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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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animaux ...les maladies..habitude de vie

puces

puces

PROGRAMME NATUREL D'ERADICATION ET DE CONTROLE DES PUCES Voici l’été, les vacances, le soleil, la mer , et….. LES PUCES !!!

Il est temps de revêtir votre costume de Terminator. Les exterminer ne s’arrête pas à traiter votre chien, il faut aussi penser à son environnement, et votre environnement. Tout d’abord il est bon de comprendre le mode de vie des puces, ce qui les motive, les attire, et donc ce qui les repousse et les détruit.

 

CYCLE DE VIE

La durée de vie d’une puce adulte est d’environ 3 mois, pendant lesquels elles se reproduisent et pondent. Une puce pond environ 50 œufs par jour… sur votre animal de compagnie. Ces œufs sont minuscules et ressemblent à des pellicules. Ils finissent pas tomber sur votre moquette et vos tapis, les crevasses de votre parquet, les zones de couchage de vos animaux, et donc toutes les pièces de la maison auxquelles ils sont accès, ainsi que dans le sable et la terre, si vous avez une cour.

Les œufs éclosent en larves qui se nourrissent du sang de votre animal contenu dans les excréments des puces adultes, puis ces larves forment un cocon appelé pupes. Elles restent dans ce cocon de 2 semaines pendant les mois chaud, et jusqu’à 4 semaines, parfois plus le reste de l’année. Cette pupe les protège de tout, y compris des insecticides.

C’est pourquoi même si vous avez recours aux fumigènes ou autre produit chimique, outre le fait que vous contribuerez à rendre les puces davantage résistantes à ces produits, tout autant toxiques pour vous, que votre famille et vos animaux, vous vous retrouverez vite au point de départ lorsque ces larves se transformeront en puces adultes.

 

QUAND LE PARASITE EST PLUS FORT QUE L’HÔTE

Si l’on s’en tient à ce que mère nature avait prévu, il est normal pour un animal d’avoir quelques puces. Tous les parasites font partie du cycle normal de la vie, mais ils sont sensés vivre en symbiose avec leur hôte. Lorsqu’il y a infestation, c’est qu’à la base, l’animal n’est pas sain et son corps n’arrive pas à contrôler naturellement la population des parasites (il en est de même pour les vers).

Si tel est le cas de votre animal il convient donc de trouver d’abord les causes de cette infestation. Les aliments transformés sont la cause de bien des problèmes chez nos animaux domestiques, que cela soit dû aux glucides contenus dans ces aliments, à la mauvaise qualité des protéines, aux mycotoxines, etc.

Les animaux nourris d’aliments frais et crus, sont moins souvent sujets d’infestations. Nos animaux sont aussi soumis à des vaccinations trop fréquentes et superflues, ainsi qu’a trop de corticoïdes, d’antibiotiques et d’AINS.

N’oublions pas non plus la pollution et les produits chimiques que vous utilisez dans votre maison et votre jardin, et qui tous contribuent à détériorer leur système immunitaire. Si votre animal souffre d’allergies quelles qu’elles soient, sa peau irritée et les abrasions cutanées sont aussi de véritables aimants pour les puces. Il est donc possible que malgré un mode de vie sain et naturel, votre chien/chat/furet ait des problèmes de puces.

 

SOLUTIONS POUR REDUIRE ET ELIMINER LES PUCES SUR VOTRE ANIMAL

Changez son alimentation transformée et bourrée de glucides pour une alimentation crue, Réduisez au maximum le nombre de vaccins auxquels il est soumis, Evitez les antibiotiques et les corticoïdes, N’utilisez que des produits d’entretiens naturels dans votre maison, S’il a des puces, faites lui un shampoing pour éliminer le plus de puces, d’œufs et de larves possible, Traitez son pelage avec un insecticide naturel régulièrement. Utilisez un répulsif externe naturel régulièrement. Utilisez un répulsif interne naturel régulièrement.

 

INSECTICIDES NATURELS

La terre de diatomée amorphe (parfois appelée terre de diatomée alimentaire) est un excellent remède contre les puces. C’est un composé minéral siliceux sédimentaire naturel de squelettes de plantes microscopiques, d'algues unicellulaires appelées diatomées qui broyées, donnent une poudre qui ressemble à de la poudre de talc.

La meilleure façon de l’appliquer est de séparer le pelage en faisant comme une raie, et d’appliquer la TD avec une saupoudreuse à sucre. Très peu suffit, inutile d’en mettre de trop, car outre le fait que ça serait du gâchis, la TD est aussi très volatile et il faut éviter de l’inhaler. Inutile d’en mettre partout sur le chien, juste aux endroits stratégiques.

Ça n’a pas d’effet répulsif, les puces passeront donc dedans sans méfiance. Sur l’un de mes chiens qui a le poil court, je la mets sur son nombril, au-dessus de sa queue, là où étaient ses testicules (il est castré) et derrière ses cuisses, là où j’ai parfois vu des crottes et des œufs de puces. Sur mon autre chien qui a le poil très long, c’est le tout le ventre, derrière les oreilles et le cou.

A réappliquer sur poil sec, tous les 5 a 7 jours, et chaque fois que votre animal sera mouillé, car la TD doit être sèche pour fonctionner sur les puces.

Pour un effet plus radical, si votre animal est vraiment infesté, cliquez ici pour la recette de la POUDRE ANTIPUCES, TIQUES, MOUSTIQUES, ARAIGNEES, POUX ET FOURMIS. REPULSIF EXTERNES NATURELS Recette du SPRAY MENTHE CITRON ANTIPUCES POUR CHIENS Recette du SPRAY ANTIPARASITES POUR CHATS

Si vous avez accès a de la menthe fraiche, frottez-en vos mains puis passez les dans le poil de votre chien ou chat.

 

Recette du « VINAIGRE DES 4 VOLEURS » REPULSIFS INTERNES NATURELS L’ail : voir l’article L’AIL, SES NOMBREUX BIENFAITS ET SES PRECAUTIONS D’USAGE

Le vinaigre de cidre : le vinaigre de cidre ajouté à l’alimentation de votre chien ou chat, a une action répulsive, car il affecte le PH de la peau du chien et la rend plus acide, chose que les puces n’aiment pas. Le meilleur moyen de lui faire prendre est de l’ajouter à sa gamelle d’eau. Commencez par n’en mettre qu’une cuiller à café pour 1/2L d’eau et augmentez au fur et à mesure qu’il s’habitue au gout. Essayez d’arriver à 1 cuiller à soupe par 1/2L d’eau pour un chien. Pour un chat, essayez de lui faire prendre jusqu’à 1 cuiller à café par jour. La levure de bière : riche en biotine et vitamines B, la levure de bière contribue aussi à faire baisser le PH de la peau du chien et du chat.

 

ASSAINISSEMENT DE L’ENVIRONNEMENT

Comme mentionné au début de cet article , éradiquer les puces, les larves et les œufs dans l’environnement est tout aussi important que sur le chien, sachant que les puces passent une bonne partie de leur temps ailleurs que sur l’animal. Il faut donc penser à tout, mais alors vraiment tout :

 

DANS LA MAISON :

les zones de couchage du chien/chat, les moquettes et les tapis de toute la maisonnée - même les pièces ou le chien ne va pas, car vous pouvez transporter des œufs ou des larves sous vos chaussures - les canapés et fauteuils, les crevasses du parquet ou du linoleum, les couvertures et couvre-lits.

 

A L’EXTERIEUR :

les tapis-brosses, les escaliers, les bacs à sable, les zones d’herbe, les débris organiques. DANS LA MAISON Si vous avez une infestation, je vous conseille de suivre ces mesures tous les 3 ou 4 jours, et 2 ou 3 fois par mois en prévention.

 

1. Passez le vaporetto sur tous les tapis, moquettes, parquets, canapés et fauteuils pour détruire les œufs et les larves, ou….

 

2. Passez d’abord l’aspirateur sur ces surfaces, puis saupoudrez-y : du sel et/ou du bicarbonate de soude, ou… du Borax (tétra borate de sodium déca hydraté / borate de sodium), ou … de la terre de diatomée. Je n'aime pas utiliser la TD autre que sur mes animaux, elle est très volatile et je suis asthmatique. Je préfère donc le bicarnonate dans la maison. Laissez agir le plus longtemps possible – minimum 2 heures - puis passez de nouveau l’aspirateur. Toutes ces options ont un effet asséchant sur les larves et les œufs. Si vous utilisez du bicarbonate de soude, vous pouvez y mettre quelques gouttes d’huiles essentielles de lavande, de menthe poivrée, d’eucalyptus, d'eucalyptus citronné ou autre huile essentielle OK pour animaux, pour renforcer cet effet, désodoriser et agir comme répulsif. N’oubliez pas la cave et le grenier. Si vous êtes vraiment perfectionniste, mettez-en aussi dans votre sac aspirateur, mais il y en aura automatiquement, lorsque vous passerez l’aspirateur la seconde fois.

 

3. Lavez tous les couchages des chiens/chats.

 

4. Nettoyez le dessous de vos chaussures/chaussons.

 

 

5. Le soir, préparez un large plat blanc que vous remplirez d’eau dans laquelle vous allez ajouter quelques gouttes de savon noir ou de liquide vaisselle. Au milieu du plat, mettez une bougie et allumez-la, dans un endroit où il n’y a aucun risque d’incendie bien sûr. Attirées par la lumière et la chaleur, les puces sauront dans le plat et s’y noieront. Vous pouvez remplacer la bougie par une lampe de bureau orientée vers le plat, technique un peu moins dangereuse peut-être.

 

6. Mettez des feuilles d’eucalyptus, des feuilles de noyer, des fleurs de camomille, des branches d’absinthe fleurie, des feuilles de tomates, des feuilles de tanaisie, des fleurs de lavande, ou des feuilles de menthe, sous le couchage de votre chien, dans les coussins, dans vos oreillers, sous votre matelas, sous vos tapis, sous vos coussins de canapés pour repousser les puces. Attention de les mettre ou vos animaux ou vos enfants ne pourront les manger, certaines de ces plantes peuvent être toxiques.

 

A L’EXTERIEUR

1. Si vous avez une pelouse, tondez-la régulièrement. Les puces préfèrent les herbes hautes et ont horreur des zones sèches et ensoleillées (les tiques aussi d’ailleurs). Evitez donc de trop arroser votre pelouse.

 

2. Eliminez toutes les zones ou les puces pourraient trouver refuge, comme les feuilles mortes et autres débris organiques.

 

3. Taillez arbres et buissons au maximum pour ôter le plus de zones ombragées possible.

 

4. Sur un terrain bien sec, vous pouvez saupoudrer de la terre de diatomée, mais attention si l’endroit est venteux, vous et vos animaux risquez d’en inhaler, ce qui n’est pas recommandé. De plus, la TD tuera aussi les insectes utiles comme les abeilles et les coccinelles, qui sont déjà sérieusement menacées.

 

5. Plantez de la tanaisie (elle éloigne les puces, mais aussi les fourmis, les acariens et les mites). Attention si vous avez un chien qui mange tout, elle peut être toxique.

 

6. Répartissez des copeaux de cèdre, ou des feuilles d’eucalyptus dans votre cour.

 

7. Mettez des feuilles d’eucalyptus, des feuilles de noyer, des fleurs de camomille, des branches d’absinthe fleurie, des feuilles de tomates, des feuilles de tanaisie, des fleurs de lavande, ou des feuilles de menthe sous la niche de votre chien.

 

8. Nématodes : il existe certains nématodes que vous pouvez acheter en ligne ou dans une jardinerie. Ce sont des vers microscopiques qui se nourrissent d’insectes, dont les puces, les blattes, les termites, etc. mais ne s’attaquent pas aux « bons » insectes.

 

CONCLUSION

Ne cédez pas à la tentation d’utiliser des produits chimiques. Outre le fait qu’ils sont mauvais pour votre santé, celle de votre enfants et de vos animaux, les puces font partie de ces parasites qui évoluent rapidement et deviennent génétiquement plus résistantes a ces produits, nous forçant ainsi à en créer de plus forts, et d’ainsi renforcer le cercle vicieux. Le naturel marche très bien, il faut juste réapprendre les bonnes habitudes, et certes, ça représente un peu plus de travail.

Une fois le problème d’infestation résolu, il faut maintenir un bon programme de prévention. J’ai des chiens depuis 6 ans et nous vivons dans une partie du monde ou les puces sévissent toute l’année. Ils sont en contacts avec d’autres qui ont des puces, nous avons aussi des chats errants qui viennent dans notre cour, et nous les emmenons en pommade dans des endroits où il y a des animaux sauvages, ils sont donc régulièrement exposés aux puces, et pourtant ils n’en ont pas. Les rares fois où je leur en ai trouvé, c’est lorsque j’avais fait preuve de négligence.

Les derniers adieux

Publié à 19:25 par fandeloup Tags : vie monde amour photos animaux animal chien chiens chats
Les derniers adieux

Celles et ceux qui possèdent un chien (ou tout autre animal) le savent, il n'y a pas de meilleure compagnie dans la vie.

Chiens et chats sont des membres à part entière au sein de nos foyers, ils nous apportent joie, amour et fidélité, sans concessions. Basée à Minneapolis, Sarah Beth est une photographe spécialisée dans la capture du monde animal, et plus particulièrement de ces animaux qui vivent dans nos foyers.

Habituée à prendre des photos de chiens dans son studio, elle s'est ici penchée sur un sujet déchirant, les animaux en fin de vie, juste avant qu'ils ne fassent leurs adieux :

L'idée lui est venue lors d'une conversation avec l'une de ses amies, Joan Joan était en soins palliatifs, elle avait une chienne d'assistance prénommée Joy :

"Joy était son rocher, sa meilleure amie, elle lui avait sauvé la vie à plusieurs reprises", explique Sarah. "Elle faisait savoir à Joan savoir quand sa glycémie était faible, ou quand elle était sur le point d'avoir une crise. Joy se plaçait sous Joan pour amortir sa chute. Elle était à ses côtés jour et nuit"

permis

Publié à 17:42 par fandeloup Tags : papier chien animal animaux chiens
permis

Berlin : un permis pour adopter un chien

Passer le permis avant d'adopter un chien, c'est l'idée d'une nouvelle législation qui sera appliquée à Berlin courant 2016. Les futurs propriétaires devront désormais passer des épreuves avant d'obtenir ce certificat les autorisant à recueillir un chien. Une mesure qui est loin de faire l'unanimité…

À Berlin, les futurs propriétaires de chiens devront passer un permis spécial avant d’en adopter un ! Il faudra ainsi maîtriser des épreuves pratiques et théoriques, comportant notamment un test d’obéissance. Autant d’étapes avant d’obtenir le précieux papier stipulant l’aptitude de la personne à maîtriser son animal.

L’objectif de cette mesure, déjà adoptée en Basse-Saxe, dans le Nord de l’Allemagne, et en Suisse, notamment, vise à s'assurer que l’animal, sous la surveillance de son maître, ne représente pas de danger pour les humains ou autres animaux.

Mais le coût de ce « permis » suscite déjà de vives critiques auprès des propriétaires de chiens.

Fixé à 100 euros, il comprend également une taxe annuelle de 40 euros. Ce qui reviendrait au total à 700 euros pour le propriétaire d’un chien qui aurait atteint l’âge de 15 ans.

Cette mesure, qui devrait voir le jour courant 2016, s’ajoute aux nombreux autres changements en cours dans le pays. Pour les chiens de plus de 30 centimètres au garrot, la laisse sera désormais obligatoire à Berlin, en dehors de 38 zones spéciales.

D’autres destinations sont déjà interdites aux chiens, telles que le pourtour des lacs Schlachtensee et Krumme Lanke… Des restrictions que dénoncent les propriétaires d'animaux.

vie

Publié à 10:07 par fandeloup Tags : vie monde bonne amis animal livre chat pouvoir chats
vie

Comment prolonger la longévité de son chat ? Le plus vieux chat du monde est décédé ce mois-ci à l'âge de 30 ans.

Une longue et heureuse vie pour Scooter, inscrit au livre des records en mars dernier.

Mais comment peut-on garder son animal en vie aussi longtemps ?

La vétérinaire Anne-Claire Gagnon nous donne quelques conseils pour prolonger la longévité de son chat. C'est un minet qui aura parcouru des milliers de kilomètres, visité 45 États et vécu toute sa vie auprès d'une maîtresse aimante.

Originaire du Texas, Scooter était un siamois inscrit au Guinness Book, le livre des records, pour être le plus vieux chat encore en vie. Si le cas de ce minou né en 1986 reste une exception, quelques précautions sont cependant à prendre pour garantir à votre animal la meilleure santé possible, et ainsi retarder sa fin de vie.

 

 

30 MILLIONS D'AMIS : CERTAINES RACES VIVENT-ELLES PLUS LONGTEMPS QUE D'AUTRES ?

 Je ne crois pas qu'il y ait des différences significatives entre elles mais certaines races sont davantage exposées aux maladies, comme par exemple le burmese australien, qui a des risques de développer du diabète. Ce qui est certain, c'est que les chats de race vivent généralement moins longtemps que les chats de gouttière en raison de fragilités dues à leur sélection.

De manière générale, la durée de vie moyenne du chat se situe autour de 18 ans. La plupart de mes patients ont d'ailleurs entre 15 et 18 ans. Mais à partir de 7 ans, un chat a plus de risques de développer une maladie comme l'hyperthyroïdie, l'hypertension ou des maladies rénales. C'est pourquoi il est important de faire une consultation tous les ans.

 

 

LA STÉRILISATION A-T-ELLE UNE INFLUENCE SUR LA LONGÉVITÉ DU CHAT ?

Une chatte non stérilisée vivra moins longtemps. Elle peut notamment développer des tumeurs mammaires et risques de cancer, ce qui est très courant. Du côté des mâles, s'ils ne sont pas castrés, il y aura plus de bagarres, donc plus de risques de blessures et d’abcès, mais aussi de maladies infectueuses comme le FIV (sida du chat). De plus, lorsqu'un chat est sterilisé, il s'éloigne moins de la maison, ce qui diminue aussi le risque de se faire écraser par une voiture…

 

QUELLE ALIMENTATION DOIT-ON LUI DONNER POUR LE MAINTENIR EN BONNE SANTÉ ?

Le choix de l'alimentation est très important pour éviter que le chat ne souffre d'obésité, ce qui réduit son espérance de vie. Il doit pouvoir s'alimenter quand il veut dans la journée mais en petites quantités. Il faut varier les croquettes avec de la nourriture humide qui apporte du volume dans l'estomac. Non seulement ça donne au chat un sentiment de satiété mais ça lui permet aussi de mieux s'hydrater. Aujourd'hui, beaucoup de chats mangeant des croquettes ne boivent pas à la hauteur de leurs besoins car la nourriture sèche ne leur donne pas suffisamment soif. Alors que les pâtées, sachets... leur permettent d'uriner plus souvent et ainsi d'entretenir les reins. Vous pouvez tout à fait lui donner de la nourriture humide matin et soir puis le laisser "picorer" des croquettes dans la journée…

Le terme dominant

Publié à 09:05 par fandeloup Tags : chiens pouvoir chien belle société article homme monde moi
Le terme dominant

Le terme dominant ne s'applique pas aux chiens domestiques

Suite à une discussion que j'ai eue hier sur l'usage du mot dominant à l'endroit des chiens domestiques, on m'a répondu que ce mot pouvait en effet être mal choisi mais que c'était un abus de langage sans importance.

Qu'un simple mot, sans autre précision, n'avait aucune valeur. Il se trouve que pour beaucoup, le mot dominant a pourtant bien une valeur qui peut être appliquée aux chiens domestiques. Et c'est là une profonde erreur.

 

 QUELLES IDÉES TRANSMET-ON EN EMPLOYANT LE MOT DOMINANT ?

Le problème avec le mot dominant est qu'il véhicule un certain nombre de mythes qui sont parfois pris pour des dogmes. Les principaux concepts derrière le mot dominant sont : l'idée d'une hiérarchie l'idée d'un caractère affirmé qui, s'il n'est pas maté, peut amener à des comportements dangereux l'idée que le propriétaire n'a pas d'autorité ou qu'il doit se remettre en question pour en avoir une l'encouragement à ce que le propriétaire soit le chef de meute

D'une manière générale, la société n'aime pas les chiens qu'elle qualifie de dominants. Elle ne les tolère pas. Allant parfois jusqu'à culpabiliser les propriétaires pour leur manque d'autorité et de savoir-faire.

Attention, si vous le laissez faire, il va prendre le dessus et sera irrécupérable attention, s'il mange avant vous, il va se considérer comme le dominant. Ne faites jamais ça. attention, ne le laissez pas tirer en laisse, il doit comprendre qu'il n'est pas le dominant attention, si vous le laissez mordiller c'est qu'il vous domine Ne le laissez pas passer la porte avant vous, il se considèrerait comme le dominant Forcez le à se soumettre, il doit comprendre que c'est vous le dominant. C'est bon pour lui. etc.

 

DOMINANT, UN MOT UTILISÉ POUR TOUT... ET SURTOUT N'IMPORTE QUOI

Le mot dominant est devenu un fourre-tout dont se servent allègrement les uns et les autres pour qualifier le chien dans le moindre de ses comportements qui pourraient être jugés excessifs, intolérables ou encore nuisibles. Ce faisant, non seulement on n'explique rien de cette manière aux propriétaires mais pire, on les conditionne à interpréter les comportements de leur chien d'après de vulgaires superstitions.

Un chien domestique n'est pas dominant. Un chien domestique ne vit pas selon une hiérarchie de dominance Il n'y a aucune nécessité à être le chef de meute Dominant n'est pas un trait de caractère ; peu importe l'espèce Aucun chiot, louveteau, gorillon ou lionceau ne peut être dominant En fait, pour éviter de se tromper ou de tromper les autres, le mot dominant devrait être purement et simplement oublié quand on parle du chien domestique. Ce simple mot va au-delà de l'abus de langage, c'est une trahison faite aux chiens.

 

LE MYTHE DU CHIEN DOMINANT DANS LA RELATION HOMME-CHIEN

Dans mon métier, je vois pas mal de propriétaires qui ignorent beaucoup de choses à propos des chiens tout en étant persuadés que certains de leurs comportements les désignent comme dominants. Le problème n'est absolument pas leur méconnaissance, c'est leurs certitudes et tout ce qu'elles peuvent induire dans la relation homme-chien.

Il a juste suffi qu'ils pensent ou qu'ils s'entendent dire que leur chien était dominant pour imaginer que cela pouvait justifier des maltraitances physiques et/ou psychologiques. Ils n'ont d'ailleurs pas forcément conscience que ce sont des maltraitances. Certains pensent que c'est tout à fait normal et qu'un chien doit être soumis, quitte à user de force.

À ce sujet, il existe deux pratiques assez courantes. Prendre un chien par la peau du cou en le secouant et l'obliger à se mettre sur le dos tout en l'immobilisant ; ce qu'on appelle l'alpha roll. Et bien ces pratiques sont encore conseillées par certains professionnels pour éviter que le chien soit dominant.

Il faut le soumettre à tout prix parce que c'est intolérable. C'est à l'homme d'être dominant et non au chien, pensent-ils sûrement. De grands noms parmi les professionnels du monde canin se sont déjà largement exprimés sur le pouvoir de nuisance du mot dominant. De mon côté, je constate très fréquemment à quel point ce simple mot peut faire des ravages. On fait porter au chien la responsabilité de quelque chose qui n'existe pas et on le maltraite pour ça !

 

UN ARTICLE DE PATRICK AUFROY SUR LE CHIEN DOMINANT

J'emprunte à Patrick Aufroy ces quelques mots issus d'un article ( http://akita-inu-elevage-alsace.com/votre-chien-est-dominant/ ).

C'est un peu caricatural mais en même temps, cela peut faire naître une belle réflexion sur l'utilisation du mot dominant.

P. = Propriétaire

E. = Éducateur

C. = Chien

 

P. "Mon chien tire, Mr l’éducateur"

E. "Et oui ma petite Dame c’est parce qu’il est dominant. On va lui mettre un collier étrangleur"

C. On met un collier étrangleur et le chien dit "Aie"…

 

P. "Mon chien tire toujours, Mr l’éducateur"

E. "Et oui ma petite Dame c’est parce qu’il est dominant. Faut mettre des coups de sonnette."

C. Le chien dit "Aie Aie"

 

P."Mon chien tire beaucoup quand il voit les autres chiens, Mr l’éducateur"

E."Et oui ma petite Dame c’est parce qu’il est dominant. Faut tirer plus fort."

C. Le chien dit "Aie Aie, Je les trouvais sympas les autres chiens mais plus je m’en rapproche, plus j’ai mal."

 

P. "Mon chien devient agressif avec les autres chiens, Mr l’éducateur"

E. "Et oui ma petite Dame c’est parce qu’il est dominant. On va lui mettre un collier électrique"

C. Le chien dit "Aieeeee chaque fois que je vois un autre chien, je prends une douleur terrible."

 

P. "Mon chien s’est retourné contre moi quand il a vu les autres chiens, Mr l’éducateur"

E. "Et oui ma petite Dame c’est parce qu’il est dominant. Je vous l’avais dit depuis le début. Vous avez parlé de l’euthanasie avec votre vétérinaire ?… "

C. Le chien dit ………… Si quelqu’un vous dit "Votre chien est dominant", vous n’avez qu’une chose à dire : "Au revoir, Monsieur"

Des armures de combat pour vos chats, qu'en pensez-vous ?

Publié à 16:55 par fandeloup Tags : femme chat chats
Des armures de combat pour vos chats, qu'en pensez-vous ?

 Votre chat se blesse tout le temps ? À chaque fois qu'il revient à la maison après une bagarre, il est souillé de sang ?

Eh bien, tout ça prendra fin dès maintenant, car on a une solution pour éviter ces blessures ! À Calgary au Canada, vivent Andy Fyfe âgé de 38 ans, et sa femme , Barbara 31 ans. Ce couple a inventé incroyable armure de combat pour les chats. Inspirés des vieilles armures du Moyen-âge, ils redonnent un nouveau style de plus à cet accessoire de combat, et le résultat est surprenant !

Le couple ne se limite pas tout juste aux armures pour chats, ils développent toute une ligne d'accessoires et vêtements à couper le souffle pour les humains aussi. Voici l'armure en question :

Le vieillissement du chat

Le vieillissement du chat

Le vieillissement du chat Tous droits réservés pout tout support. Reproduction interdite.

 

Points forts :

Les manifestations du vieillissement sont plus discrètes chez le chat que chez le chien. Les chats n'en souffrent pas moins de douleurs arthrosiques. Ils peuvent aussi être atteints d'insuffisance rénale, de diabète, d'hyperthyroïdie, de tumeurs… .

D'un point de vue comportemental, les déambulations avec vocalises, souvent nocturnes, sont la manifestation la plus fréquente… et la plus voyante. Mais on observe aussi une perte des apprentissages (propreté, toilettage…), des changements vis à vis des propriétaires (chat plus collant, plus distant, ou agressif…), voire des troubles neurologiques (pousser au mur, état de stupeur…) .

La prise en charge consiste à faciliter la vie du chat, en lui évitant d'avoir à sauter ou à monter des marches, par exemple. Les maladies chroniques devront être dépistées, et traitées - si possible. Des traitements spécifiques existent pour les troubles du comportement, et dans une certaine mesure pour lutter contre les effets du vieillissement cérébral. Le vieillissement du chat est moins visible que celui du chien.

Le chien, on se rend bien compte qu’à un moment donné, il met moins d’entrain à courir jusqu’au portail au passage du facteur, ou qu’après cinq minutes de promenade, il n’a plus envie de continuer…

 

Mais votre chat ?aujourd’hui comme il y a dix ans, il passe toujours toutes ses journées d’hiver vautré sur le même fauteuil, à côté du radiateur. Et pourtant, il faut bien se rendre à l’évidence : lui aussi a vieilli, même si, dans ce domaine comme dans d’autres, le chat sait se montrer particulièrement discret. La durée de vie du chat augmente, comme celle du chien et de l’Homme.

En soi, c’est une bonne nouvelle, encore faut-il vieillir dans de bonnes conditions ! (Un exemple d'un tel vieillissement sur la photo ci-contre, avec Canelle, qui porte allègrement ses vingt ans). Chez la plupart des individus, chats, chiens ou humains, se développent malgré tout, avec l'âge, différents problèmes médicaux et comportementaux, que nous ne connaissions pas du temps où tout le monde mourait d’épidémies ou de mort violente, à peine parvenu à l’âge adulte - et parfois même beaucoup plus tôt.

 

LES PROBLÈMES MÉDICAUX DU VIEUX CHAT

Commençons par les troubles purement médicaux: quels sont-ils, et surtout comment les reconnaître ? Il n’est pas question d’énumérer ici toutes les maladies pouvant affecter le chat âgé, nous ne présenterons que les plus fréquentes.

 

1 – L’arthrose, et autres problèmes locomoteurs : Comme nous l’avons vu dans l’introduction, les douleurs locomotrices sont beaucoup plus difficiles à reconnaître chez le chat que chez le chien : là où ce dernier va se montrer démonstratif, boitant, gémissant et vous regardant avec de grands yeux suppliants lorsqu’il n’arrive plus à se lever, le chat va juste éviter de se déplacer.

Pourtant, des images d'arthrose sont visibles sur les radiographies de 70 à 90 % des matous de plus de dix ans. Il faudra donc se montrer particulièrement vigilant si vous voulez identifier la douleur chez votre chat : une discrète boiterie, le fait de ne plus monter sur son fauteuil préféré ou sur le lit, de ne plus vous rejoindre dans la chambre à l’étage, (ou alors moins souvent), de moins se déplacer dans la maison ou dans le jardin , le long de ses trajets habituels, d’hésiter à se lever quand il est couché, même lorsque vous ouvrez une boîte de thon ou que vous l’appelez pour la séance de caresses ou de jeu dont il raffolait…

 

 

 Alors, que faire ?

D’abord, lui simplifier la vie : lui aménager des lieux de couchage au sol (coussins…), ou rendre son fauteuil plus accessible (trouver quelque chose qui lui servira de marchepied).

Eviter qu’il ait besoin de gravir un escalier pour atteindre sa gamelle, sa litière, et autres objets indispensables. Lui trouver un bac à litière plus grand, et avec des bords plus bas, une gamelle moins profonde, aux bords plus évasés. Le brosser régulièrement (au moins deux fois par semaine), car ayant perdu de sa souplesse, notre vieux chat aura du mal à se toiletter, et se retrouvera couvert de bourres de poils…

Et puis, si votre vieux matou est vraiment trop gêné, là il faudra consulter. Des radios pourront être prises si nécessaire, afin de mettre en évidence les lésions d’arthrose , et d’exclure les autres causes de boiterie.

Et un traitement sera probablement mis en place. Pour les chats peu handicapés, on se limitera à des compléments nutritionnels (glucosamine, chondroïtine sulfate) qui vont ralentir l’évolution de l’arthrose et améliorer la locomotion du vieux chat : pas spectaculaire, mais généralement efficace sur le long terme, et sans effet secondaire.

Les mêmes composants se retrouvent dans les aliments destinés aux chats âgés : dans ce domaine comme dans d’autres, une alimentation adaptée joue un rôle majeur dans la prise en charge de nos vieux animaux . Deux localisations classiques de l'arthrose chez le chat : becs de perroquet et ponts entre les vertèbres , et arthrose des hanches … qui n'est donc pas le monopole des bergers allemands et autres grands chiens ! Si cela ne suffit plus, on passe aux anti-inflammatoires, généralement non stéroïdiens (autres que corticoïdes).

Pendant longtemps, ceux-ci n’ont pas été utilisés chez le chat, car ils sont responsables dans cette espèce, (plus encore que chez le chien), de problèmes digestifs et rénaux. Et comme, pour les raisons indiquées plus haut, les douleurs passent souvent inaperçues chez le chat… eh bien Minou pendant des décennies et jusqu’à un passé récent, Minou a continué à souffrir sans traitement.

Heureusement, de nouveaux anti-inflammatoires ont récemment été adaptés aux chats, avec des formulations liquides ou appétentes. Il reste conseillé de vérifier la fonction rénale du chat avant la mise en route du traitement et pendant la durée de celui-ci, mais une publication récente a montré que chez des chats âgés traités quotidiennement et pendant plus d’un an, avec de faibles doses d’anti-inflammatoires, non seulement les chats en bonne santé n’ont pas développé d’insuffisance rénale, mais les chats insuffisants rénaux au début du traitement se sont moins dégradés qu’un groupe « témoin » d’insuffisants rénaux ne recevant pas le même anti-inflammatoires (Journal of Feline Medicine and Surgery, Oct 2011).

En cas de douleurs importantes, l’étape suivante est constituée par des morphiniques, utilisables par voie orale : ils ne traitent pas, mais soulagent efficacement !

 

2 – L’insuffisance rénale chronique (IRC): C’est, avec l’arthrose, le principal problème des chats âgés. Pour diverses raisons, les reins du chat se dégradent petit à petit, pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. Tant que seule une petite partie des reins est détruite, tout va bien. (Nous-mêmes pourrions très bien vivre avec un seul rein : la destruction de 50 % du tissu rénal est donc sans conséquence pour l’organisme).

En revanche, lorsque les deux tiers environ du tissu rénal sont détruits, les choses commencent à ne plus aller… et un jour, tout s’effondre. Le propriétaire voit donc son chat maigrir, moins manger, boire et uriner davantage… mais comme cela évolue très progressivement sur plusieurs années, et chez un animal généralement âgé, ces symptômes passent souvent inaperçus.

Et puis le jour où plus des deux tiers des reins sont détruits, par un effet de seuil, le chat est d’un seul coup très abattu, ne mange plus, vomit, et il nous est présenté déshydraté, souvent anémié, parfois en hypothermie ou avec une inflammation des gencives…

Une prise de sang montre des taux d’urée, de créatinine, et souvent de phosphore, plus ou moins élevés, et une hémoglobine le plus souvent diminuée. L’importance de ces modifications influe évidemment sur le pronostic.

Si le chat est vu tôt, pendant sa période d’amaigrissement ou de soif augmentée, urée et créatinine sont souvent encore normales ou à peine augmentées, mais des anomalies sont déjà détectables dans l’urine (fuite de protéines, densité urinaire diminuée). La tension artérielle est souvent augmentée. L’examen des reins à l’échographie permet parfois (pas toujours), de déterminer la cause de l’insuffisance rénale (calculs, maladie polykystique , et d’adapter au mieux le traitement.

 

 

Maladie polykystique du rein chez le chat :

le tissu rénal est entièrement remplacé par des kystes, et bien sûr, ne fonctionne plus. À titre de comparaison, aspect normal d'un rein de chat 

Le traitement, justement : si l’on prend le problème précocement, certaines mesures permettent le plus souvent de ralentir l’évolution de la maladie rénale, et de prolonger la vie du minou :

L'alimentation occupe une place importante, et peut-être même la première place, au sein de cet arsenal : un apport de protéines de haute qualité en quantité restreinte, diminuera l'accumulation de déchets toxiques, tout en satisfaisant les besoins essentiels de l'organisme.

Des quantités restreintes de phosphore et de sodium lutteront contre l'hyperphosphorémie et l'hypertension artérielle, et ralentiront l'évolution de la maladie rénale. Une supplémentation en omégas 3, en vitamines du groupe B et en anti-oxydants, facilitera le travail des reins, et luttera contre les pertes urinaires excessives.

Ces aliments existent en croquettes (certains chats, habitués aux aliments secs, ne voudront jamais rien manger d'autre), mais aussi en pâtée ou en sachets fraîcheur, afin de les rendre plus appétents pour des patients insuffisants rénaux ayant souvent un appétit diminué et capricieux.

Des médicaments récents pour ralentir la fuite de protéines dans les urines, un analogue de l’EPO pour lutter contre l’anémie (car l’EPO est fabriquée par le rein)… seront également utilisés. Et si le chat est vraiment en mauvais état, une perfusion permettra parfois (malheureusement pas toujours), de remettre l’animal sur pied, au moins pour quelques temps.

Nous avons ainsi maintenu des mois, voire plus d’un an, dans de bonnes conditions, de vieux chats insuffisants rénaux chroniques, en les perfusant quelques jours chaque deux-trois mois, lorsque leur état général se dégradait, que leur appétit diminuait et que leur créatinine remontait.

 

3 – Le diabète :

Il ne touche pas que les très vieux chats, mais tout de même les chats âgés ou les adultes mûrs, plutôt que les jeunes matous. Pour une raison qui reste généralement inconnue, le pancréas du chat cesse de produire de l’insuline (hormone qui empêche le taux de sucre du sang (le glucose) de grimper trop haut), ou bien l’insuline est bien produite, mais n’agit plus efficacement.

Le propriétaire voit son chat se mettre à boire comme un trou, uriner de grandes quantités (il faut changer la litière tout le temps !), et souvent maigrir. Devant un tel tableau, qui peut aussi évoquer l’insuffisance rénale chronique, l’animal doit être présenté rapidement en consultation.

Une prise de sang montrera un taux de glucose très élevé, qui permettra de faire le diagnostic de diabète, et d’exclure l’insuffisance rénale.

Une particularité du chat : l’hyperglycémie de stress. Un chat stressé (par sa maladie, par le transport, par la prise de sang…), présente souvent un taux de glucose anormalement, (mais modérément) élevé, sans pour autant être diabétique. Schématiquement, le taux de glucose normal est compris entre 0,7 et 1,2 g/l, l’hyperglycémie de stress peut faire monter la glycémie à 2,5 voire 3 g/l, tandis qu’un « vrai » diabétique sera souvent à 4 ou 5 g/l, voire davantage.

En cas de doute, on peut faire doser par un laboratoire la fructosamine, substance qui reflète le taux moyen de glucose dans le sang du chat, au cours de la semaine précédente. Le traitement fait appel à l’insuline, les injections étant faites matin et soir par les propriétaires.

Des contrôles, fréquents au début, permettent d’ajuster la posologie de l’insuline. Autre particularité du chat : une « toxicité du glucose », qui fait qu’un taux de glucose élevé provoque une résistance à l’insuline.

L’insuline fonctionnant moins bien, le glucose continue à augmenter, l'insuline fonctionne donc encore moins bien, etc. Si l’on rompt ce cercle vicieux, l’insuline va au contraire fonctionner de mieux en mieux au fur et à mesure que le taux de glucose diminue… jusqu’à obtenir une véritable guérison du diabète.

Ce schéma idéal ne se produit malheureusement que chez un quart à un tiers des chats diabétiques. En dehors de l’insuline, l’alimentation peut être un plus pour le traitement. Les hypoglycémiants en comprimés, très utilisés dans certains diabètes de l'Homme, sont peu ou pas efficaces chez le chat.

 

4 – L’hyperthyroïdie :

Avec le diabète, c’est la grande maladie endocrinienne (= hormonale) du chat âgé. En caricaturant à peine, on peut dire que chez le chat hyperthyroïdien, la machine carbure à plein régime… jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de carburant, et que la machine s’arrête.

Concrètement, le chat hyperthyroïdien est très actif, mange sans arrêt, et maigrit. Jusqu’au jour où il s’arrête de manger, vomit, et ne bouge plus. Un examen clinique attentif permet parfois de repérer un nodule au niveau de la thyroïde (sous le cou, le long de la gorge), mais cette mise en évidence est souvent difficile.

La prise de sang montre une augmentation des enzymes du foie (PAL et ALAT), et les hormones thyroïdiennes sont augmentées. Divers médicaments, à donner par la bouche une ou deux fois par jour, sont utilisés pour le traitement, avec des dosages réguliers des hormones thyroïdienne pour ajuster la posologie. Depuis peu, un traitement par un aliment à teneur restreinte en iode est également disponible… mais pour qu’il soit efficace, le chat ne doit absolument rien manger d’autre !

 

5 – Les tumeurs :

ça fait un peu fourre-tout, mais des tumeurs très diverses (tumeurs mammaires, intestinales, pulmonaires…), évidemment plus fréquentes chez le chat âgé que chez le jeune, conduiront au même résultat : amaigrissement, baisse d’appétit, baisse de forme… le tout, généralement, avec une évolution assez progressive.

Les tumeurs cérébrales, (1 à 5 % des tumeurs du chat ; méningiomes en particulier), produiront des troubles neurologiques en général, et souvent comportementaux, en particulier La première étape du diagnostic sera clinique (découverte de tumeurs mammaires, palpation d’une masse dans le ventre…), la suite de l’exploration se faisant par imagerie (radiographies thoraciques, échographie abdominale), et par ponctions ou biopsies. Le traitement sera le plus souvent chirurgical, éventuellement suivi d’une chimiothérapie, si la tumeur est opérable et pas trop disséminée, bien sûr.

 

6 – En conclusion :

Ce qui va suivre est vrai quel que soit l’âge de votre chat, mais plus encore s’il s’agit d’un chat âgé : si vous observez les symptômes suivants (liste évidemment non limitative) :

- un amaigrissement, notamment sur un chat qui mange comme d’habitude

- une baisse progressive de l’appétit

- une soif augmentée, un volume des urines augmenté

- des vomissements qui deviennent de plus en plus fréquents

- une boiterie, ou simplement une réticence à se lever ou à se déplacer - ou simplement un changement de comportement (chat plus distant, plus agressif…) ou d'habitudes (il ne monte plus sur son fauteuil favori…)

- un mauvais état général, un poil plus terne que d’habitude… - des douleurs de bouche, des difficultés à saisir les aliments - des diarrhées fréquentes, de la toux ou des difficultés respiratoires Il sera alors prudent de présenter rapidement votre chat à votre vétérinaire.

Sur un chat âgé, après un examen clinique qui permettra peut-être à lui seul le diagnostic, les examens complémentaires le plus souvent réalisés seront :

- une prise de sang pour doser les paramètres biochimiques (urée-créatinine, glucose, enzymes du foie, protéines totales… sans oublier sodium et potassium), et hématologiques (sans oublier l’examen du frottis sanguin)

- une analyse d’urines - un dosage des hormones thyroïdiennes - une mesure de la tension artérielle - et de l’imagerie (radiographies thoraciques, échographie abdominale et/ou cardiaque) Tout cela évidemment dans le désordre, le choix des examens complémentaires se faisant en fonction des commémoratifs et de l’examen clinique.

Une fois la maladie identifiée, même si celle-ci ne peut pas toujours se guérir, (on ne lutte pas éternellement contre le temps qui passe !), un traitement adapté permettra souvent d'en ralentir l'évolution, et d'améliorer le confort de vie de votre chat. Ce n'est pas parce qu'il est âgé qu'il faut se dire qu’il n'y à rien à faire !

 

 

ET DANS LE DOMAINE DU COMPORTEMENT ?

La dépression d’involution, ou le syndrome confusionnel rencontrés chez le chien âgé, existent également dans l'espèce féline. Mais comme pour l’arthrose et les douleurs, les manifestations sont généralement moins évidentes chez le chat, animal territorial et discret, que chez le chien, animal social et démonstratif.

 

1 - Les manifestations :

La manifestation la plus fréquente (et la plus gênante !) du syndrome confusionnel du chat âgé est constituée par des déambulations et des vocalises… essentiellement nocturnes. Le vieux chat se promène sans but dans la maison, ou reste planté les yeux dans le vague, et miaule sans arrêt et sans raison (apparente), d'une voix forte et rauque.

Ces vocalises s'accompagnent souvent de troubles du sommeil, l'animal passant sa nuit à déambuler en miaulant pendant que tout le monde dort - ou du moins, essaye. 

Les autres manifestations (un peu en vrac), sont : - des troubles de l'alimentation : baisse d'appétit, baisse d'intérêt pour la nourriture ; ou alors, au contraire, le vieux chat oublie qu'on vient de lui donner à manger, et réclame sans arrêt… parfois devant sa gamelle pleine de croquettes. - d'autres troubles cognitifs : le chat âgé oublie tout ou partie de ce qu'il a appris depuis chaton, en particulier (et c'est le plus gênant), l'usage de son bac à litière : il fait donc ses besoins quand ça le prend, là où il se trouve, et sans se poser plus de questions !

Il peut aussi cesser de se toiletter, ce qui se manifeste par l'apparition de bourres de poils chez un chat qui n'en avait jamais eu, ou par des morceaux de crottes sèches qui restent accrochés aux poils de l'anus. - des troubles émotionnels, avec des changements vis à vis des propriétaires : le chat se montre plus distant (il ne répond plus quand on l'appelle, ne vient plus se faire caresser…), ou demande au contraire beaucoup plus d'attention (en miaulant d'une voix rauque !).

Il peut manifester de l'anxiété sans raison identifiable, ce qui peut le conduire à se montrer irritable, voire agressif, alors qu'il ne l'avait jamais été jusque là. - enfin, et là ce n'est pas très bon signe, de véritables troubles neurologiques, avec une désorientation spatiale qui peut aller jusqu'à du pousser au mur : le vieux chat avance jusqu'à un angle de pièce, ou tout simplement jusqu'à un meuble, et reste planté là, sans plus savoir quoi faire ni où aller, sans avoir l'idée de faire demi-tour ou de contourner le meuble.

On estime que plus d'un quart des chats âgés de onze à quatorze ans développent au moins l'un de ces symptômes, et que cette proportion dépasse les 50 % chez les chats de quinze ans ou plus.

 

2 - Les causes :

Il existe deux grands types de causes aux manifestations confusionnelles et/ou dépressives du vieux chat : des causes médicales, et des causes que l'on qualifiera de comportementales… même si ces dernières ont évidemment aussi une origine médicale - mais moins évidente, dirons-nous.

 

 

Les causes médicales : Un certain nombre de maladies du chat âgé, au premier rang desquelles celles présentées plus haut, peuvent s'accompagner de troubles du comportement : désorientation et vocalises dans le diabète et l'hyperthyroïdie, perte d'intérêt pour la nourriture dans l'insuffisance rénale, repli sur soi et irritabilité chez les chats souffrant de douleurs arthrosiques…

Des troubles anxieux sont décrits chez les chats infectés par le FIV. Une baisse de la vision ou de l'audition n'incite évidemment pas les vieux matous à explorer leur milieu de vie, ou à prendre contact avec leur entourage. Une place particulière est évidemment occupée par les maladies du cerveau, et chez le chat âgé, il s'agit essentiellement de tumeurs cérébrales, notamment des méningiomes.

Ceux-ci se diagnostiquant par imagerie cérébrale, IRM ou à défaut scanner, que l'on hésitera parfois à réaliser chez le chat de 17 ans qui perd un peu la tête, l'importance de ces tumeurs est probablement sous-estimée.

 

 

Les causes "comportementales" :La distinction avec le paragraphe précédent est un peu artificielle, car ces "causes comportementales" sont évidemment aussi médicales… mais disons qu'on parlera ici de troubles "purement" comportementaux (ou presque), un peu comparables à la maladie d'Alzheimer chez l'humain, et non pas des manifestations comportementales de maladies générales comme un diabète, une insuffisance rénale, ou une tumeur cérébrale.

Ces causes comportementales ne sont pas toutes éclaircies, mais des troubles de la circulation cérébrale, des lésions du cerveau provoquées par des radicaux libres, des changements dans le métabolisme des neuromédiateurs… ont été impliqués. Un chat ayant souffert toute sa vie d'un trouble du comportement (par exemple une anxiété), verra souvent ce trouble s'intensifier avec l'arrivée dans le grand âge (aggravation de l'anxiété, ou transformation en dépression).

 

3 - Et les solutions ?

D'abord, faciliter la vie de ce pauvre chat, avec toutes les mesures déjà envisagées pour le chat arthrosique : lui aménager un plan incliné pour l'aider à monter sur son fauteuil, etc. Comme chez le chien, stimuler son cerveau en évitant de le laisser seul dans son coin, au contraire aller le chercher pour prendre contact, le caresser, le stimuler par le jeu…

Ensuite, éviter de le punir s'il vocalise la nuit ou fait ses crottes là où il se trouve, quand ça lui prend. Je sais, c'est énervant, mais si on lui crie dessus et qu'on lui met une tape ou qu'on lui envoie une pantoufle, ça va juste augmenter son anxiété, et aggraver les choses (tant du point de vue du mal être de l'animal, que du point de vue de l'efficacité par rapport aux nuisances). Plutôt reprendre les apprentissages, comme chez un chaton (par exemple lui réapprendre la propreté).

Différents médicaments sont spécialement prévus pour le vieux chat qui perd la tête : ils sont généralement réputés pour faciliter la circulation cérébrale, ou pour leurs propriétés anti-oxydantes. Leur efficacité est plus ou moins bien démontrée statistiquement, mais on constate une amélioration, parfois très spectaculaire, chez certains chats qui en consomment.

La sélégiline est le traitement de choix du syndrome confusionnel du chien âgé, par ses actions dopaminergique et anti-oxydante, et son efficacité est la même chez le vieux chat… mais les comprimés sont juste un peu difficiles à faire avaler.

Donc à réserver aux félins habitués à avaler les médicaments. Enfin, si les troubles comportementaux du matou vieillissant sont dominés par des manifestation d'anxiété (agressivité ou inhibition) ou de dépression, les traitements et thérapies classiquement utilsés pour ces problèmes seront également appliqués au vieux chat. Toutes ces anomalies, physiques et comportementales, peuvent être signalées lors des visites de santé, et notamment lors de la consultation vaccinale annuelle.

Il est aussi possible de faire pratiquer un bilan de santé annuel sur votre chat, lorsqu'il approche de sa dixième année et au-delà. Ce bilan permettra de dépister précocément certaines maladies, et donc de prologner la vie de votre minou dans les meilleures conditions possibles.

vie de chiens

Publié à 16:09 par fandeloup Tags : animaux histoire vie photo chien
vie de chiens

La vie d'un chien est touchante, drôle et triste à la fois

Quand on a un chien, on ne sait jamais ce qui nous attend et notre vie se trouve totalement bouleversée.

Ce dont on peut être sûr, c'est qu'on ne s'ennuie pas une seule seconde.

 

message

Publié à 15:03 par fandeloup
message

Avec ce Skype for dog, plus de stress dévastateur provoqué par l'absence ... Partez tranquille !

danger

Publié à 12:27 par fandeloup Tags : article amis mort divers nature animal chien solidarité chiens
danger

Alors que l’on pourrait penser que de nos jours, les empoisonnements des chiens sont des cas isolés, force est de constater qu’ils se font de plus en plus courants.

« Des chiens empoisonnés ? Ca fait des années que ce n’était pas arrivé par ici ! », entendait-on ce week-end au bois de Boulogne.

Cet espace de verdure, véritable poumon emblématique oxygénant l’ouest-parisien, est pourtant victime d’un (ou de plusieurs) empoisonneur(s) de chiens.

Il y a dix jours, trois d’entre eux en ont fait les frais. Depuis, une certaine psychose s’est emparée des propriétaires de chiens du XVIème arrondissement, de Neuilly et de Boulogne. Dans un esprit de solidarité, de nombreux internautes lancent des alertes sur les réseaux sociaux, dont dogfidelity.com, depuis plusieurs jours, afin de mettre en garde les maîtres.

Le bois de Boulogne n’est pas le seul lieu où des empoisonnements de chiens ont été recensés. Récemment, les cas se sont multipliés : en Normandie, en Lorraine, en Haute-Savoie, prouvant que cette tragédie peut sévir partout, et qu’elle n’arrive pas qu’aux autres. Un chien qui aboie trop dans le voisinage, des crottes de chiens jamais ramassées dans le quartier, une dispute entre deux chiens voisins, ou chien fugueur qui s’en serait pris aux poules d’un voisin, sont autant de raisons qui motivent certaines personnes mal intentionnées à tuer un animal.

Quels poisons ?

En effet, il n’est pas si compliqué que ça de tuer un chien par empoisonnement. De nombreux produits du quotidien sont toxiques pour nos amis à quatre pattes : certains aliments (le chocolat, l’oignon), la mort-aux-rats, les divers produits anti-taupes et anti-fouines, l’antigel des voitures, certaines plantes d’appartement, les produits détergents, désinfectants et sanitaires (acide, ammoniaque, eau de javel), certains produits cosmétiques et sanitaires (médicaments, somnifères), ainsi que certains pesticides (herbicides, abrasifs).

Plus la quantité ingérée est importante, plus les risques sont importants pour un chien. Pour empoisonner un chien, les personnes mal intentionnées mélangent généralement un poison à une boulette de viande. Ainsi appâté, le chien ne se méfie pas, et ingère alors une substance qui peut lui être fatale.

 

 

Quels symptômes ?

Un chien empoisonné présente des troubles gastriques (diarrhée, vomissements), neurologiques (perte d’équilibre, tremblements, convulsions, coma), une hyper-salivation, et des troubles de la coagulation (saignements anormaux). La mort peut survenir après un délai variable, en fonction de la quantité de poison absorbée, du type de poison, et du système digestif du chien.

 

 

Que faire en cas d’empoisonnement de mon chien ?

Si vous suspectez un empoisonnement, ne tardez pas : sans hésitation, consultez votre vétérinaire rapidement. Plus vite l’animal sera pris en charge, plus il aura de chances de s’en sortir. En attendant, si votre chien a ingéré la substance depuis peu, vous pouvez tenter de le faire vomir en utilisant de l’eau oxygénée (5 ml directement dans la gueule, tous les quarts d’heure), ou en lui faisant avaler un demi-verre d’eau dans lequel vous aurez fait fondre une cuillère à soupe de sel.

 

 

Attention :si votre chien a ingéré de l’ammoniaque ou de l’acide, faites-le boire mais ne le faites pas vomir. Dans tous les cas, ne donnez pas d’huiles végétales à votre chien car celles-ci véhiculent au contraire le produit toxique dans le système digestif.

 

 

Comment prévenir l’empoisonnement ?

Parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir, il est recommandé de ne pas laisser trainer de produits toxiques qui pourraient tuer votre chien. Au cours de vos promenades dans des lieux à risque, vous pouvez tenir votre chien en laisse et surtout, lui apprendre le refus d’appât, qui consiste à apprendre à l’animal à ne jamais manger quoi que ce soit sans l’autorisation de son maître.

Si besoin, un éducateur canin sera à même de vous enseigner cette méthode qui dissuadera rapidement votre chien de manger ce qu’il rencontre par terre.

Si toutefois votre chien a la fâcheuse manie de dévorer tout ce qui se trouve sur son passage, la port d’une muselière en tissu peut être une solution.

 

 

Que risque un empoisonneur de chiens ?

Conformément à l’article 521-1 du Corde Pénal, une personne ayant empoisonné un chien, qu’il l’ait tué ou pas, encoure jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.

« Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. »

« Les personnes physiques coupables des infractions prévues au présent article encourent également les peines complémentaires d’interdiction, à titre définitif ou non, de détenir un animal et d’exercer, pour une durée de cinq ans au plus, une activité professionnelle ou sociale dès lors que les facilités que procure cette activité ont été sciemment utilisées pour préparer ou commettre l’infraction. Cette interdiction n’est toutefois pas applicable à l’exercice d’un mandat électif ou de responsabilités syndicales »

Et vous, pensez-vous qu’il faille punir plus sévèrement les empoisonneurs de chiens ?