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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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abandon et maltraitance image

honteux

Publié à 18:32 par fandeloup Tags : monde article sur
honteux

Le magnifique biotope des ours polaires du Monde Sauvage d'Aywaille !!!!! Je suppose que le béton doit être réfrigéré??

Car on déconseille déjà de ne pas faire marcher nos petits poilus sur le béton sous de forte chaleur mais eux??

Un article Wolf Eyes sur la maltraitance des ours polaires dans les zoos verra le jour prochainement !!

horreur

Publié à 18:21 par fandeloup Tags : divers mort vie homme animal chien
horreur

Mulhouse : un homme arrêté pour avoir frappé et noyé son chien

Le jeune labrador est mort noyé après avoir été frappé à coups de pierre

La SPA de Mulhouse a déposé plainte pour acte de cruauté ayant entraîné la mort de l’animal de compagnie.

Un homme âgé de 34 ans a été interpellé vendredi à Mulhouse (Haut-Rhin) par la brigade anticriminalité du commissariat de la ville. Ce Mulhousien était recherché depuis plusieurs jours pour avoir tué son chien dans des conditions atroces, rapporte l’Alsace.

Le 18 juillet dernier, des promeneurs ont aperçu un homme jeter quelque chose dans un plan d’eau situé face d’un complexe cinématographique de Mulhouse. Il ne voulait plus de son animal

Alertés, les pompiers ont sorti de l’eau le corps sans vie d’un jeune labrador, âgé de deux ans. L’animal présentait de très nombreuses traces de maltraitance. Identifié puis interpellé, le propriétaire de l’animal a reconnu en garde à vue avoir frappé son chien à plusieurs reprises à l’aide d’une pierre avant de le jeter à l’eau. Il ne voulait tout simplement plus garder son chien , assure-t-il.

La SPA de Mulhouse a déposé plainte pour acte de cruauté ayant entraîné la mort d’un animal de compagnie.

L’auteur présumé des faits devrait prochainement être poursuivi par la justice.

horreur

Publié à 16:51 par fandeloup Tags : bonne place photo chez enfants femme sur animaux saint fleurs chat
horreur

Gironde : il tente de noyer un chat avant de le brûler

Les faits se sont déroulés samedi matin, à Saint-Denis-de-Pile.

Samedi matin, une habitante d’une résidence de Saint-Denis-de-Pile a vu son voisin tenter de noyer un chat dans une bouche d’égout avant de mettre le feu. Le chat n’a pas survécu. Une plainte doit être déposée ce mardi. Un chat brûlé vif.

Laure Lamblin l’a vu de ses yeux et n’en revient toujours pas.

"Samedi matin, j’entendais beaucoup d’eau couler. Mon voisin a l’habitude d’arroser ses fleurs tôt, donc cela ne m’a pas surpris. Puis j’ai entendu un chat miauler fortement. Il était 5h30/5h45 quand ça a commencé", raconte cette habitante de Saint-Denis-de-Pile. Vers 6 heures, elle finit par se lever. À moitié endormie, elle voit alors son voisin en train d’essayer de noyer un chat dans une bouche d’égout en la remplissant abondamment d’eau. "

Il n’y arrivait pas et le chat miaulait de plus en plus fort. Il est rentré chercher un produit inflammable, l’a arrosé avec et a jeté une allumette", témoigne-t-elle. Une épaisse fumée blanche se serait alors dégagée. Le chat n’a pas survécu. "Ils ont aussi jeté la litière dans une bouche d’égout à côté."

"On regrette"

"J’étais sidérée, je n’ai pas eu le réflexe de descendre", raconte cette amoureuse des animaux qui, après avoir signalé les faits à la gendarmerie de Guîtres, doit y retourner ce mardi pour un dépôt de plainte en bonne et due forme. Elle a par ailleurs sollicité 30 Millions d’amis qui se portera partie civile en cas de procès. Les gendarmes sont venus sur place ce mardi constater les faits et ont convoqué l’homme vendredi à la gendarmerie.

"Mon mari a pris une décision brusque" Jointe par téléphone, la femme du voisin mis en cause (lui ne parle pas) explique que ce chat souffrait. "Je ne sais pas s’il a eu un accident ou si des gamins qui étaient en vacances il y a quelques jours ont installé un piège, mais j’ai fait comme j’ai pu pour m’occuper de lui. On ne conduit plus et on ne pouvait pas aller chez le vétérinaire"

Lui et elle sont âgés de plus de 80 ans. Elle admet que toute cette affaire les dépasse et les effraie.

"C’est malheureux. J’aime les animaux . On a adopté ce chat qui traînait il y a une dizaine de jours pour faire plaisir aux enfants . Il cherchait à manger. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour m’occuper de lui. J’adore les bêtes mais mon mari a pris une décision brusque. On regrette", explique-t-elle en pleurs, affolée par la tournure des événements.

honteux

Publié à 10:45 par fandeloup Tags : vie amis histoire heureux animaux animal chien chiens
honteux

Ils ont attaché cette chienne âgée au milieu d'un champ et l'ont abandonnée avec une note qui disait : "Nous n'avons pas besoin d'un chien"

Toutes les personnes qui ont un animal domestique vous diront qu'il le considère comme un membre de leur famille. Cependant, le destin de nos amis quadrupèdes est parfois triste.

Rendez-vous compte qu'il y a entre 6 et 8 millions d'animaux qui sont enregistrés dans des refuges chaque année rien qu'aux États-Unis !

C'est ce qui est arrivée à cette chienne de 12 ans prénommée Tessa. Elle a fini attachée et abandonnée au milieu d'un champ au Royaume-Uni, accompagnée d'un sac. Le sac contenait une couverture, de la nourriture pour chiens et une note bouleversante. Le mot disait que le maître de Tessa avait déménagé au Canada et qu'il avait demandé à son voisin de s'occuper d'elle. Tessa a fini au milieu de nulle part, oubliée par son maître d'origine et abandonnée par le voisin qui ne souhaitait pas avoir de chien.

Fort heureusement, des personnes de la South Yorkshire Vet Ambulance ont été appelées pour s'occuper d'elle. Cette histoire a donc un dénouement heureux. Tessa ira bientôt dans un élevage aux Pays-Bas où elle pourra finir sa vie en paix.

N'hésitez pas à partager cette histoire avec vos amis et votre famille !

tristesse

Publié à 09:31 par fandeloup Tags : voiture merci article sur animaux animal
tristesse

Merci à Nice Matin pour leur article dans le journal de ce matin sur l'augmentation de la maltraitance et des abandons ... Nous ne devons rien laisser passer ! Ils nous faut des lois et de la fermeté ! On y voit trois images dont Luciole une petite abandonnée dans un état grave à Pegomas ( asso Sauver Protéger Soutenir les Animaux - SpSa Monaco. Nous ne sommes pas SPA) Grinch chaton jeté d'une voiture avec toute sa famille ( asso Instinct AniMal ) et la tortue de Grasse jetée d'une fenêtre ( asso Au Service des Animaux 06 ) . #cruauteanimale06 #abandon06 #stérilisation

abandon

abandon

Après un abandon, "certains animaux laissent parfois mourir de désespoir"

Géraldine Barral, directrice de la communication de la SPA, a accepté de répondre à nos questions. Combien d’animaux sont recueillis chaque année en moyenne par la SPA ?

La SPA prend en charge chaque année plus de 42 000 animaux et en fait adopter plus de 38 000 dans le cadre de " l’adoption responsable". En 2017, la SPA a recueilli 15 715 animaux abandonnés dans ses refuges.

 

 

Tous les animaux y sont-ils accueillis ?

La SPA recueille des chiens, des chats et des Nouveaux animaux de compagnie et également des équidés. Les autres animaux seront recueillis par d’autres associations.

 

L’été rime malheureusement souvent avec abandon, qu'en est-il vraiment ?

La SPA estime que 100 000 animaux sont abandonnés chaque année en France. Durant l’été, ce sont 40 000 animaux qui sont abandonnés. Cela correspond à un animal toutes les 3 minutes en moyenne.

L’association constate une tendance à la hausse sur le long terme avec une augmentation des abandons de 20 % pour les chats et de 6,5 % pour les chiens entre 2015 et 2017.

C’est pour cela que nous sommes ravis de ce partenariat avec APRR, 4ème groupe autoroutier d’Europe, qui est engagé depuis deux ans dans la lutte contre l’abandon des animaux pour sensibiliser les Français lors des départs en vacances car nous constatons malheureusement que les aires d’autoroutes peuvent être le théâtre récurrent d’abandons.

Les campagnes d’APRR sont fortes et implicantes. La dernière en date permet de sensibiliser le grand public à travers un film très émouvant. À chaque partage de la vidéo sur les réseaux sociaux, APRR s’engage à verser 1€ - à hauteur de 40 000€ - pour lutter contre l’abandon. Cette somme nous permettra, par exemple, d’offrir 80 000 repas aux animaux recueillis.

 

 

La justice punit-elle les personnes qui abandonnent ou maltraitent des animaux ?

L’abandon est une forme de maltraitance et donc un délit puni par une peine pouvant aller jusqu’à 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende.

 

Comment l'abandon impacte-t-il la santé d'un animal ?

Un abandon est un réel traumatisme physique et physiologique pour un animal. Certains animaux se laissent parfois mourir de désespoir et il faut les caresser pendant des heures chaque jour afin qu’ils reprennent confiance et se donnent le courage de continuer à vivre. Néanmoins, ce qui est incroyable, c’est de constater une forme de résilience qui leur permet de s’adapter à un nouveau maître.

 

Quelle(s) solution(s) conseillez-vous aux propriétaires d'animaux qui partent en vacances ?

C’est important de faire de la pédagogie, en plus de la sensibilisation. Tout d’abord, il est primordial, et c’est d’ailleurs obligatoire, d’identifier ses animaux, car certains se perdent sur leur lieu de vacances, privés de leurs repères habituels. Il est également très important de faire stériliser son animal pour le protéger et éviter de nombreux désagréments.

Sur la route, APRR propose d’ailleurs des animations sur les aires d’autoroute, pour apporter des solutions concrètes contre l’abandon aux familles durant leurs trajets, en partenariat avec EmmèneTonChien.com. Si l’on ne peut pas emmener son animal en vacances, il faut bien s’informer sur les modes de garde existants. La SPA préconise de privilégier la famille et les amis, qui sont des personnes qui connaissent bien l’animal et seront au courant de son mode de vie, de ses habitudes...

Si cela n’est pas possible, il existe des pensions pour les animaux et des sites de mises en relation entre particuliers pour des échanges de service. Il y a également pour des périodes courtes, des animaux-sitters ou des visites à domicile.

 

Quels problèmes rencontrent les salariés de la SPA ?

Les équipes de professionnels sont débordées en cette période estivale, qui se caractérise par une double contrainte : d’une part, les abandons sont plus nombreux et, d’autre part, les adoptions se font plus rares. Les refuges atteignent souvent leur capacité maximale d’accueil.

L’été est donc un moment sensible pour les refuges qui mettent tout en œuvre pour permettre aux animaux de passer cette période difficile dans les meilleures conditions.

 

Qu’advient-il des animaux non adoptés ?

Les animaux recueillis à la SPA qui ne sont pas adoptés n’ont pas d’autre choix que d’attendre un nouveau maître. Il faut savoir que la SPA s’est engagée dans ses statuts à ne jamais recourir à l’euthanasie qui ne serait justifiée pour des impératifs médicaux ou comportementaux de nature à mettre en danger l’intégrité physique d’autrui.

 

Quel est le processus d’adoption ?

Un concept gouverne la mission de la SPA : l’adoption responsable. Dans nos 62 refuges et Maisons SPA, tout est mis en œuvre pour que chaque adoption soit définitive et réussie. Les salariés des refuges connaissent bien leurs pensionnaires et conseillent au mieux les futurs adoptants en les orientant vers les animaux qui correspondent à leur mode de vie.

Lors de l’arrivée du futur adoptant au refuge, une fiche de renseignements doit être remplie et certains justificatifs lui sont demandés. Une participation financière est demandée, celle-ci correspond aux frais de prise en charge de l’animal (identification, vaccination, stérilisation...).

Tous les membres du foyer doivent être présents afin de rencontrer l’animal. Lors de l’adoption, un « Livret de l’adoptant » (chien ou chat) est remis aux adoptants pour faciliter l’arrivée de l’animal et son acclimatation au sein de son nouveau foyer.

 

Il y a-t-il un suivi dans l’adoption ?

Une visite post-adoption est réalisée pour vérifier le bien-être de l’animal et si nécessaire apporter des conseils aux propriétaires. Il n’y a pas de plus belle récompense pour la SPA que de voir un animal trouver une famille aimante et responsable.

plainte

Publié à 15:29 par fandeloup Tags : chez mort animaux animal chien
plainte

VAR : IL AFFAME SON CHIEN ET LE BAT À MORT. LA FONDATION ASSISTANCE AUX ANIMAUX DÉPOSE PLAINTE.

Ce pauvre husky n’aura connu que la souffrance jusqu’à son dernier souffle. C’est au cours d’une intervention chez un particulier habitant dans le Var que la police et les pompiers ont découvert l’animal.

Squelettique, sale, incapable de se lever, le pauvre chien semble terriblement souffrir. Il est tout de suite pris en charge par la Fondation Assistance aux Animaux et emmené en urgence chez un vétérinaire. Son constat sera malheureusement sans appel.

Au delà de son aspect sale et de sa maigreur alarmante (il ne pèse plus que 12kg de peau et d’os), il souffre de multiples fractures compatibles avec de violents coups reçus. Il faudra difficilement se rendre à l’évidence. Nous suivrons l’avis du vétérinaire qui mettra un terme à ses souffrances. Victime quotidienne de son bourreau, c’est finalement dans la mort qu’il aura trouvé la liberté. La Fondation Assistance aux Animaux a déposé plainte contre son propriétaire, bien connu des services de police pour son comportement violent, pour sévices graves envers un animal domestique, délit passible de 30 000€ d’amende et de 2 ans de prison ferme. Une peine hypothétique qui ne le ramènera pas à la vie…

Notre mission est de les sauver. Aujourd’hui, nous sommes arrivés trop tard car personne n’a trouvé le courage de dénoncer le calvaire qu’il subissait chaque jour. Combien sont -ils dans son cas ?

Battus, affamés, abandonnés, subissant jours après jours les pires atrocités avec la complicité des témoins silencieux de leur souffrance? Il est du devoir de tous d’aider le plus faible et de ne pas fermer les yeux face à la souffrance, peut importe la forme qu’elle prend ou qui en est la victime. Ensemble, nous sommes plus fort. Soyez du coté des victimes, pas de celui des bourreaux…

horreur

Publié à 11:12 par fandeloup Tags : sur mort animaux animal
horreur

Etats-Unis: plus de 11.000 dollars offerts à qui retrouvera le tueur d’un dauphin enceinte

 Les autorités américaines proposent une récompense de 11.500 dollars pour retrouver le tueur d'un dauphin enceinte sur une plage du Mississippi en avril dernier.

Le dauphin enceinte avait été retrouvé mort en avril dernier sur une plage de Waveland dans l'Etat du Mississippi, une balle dans le poumon. Aujourd'hui, les autorités proposent 11.500 dollars à qui retrouvera la personne qui a tué l'animal, rapporte la chaîne NBS.

L'autopsie réalisée par l'Institut des études des mammifères marins a révélé qu'une balle de petit calibre se trouvait dans le poumon du Grand dauphin, encore appelé dauphin souffleur. La balle aurait donc tué son petit, conclut le communiqué publié lundi par l'Association nationale océanique et atmosphérique (NOAA).

Au moins 24 dauphins tués depuis 2002 Depuis 2002, la chaîne rapporte qu'au moins 24 dauphins seraient morts tués par balle, flèches ou empalés par des objets dans la région. Des incidents violents en forte hausse ces dernières années.

Pour aider à prévenir de tels actes, la NOAA a déclaré que les personnes amenées à rencontrer des dauphins ne devaient pas les nourrir, car cela a tendance à conditionner les animaux à "approcher les gens, les bateaux et les engins de pêche à la recherche de nourriture".

L'Association a notamment évoqué certains cas dans lesquels des pêcheurs avaient tué des dauphins par frustration d'avoir manqué une prise. La récompense est offerte à quiconque détiendrait des informations menant à l'identification ou à l'arrestation du ou des responsables.

L'effondrement

Publié à 09:20 par fandeloup Tags : vie monde france chez mer photo sur mort création bleu fleur oiseaux rouge couples bretagne
L'effondrement

L'effondrement de la biodiversité est en cours, notamment en France. La preuve avec ces 12 espèces communes actuellement en voie de disparition.

 Abeille domestique Apis mellifera.

Taille : 11 à 13 mm (ouvrière), 15 à 20 mm (reine).

Population d’une ruche : 60 000 abeilles maximum. Aussi appelée abeille domestique, l’apis mellifera est l’espèce la plus répandue et la plus connue, celle qui produit notre miel. «Depuis plusieurs semaines, l’Union nationale de l’apiculture française reçoit des appels d’apiculteurs de différentes régions françaises rapportant des mortalités anormales de leurs colonies en sortie d’hiver», alertait fin avril l’organisation. Une nouvelle année s’ajoute à la série noire que connaissent les abeilles depuis vingt ans, période sur laquelle la production française de miel a été divisée par deux. Elles sont dévastées par les néonicotinoïdes, ces pesticides neurotoxiques pour elles, répandus sur les champs qu’elles butinent. La mort des abeilles est dangereuse pour la biodiversité car elles assurent la pollinisation de la plupart des végétaux. Un «service écologique» que l’Inra a évalué à 154 milliards d’euros par an dans le monde.

Biodiversité : ça disparaît près de chez vous

 

Martin-pêcheur Alcedo atthis.

Taille : 18 à 19 cm de longueur, 30 à 36 cm d’envergure.

Poids moyen : 26 à 50 g. Population : 10 000 à 18 000 couples . Espèce discrète mais reconnaissable à son corps bleu d’eau et son ventre orangé, le martin-pêcheur d’Europe est présent dans une grande diversité d’habitats, près de l’eau courante et stagnante. Il souffre de la dégradation de la qualité de ces eaux, causée par la pollution et les drainages, ce qui réduit ses possibilités d’alimentation en alevins et en petits poissons. L’artificialisation des berges et la disparition des petites zones humides aggravent sa situation. Il a subi une perte de 50 % de ses effectifs depuis 2001, moins 34 % depuis dix ans.

 

Alouette des champs Alauda arvensis.

Taille : 18 à 19 cm de longueur, 30 à 36 cm d’envergure.

Poids moyen : 26 à 50 g.

Population : 900 000 à 1 500 000 couples.

Une alouette des champs (photo Timothy Collins, CC BY SA) Avec ses ailes brunes tachetées de beige, l’alouette des champs est présente dans toute la France. Sa population aurait chuté de 20 % en moins de quinze ans, une tendance observée dans toute l’Europe. C’est l’espèce symbolique du déclin des oiseaux en milieu agricole, même si d’autres sont encore plus mal en point, comme la tourterelle des bois, dont la population a décliné en Ile-de-France de 80 à 90 % sur cette période. Oiseau terrestre qui construit son nid au sol et cherche sa nourriture en fouillant la terre, l’alouette souffre de l’intensification des pratiques agricoles, marquées par une surcharge en bétail dans les pâtures, les travaux du sol plus fréquents, des densités de semis plus fortes et une utilisation accrue de pesticides. Elle est aussi chassée dans le Sud-Ouest.

 

Pipistrelle Pipistrellus pipistrellus.

Taille : 3,6 à 5,1 cm de longueur, 18 à 24 cm d’envergure.

Poids : 3 à 8 g. Population : 

Petite chauve-souris au pelage dorsal de brun sombre à brun roux, et au ventre plus clair, la pipistrelle se nourrit de moustiques et de tiques. Elle fréquente tous les milieux, même les plus urbanisés. Comme ses congénères, elle subit la disparition des habitats qu’elle affectionne, du fait de l’isolation et de la rénovation des bâtiments, ainsi que de l’exploitation forestière réduisant l’abondance des vieux arbres. En France, sur les 34 espèces de chauves-souris, 16 sont aujourd’hui menacées ou quasi menacées. D’après l’Observatoire national de la biodiversité, les chauves-souris ont perdu, globalement, près de 40 % de leurs effectifs en dix ans.

 

 

Ver de terre Allolobophora rosea.

Taille : 4 à 7 cm.

Poids : 1,5 à 3 g.

Population : 264 vers de terre en moyenne / m².

Vivant dans les 30 premiers centimètres de la terre, l’allolobophora rosea est l’une des 150 espèces de lombrics représentées en France. Longtemps ignorés, ils intéressent de plus en plus les chercheurs. Et pour cause, c’est la première biomasse animale terrestre. En quarante ans, les grandes cultures auraient vu leur population de lombrics divisée par quatre. Ces membres de la famille des annélides oligochètes souffrent grandement des pratiques agricoles intensives, comme l’utilisation de produits phytosanitaires, la monoculture, les labours continus et le compactage des sols. Les vers de terre sont pourtant essentiels pour garantir le renouvellement des terres et empêcher l’érosion des sols. Ils favorisent aussi l’alimentation et la croissance des végétaux.

 

Déesse précieuse (libellule) Nehalennia speciosa.

Taille : 19-23 mm pour l’abdomen mâle, 19-22 mm pour la femelle.

 Cette petite espèce de libellule, vert métallique à cuivré, vit dans les tourbières et marais. Discrète, elle est très menacée dans l’ouest de l’Europe. Elle a déjà disparu de Belgique et du Luxembourg et sa présence en Allemagne et en France est en péril. L’UICN la classe en «danger critique», dernière étape avant l’extinction. Les principaux facteurs de son déclin sont la destruction des tourbières, leur assèchement par drainage, la pollution et le piétinement trop important des sites. Le réchauffement climatique pourrait aggraver cette situation. En métropole, l’UICN estime que, sur les 89 espèces de libellules, 24 sont menacées ou quasi menacées et deux ont disparu.

 

 Grand hamster d’Alsace Cricetus cricetus.

Taille : 19,8 à 25,5 cm de longueur pour les mâles dont 3,9 à 5,9 cm de queue, et 18,1 à 22 cm pour les femelles.

Population : entre 500 et 1000 individus matures.

Avec son pelage bariolé - ventre noir, dos roux et taches blanches sur le museau - le grand hamster d’Alsace est un rongeur reconnaissable. Mais il est menacé de disparition. L’UICN le classe «en danger» dans sa liste rouge. Le fort déclin de l’espèce omnivore est provoqué par l’intensification des pratiques agricoles (diminution de la diversité culturale, moissons plus précoces, développement de monocultures). Depuis 2007, la France tente d’empêcher sa disparition par une série de plans d’action. En 2017, on dénombrait moins des 1 500 individus nécessaires pour la survie de l’espèce.

 

Lapin de garenne Oryctolagus cuniculus.

Taille : longueur 45 cm.

Poids : 2 kg. 

Lapin de garenne dans un pré. Un nuisible, c’est ainsi que le lapin de garenne, avec sa queue blanche reconnaissable, est perçu dans plusieurs régions françaises. Pourtant l’espèce est considérée comme «quasi menacée» par l’UICN car elle a perdu une grande partie de sa population en vingt-cinq ans. Victime de la chasse et de l’introduction du virus de la mixomatose, ces mammifères endurent aujourd’hui une disparition de leur habitat à cause de l’intensification des pratiques agricoles et de la transformation des paysages, tout comme le lièvre variable.

 

Cachalot Physeter macrocephalus.

Taille : 15 à 18 m (mâles), 10 à 13 m (femelles).

Poids : 30 à 40 t (mâles) 10 à 15 t (femelles).

Population : moins de 1 000 individus matures dans les eaux françaises.

Vivant dans les eaux profondes en haute mer, le cachalot et sa tête énorme au profil carré est la plus grande espèce de cétacés à dents. En France , il est observé dans l’Atlantique, au niveau du golfe de Gascogne, et en Méditerranée, au large de la Côte d’Azur et de la Corse. La classification «vulnérable» de l’espèce est essentiellement le résultat de l’impact de son exploitation passée, le cachalot ayant subi les ravages de la chasse commerciale. Alors que l’espèce était au bord de l’extinction, sa chasse a été interdite en 1982. Les principales menaces pesant aujourd’hui sur ce cétacé sont la pollution du milieu marin, par les PCB et les métaux lourds, et l’ingestion de déchets plastiques et métalliques rejetés dans les océans.

 

Vipère péliade Vipera berus.

Taille : jusqu’à 65 cm.

 Une vipère péliade.D’un corps brunâtre tacheté de noir, avec la gorge blanche, la vipère péliade est une des plus menacées en France, avec la vipère d’Orsini. Présente dans le Nord, dans le Massif central et dans le Jura, la vipera berus, classée «vulnérable» par l’UICN, pâtit de la dégradation de son habitat, particulièrement le bocage de l’ouest du pays, et voit ses populations isolées par la fragmentation des espaces naturels. La population nationale aurait diminué de plus de 30 % sur les trois dernières générations (25 à 30 ans). Le reptile est aussi vulnérable au réchauffement climatique. Zones humides En France, les «zones humides» occupent plus de 3,5 millions d’hectares, selon Ramsar, la convention internationale de protection de ces milieux. Tourbières, marais littoraux, plaines et forêts alluviales sont l’habitat de beaucoup d’espèces et d’oiseaux d’eau. Filtrantes, elles sont aussi très utiles à l’épuration des eaux. Seulement, ces milieux naturels fragiles subissent la pression du grignotage des terres agricoles et de l’urbanisation, ainsi que de la création de décharges sauvages et des remblaiements. Les créatures survivant grâce aux zones humides sont les principales victimes des déclins, comme le vison d’Europe, classé en danger par l’UICN, le putois d’Europe (quasi menacé) et le campagnol amphibie (quasi menacé).

 

Saxifrage œil-de-bouc Saxifraga hirculus.

Taille : jusqu’à 25 à 30 cm de haut. 

Avec ses pétales d’un jaune doré éclatant et sa tige clairsemée de feuilles, la saxifrage œil-de-bouc est une plante qui n’est connue qu’en France et plus précisément dans le massif du Jura. Alors qu’elle était autrefois présente dans 18 localités, il ne subsiste plus aujourd’hui qu’une seule population viable de cette herbacée vivace, située au sein du bassin du Drugeon, en Franche-Comté. En régression dans toute l’Europe, elle est menacée par la disparition des tourbières où elle vit, en particulier par les travaux de drainage, la pollution de l’eau et l’arrêt du pâturage traditionnel. Protégée aux niveaux national et européen et considérée comme «en danger critique» en France , la saxifrage œil-de-bouc fait l’objet d’un plan national d’action depuis 2012.

 

Anguille d’Europe Anguilla anguilla.

Taille : jusqu’à 1 m de long. 

Corps serpentiforme, mâchoire inférieure plus longue que la supérieure, l’anguille européenne est classée «en danger critique d’extinction». Le stock d’anguilles a décliné de 95 % à 99 % depuis 1970. Entre autres maux, elle est exposée à de nombreux polluants et pesticides qui fragilisent ses défenses immunitaires. Comme les autres poissons migrateurs amphihalins (saumon atlantique, lamproie de rivière ou esturgeon européen), elle effectue une partie de son cycle de vie en rivière et une autre partie en mer. Ces espèces sont affectées par les barrages qui compromettent leur périple migratoire. Pour l’anguille, la pêche est réglementée mais reste une menace, aggravée par un braconnage important lié au coût élevé de ses alevins, nommés «civelles».Sur les 69 espèces de poissons d’eau douce, 15 sont menacées de disparition, selon l’UICN France.Le changement climatique pourrait aggraver leurs conditions de vie.

 

Hérisson Erinaceus europaeus.

Taille : de 20 à 30 cm.

Ce petit mammifère à pics, terrestre et insectivore, est classé espèce protégée depuis 1981. Présent dans toute la France, notamment dans les jardins, il limite la progression d’insectes et d’invertébrés ravageurs. En Grande-Bretagne, 30 % de la population de hérissons aurait disparu en vingt ans, passant de 1,5 million d’individus en 1995 à moins d’un million en 2015. En France , si tous les observateurs affirment en voir de moins en moins, aucun organisme n’a produit de chiffres officiels. Comme ailleurs, le hérisson est menacé par la circulation automobile (qui ferait jusqu’à 1,8 million de victimes par an), les pesticides et antilimaces qu’il ingère en même temps que ses proies, et la recrudescence de son prédateur, le blaireau.

 

Le hérisson d’Europe est-il menacé de disparition ? Tiare Apetahi Apetahia raiateensis.

Taille : arbuste de 25 cm à 2 m de hauteur. 

Reconnaissable à ses cinq pétales blancs qui évoquent la forme d’une main, c’est une fleur endémique de la Polynésie française et un symbole de la culture tahitienne. Elle pousse uniquement sur l’île de Raiatea et toutes les tentatives de transplantation dans d’autres îles de l’archipel ont échoué. Victime de son succès, elle fait l’objet d’une cueillette abusive depuis des décennies, au point d’être aujourd’hui en danger d’extinction. En vingt ans, de 1995 à 2015, 80 % des tiares apetahi ont disparu. Son environnement est aussi perturbé par des plantes invasives et la hausse de la population de rats et de cochons sauvages qui s’attaquent à ses racines. Elle ne doit sa survie qu’à sa longévité, malgré une croissance extrêmement lente.

honteux

Publié à 19:11 par fandeloup Tags : place vie chez sur photos mort divers animaux message animal
honteux

N’ATTENDEZ RIEN DES AUTORITÉS SPÉCISTES ET AGISSEZ VOUS-MÊMES ! LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE PEUT SAUVER DES VIES, ELLE EST À VOTRE PORTÉE

 Hier en fin d’après-midi, un.e (ou des) individu.e.s particulièrement lâches ont profité de notre absence momentanée pour abandonner devant le sanctuaire un petit agneau blessé, littéralement « dévoré vivant » par les asticots.

Ses blessures dataient de plusieurs jours au regard de la propagation de l’infection et de la présence d’une gangrène déjà très avancée déformant le corps du petit et l’empêchant de respirer normalement. Nous l’avons nourri, cajolé, puis emmené d’urgence chez le vétérinaire qui nous a malheureusement confirmé que la gangrène était trop avancée pour espérer le sauver.

Sa température très élevée, l’odeur de putréfaction et le début de paralysie de son arrière train laissaient présager que le petit souffrait depuis plusieurs jours. Nous avons dû le faire euthanasier et il est parti dans nos bras. Celui que nous avons appelé « Bonnot » et qui a partagé nos existences durant quelques heures, repose désormais avec nos ami.e.s décédé.e.s, à côté du sanctuaire.

Malgré l’inutilité d’une telle démarche puisque qu’aucune enquête ne sera diligentée, nous avons déposé plainte contre X pour actes de cruauté et mauvais traitements auprès de la police. La consignation de cette plainte (qui n’aboutira jamais) nous permettra seulement d’illustrer l’inutilité des démarches légales, un des arguments que nous faisons valoir sur chaque procès en défense de l’action directe comme seule voie stratégique pertinente.

 

La colère se mêle aujourd’hui à la tristesse et l’histoire tragique du petit Bonnot doit être l’occasion de vous faire passer un message important. Vous êtes nombreux.ses à nous écrire ou nous appeler pour nous signaler des animaux en détresse dans des élevages. Nous recevons chaque semaine des photos, particulièrement difficiles à regarder, montrant des animaux blessés, affamés, apeurés accompagnés de quelques mots nous ordonnant d’intervenir. Nous n’avons malheureusement ni le temps ni les moyens financiers d’agir sur chacun de ses cas. Nous faisons déjà énormément d’actions de libération malgré le manque d’argent et les risques judiciaires que nous encourons (rappelons qu’aux deux condamnations de prison avec sursis, s’ajoutent une dizaine de procès en cours).

C’est à vous d’agir !

Depuis un an, nous encourageons une pratique populaire et intelligente de l’action directe afin que chaque personne comprenne qu’elle n’a pas besoin d’une association ou de l’autorisation d’une quelconque autorité pour agir. Vous ne pouvez pas vous contenter de prendre des photos d’individu.e.s en détresse puis de les partager dans l’espoir que quelqu’un.e intervienne à votre place. C’est votre responsabilité. Il est temps de sortir de la passivité et de lâcher votre téléphone pour le coupe-boulon.

N’attendez pas pour couper les chaînes, les grillages et les cadenas qui entravent des individu.e.s en danger de mort. Nous pouvons vous aider en vous mettant en relation avec des activistes de votre secteur. L’action directe n’est pas l’apanage d’une élite surentraînée, elle peut être pratiquée par toutes et tous. Les risques judiciaires ? Minimes si vous n’êtes pas en état de récidive.

Faites vous accompagner par sécurité et lorsqu’il s’agit de petits animaux, sortez les de l’enfer sans attendre. Vous n’avez pas de solution d’accueil à long terme ? Peu importe ! Dans un premier temps, l’urgence est de sauver la vie d’un animal en danger de mort. Vous ferez fonctionner ensuite les circuits animalistes pour le placer et d’ailleurs nous devrions créer des terres d’accueil gérées collectivement par les activistes antispécistes sur chaque département. C’est un projet futur de l’association que nous mettrons en place à la rentrée prochaine. Alors arrêtons de nous réfugier derrière de mauvaises excuses.

Nous n’avons rien à attendre des autorités spécistes (DDPP et autres), ces institutions sont celles qui légitiment l’exploitation animale et l’encouragent. Nous les avons d’ailleurs appelées des centaines de fois sur divers cas sans succès. La désobéissance civile est la seule chance de ces milliers d’individus. Peu importe les lois spécistes et les risques encourus, nous devons agir nous-mêmes. Les institutions font tout pour nous rendre incompétent.e.s et nous faire croire qu’il faudrait toujours s’en référer à d’autres mais c’est faux.

La désobéissance civile est à la portée de chacun.e d’entre nous. « La foi aveugle en l’action indirecte, en l’action politique, a des conséquences bien plus graves : elle détruit tout sens de l’initiative, étouffe l’esprit de révolte individuelle, apprend aux gens à se reposer sur quelqu’un d’autre afin qu’il fasse pour eux ce qu’ils devraient faire eux-mêmes ; et enfin elle fait passer pour naturelle une idée absurde : il faudrait encourager la passivité des masses (...) »

(Voltairine de Cleyre, De l’action directe, 1912)

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