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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Les militaires soviétiques donnent des morceaux de chocolat aux prisonniers, qu'ils prennent dans leurs bras. S'ils se montrent chaleureux, les soldats ne prennent sans doute pas immédiatement conscience de la spécificité du camp (extermination systématique des juifs). Pour eux, il ne s'agit que d'une atrocité de plus dans un conflit particulièrement sanglant sur son front est.
Fin janvier, les troupes nazies ne cessent de reculer devant les avancées soviétiques. Après une dernière nuit de combats dans les environs d'Auschwitz, les derniers soldats allemands quittent la zone. L'Armée rouge prend possession du camp le 27 janvier 1945. Les soldats examinent les prisonniers.
Depuis l'été 1944, la Résistance polonaise alerte les puissances alliées (URSS, Etats-Unis, Royaume-Uni) sur les horreurs d'Auschwitz. Néanmoins, aucun bombardement de l'installation ne sera entrepris, même si Winston Churchill l'envisage. Peu d'informations ont filtré dans les médias. Dans les progression vers l'ouest, les soldats russes ne savent pas à quoi s'attendre en approchant du camp.
Novembre 1944. Les soldats de l'Armée rouge progressent en Pologne, en direction de Berlin. Ils sont à moins de 200 kilomètres d'Auschwitz. Heinrich Himmler, le commandant de la S.S., exige que les fours crématoires du camp soient démantelés et toutes les traces de la solution finale détruites. En janvier, il fait évacuer la zone. Des prisonniers d'Auschwitz sont emmenés de force vers d'autres unités, situés au ♥ du Reich. Beaucoup laissent leur vie dans les marches infinies au ♥ de l'hiver.
Il y a 70 ans, le 27 janvier 1945, les soldats de l'Armée rouge délivrent le complexe de concentration et d'extermination d'Auschwitz. Aux environs du portail devenu emblématique du camp et de ces voies de chemin de fer qui mènent à l'enfer (ici un cliché datant de 1941), la vie d'un million de personnes a pris fin. Voici les toutes premières photographies prises sur place par les soldats russes, un témoignage de l'horreur et de la barbarie nazie.
Le convoi
Ils sont sortis de leurs maisons
On les a comptés
Ils sont montés dans les wagons et le train a roulé
Ils sont partis sans dire au revoir
Ils pensaient les revoir mais ils ne sont jamais revenus
Ils ne les ont pas revus
Le voyage fut interminable et avant l’arrivée, les premiers morts ce furent les enfants d’abord
Et les cris des mères inconsolables
Le convoi s’arrêta, ils descendirent
Leurs yeux se fixèrent sur l’entrée
Le travailles rendraient libres
Ils s’y sont engouffrés
Ce matin là il faisait froid
Les usines tournaient déjà
On les emmena à la désinfection
Les bourreaux achevèrent leur mission
Comme chaque jour dans l’atmosphère ténébreuse les vivants sentirent cette odeur nauséeuse
Ils levèrent les yeux vers le ciel bleuté C’était l’humanité qui partait en fumée
Il y a 69 ans, Auschwitz était libéré -
Le 27 janvier, le musée d'Auschwitz, près de l'ancien camp de concentration Auschwitz-Birkenau, a commémoré le 69 ème anniversaire de la libération du camp par les troupes soviétiques.
Le premier gazage, à Auschwitz
[Archives] En décembre 1941 - et non en septembre, comme on l'écrivait jusque-là - se déroula le premier gazage homicide perpétré au camp d'Auschwitz, dans les caves du Block 11. Il porta, selon les témoignages, sur 250 malades et environ 600 prisonniers soviétiques, dont les premiers étaient arrivés au camp le 7 octobre.
Dans le courant de novembre, une commission spéciale de la Gestapo venue de Katowice siégea au camp pour sélectionner les communistes "fanatiques" à liquider. Les ouvertures du sous-sol du Block 11 ayant été obstruées avec de la terre, du zyklon B fut introduit et la porte fermée. D'après le chef du camp, Rudolf Höss (qui n'assista pas au massacre), la mort aurait été immédiate.
D'autres parlent d'un gazage ayant duré deux jours, avec introduction d'une seconde quantité de toxique parce que la première n'avait pas tué tout le monde. L'utilisation de l'acide cyanhydrique - se vaporisant à 27 degrés - dans un sous-sol non encore chauffé en plein hiver silésien et une méconnaissance de la dose létale pourraient expliquer la durée anormale de ce gazage.
Les victimes (entre 550 et 850) furent incinérées dans les deux fours du crématoire en une ou deux semaines d'un fonctionnement intensif qui détériora le second four. Gazer dans les caves du Block 11 s'étant révélé incommode, faute de ventilation, il fut décidé de se servir de l'endroit le mieux adapté à cette opération: la morgue du crématoire. Ainsi, le transport des morts était évité et l'évacuation du toxique après emploi facilitée, puisque le crématoire comportait une désaération mécanique, efficace à condition de l'utiliser uniquement pour la morgue.
Trois ouvertures carrées furent percées et aménagées dans le plafond de la morgue pour permettre l'introduction du zyklon B, qui était directement versé dans la pièce, dont les deux portes d'accès avaient été rendues étanches. Le ronflement du moteur, poussé à fond, d'un camion stationnant le long du crématoire couvrait les cris des victimes.
On estime actuellement que très peu de gazages homicides eurent lieu dans ce crématoire, mais qu'on amplifia leur nombre parce qu'ils impressionnèrent les témoins, directs ou indirects. En effet, tuer d'un coup par gaz, dans un espace clos, des hommes par centaines était sans précédent et le secret dont était entourée l'opération frappait encore plus l'imagination des non-participants, SS ou détenus, qui avaient reçu l'interdiction formelle d'en observer le déroulement.
Comme un gazage imposait d'isoler la zone du crématoire, ce qui perturbait l'activité du camp, il sera décidé à la fin d'avril de transférer ce genre d'activité à Auschwitz II-Birkenau.
Les justifications font parfois plus mal que la faute elle-même. Comme si les oublis de Lech Walesa dans ses premiers discours de commémoration de la libération d'Auschwitz n'avaient pas suffi, son entourage a cru bon d'en élucider la cause.
Ainsi, l'un de ses proches, cité par le "Wall Street Journal", souligne que l'omission du mot "juif" par le président polonais lors de ses deux discours de Cracovie s'explique par le contexte politique troublé que connaît aujourd'hui son pays.
"Walesa a d'autres préoccupations actuellement, a-t-il dit: une crise gouvernementale, des problèmes avec le Parlement, une campagne électorale qui s'annonce."
Conclusion:
l'ancien dirigeant de solidarité, héros du monde libre il y a quinze ans, symbole achevé du combat des "justes", ne peut pas penser à tout. Il a des soucis d'arrière-boutique; il ne peut pas, en plus, se souvenir que près de 1 million de juifs sont morts dans les chambres à gaz d'Auschwitz. Et peu importe qu'on lui ait, en dernière minute, arraché une phrase sur "la souffrance des nations, et en particulier de la nation juive": la gaffe de l'homme de Gdansk restera comme l'un des pires moments de sa carrière politique. Mais elle ne sera pas seulement cela.
On aurait tort, en effet, de la considérer comme un exemple supplémentaire de la singularité des rapports entre les catholiques polonais et la communauté juive. On se tromperait aussi si l'on en limitait l'analyse aux difficultés que rencontrent les citoyens des anciens pays communistes à secouer cinquante ans d'une propagande qui a effacé la spécificité du martyre juif pendant la Seconde Guerre mondiale.
Car le péché d'omission de Cracovie rappelle, en fait, bien des lapsus, bien des discours ou des silences embarrassés, qui soulignent notre gêne, à tous, devant notre histoire récente. Il faut condamner Walesa, mais aussi ces Allemands qui, avec le chancelier Kohl, en 1985, au cimetière de Bitburg, ou en 1993, lors de l'inauguration d'un mémorial à Berlin, mettaient sur le même plan toutes "les victimes de la guerre et de la tyrannie", et gommaient, donc, la spécificité de l'Holocauste.
Il faut condamner, enfin, ces Français - dont François Mitterrand - toujours prompts à banaliser Vichy, Pétain, et tant d'amitiés particulières. Mais, après avoir dénoncé, il faut surtout s'interroger sur ce problème universel, cette incapacité largement partagée à assumer ce passé tout récent.
Le débat qui agite actuellement les Etats-Unis est à cet égard exemplaire. Car après le 6 juin, après les camps, après Yalta, après le 8 mai, il y eut Hiroshima et Nagasaki. Comment commémorer cette horreur-là? En époussetant l' "Enola Gay", le bombardier d'Hiroshima, qui sera exposé au musée de l'Air et de l'Espace, à Washington, non loin des plus belles pièces célébrant la conquête spatiale et le génie humain. Mais que faut-il écrire sur les pancartes d'explication qui entoureront l'avion? Dans un premier temps, le script de l'exposition disait ceci:
"Pour la plupart des Américains, la guerre contre le Japon fut une guerre de revanche. Pour la plupart des Japonais, ce fut une guerre destinée à préserver leur culture unique contre l'impérialisme occidental." Scandale, compréhensible, chez les anciens combattants. Du coup, le texte devient:
"Pour éviter d'avoir à envahir le pays, et sauver le plus grand nombre de vies possible, Harry Truman a choisi d'utiliser la bombe atomique." Explication discutée par bon nombre d'historiens, Truman ayant peut-être agi aussi pour faire peur aux Russes. Vu du Japon, par les descendants des victimes, le discours de Washington paraît donc un peu simple. Résulat: les organisateurs de l'exposition décident de supprimer tous les textes. Position minimaliste, qui souligne l'importance du débat. Bien entendu, la bombe atomique fut utilisée pour une "bonne cause", la nôtre.
Mais une question subsiste: comment assumer l'horreur? Celle des autres. Et la nôtre?
Retours à Auschwitz Par Grassin Sophie
Voyages, d'Emmanuel Finkiel, fouille, entre Paris et Tel-Aviv, les blessures de trois femmes à jamais hantées par l'Holocauste.
Efficace pudeur.. La solitude, la vieillesse et les résonances de la Shoah sont les compagnons de voyeges , premier long-métrage d'Emmanuel Finkiel, 37 ans, sur l'identité mutilée des ashkénazes (lire la critique ci-dessous).
Un film né des obsessions liées à une grand-mère et un oncle raflés au Vel' d'Hiv', puis disparus à Auschwitz, à un grand-père ayant pu sauter du wagon qui le condamnait à la même destination, à un père muré dans son angoisse, comme les trois femmes du film. Mais aussi à la musique de la langue yiddish, qui, bien que Finkiel ne la parle pas, chante dans sa tête.
Et à la mort qui, tôt ou tard, balaiera les rescapés. "Emmanuel est profondément touché par cette culture de la Diaspora, sur laquelle il porte un regard attendri mais critique, analyse sa productrice et amie, Yaël Fogiel, Israélienne, dont le père a lui aussi péri dans les camps.
Le film l'a aidé à s'en détacher
Assistant pendant dix-huit ans - de Godard, Tavernier et, surtout, Kieslowski (Bleu, Blanc, Rouge) - Emmanuel Finkiel obtient, en 1997, le césar du court-métrage avec Madame Jacques sur la Croisette, coup de coeur hivernal et poignant d'un vieux couple d'ashkénazes. Le scénario de voyages, Prix de la jeunesse au dernier Festival de Cannes, est déjà écrit à la virgule près. Avec un impératif: suggérer Auschwitz sans y faire entrer la caméra.
Au terme d'un long voyage en bus, un des personnages de Finkiel, Riwka, restera donc, sur le seuil, les yeux fermés. "L'important, c'est le chemin qu'on parcourt pour aller jusqu'au camp, estime le réalisateur. Auschwitz oblige l'imagination à travailler.
J'y ai accompagné mon père. Entendu les statistiques du guide, observé les murs, vu le parking et la cafétéria. Un fils de déporté, à la fois coupable et frustré de ne pas avoir assez ?ressenti? l'horreur, regrettait l'absence de son et lumière.
Je trouve ça aberrant: au fond, il aurait voulu de la fiction. Du cinéma à la Spielberg." Emmanuel Finkiel, lui, ne cache pas ses préférences pour le cinéaste japonais Ozu, dont l'opérateur proclamait: "Filmer la vérité d'un arbre revient à cadrer une parcelle de branche, car elle renferme le tout."
Les branches de Finkiel - acteurs du théâtre yiddish, cortège de fantômes oppressés et las - puisent leur sève dans le gouffre d'un passé qui ne renonce pas.