placer dans un ton plus grave, pour une meilleure résonance et un ton plus juste. Tout en acquérant cette nouvelle technique discursive, il améliore ses expressions faciales, plus naturelles et convaincantes. Après cette longue période d’entraînement, elle le considère enfin prêt à tenter sa chance dans une carrière dans le cinéma
Louis Jouvet est un acteur français, metteur en scène et directeur de théâtre, professeur au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, né le 24 décembre 1887 à Crozon (Finistère), mort le 16 août 1951 à ParisJules Eugène Louis Jouvet, est né en Bretagne, à Crozon (Finistère), le 24 décembre 1887. Orphelin de père à 14 ans, il part vivre avec sa mère chez son oncle qui est apothicaire à Rethel dans les Ardennes. Élève studieux et docile, sa famille l'oblige à entreprendre des études pour devenir pharmacien, à Toulouse. À partir de 1904, il étudie à la faculté de Paris, mais passe tout son temps libre dans les théâtres amateurs de l'époque: dans la troupe de Léon Noël, puis celle du Théâtre d'Action d'Art (il part alors en province jouer devant des auditoires populaires), ensuite celle du Théâtre des Arts, puis à l'Odéon, et au Châtelet. En parallèle, il se présente au concours d'entrée du Conservatoire d'Art dramatique de Paris, où il sera recalé trois fois (comme Bernard Blier, Dominique Blanc ou Antoine VitezEn 1912, son diplôme de pharmacien en poche, Louis Jouvet se marie avec Else Collin, avec laquelle il aura trois enfants. À cette époque il court les cachets et fera ainsi une courte apparition dans un film aux côtés de Harry Baur. En 1913, il est engagé avec son ami Charles Dullin par Jacques Copeau, alors directeur du Théâtre du Vieux-Colombier. C'est un véritable tournant dans sa carrière : il y est régisseur, décorateur, assistant et enfin comédien. Il masque alors son bégaiement par une diction syncopée qui le rendra célèbre par la suite 1. En 1914, la Première Guerre mondiale éclate, Louis Jouvet est mobilisé comme ambulancier, puis comme médecin auxiliaire. Démobilisé en 1917, il retrouve la troupe du Vieux-Colombier. En novembre 1917, la troupe du Vieux-Colombier s'installe à New York, au Garrick Theater, pour deux saisons. Le succès obtenu n'est pas à la hauteur des attentes ; les relations entre Jouvet et Copeau se dégradent. En 1920, c'est le retour à Paris : le Vieux-Colombier rouvre ses portes. Entre-deux-guerres[modifier] En 1922, Jouvet rompt avec Jacques Copeau. Commence alors sa carrière de metteur en scène, il installe sa propre troupe au théâtre des Champs-Élysées où il remporte l'année suivante son premier grand succès avec Knock ou le triomphe de la médecine de Jules Romains, qu'il jouera 1500 fois. En 1928, il rencontre Jean Giraudoux dont il crée plusieurs pièces. À partir de 1935, il dirige le théâtre de l'Athénée où il donne la première de La guerre de Troie n'aura pas lieu (1935), d'Ondine (1939). Gaston Baty, Charles Dullin, Georges Pitoëff et Jouvet fondent le 6 juillet 1927 une association d'entraide, le « Cartel des Quatre », qui durera jusqu'en 1940. L'objectif : faire en sorte que le théâtre crée une poésie qui lui soit propre, et faire jouer des auteurs contemporains. On lui propose la direction de la Comédie-Française, qu'il refuse car il est trop occupé par celle de son propre théâtre. À l'Athénée, il triomphe avec des œuvres de Molière, celles écrites par son ami Jean Giraudoux, et diverses autres issues du répertoire classique.