Nous nous sommes glissés dans les coulisses d'un documentaire exceptionnel...sur la BA102. Retrouvez les coulisses du film "Les Enfants de Guynemer", qui sera diffusé le 21 juin à 15h20 sur France 3.

Découvrez ici notre diaporama :

http://gift.welovebourgogne.fr/ba102/

Piscine olympique : le Grand Dijon se veut rassurant

Alors que la saison estivale, accompagnée des premières chaleurs, débute, le Grand Dijon décide d’une fermeture technique de la piscine olympique.

Explications.

 La semaine dernière, le Grand Dijon annonçait la fermeture, du 30 juin au 10 août inclus, de la piscine olympique. Les raisons avancées de cette fermeture exceptionnelle ?

« La vidange réglementaire des bassins », « des travaux de remplacement du carrelage autour des bassins » et « le raccordement, à hauteur du bâtiment, des réseaux de chaleur du Grand Dijon et de Quetigny ».

Certains ironisent : « C’est juste la meilleure période pour fermer une piscine, bien joué ! ». Mais, c’est surtout l’incompréhension qui domine. « Déjà qu’on a plus la piscine du Cap Vert, ni celle de la Toison d’Or, voilà qu’ils s’amusent à fermer la piscine olympique l’été », s’agace un internaute alors qu’un autre s’interroge :

« Des travaux de carrelage, déjà ? ».

Enfin, il y a ceux qui comprennent la nécessité d’une fermeture technique, bien qu’ils jugent « dommage » qu’elle intervienne en plein été. « Il y a d’autres piscines et plans d’eau où se baigner à Dijon », poste un internaute plus philosophe.

Expertise en cours Du côté du Grand Dijon, on estime avoir choisi « la meilleure période » pour réaliser ces différents travaux. « Les activités encadrées et les cours dispensés le reste de l’année cessent pendant la période estivale.

Les scolaires sont en vacances et, enfin, le nombre d’entrées est habituellement moins élevé pendant cette période que le reste de l’année », assure Charles Rozoy, champion olympique de natation, conseiller municipal et communautaire.

En ce qui concerne les travaux, notamment ceux de remplacement du carrelage, le nageur l’affirme : « Non, ce n’est pas normal qu’après seulement quatre ans d’activités, le revêtement du sol se décolle par endroits, autour du bassin. Ce qui est normal, en revanche, c’est que nous agissions rapidement.

Une expertise est en cours. Nous connaîtrons les résultats en octobre, qui détermineront s’il y a eu malfaçons. En attendant, le carrelage sera entièrement refait, uniquement autour du bassin ».

Le conseiller communautaire tient par ailleurs à couper court aux rumeurs :

« Le bassin ne fait absolument pas l’objet de travaux. C’est un bassin très bien conçu, comme l’ont souligné les nageurs de l’équipe de France venus s’entraîner à Dijon ».

L’UCPA (Union nationale des centres sportifs de plein air), qui anime et gère l’équipement, explique « comprendre les réactions des habitants de l’agglomération dijonnaise, mais il n’est pas possible de faire de tels travaux, qui demandent du temps, entre 21 heures et 9 heures le lendemain ».

L’exploitant tient à préciser « qu’en contrepartie, excepté pour les vidanges, la piscine olympique est ouverte sept jours sur sept, même les jours fériés le reste de l’année ».

À Charles Rozoy de conclure :

« Je préfère voir dans toutes ces réactions du positif : cela prouve l’intérêt que les habitants de l’agglomération dijonnaise portent à cet équipement déjà surexploité et nous conforte dans l’idée que notre projet pour la piscine du Carrousel arrive à point nommé ».

Et si la place du Théatre avait un "vrai arbre vivant avec des feuilles", un "vrai bassin avec de la vraie eau" et un bitume différent de celui de la rue de la Liberté ???

Malheureusement ce n'est pas ce qui est prévu...

Merci à l'architecte Paul Godart du collectif Fakir pour ce projet... qui est pourtant "simple"... mais qui n'est pas à l'ordre du jour !!!

La Poste de la place Grangier..Dijon il y a quelques années !!!

Mes parents me disaient : "J'ai vécu le 1er homme qui a marché la lune, j'ai connu la vie sans le téléphone à la maison, j'ai vu la couleur arriver à la télévision,..." Moi, je pourrai dire : "si, si je vous assure, moi j'ai connu un "aéroport" à Dijon !!!!"

Le Lac Kir de Dijon dans les années 60, sur cette photo on se croirait vraiment en bord de mer, c'est impressionnant !!!!!

CÔTE-D'OR - HISTOIRE

Reconnaîtrez-vous les rues de Dijon dans les années 60 ?

Une vidéo mise en ligne jeudi sur Internet commence à circuler sur les groupes dijonnais de réseaux sociaux. On peut se promener le temps d'une courte minute dans les rues de Dijon au début des années 60 (404 Peugeot obligent).

Rue de la Liberté, Place Darcy et son Hôtel La Cloche, rue du Bourg ou encore rue Monge... La vidéo, qui semble être une vidéo de promo d'office de tourisme, vante les qualités de la ville qui comptait déjà 112 000 habitants. "Dijon fait tant de choses et les fait si bien que les choses bougent. (...)

Les habitants sont prêts à acheter de nouvelles voitures et de nouvelles maisons. (...) Et vous allez voir, sur le visage des Dijonnais, le même bien-être et la même prospérité que les habitants de Cardiff ou de Londres", dit la voix off.

Dijon comme vous ne l'avez jamais vu ou replongez dans la ville de votre enfance.

Ce lundi, le premier conseil municipal dirigé par le nouveau maire Alain Millot s'est tenu à l'hôtel de ville de Dijon.

Un conseil auquel a participé François Rebsamen, ministre et conseiller municipal.

Au cours de ce conseil, Alain Millot a tout d’abord confirmé les délégations des adjoints annoncées en fin de matinée sur notre site. Parmi les neuf points développés, la majorité a proposé une augmentation de 0,9 % des trois taux d’impôts locaux. «?Soit une augmentation inférieure à l’inflation prévisionnelle estimée à 1,3 %?», a précisé le maire.

Enquête : La Porte du diable près de Dijon

La porte du diable, une expression intrigante qui nous a donnés envie d’aller pointer nos caméras à vision nocturne, et autre détecteur de champ électro-magnétique.

Situé à Plombières-lès-Dijon en côte d’or à quelques kilomètres de Dijon, nous avons menés notre enquête pour voir si ce que l’on raconte sur ce lieu au titre évocateur est vrai……..

Enquête… Au commencement

En faisant une simple petite recherche sur des lieux hantés en France, on trouve pas mal d’information sur divers endroit disséminé ici et là à travers la France et qui ont des récits assez intriguant sur leur histoire, apparition de fantômes, dame blanche, disparition de personne, etc…

La porte du diable fait partie de ces lieux où diverses histoires ce sont répandues. En faisant une recherche un peu plus poussé, divers récit se sont dégagés sur cet endroit : si on passe devant la porte en voiture le moteur s’arrête, apparition d’une dame blanche, apparition du diable, disparitions de visiteurs (visiblement pas nous, sinon je ne serait pas là à vous racontez notre petite aventure !!! icon smile Enquête : La Porte du diable près de Dijon ).

En lisant tout ça sur internet , nous avons décidés de nous rendre sur ce lieu mystérieux pour nous rendre compte par nous-même et vous faire partagez notre expérience à la porte du diable.Un petit historique et autres détails de ce lieu La porte a vraisembablement été construite au cours du XIXème siècle, le commanditaire de cette construction de style gothique s’appelait Mr Adolphe Bonnet, mort en 1873, était l’ancien propriétaire de la ferme de Champmonron qui se trouve en amont de la porte.

Il aurait fait installer ce vestige à cet endroit reliant le prieuré de Bonvaux à sa ferme. La porte a été construite avec des éléments de l’hôtel Bernardon à Dijon détruits lors de la révolution (1789). On dit également que le tombeau de l’ancien propriétaire se trouve dans le secteur de la porte, mais nous ne l’avons pas trouvé, par manque d’information quant à sa localisation, donc non vérifié ! Ce qui je pense a donné un côté un peu plus mystique à ce lieu, est le faite qu’à la fin des années 90, une secte « Amour et miséricorde », aujourd’hui elle a été démentelé, a fréquenté cet endroit pour leur cérémonie ésotérique.

Une jeune fille disait avoir des visions de la Sainte Vierge à la porte du diable. Les légendes qui entour la porte du diable semblent assez récente puisqu’elles auraient probablement été créées à la fin des années 80. On l’appel la porte du diable, pour l’emblème qu’il y a dessus (voir photo ci-dessous), effectivement cela peut faire penser à une tête de diable, vous trouvez pas? En fait, il s’agirait de l’emblème d’un bonnet phrygien, usé par le temps a donné cette forme de tête de diable.

Quelques témoignages Au cours de mes recherches sur ce lieu, j’ai trouvé quelques témoignages de personne à qui il est arrivé des expériences pour le moins étrange en passant à proximité de la porte. Vous pouvez retrouver un de ses témoignages en cliquant ici, et un autre que vous pouvez retrouver en cliquant là (C’est le 14ème témoignages). Cela nous a donné plus de crédit pour nous rendre sur place, il faut dire que nous n’habitons pas à côté, alors avant de ce rendre à la porte du diable, il fallait être sur qu’il se passe quelque chose.

Sachant qu’un témoignage n’est pas un gage de preuve, tout dépend de comment on voit les choses, toutefois nous ne pouvons pas remettre en question la sincérité des témoins. Cette enquête semble assez prometteuse, alors c’est décidé nous y allons. Ont préparent notre matériel de chasseur de fantôme, notre matériel de camping et maintenant suivez-nous ça se passe en vidéo…

L’enquête de jour, découverte et visite du lieu, cela nous permet également de sécuriser le terrain pour l’investigation de nuit.

Notre conclusio

La journée Lors de cette enquête, nous avons passés plusieurs heures en journée pour le repérage des lieux et le tournage de la vidéo, nous n’avons rien remarqué de particulier, ni ressentie quoi que ce soit. C’est un endroit calme, il y règne même une certaine quiétude, le terrain était en pente donc assez accidenté. Toutefois ce que nous avons remarqué; la porte se trouve à proximité d’une petite route de campagne, voir de montagne, il y avait pas mal de passage de voiture, c’est apparemment un endroit assez fréquenté. Le souterrain est dans un bon état général, mise à part des insectes surtout des moustiques, là pareil nous n’avons rien ressentie de particulier.

La nuit

Pour cette enquête de nuit, nous avons utilisés essentiellement des caméras infra-rouge, ainsi qu’un détecteur de champ électro-magnétique (EMF). Pendant que nous étions dans le souterrain, nous avons eux un pique du champ électro-magnétique, mais après analyse sur le terrain, il s’avère que c’était une lampe torche qui se trouvait à proximité du détecteur… rien d’anormal !!! Pour la suite de l’enquête le détecteur EMF n’a plus donné signe de quelque activité que ce soit.

Nous n’avons pas utilisé de magnétophone, nous étions au milieu de la nuit dans des bois et il y beaucoup de bruit d’animaux, des branches d’arbre qui tombent, cela aurait faussé les données que nous aurions pu découvrir, donc inutile. Nous avons également fait plusieurs passages en voiture comme vous avez pu le voir dans la vidéo de nuit, pour essayer de reproduire le premier témoignages que je vous ai mis ci-dessus, pour notre part rien à signaler. Une explication que nous avons émis, la route est en pente, vous passez devant la porte au ralenti pour regarder, si vous ne rétrograder pas assez la voiture peut caler ! Cette explication vaut ce qu’elle vaut, c’est une possibilité ! Toutefois ça n’explique pas l’apparition du chien et de la dame blanche faite par les témoins.

Pour le deuxième témoignage, sur le lieu supposé de ses fameuses voix, Nous n’avons rien entendu de particulier, à part le chien du propriétaire de la ferme, le chenil se trouvait juste derrière le grand mur. Une possible explication, était peut-être les habitants de la ferme qui se trouvaient non loin du portail, et la réverbération des voix contre ces grands murs a généré la sensation bizarre qu’a ressenti le témoin. Mais tout ceci est à mettre au conditionnel.

Après ces quelques heures passées à la porte du diable, nous ne pouvons pas dire que cette endroit est hanté. Toutefois nous ne pouvons pas non plus écarter les témoignages de ses personnes (nous ne pouvons pas remettre leur parole en doute) à qui il est arrivé ces phénomènes mystérieux.

Peut-être n’étions pas au bon moment et sous certaines conditions pour que « s’active » ses phénomènes… Le mystère reste entier !Qu’avez-vous pensés de cette enquête à la porte du diable, j’attend vos commentaires en dessous.

Si vous vous êtes déjà rendu sur ces lieux, faites nous partager vos expériences.

Vous pouvez noter cet article en cliquant sur les petites étoiles ci-dessous A bientôt pour une nouvelle enquête

http://youtu.be/v85UaaIzKm0

Dijon et ses maires inoubliables: Kir, l’élu culte !

Alors que Dijon s’apprête à choisir son maire dimanche, retour sur deux icônes de la politique dijonnaise: le chanoine Kir et Gaston Gérard.

Certes, ils ont laissé leur nom à deux symboles de la ville (le lac pour le premier, le stade pour le second) mais ils ont surtout baptisé deux monuments dijonnais de la gastronomie.

A tout Seigneur (après tout il en fut un des messagers sur terre) tout honneur, on débute avec le chanoine Kir, député maire, personnage truculent et ambassadeur de la boisson qui porte son nom.

Crème de cassis, bourgogne aligoté: le kir fête cette année ses 110 ans.

Santé ! Il a donné son nom au lac artificiel qu’il a souhaité créer à l’ouest de Dijon. Pourtant lorsque l’on évoque le chanoine Kir, ce n’est pas à l’eau que l’on pense mais au cocktail éponyme. Mais pas seulement… le pittoresque maire de Dijon (de 1945 à sa mort en 1968, quelques jours avant les événements de mai) a en effet laissé le souvenir d’un résistant, d’un tribun aux réparties parfois lestes, et surtout du dernier député siégeant en soutane sur les bancs de l’Assemblée nationale.

Une autre époque!

Issu d’une famille installée depuis plusieurs générations à Alise-Sainte-Reine, Félix Kir naît en 1876.

Ordonné prêtre en 1901, il occupe les fonctions de vicaire à Auxonne, curée à Drée, vicaire à Notre-Dame de Dijon de 1904 à 1910, curé de Bèze de 1910 à 1924.

Pendant la Première Guerre Mondiale, il sera mobilisé à Châtillon-sur-Seine parmi le personnel hospitalier.

De 1924 à 1928, on le retrouve curé à Nolay puis il est nommé chanoine honoraire en 1931.

C’est en 1940 que le chanoine commence à bâtir sa légende: alors que le maire de Dijon Robert Jardillier a quitté la ville, Kir est nommé membre de la délégation municipale de Dijon.

Il permet l’évasion de milliers de prisonniers de guerre français du camp de Longvic. Cela lui vaut d’être arrêté et déchu de ses fonctions politiques, ce qui ne l’empêchera pas de faire montre de son patriotisme.

Il sera d’ailleurs à nouveau arrêté en 1943.

Le 26 janvier 1944, il est même victime d’un attentat perpétré par des Français à la solde de l’occupant.

Blessé, Kir échappe à la Gestapo en quittant Dijon qu’il retrouve le 11 septembre 1944, jour de sa Libération où il entre en triomphateur juché sur un char !

Deux ans plus tard, Kir est nommé chevalier de la Légion d’Honneur, et cité à l’ordre de l’armée. « Et mon cul, tu l’as pas vu? »

Dès mai 1945, le chanoine est élu maire de Dijon. Il sera réélu en 1947, 1953, 1959 et 1965, ce qui doit laisser rêveur bien des candidats. Il deviendra aussi conseiller général de Côte-d’Or et député de 1945 à 1967.

Le cumul des mandats ne date donc pas d’aujourd’hui. Doyen de l’Assemblé nationale, Kir présidera à ce titre la première séance de la toute jeune Vème République de 1958. La soutane, qu’il portait sur les bancs de l’Assemblée n’est pas le seul coup d’éclat du truculent chanoine.

On raconte qu’il prit un jour le képi pour régler la circulation à Dijon, et répondit à un élu communiste l’accusant de croire en un Dieu qu’il n’avait jamais vu: « Et mon cul, tu l’as pas vu et pourtant il existe ! »

Pas forcément très élégant, mais efficace. Outre le lac artificiel créé à sa demande pour réguler les crues de l’Ouche et agrémenter Dijon, et l’essor des quartiers de la Fontaine-d’Ouche, Kir a donc laissé son nom au cocktail servi aux banquets de sa mairie, fait de crème de cassis de Dijon et d’aligoté

. La recette originale n’a pas changé mais les proportions si, l’aligoté d’aujourd’hui ne faisant pas friser les dents comme autrefois. C’est pourtant à un autre maire de Dijon, Henri Barabant (élu de 1904 à 1908) que l’on doit probablement l’invention du cocktail, déjà servi dans les salons municipaux.

Kir en restera l’ambassadeur universel puisqu’on raconte qu’il ne partait jamais à Paris sans son cabas contenant les ingrédients nécessaires à la fabrication du mélange, dont il faisait profiter l’entourage…

Et puisqu’on parle de mélange, cet homme marqué à droite, mais ouvert au dialogue, fut aussi celui qui rencontra Nikita Khrouchtchev, lors d’une visite en France de ce dernier, puis au Kremlin à Moscou. Une première rencontre aurait dû avoir lieu à Dijon mais n’a pu se produire mais peu importe.

En l’honneur du Premier secrétaire du parti communiste de l’URSS, fut créé dans les cafés de Dijon le Double K: un Kir classique auquel est additionné de la vodka. Résistance à l’oppression, truculence verbale et attachement au terroir: ce fut en tout cas le cocktail qui permit à Félix Kir (sans le secours des sondages d’opinion, des think tank et des conseillers en communication!) de battre des records de popularité. Et puisqu’il ne faisait rien comme tout le monde, cet homme haut en couleurs mourut… des suites d’une chute dans les escaliers, à 92 ans.