Habité par la tristesse, contrôlé par les souvenirs, à peine le temps de s’offrir quelques caresses que vient déjà le temps de partir. Sans faire de projets, sans se promettre l’éternité, on pense déjà au temps des adieux, ce moment où ce qu’il reste de l’amour s’écoule aux coins de nos yeux. Souvent me revient à la mémoire la raison pour laquelle il n’y aura jamais plus, puisqu’il n’y a jamais eu, de nous deux. Je redoute le moment où il me faudra partir pour d’autres rives. J’ai peur de l’avenir . J’ai le cœur lourd d’un sentiment secret et mes yeux s’habillent de leur plus beau vêtement de larmes lorsque je réalise que "toi et moi" ne veut absolument plus rien dire. Il semblerait que l'espoir auquel je me sois accroché il y a de cela quelques années, soit devenu ma seule et unique ligne de conduite. Mais c'est stupide, terriblement stupide, car je réalise qu'il suffit simplement de se répéter inlassablement les mêmes choses pour que notre corps se mette à y croire. Que vais-je faire de moi maintenant que toi tu n'es plus là ?!

Cette douleur au fond de moi, celle qui parle sans cesse de toi, je la ressens constamment, c'est le manque permanent.Dans la rue, lorsque seul je marche sans but, perdu dans mes pensées et que mes yeux se posent sur ces femmes, j'aime me perdre à jouer à ce jeu qui veut que je trouve en chacune d'elles un seul détail qui puisse me faire penser à toi. Tu vas penser que je suis fou, que c'est normal que je ne guérisse pas si je me perds à entretenir ce qui est mort depuis des cycles déjà, et tu auras sûrement raison. C'est vrai que je suis devenu fou, rares sont ceux qui ont choisi la solitude comme maitresse après tout. Mais vois-tu, c'est ainsi que j'aime vivre, me sentir mourir à chaque fois que je pose le regard sur une femme qui te ressemble un peu trop, c'est ainsi que je me sens en vie.

Que faut-il que je fasse pour que la torture cesse enfin ?! À quoi vais-je encore devoir renoncer pour que la douleur, cachée sous mes blessures, disparaisse enfin ?! J’ai mal, mon dieu que j’ai mal. J’en ai assez, je veux que tout s’arrête, que l’obscurité disparaisse de mon être et que la lumière se rallume.

Dieu que la souffrance lorsqu'elle devient habitude peut être sinistre. Elle nous enveloppe d'un morceau de tissu aussi noir que l'obscure et nous perce chaque fois que notre cœur recommence à battre.

Tu connais cette irrésistible envie d'aller creuser ses plaies juste pour se rappeler que t'es vivant ?! Tu connais cette impression étrange qui te jure que partout où tu passes, ta présence dérange ?! Tu connais cette sensation de ne pas être à ta place, toutes ces idées noires qui te passent par la tête.Je me suis accroché inexorablement à ce qui n'était qu'un amour de passage, j'ai voulu faire naitre l'infini d'un instant éphémère, j'ai confondu demain et hier, insultes et prières. Je me suis laissé arracher le cœur pour la simple conviction que ça me rendrait moins triste.Ce monde n'est pas fait pour moi, à l'heure où la quasi-totalité des êtres peuvent s'acheter, moi je pleure sur ce que l'argent à fait de ce que nous étions. Accroché à un croissant de lune, je regarde tourner la terre et dans la mélodie incompréhensible de mes sanglots, je me dis que, toi, peut-être, tu me verras. Alors je pleure de toutes mes forces, je hurle -par le biais d'un art muet- toute la douleur de mon être et je sens la peine traverser ma carapace. Je ne sortirai jamais de cet état,convaincu que le bonheur ne sera jamais l'éternel qui nous a été promis. T'est-il déjà arrivé d'avoir peur à la simple idée de devoir survivre ?!

Il y a des fidélités qui ne sont qu'à soi-même

En ses temps si incertains tout le monde a besoin de se raccrocher à quelque chose à quelqu'un, on cherche tous cette petite flamme, cette lueur d'espoir qui nous permettraient de voir l'avenir sous des jours meilleurs, pouvoir respirer enfin à pleins poumons cette existence et libérer toutes nos réticences, chacun d'entre nous a besoin d'espérer de croire et d'exister et il est vrai que nous avons tous une façon personnelle d'aborder la vie, le monde qui nous entoure ce n'est peut-être pas toujours de la meilleure façon, mais qu'importe chacun fait ce qu'il peut avec ses rêves à lui

L'homme ne peut s'arroger le droit de gérer la nature, il a trop souvent prouver sa cruauté, et son incapacité à régler les problèmes d'équilibre de la nature, il a surtout contribuer largement à détruire la faune, chaque année des milliers d'animaux disparaissent, c'est bien la preuve. Battons nous pour que l'état français et l'union européenne changent les lois et donnent des droits aux animaux.

Ce n'est pas parce que l'animal vieillit qu'il ne faut plus lui donner d'attention. Beaucoup finissent dans des refuges, beaucoup attendent... Nous aussi nous vieillissons et pourtant les gens nous apportent toujours de l'attention...

Douceur, délicatesse, Inquiétude.