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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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abandon et maltraitance image

vivre

Publié à 19:09 par fandeloup Tags : nuit
vivre

Nos vies sont les mêmes. Nos vies se débattent, crient dans la nuit, hurlent et tremblent de peur. Infiniment nous cherchons un abri. Un lieu où le vent siffle moins fort. Un endroit où aller. Et cet abri est un visage, et ce visage nous suffi

solitude

Publié à 18:17 par fandeloup
solitude

L'enfer est tout entier dans ce mot : solitude.

abandon

Publié à 17:48 par fandeloup
abandon

Tu ne m'aimais pas, non. Parce qu'on ne détruit pas l'etre qu'on aime

douleur

Publié à 15:25 par fandeloup Tags : background aimer
douleur

Toutes ces douleurs, tout ces maux qui me font souffrir.Je suis si fatiguée. Je me suis laissée aller a continuer de t'aimer, pendant ces années et mon corps m'a délaissé.

des macaques du zoo livrés à la trépanation

des macaques du zoo livrés à la trépanation

Près de Nantes, des macaques du zoo livrés à la trépanation

Les zoos sont censés protéger les animaux, pas les vendre à un laboratoire pour des expériences impliquant une chirurgie lourde.

Reporterre révèle que des macaques rhésus, nés dans un zoo près de Nantes, ont été vendus en Allemagne à un Institut de recherche pratiquant la vivisection.

- Nantes, correspondance

En septembre, une chaîne allemande a diffusé un film en caméra cachée sur ces macaques qui paraissent bien maltraités. Il semble alors que le laboratoire allemand Max-Planck de Tübingen ait importé, DIRECTEMENT de l’Île Maurice, des primates sauvages.

L’investigation, relayée par l’ONG One Voice, montre que certains de ces singes sont nés en France dans un zoo à Port-Saint-Père en Loire-Atlantique, relayés par un élevage voisin.

Choquantes, les images ne sont pas à montrer aux gens sensibles : les macaques montrent des visages et des crânes ensanglantés par les trépanations qui les ont transformés en cobayes.

« Un cauchemar vivant », ce reportage en caméra cachée, a été effectué pendant sept mois, de 2013 à 2014, par des militants de la défense animale dans les locaux d’un éminent institut de recherche neurologique allemand, l’Institut Max-Planck, pour la cybernétique biologique, basé à Tübingen, dans le land de Bade-Wurtemberg. Ce reportage a été diffusé le 10 septembre 2014 par la chaîne de télévision allemande Stern TV. https://www.youtube.com/watch?v=lHsmeFNaT6w

Pour faciliter les manipulations sur le cerveau des singes, le placement d’électrodes ou l’injection directe des substances chimiques requises par les expériences in vivo, des implants permanents en titane, de la taille d’un gros bouchon, leur sont insérés au sommet du crâne.

Des implants qui servent aussi à immobiliser la tête des primates pendant les expérimentations, le cou étant déjà contraint par l’orifice d’une boîte où le primate est enfermé. Selon les militants qui ont dévoilé ces images, les plaies des animaux s’infectent parfois, induisant souffrance et mal être.

Les images prises clandestinement ont été rendues publiques par le BUAV, British Union for Abolition of Vivisection. Fondée à Londres en 1898, l’association milite pour l’abolition totale de toute expérimentation animale.

Ses investigations anonymes l’ont menée ces dernières années dans des laboratoires en Grande-Bretagne, chez des pourvoyeurs de primates au Vietnam, en Malaisie, en Espagne. Pour cette dernière enquête à Tübingen, les Britanniques se sont associés avec leurs correspondants en Allemagne, l’association Soko-Tierschutz.

Sensibles à la douleur ou pas ?

« L’animal ne ressent pas les électrodes dans son cerveau, car son cerveau n’a pas de récepteur de la douleur », expliquait l’institut Max-Planck en 2009 après les protestations d’une association de médecins allemands contre l’expérimentation animale.

L’absence de perception de douleur par les animaux est un sujet très controversé, récemment commenté par de philosophes et des théologiens aux Etats-Unis. Des travaux universitaires menés sur des macaques rhésus en 1964 ont montré qu’un de ces singes refusait de tirer sur une chaîne qui lui fournit de la nourriture, quand ce geste provoquait un électrochoc à un autre singe dans la cage voisine. Cette recherche concluait que le macaque est capable d’empathie avec ses semblables.

Air France sans états d’âme La diffusion de l’investigation divulguée par BUAV et Soko-Tierschutz a causé quelque émoi en Allemagne. Elle a aussi conduit l’association française One Voice à dénoncer la compagnie Air France, qui achemine sans états d’âme ces singes de l’Île Maurice jusqu’en Europe.

Air France est d’ailleurs la dernière compagnie aérienne de passagers dans le monde à continuer à effectuer ces transports des singes voués à l’expérimentation, malgré les protestations, notamment de l’experte en primates et anthropologue britannique Jane Goodall.

Un zoo français fournisseur de singes cobayes Après la diffusion du film « Un cauchemar vivant », des ramifications et compléments d’enquête mènent en Loire-Atlantique, où un zoo et un élevage, très liés l’un à l’autre, ont fourni sept animaux.

Daté de décembre 2011 et janvier 2012, des dizaines de document photographiés révèlent les attestations sanitaires délivrées pour ces macaques rhésus mâles (Maccacca mulata) en transit dans les murs de la société BioPrim à Baziège, près de Toulouse.

Il a joué le rôle d’un centre d’accueil des singes importés, soumis à quarantaine, avant d’être répartis ailleurs pour des expérimentations médicales ou pharmaceutiques. Un centre décrié dès sa création en 2001, mais que son gérant, Éric André, considère alors comme un « hôtel Hilton pour singes ».

Nés en captivité, vendus au labo Les macaques rhésus expédiés à l’institut Max-Planck ne sont donc pas tous nés à l’état sauvage à l’Île Maurice. Les documents vétérinaires produits par l’association de défense des animaux One Voice prouvent sans équivoque que ces singes parvenus en janvier 2012 en Allemagne sont nés au sein du zoo Planète Sauvage, à Port-Saint-Père, et souvent acheminés via une société d’élevage voisine, Savane Nature, située à cinquante kilomètres de là, dans le vignoble nantais.

Selon les documents, dont certains portent le tampon de la préfecture de Loire-Atlantique, la provenance d’un même singe, identifié par le matricule à cinq chiffres de son tatouage, indique soit Savane Nature, soit Planète Sauvage, soit Safari Africain (le premier nom du zoo de 1992 à 1998).

« Passer par une structure extérieure permet à un zoo d’écouler sans souci les macaques rhésus en trop. Il faut dire que ce sont des animaux qui se reproduisent facilement et que pour attirer le public, il est préférable que des petits naissent. C’est le cas pour tous les animaux dans tous les zoos », explique Muriel Arnal, présidente de l’association One Voice.

Une « maison de retraite » La Sarl Savane Nature a été créée en 2005 par l’ancien directeur de Planète Sauvage, Dany Laurent, décédé accidentellement à son domicile le 30 septembre dernier. Son entreprise avait été dissoute en 2013. Liquidatrice de la société, Véronique Laurent, veuve de Dany Laurent, donne aujourd’hui une version diamétralement opposée de ce qu’attestent les documents : « Mon mari avait ces singes pour le plaisir.

On les a récupérés d’un labo qui s’en débarrassait, en Allemagne, je crois. Ils étaient super bien, ici. C’était leur maison de retraite. Ils ont fait des bébés. Après je ne sais pas. Mon mari les a sans doute donnés... Il ne les aurait pas vendus. C’était pas le genre. J’ai sans doute les papiers de tout ça, mais c’est dans son bureau et franchement, je n’ai pas la force d’y aller ».

Personne ne prétend que les singes ont été maltraités avant d’être vendus au laboratoire allemand, mais leur double provenance, zoo et élevage de son ancien directeur n’est pas contestable. « Non non, Planète Sauvage n’a rien à voir là-dedans », répond pourtant Véronique Laurent.

Dany Laurent avait créé il y a trente ans le zoo de La Boissière-du-Doré, à l’est du département de Loire-Atlantique, toujours géré aujourd’hui par son fils. En 1992, Dany Laurent avait ensuite fondé à Port-Saint-Père la société Safari Africain, renommée Planète Sauvage, structure qu’il a dirigée jusqu’en 2005. « Contraire à nos valeurs »

Le zoo a été racheté en 2005 par la Compagnie des Alpes, filiale de la Caisse des dépôts & consignations, qui gère des domaines skiables et des parcs d’attraction comme le parc Astérix, le Futuroscope mais aussi des parcs animaliers en Suisse, Belgique, Hollande et Allemagne. « Depuis que Planète Sauvage a été racheté par la Compagnie des Alpes, aucun animal sauvage n’a été vendu, dit Clémentine Amar, responsable de la communication du parc. On ne vend pas à des instituts.

C’est contraire à toutes nos valeurs. Nous n’avons que des cessions, dons ou échanges, avec d’autres parcs animaliers dans le cadre européen. Voire avec un éleveur comme Dany Laurent, mais il n’y a pas de transaction d’argent. Il n’y a aucun problème juridique. Planète Sauvage peut être l’éleveur initial des macaques, mais notre seul interlocuteur, c’était Dany Laurent. Nous n’avons pas de doute quant à notre éthique. »

Les documents attestant le transit par BioPrim à Toulouse, et que Reporterre a consulté, indiquent pourtant clairement : « Cause de la sortie : vente ». Exemple : le macaque mâle de près de quatre kilos, portant le numéro 60892, né à Planète Sauvage le 10 mars 2009, a été l’objet d’une acquisition par Savane Nature, qui, après quarantaine et examens sanitaires à Toulouse, l’a revendu à l’institut Max-Planck où il a été livré le 26 janvier 2012.

Les explications pour le moins contradictoires des deux structures, Planète Sauvage et Safari Nature, parties prenantes, laissent planer le doute d’un genre d’« externalisation du risque », déplaçant hors du zoo la responsabilité de cette transmission « contraire aux valeurs » d’animaux envoyés au laboratoire qui pratique la vivisection. Contraire au code éthique, ou pas...

Philippe Vignaud, le directeur de Planète Sauvage, ne sait pas ce qui s’est passé avec les macaques nés dans son parc : « Je me suis déplacé pour visiter les installations d’élevage de Dany Laurent, à qui nous avons confié en dépôt plusieurs groupes de macaques rhésus que nous avions en surplus", explique-t-il à Reporterre.

De très belles installations agréées, en règle, proches de chez nous et que nous avons contrôlées, administrativement et physiquement. Dany Laurent, un professionnel connu pour ses bonnes bonnes pratiques, aurait dû nous prévenir s’il souhaitait placer ces animaux ailleurs. Nous n’avons été avertis de rien.

Nous n’avons jamais eu de contact avec cet institut Max-Planck. » Planète Sauvage est membre de l’EAZA, European Association of Zoos and Aquaria, qui met en avant le bien-être animal. Reporterre a joint le siège bruxellois de cette fédération de zoos et aquariums privés. Son porte-parole reconnait que « la vente de singes à des laboratoires pratiquant des expérimentations animales est contraire au code éthique », mais que cette objection ne s’appliquerait pas à l’institut Max-Planck du fait qu’« aucune expérimentation chimique ou médicale » ne serait pratiquée sur les primates.

Alors que ces expérimentations consitutent le quotidien de l’institut Max-Planck de Tübingen. Le laboratoire allemand concède des progrès à faire L’institut Max-Planck justifie son activité d’expérimentation avec des animaux vivants en invoquant le bien fondé de ses recherches sur les connections des systèmes neurologiques sous-tendant les capacités cognitives humaines.

Il s’agit donc de comprendre comment le cerveau traite les informations qu’il reçoit. - Macaque trépané - L’institut revendique sa contribution à « la recherche pour résoudre des enjeux centraux pour la science et pour établir des bases de nouvelles approches de traitements médicaux ».

Ces recherches sont menées sur des NHP, pour « non human primates », et des rongeurs. Après la diffusion du film par Stern TV, l’institut Max-Planck a reconnu que des hémorragies post opératoires peuvent survenir après des interventions, comme dans le cas d’opérations de chirurgie effectuées sur des patients humains.

Le communiqué ajoute que le personnel du centre est bien formé et que les primates font l’objet d’un suivi sanitaire, sans négligence, concédant quand même une augmentation immédiate des moyens vétérinaires de suivi des animaux, avec l’embauche d’un vétérinaire à temps plein. Sont aussi envisageés des « améliorations en terme d’organisation », notamment un suivi informatique des singes et de leur alimentation.

Les associations de défense des animaux rétorquent que de telles expérimentations ne se justifient pas sur des cobayes animaux et qu’il existe des alternatives pour mener ces recherches.

Il existe même un centre européen de recherche sur ces alternatives à la vivisection, l’EURL-ECVAM (European Union Reference Laboratory for alternatives to animal testing) basé à Ispra, en Lombardie, Italie.

partir

Publié à 16:03 par fandeloup Tags : vie coeur
partir

Parfois j'aimerais partir loin pour oublier que mon ♥ est chagrin; que ma vie est épreuve...

lettre

lettre

Comment t'as pu ?

Quand j'étais un petit chiot je t'amusais avec mes gambades et je te faisais rire. Tu m'appelais ton enfant, et ceci malgré plusieurs chaussures grignotées, sans oublier quelques coussins déchiquetés. Je suis vite devenue ta meilleure amie. Chaque fois que je faisais une bêtise, tu agitais ton doigt en me demandant "Comment t'as pu ? " mais tu me pardonnais vite et tu me faisais de gros câlins.

J'ai mis un peu plus de temps que prévu avant de devenir propre parce que tu étais très occupé, mais nous y sommes arrivés à la fin. Je me souviens de ces nuits tout près de toi, dans ton lit où j'écoutais tes confidences et tes rêves les plus secrets, et je croyais que la vie ne pourrait pas être meilleure. Nous avons fait de longues balades et des jeux dans le bois, des balades en voiture, des pauses pour manger une glace (je n'avais droit qu'au biscuit parce que la glace est mauvaise pour les chiens, tu disais) et je faisais de longs sommes au soleil en attendant que tu rentres le soir.

J'ai mis un peu plus de temps que prévu avant de devenir propre parce que tu étais très occupé, mais nous y sommes arrivés à la fin. Je me souviens de ces nuits tout près de toi, dans ton lit où j'écoutais tes confidences et tes rêves les plus secrets, et je croyais que la vie ne pourrait pas être meilleure. Nous avons fait de longues balades et des jeux dans le bois, des balades en voiture, des pauses pour manger une glace (je n'avais droit qu'au biscuit parce que la glace est mauvaise pour les chiens, tu disais) et je faisais de longs sommes au soleil en attendant que tu rentres le soir.

Mais aussi quand tu es tombé amoureux... Elle, maintenat, ta femme, n'aime pas les chiens - malgré ça je l'ai accueillie dans notre maison, j'ai essayé d'être gentille avec elle et de lui obéir. J'étais heureuse parce que tu étais heureux. Et puis les bébés sont arrivés et j'ai partagé ta joie. Ils me fascinaient - tout roses, avec leur odeur particulière, et je voulais aussi être leur maman. Seulement, Elle et toi aviez peur que je leur fasse du mal, et la plupart du temps, j'étais punie et renvoyée dans une autre pièce, ou dans ma niche. Ah! Comme j'aurais voulu les aimer, mais je suis devenue une prisonnière de l'amour.

Quand ils ont commencé à grandir, je suis devenue leur amie. Ils s'accrochaient à ma fourrure et se servaient de moi pour se mettre debout sur leurs petites jambes instables, ils mettaient leurs doigts dans mes yeux, ils faisaient des recherches approfondies dans mes oreilles, et m'embrassaient sur le museau. J'adorais tout d'eux, quand ils me touchaient - parce qu'à ce moment là, c'était rare que toi tu me touches - et je les aurais défendus avec ma vie en cas de nécessité.

Je rentrais en cachette dans leur lit et je partageais leurs soucis et leurs rêves secrets; ensemble nous attendions l'arrivée de ta voiture. Autrefois, quand les gens te demandaient si tu avais un chien, tu sortais de ton portefeuille une photo de moi et tu racontais mes exploits. Ces dernières années tu répondais seulement "oui" et tu détournais la conversation.

Je n'étais plus ton chien, j'étais devenu un chien, et tu commençais à regretter l'argent dépensé pour mon  compte

Maintenant, tu as l'occasion de faire avancer ta carrière dans une autre ville, et toi et eux vous allez habiter un appartement où les chiens ne sont pas admis. Tu as pris la bonne décision pour ta famille, mais il y avait une époque où c'était moi ta seule famille.

J'étais heureuse quand tu m'as mise dans la voiture, jusqu'au moment où nous sommes arrivés au refuge. Ca sentait les chiens et les chats, la peur, le désespoir. Tu as rempli les papiers et tu as dit que tu étais sûr qu'ils allaient me trouver une bonne maison.

Elles ont haussé les épaules et t'ont regardé tristement.

Elles, elles connaissent la triste vérité: les difficultés de placer un chien qui n'est plus tout jeune, même un chien avec des papiers en règle. Tu as été obligé d'arracher les doigts de ton fils qui restaient accrochés à mon collier, pendant qu'il hurlait "Non, papa, s'il te plaît, ne les laisse pas prendre mon chien !" Et je me suis inquiétée pour lui, de la leçon que tu venais de lui donner sur l'amitié et la loyauté, l'amour et les responsabilités, le respect de la vie, de toutes les vies. Tu m'as tapoté gentiment la tête, en guise d'adieu, en évitant bien de me regarder dans les yeux et tu as refusé de prendre mon collier et ma laisse. Tu étais en retard - un rendez vous - maintenant moi aussi j'en ai un.

J'étais heureuse quand tu m'as mise dans la voiture, jusqu'au moment où nous sommes arrivés au refuge. Ca sentait les chiens et les chats, la peur, le désespoir. Tu as rempli les papiers et tu as dit que tu étais sûr qu'ils allaient me trouver une bonne maison.

Elles ont haussé les épaules et t'ont regardé tristement. Elles, elles connaissent la triste vérité: les difficultés de placer un chien qui n'est plus tout jeune, même un chien avec des papiers en règle. Tu as été obligé d'arracher les doigts de ton fils qui restaient accrochés à mon collier, pendant qu'il hurlait "Non, papa, s'il te plaît, ne les laisse pas prendre mon chien !" Et je me suis inquiétée pour lui, de la leçon que tu venais de lui donner sur l'amitié et la loyauté, l'amour et les responsabilités, le respect de la vie, de toutes les vies. Tu m'as tapoté gentiment la tête, en guise d'adieu, en évitant bien de me regarder dans les yeux et tu as refusé de prendre mon collier et ma laisse. Tu étais en retard - un rendez vous - maintenant, moi aussi j'en ai un.

Quand j'ai réalisé que je ne pouvais pas rivaliser avec ces jeunes chiens tout heureux, qui s'en foutaient de leur destin, je me suis retirée au fond de ma cage et j'ai attendu.

J'ai entendu ses pas quand elle est venue me chercher à la fin de la journée, et je l'ai suivie docilement dans une autre pièce. Une pièce tranquille, silencieuse.

Elle m'a mise sur la table et elle m'a frotté les oreilles, elle m'a rassuré, elle m'a dit de ne pas m'inquiéter. Mon coeur battait à tout va en pensant à ce qui allait venir, mais j'avais aussi un sentiment de soulagement. La prisonnière de l'amour vivait son dernier jour. Telle est ma nature, je me faisais plus de soucis pour cette femme que pour moi. La charge qui pèse sur elle est lourde, ça je le sais, comme je devinais autrefois chacune de tes humeurs.

Doucement, elle a mis le tourniquet autour de ma patte, une larme coulait sur sa joue. J'ai léché sa main, tout comme je te réconfortais, il y a tant d'années de ça. Elle a mis l'aiguille dans ma veine, en professionnelle.

Quand j'ai ressenti la piqûre et le liquide froid qui gagnait mon corps, je me suis allongée, je lui ai regardée dans les yeux, si gentils, et j'ai chuchoté "Comment t'as pu ?"

Peut être parce qu'elle comprenait le langage des chiens, elle m'a dit: "Je suis vraiment désolée".

Elle m'a câliné et elle m'a vite expliqué que c'était son devoir de s'assurer que j'allais dans un endroit meilleur, où je ne serais ni ignorée, ni abusée, ni abandonnée, où je devrais me défendre toute seule - un endroit où il y a de la lumière, de l'amour, tout à fait différent de notre terre. Dans mon dernier souffle j'ai essayé, en remuant ma queue, de lui faire comprendre ceci: je ne voulais pas lui dire à elle "Comment t'as pu".

C'est à toi, mon Maître adoré, que je pensais. Je penserai à toi et je t'attendrai toujours.

Que tout le monde dans ton entourage continue à t'être fidèle.

 

"Comment t’as pu ?" vous a ému ? C'est parce que c'est l'histoire de millions d'animaux qui meurent chaque année dans des chenils. L’auteur nous rappelle qu’adopter un animal est une décision pour la vie, que les animaux méritent notre amour et nos soins, et que la recherche d'une autre maison appropriée pour votre animal est aussi votre responsabilité.

naufragé

Publié à 09:09 par fandeloup Tags : coeur moi
naufragé

Tu sais parfois j'ai mal et je suis perdu,mon ♥ est cet être naufragé d'y avoir enfin cru... Tu sais parfois il fait si sombre autour de moi,et cette obscurité me fait si peur quand je suis seul et que j'ai froid... Alors je cherche en vain dans chaque petite chose un peu de lumière Pour que la foi me revienne enfin...

avancer

Publié à 08:32 par fandeloup Tags : coeur sourire message monde
avancer

Je porte ce fardeau,de porter le monde sur mes épaules.. De devoir vivre de mes maux,et toujours garder des forces... De devoir avancer avec le sourire; ne pas montrer mes faiblesses.. Et donner le meilleur que j'ai à offrir; Un message d'espoir cachant ma profonde détresse.. Survivre dans ce monde qui n'est pas le mien; préservant mon coeur dans cette petite bulle de rêve.. Toujours avancer; en fixant toujours plus loin; En imaginant rien qu'un instant un moment de trêve

absence

Publié à 18:27 par fandeloup Tags : monde
absence

L'âme en détresse; de survivre dans ce mondequi me blesse... En ayant mal d'avoir tant donné; et puis un jour d'avoir encore trébuché... L'absence nous brise le peu de chaleur; que nous avions emprisonné; elle nous brûle de l'intérieur; en restant ancrée... L'absence est coupable de nos larmes; et importent avec elle nos plus beaux mots lentement... Elle arrive dans nos vies petit à petit et nous désarme; emportant avec elle nos souvenirs de l'instant présent.