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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Non, les chiens catégorisés ne mordent pas plus que les autres
Un pitbull est plus agressif qu’un bichon. C’est ce genre d’idée reçue que vient de réfuter un nouveau rapport de l’Anses. Ainsi, c’est officiel, la race ou le type racial ne permettent pas de prédire le risque de morsure !
"A ce jour, aucune étude scientifique ne met en évidence un risque plus élevé de morsure par les chiens de catégories 1 et 2 dits « dangereux »", conclut une nouvelle étude de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) commandée par le ministère de l’Agriculture.
Chaque épisode de morsure procède toujours de causes multiples, et un rottweiller, classé comme chien de garde et de défense (catégorie 2), n’a pas plus de risque de mordre qu’un chihuahua.
Mais alors, qui sont les chiens qui mordent ?
D’après l’Anses, les mâles adultes sont plus sujets à l’agressivité que les femelles. Un sevrage trop précoce ou un contact trop tardif avec les humains sont également des facteurs favorisant le risque de morsure. Un chien en mauvaise santé mentale ou physique (affection douloureuse) est également plus à même de mordre. Enfin, l’Anses rappelle que tous les chiens peuvent mordre, quelle que soit leur taille ou leur race, et qu’en conséquence, il ne faut jamais laisser un enfant seul avec un chien sans la surveillance d’un adulte. La clé d’une interaction en toute sécurité ? La sensibilisation !
SENSIBILISER LA POPULATION, UN POINT CAPITAL !
Si la race ne joue aucun rôle dans les cas de morsures, notre comportement et notre manière d’élever l’animal et de le comprendre sont les clés pour interagir avec lui en toute sécurité. De ce fait, sensibiliser l’ensemble de la population (adultes et enfants, propriétaires de chiens ou non…) est l’axe prioritaire, selon l’Anses, pour prévenir les morsures. Il est donc important d’être au fait des besoins et des attentes d’un chien (en fonction de sa race, de sa taille, de son caractère…) ainsi que de savoir reconnaître les signaux de stress chez l’animal : léchage de la truffe, bâillements répétitifs, détournement du regard, etc. Pour cela, l’Anses encourage à renforcer le rôle des vétérinaires et des éleveurs dans « l’éducation » des propriétaires de chien.
CRÉER UN OBSERVATOIRE DES MORSURES
Les données disponibles, datant de 2007, font état de 10 000 morsures par an, mais "ce chiffre est certainement en dessous de la réalité", confie Matthieu Schuler, directeur général délégué du pôle sciences pour l'expertise de l'Anses, à l'AFP. En effet, il s’agit uniquement des cas déclarés à la direction départementale en charge de la protection des populations. C’est pourquoi l’Agence préconise la création d’un observatoire des morsures qui permettrait de fournir de nouvelles données, d’alimenter les travaux de recherche, mais aussi de formuler des conseils plus ciblés et adaptés aux risques existants. Cet observatoire pourrait être alimenté par les professionnels du secteur, comme les vétérinaires et les éleveurs, mais aussi par des contributions citoyennes. "Il faut renforcer le caractère obligatoire de la déclaration des morsures, car il faut comprendre pourquoi elles surviennent et les analyser grâce à l’observatoire", conseille vivement Emmanuel Tasse, président du collectif 4C, qui se bat contre la catégorisation des chiens.
DÉVELOPPER DAVANTAGE L’ÉVALUATION COMPORTEMENTALE
L’évaluation comportementale par les vétérinaires est un moyen efficace de savoir si un chien est capable de passer à l’acte. Or, seuls trois cas de figure peuvent déclencher cette expertise : L’animal appartient à une race catégorisée Le chien a mordu Le maire ou le préfet en font expressément la demande L’observatoire des morsures pourrait permettre d’ouvrir cette évaluation à d’autres cas de figure, et ainsi d’identifier des situations à risque avant qu’un incident se produise. Bien sûr, il faudrait que davantage de vétérinaires soient habilités à réaliser ces expertises. La rédaction vous recommande également : Votre chien a mordu, que dit la loi ?
VERS LA FIN DE LA CATÉGORISATION EN FRANCE?
"Bien que je ne sois pas surpris par les conclusions, il s’agit du premier rapport de cette ampleur sur le sujet, en France, estime Emmanuel Tasse. Il est beaucoup plus large, complet, exhaustif et documenté que les précédents, et j’espère qu’il fera bouger les choses, j’y crois ». Car, oui, certaines races de chiens sont toujours considérées comme "dangereuses" (catégories 1 et 2), et leurs propriétaires doivent posséder un permis de détention. Pourtant, les États-Unis, les Pays-Bas ou l’Italie, qui avaient adopté des catégorisations similaires, les ont abandonnées après avoir constaté leur inefficacité dans la réduction du risque de morsure. Dommage que la France, qui vient d’adopter à l’Assemblée nationale une proposition de loi sur la vie des animaux de compagnie et de la faune sauvage captive, n’en a pas profité pour aborder cette problématique… « Pourtant la réforme de la loi de 1999 qui catégorise les chiens était à la base inscrite dans cette proposition avant d’en être retiré. Il manque désormais qu’un seul ingrédient pour que les choses évoluent : du courage politique », conclut Emanuel Tasse.
Toute ressemblance avec des humains de votre entourage est purement fortuite !
Des chiens « ratons laveurs » qui terrorisent l’Angleterre ?
Deux chiens viverrins, « raccoon dogs » en anglais, ont récemment secoué les habitants de Clarborough (Angleterre) par leur agressivité après s’être enfuis de leur enclos.
Zoom sur cette espèce peu connue et pourtant bien présente en Europe.
Des chiens « ratons laveurs » ont terrorisé les habitants du comté du Nottinghamshire, en Angleterre. Non, il ne s’agit pas du prochain film d’horreur de série B, mais bien de la réalité.
Echappés de leur enclos le 28 mai, deux chiens "ratons laveurs", appelés aussi chiens viverrins, chiens martres ou encore tanukis, ont déambulé dans les rues de Clarborough et se sont montrés agressifs. Ils ont d’abord attaqué une chèvre et un poney dans le jardin d’un couple, relate The Independent.
Pendant 2 heures, ces derniers ont tout fait pour les mettre en fuite, en plein milieu de la nuit. Les animaux ont été légèrement blessés et les propriétaires ont surtout été secoués par les cris et les sifflements de cet animal qu’ils ne connaissaient pas. Peu après, ils ont poursuivi un homme et son chien, qui a réussi à s’enfuir.
Fort heureusement, la police du Nottinghamshire a confirmé avoir attrapé les fugitifs 3 jours plus tard, le 31 mai. "Les propriétaires ont, depuis, sécurisé leur enclos, dans lequel ils seront remis", ont indiqué des agents dans une publication Facebook. Mais quel est cet animal chimère semblant tout droit sorti d’un conte ? Contrairement au nom qu’on lui donne et à son apparence, il n’a aucune parenté avec les ratons laveurs. Par contre, il s’agit effectivement d’un canidé, parent éloigné de nos chiens domestiques et de nos renards, et qui a l’étrange capacité de grimper aux arbres.
UNE ESPÈCE INVASIVE
Live Science explique que ces animaux ont été trouvés à l’état sauvage dans certaines régions de Chine, du Japon, de Mongolie et de Russie. Ils se seraient séparés des autres canidés il y a 7 à 10 millions d’années (contre 40 000 ans pour nos chiens et les loups). Ils ont été importés récemment en Europe, au XXe siècle, pour l'industrie de la fourrure et sont aujourd’hui considérés comme une espèce invasive du fait de son expansion (et bien que le tanuki soit vénéré au Japon...).
Les chiens viverrins ont été importés en Europe pour leur fourrure
Cet animal évolue beaucoup au cours des saisons, aussi bien son apparence que son régime alimentaire. Gros et poilu en hiver, il devient mince à poil court en été. Omnivore, il se nourrit tantôt de rongeurs, de grenouilles et d'oiseaux, tantôt de graines ou de baies, et sa capacité à grimper aux arbres lui permet d’aller cueillir des fruits. À l’image de ce couple de chiens viverrins échappé, cette espèce est strictement monogame.
Petite ou pas, quand tu es poursuivi par un géant, ben la branche, tu la sautes
Le manque de sommeil des chiens de refuge nuit à leur santé
Une étude dirigée par deux chercheurs des universités de Lincoln et Liverpool, au Royaume-Uni, révèle que les chiens qui ne peuvent pas dormir tout leur soûl dans la journée sont plus stressés et ont des problèmes de comportement.
Leur étude, réalisée en 2014 sur des chiens de refuge mais publiée au début du mois d’octobre 2016 dans la revue Plos One, a montré que ces derniers dormaient en moyenne près de 15% de moins que les autres chiens dans la journée.
Les chercheurs ont noté qu’ils dormaient en réalité 2,8% de leur temps dans la journée, empêchés de le faire plus longtemps à cause de perturbations liées à leur environnement.
L’auteure principale, Sara Owczarczak-Garstecka, anthropologue et éthologue, explique ainsi que le nettoyage des cages, le nourrissage, les promenades, les visites des adoptants potentiels et des vétérinaires perturbent leur repos sur une plus longue période. En cela, les chiens domestiques, vivant dans un environnement plus calme, notamment parce qu’ils sont seuls une partie de la journée, peuvent prolonger leur temps de sommeil.
«La plupart des chiens domestiques vivent dans un environnement beaucoup plus calme et des recherches antérieures montrent qu'ils dorment aussi plus longtemps dans la journée», précise la chercheuse.
Pour elle, ce manque de sommeil dans la journée chez les chiens de refuge génère des signes de stress plus importants (tirer la langue, manifester des mouvements répétitifs et nerveux) alors que les chiens en maison sont en général plus calmes, donc plus réceptifs aux indications de leurs maîtres (plus obéissants).
Ils affichent, par ailleurs, plus de signes de bonne santé en général. «Nos données montrent qu'un temps de repos plus long dans la journée est un indicateur de santé très clair pour les chiens de refuge, davantage que le temps de sommeil nocturne», conclut la chercheuse.
Pour Thierry Bedossa, vétérinaire et propriétaire du refuge Aide aux vieux animaux, le manque de sommeil dans la journée des chiens en refuge n’est qu’une des conséquences du paradoxe de ces structures d’accueil.
«La vie dans un refuge classique propose aux chiens un environnement extrêmement pauvre en stimuli dans le quotidien, détaille l’expert, ils sont dans des boxes exigus sans enrichissement. Ils sont à la fois contraints dans l’espace et dans leur activité, ce qui les met dans un état de très grande frustration. Et à l’inverse, ils sont surstimulés quand des éléments animés s’approchent de leurs boxes, que ce soit les humains familiers que sont les soigneurs, ou les humains non familiers que sont les visiteurs qui sont des adoptants potentiels.»
Pour le professionnel, ces visites sont même une source majeure de stress.
«Vous constatez que les chiens aboient énormément quand des gens arrivent près des boxes, poursuit Thierry Bedossa, ils s’énervent, vont et viennent et toute cette excitation est très communicative.»
Le vétérinaire estime, en outre, que le côté imprévisible de ces montées en excitation lié aux visites peut non seulement avoir des conséquences sur la qualité de sommeil des chiens mais d’une manière générale sur la qualité de vie, et donc la santé, de ces animaux.
«Ce qui est paradoxal, analyse-t-il, c’est que les parcs zoologiques modernes ont tout mis en place pour enrichir l’environnement des animaux sauvages qu’ils hébergent. Tant dans le décor, les activités proposées que la manière de distribuer la nourriture, si bien que finalement ces animaux subissent moins les allées et venues des visiteurs devant leurs enclos. Ils finissent même par les ignorer. Ils peuvent même dormir pendant qu’on les observe. Vous n’observez pas en parc zoologique ce que vous voyez en refuge!»
Pour lui, tous les refuges devraient quitter les villes (par définition trop exiguës) pour migrer à la campagne et, à l’image de ce que fait AVA, le refuge qu’il dirige à Cuy-Saint-Fiacre (76), proposer à leurs protégées de vastes enclos, une vie en groupe et un enrichissement du milieu proche de celui qui est pratiqué dans les parcs zoologiques qui ont fait leur révolution éthologique. A défaut, il estime que les refuges qui ne permettent pas aux potentiels adoptants un accès direct aux boxes des chiens mais qui organisent une rencontre avec un chien à la fois dans un lieu plus calme, minimisent les inconvénients de cette vie surstimulée…