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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Auschwitz: ces femmes victimes de la barbarie nazie ont partagé leurs souvenirs
Voilà 70 ans que le camp d'Auschwitz-Birkenau a été libéré par l'Armée rouge. De nombreuses commémorations sont organisées mardi 27 janvier. Le Journal des Femmes met en lumière les témoignages de celles qui ont connu l'horreur.
C’était le 27 janvier 1945, l’armée soviétique ouvrait les portes du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz, dans le sud de la Pologne et découvrait la barbarie innommable des nazis.
7000 survivants, dont 180 enfants attendaient ce moment dans le camp de la mort abandonné par les Allemands, déjà en fuite. En ce 27 janvier 2015, 70 ans après la libération du camp, des cérémonies de commémoration sont organisées en présence de plusieurs chefs d’Etat et de 300 survivants.
Les chiffres, qui exercent leur devoir de mémoire, nous rappellent l’horreur de ce lieu. En cinq années, 1,1 million de personnes a perdu la vie, dont 960 000 Juifs de plusieurs pays d’Europe. On sait que les tentatives d’évasion ont été quasiment inexistantes. 802 prisonniers, dont 45 femmes ont tenté de s’échapper du camp, selon les informations du musée du camp.
Seulement 144 personnes ont réussi. Les autres ont été arrêtés ou leur sort ne nous est pas connu. "Plus jamais ça". Un PROGRAMME de commémoration a été organisé à Auschwitz mardi 27, dans le but de rendre un hommage aux victimes du nazisme et aussi parce qu’il ne faut pas oublier.
Comment dire l'horreur ?
La question de la retranscription de ce qui s'est passé à l'intérieur des camps de concentration et d’extermination a longtemps été posée. Les survivants des camps de la mort qui ont voulu exprimer, par écrit ou par oral, leur vécu se sont heurtés à un problème d’expression. A savoir, y a-t-il des mots dans le langage pour exprimer l’innomable ? Certains ont essayé d’écrire cette terrible expérience, dans des journaux intimes, des poèmes, des descriptions, des romans, des discours...
Ressentis de femmes meurtries
Simone Veil, femme politique française, déportée à Birkenau avec sa mère et sa soeur Madeleine, s'est exprimée à plusieurs reprises dans des vidéos, présentes dans les archives de l'INA, pour parler de son vécu dans le camp. Ida Grinspan, arrêtée et déportée à Birkenau en 1944 a publié en 2002
J'ai pas pleuré écrit avec Bertrand Poirot-Delpech (Robert Laffont). "La barbarie s'est glissée, une nuit d'hameau que tout destinait au sommeil heureux des lieux oubliés par l'Histoire", peut-on lire dans cet ouvrage.
Rutka Laskier, adolescente juive de Pologne, est connue pour son journal intime qui décrit quatre mois de sa vie sous l'occupation allemande.
Ces 60 pages rapportent les atrocités commises par les nazis dans le camp d'Auschwitz. On peut lire ces lignes : "Si seulement je pouvais dire, c'est fini, on ne meurt qu'une seule fois… Mais je ne le peux pas, car malgré toutes ces atrocités, je veux vivre et attendre le prochain jour".
Ana Novac, déportée à l'âge de 14 ans à Auschwitz, est parvenue à écrire un journal paru en France en 1968 sous le titre Les Beaux Jours de la jeunesse. Cet écrit personnel est connu pour décrire une violence parfois insoutenable.
Chava Rosenfarb, écrivain et poète canadien de langue yiddish, est déportée à Auschwitz à 21 ans et réussit à se procurer de quoi écrire. Elle recopie de nombreux poèmes qu'elle compose dans sa tête et apprend par coeur.
Ces femmes fortes, courageuses, inspirées ont contribué au devoir de mémoire plus de 70 ans après l'horreur.
Cette photo a été prise clandestinement en 1944 par un membre des Sonderkommando, groupes de prisonniers juifs chargés de détruire les corps des victimes des chambres à gaz. Trois autres clichés du même accabit ont été pris avant d'être transmis à la Résistance polonaise. Ils sont les seuls témoignages iconographiques de la solution finale.
La plupart des photos de la libération du camp ont été prise le lendemain, 28 janvier. Les prisonniers ont été "conservés" sur place afin de poser pour des images témoignant de la barbarie. La plupart d'entre eux mettront des mois à retrouver leur foyer, subissant viols et violences sur leur chemin. Leur témoignage sera mal perçu dans l'euphorie de la Victoire et certains rescapés ne parvirent jamais à mener une vie normale. Seuls 15% des nazis ayant travaillé à Auschwitz seront jugés.
Cinq jours après la libération d'Auschwitz, la Pravda, le journal soviétique, publie un communiqué annonçant la nouvelle. Laconique, il annonce que des milliers de personnes ont été amenées en train entre les barbelés et baraquements avant d'êtres tuées. Le quotidien ne précise pas que la plupart d'entre elles sont juives.
Ces prothèses appartenaient aux prisonniers d'un des camps d'Auschwitz. En arrivant sur place, les soldats soviétiques découvrent 370 000 costumes d'hommes et 837 000 vêtements de femmes . Ils mettent également la main sur 7,7 tonnes de cheveux.
Dans les dortoirs, les lits s'alignent par dizaines. Chaque barraquement abrite près de 1 000 prisonniers : la plupart juifs, mais aussi tziganes ou Polonais non-juifs. Quand les nazis étaient encore dans le camp, la plupart des prisonniers dormaient avec leurs seuls vêtements de peur de se les faire VOLER. Ils étaient réveillés dès 4h30,devaient rester des heures dans le froid avant d'entamer le journée de travail de 12 heures.
Parqués dans des train venus de toute l'Europe (Pologne, Tchécoslovaquie, Hongie, France), les prisonniers - pour la plupart juifs - étaient "triés" par les nazis à leur descente de wagon. La plupart des petits enfants et des personnes âgées étaient éliminés dès leur arrivée. Ils étaient emmenés en camion, enfermés dans des supposées douches et exposés au Zyklon B, un gaz mortel en moins de 20 minutes.
Sur place, les soldats de l'Armée rouge constatent qu'Auschwitz regroupe plusieurs installations distinctes : le camp de concentration d'Auschwitz I (avec son célèbre portail surmonté de ma maxime "Arbeit macht frei", "le travail rend libre"), le camp d'extermination d'Auschwitz II - Birkenau , une unité de travail pour la société IG-Farben dite Auschwitz III, ainsi qu'une cinquantaine d'autres établissements.
Les prisonniers d'Auschwitz souffrent massivement de dysenterie et de malnutrition. Les bâtiments en bois - à peine chauffés - ont aujourd'hui disparu, souvent démontés par des populations locales en manque de combustible.
Des enfants internés à Auschwitz sont pris en charge par des infirmières soviétiques. Le froid et les maladies continuent de tuer après le départ des nazis. Auparavant, on estime que 1,1 million de personnes trouvèrent la mort dans ce complexe, dont plus de 900 000 juifs.