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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
LE TIGRE DE L'HERBE. Mante religieuse
Mon joli modèle a disparu, grand bien lui fasse, elle est certainement repartie dans ses pénates ? Pourquoi avait elle élu domicile chez moi, mystère ? J'ai été ravi de l’accueillir, fut un temps je me baladais accroupi ou à quatre pattes pour la trouver, ce n'est plus de mon âge, alors sa visite m'a grandement facilité la tâche. J'ai toujours aimé cet insecte, sa tête est vivante, elle vous suit du regard c'est fascinant, je lui trouve une grande élégance, une classe, je vois peu d'insectes aussi distingués qu'elle à part les papillons. J'espère arriver à la faire aimer aux récalcitrants ?
Le ciel pleure pour sa terre bien aimée et sur le sort de cette humanité inconsciente.
L’Atlas (Attacus atlas) est une espèce asiatique de lépidoptères, souvent considérée comme le plus grand papillon du monde.De plus, l'extrémité des ailes fait penser à un serpent, ce qui lui a valu aussi le nom de papillon cobra.
Les abeilles solitaires s'adaptent et construisent des nids en plastique Lorsque vient l'heure de concevoir leurs nids, les abeilles solitaires argentines optent pour un étonnant matériau : le plastique. Portrait d'une abeille coupeuse de feuille. Selon toute vraisemblance, ce serait cette espèce qui utilise du plastique comme matériau de construction en Argentine.
En Argentine, les abeilles solitaires des terres agricoles ont été observées en train de construire leurs nids en utilisant uniquement les emballages en plastique abandonnés sur les exploitations.
Entre 2017 et 2018 en Argentine, des chercheurs de l'Institut national de technologie agricole ont fabriqué des nids artificiels en bois pour les abeilles solitaires. Contrairement aux autres espèces d'abeilles comme les abeilles sociales qui vivent en ruche avec des reines et des ouvrières, les abeilles solitaires trouvent refuge dans un terrier pour pondre seules leurs larves. Assemblés, les nids construits par les scientifiques ressemblent à de longs rectangles percés en leur centre sur toute leur longueur afin de créer une cavité qui permet aux abeilles solitaires de s'introduire puis de garnir le nid de feuilles découpées, de brindilles et de boue.
Sur les 63 nids en bois construits, 3 ont été garnis uniquement de plastique. D'une taille proche de celle d'un ongle, les morceaux de plastique avaient été soigneusement découpés par les abeilles et disposés en quinconce dans les nids. D'après leurs analyses, les chercheurs pensent que le plastique proviendrait de sacs ou de films plastique dont la texture se rapproche des feuilles habituellement utilisées par les abeilles pour recouvrir leurs nids. D'après les informations communiquées par Science Alert, sur les 3 nids recouverts de plastique, un était inachevé, ce qui signifie que l'abeille ne l'a pas utilisé pour pondre ses larves. Dans les deux autres, une larve n'avait pas survécu et une autre était introuvable, les chercheurs en ont donc conclu qu'elle avait dû survivre.
QUELLES CONSÉQUENCES POUR LES ABEILLES ?
Cette nouvelle étude publiée dans la revue Apidologie consigne la toute première observation d'abeilles fabriquant leurs nids uniquement à base de plastique mais les scientifiques savaient depuis plusieurs années déjà que les abeilles incorporaient du plastique aux matériaux de construction de leurs nids. En 2013, un article publié dans Ecosphere décrivait la façon dont les abeilles utilisaient des films et des mousses en plastique pour recouvrir leurs nids dans les zones urbaines dans les environs de Toronto, au Canada.
Tout comme les abeilles argentines, les abeilles sauvages du Canada découpaient avec soin des morceaux de plastique semblables aux feuilles qu'elles utilisaient traditionnellement. Par ailleurs, l'étude menée au Canada a montré que les abeilles n'utilisaient pas uniquement des languettes de sac plastique. Les résines végétales, qui peuvent servir à fabriquer des produits comme la gomme ou le latex, sont souvent utilisées par les abeilles comme une colle dans le but de renforcer la structure de leur nid.
Toutefois, les scientifiques ont découvert que certains spécimens utilisaient plutôt pour cela une sorte de mastic à base de plastique qu'elles rapportaient dans leur nid. Les deux études précisaient que de plus amples recherches seraient nécessaires avant que les scientifiques ne puissent déterminer l'impact potentiel du plastique sur les abeilles. Quoi qu'il en soit, ce type de nids montre que les abeilles sont tout à fait capables de s'adapter au changement de leur environnement. Dans les deux régions, des feuilles étaient également disponibles et auraient tout aussi bien pu être utilisées comme matériau de construction. « L'intérêt de cette étude est qu'elle contribue à démontrer la flexibilité d'adaptation de certaines espèces d'abeilles face aux changements des conditions environnementales, » déclarait l'auteure principale de l'étude Mariana Allasino dans un communiqué de presse en espagnol.
LES DANGERS DU PLASTIQUE
Hollis Woordard est entomologiste spécialiste des abeilles au Woodard Lab de l'université de Californie à Riversides et elle n'est pas surprise de voir les abeilles transporter du plastique pour construire leurs nids. « Je trouve cela vraiment triste, » dit-elle.
« C'est un autre exemple de l'omniprésence des matériaux qui finissent involontairement là où ils n'ont aucune raison d'être. » Le plastique constitue souvent une menace pour les espèces sauvages sous la forme de microplastiques, ces morceaux infiniment petits qui se forment à mesure que des débris plus volumineux se décomposent.
Ces microplastiques sont un réel danger pour les animaux qui les confondent avec leur nourriture, ce qui arrive très fréquemment et plus particulièrement dans les milieux marins. Cependant, aucune étude n'indique que les abeilles consommeraient du plastique. Les menaces qui pèsent actuellement sur les abeilles sont les pesticides, la destruction de leur habitat et l'exposition aux virus ou aux parasites.
Des chercheurs ont émis l'hypothèse que les plastiques agiraient comme une sorte de barrière qui protégerait les abeilles des moisissures et des parasites. S'il était confirmé que les abeilles préfèrent le plastique aux matériaux naturels, ce ne serait pas la première fois que les animaux tirent profit de nos déchets. Les moineaux et les pinsons recouvrent leurs nids de filtres de cigarette pour éloigner les mites parasites ; les milans noirs des Alpes italiennes collectent quant à eux des morceaux de plastique brillants pour décorer leurs nids et attirer des potentiels partenaires.
« Il faudra accentuer les recherches pour savoir ce que cela signifie réellement pour les abeilles, » conclut Woodard. « Il est bien entendu possible qu'elles y trouvent certains avantages mais cela n'a pas encore été démontré. De mon point de vue, les conséquences néfastes sont tout aussi probables. »
Le Moro sphinx ou Sphinx colibri ou Sphinx du caille-lait (Macroglossum stellatarum). Est un insecte appartenant à l'ordre des lépidoptères, à la famille des Sphingidae, à la sous-famille des Macroglossinae, tribu des Macroglossini, sous-tribu des Macroglossina, et du genre Macroglossum. C'est l'espèce type pour le genre.
C'est un petit Sphingidae marron beige au corps trapu. Le Moro sphinx possède une très longue trompe pour butiner les fleurs, souvent violettes, bleues ou blanches, en vol stationnaire à la manière des oiseaux-mouches. Il butine généralement le nectar des fleurs que les autres insectes ne peuvent atteindre. Il affectionne les sauges, les lavandes.
Les oeufs sont déposés isolément sur les bourgeons et les fleurs des gaillets (Galium) ou dans leur voisinage (mai ; juillet/août). L'éclosion se déclenche environ une semaine après la ponte. On peut observer les chenilles principalement en mai et en août.
La chenille est vert pâle rayée longitudinalement de jaune, puis marron rayée de jaune. C'est dans un cocon lâche soit sur le sol soit dans la terre que la nymphose s'effectue.
Le stade nymphal dure environ 1 mois. Son vol est d'une précision et d'une rapidité peu communes. Le Moro sphinx peut voler à 50 km/h, 40 km/h en moyenne, ce qui le place parmi les papillons les plus rapides. C'est une des rares espèces diurnes de sa famille (avec le Sphinx fuciforme ou Sphinx gazé, Hemaris fuciformis L. et le Sphinx bombyliforme, Hemaris tityus; ces 2 espèces étant moins fréquentes en France).
Les imagos volent habituellement en Europe d'avril à août mais ils peuvent être présents également en septembre (2 générations annuelles). Les plantes hôtes de cet insecte sont généralement des gaillets (Galium), mais le papillon peut pondre aussi sur d'autres plantes de cette famille des Rubiaceae, ainsi que sur des Valerianaceae ou des Caryophyllaceae.
Son habitat naturel se trouve dans l'hémisphère nord entre l'Espagne et le Japon. Cet insecte migrateur peut se rencontrer presque partout dans l'hémisphère nord en été, mais il réside uniquement dans les climats tempérés les plus chauds (Espagne, Portugal, Italie, Turquie, Afrique du Nord).
En effet, il survit rarement à l'hiver aux latitudes plus nordiques (comme au nord des Alpes en Europe, ou au nord du Caucase en Russie, etc.). Peut-être à cause du réchauffement climatique, de jeunes spécimens précurseurs apparaissent de plus en plus tôt, même au nord de la région parisienne (mi-mars) alors qu'antérieurement nous assistions à l'arrivée plus tardive de spécimens uniquement adultes donc migrateurs. Cet insecte est considéré comme porte-bonheur dans certaines régions du Sud de la France.
Il est présent durant la saison chaude dans tous les départements de France métropolitaine. C'est un papillon migrateur sur de longues distances. Cette espèce fréquente les prés, les buissons et les jardins
Quand les insectes se liguent avec les arbres
Dans le sud de la Chine, un figuier est le théâtre d’une étrange coopération inter-espèces visant à protéger l'écosystème. De Julie Lacaze Une reine des fourmis tisserandes de l’espèce O.smaragdina, trouvée dans la mangrove de Phuket, en Thaïlande.
Dans la nature, l’entraide l’emporte parfois sur la loi du plus fort. Par exemple, certains écosystèmes se maintiennent grâce à un réseau de coopération complexe entre les plantes et différentes espèces d’insectes. Un phénomène que les scientifiques nomment le « mutualisme ».
Ces relations bénéfiques ont été étudiées de près dans un figuier du sud de la Chine (Ficus racemosa) par une équipe de chercheurs sino-australiens (lire leur étude publiée dans la revue Nature). Pour être pollinisé, l’arbre, qui peut atteindre quarante mètres de haut, a besoin de Ceratosolen fusciceps. Cette minuscule guêpe s’introduit dans le sycone (la fleur donnant les figues) pour y pondre ses œufs, ce qui permet la pollinisation.
Mais les fourmis tisserandes (O.smaragdina), qui vivent également sur l’arbre, sèment la terreur parmi les populations d’insectes, et peuvent être particulièrement agressives envers les guêpes pollinisatrices. Bien que leur présence assure une protection des larves des guêpes contre certains parasites, leur agressivité doit être contrôlée pour que l’écosystème se maintienne. Pour défendre son précieux partenaire, le figuier sécrète, au niveau de ses inflorescences, un produit qui apaise les fourmis.
Un troisième insecte appartenant aux membracidés, Tricentrus sp., vient également à sa rescousse. Cette famille d’insectes minuscules est connue pour sa grande maîtrise du camouflage chimique, des molécules qui brouillent les pistes face aux prédateurs, ainsi que pour son aptitude à produire du miellat, un liquide sucré sécrété à partir de la sève des plantes, dont certains insectes se nourrissent (lire notre reportage).
Tricentrus sp. échange donc cette dernière substance avec les fourmis, afin de ne pas se faire attaquer. Mais quand les ressources alimentaires viennent à manquer, l’offrande en miellat ne suffit plus pour calmer la colonie vorace. L’insecte membracidé sécrète donc, en plus, un camouflage chimique, dont la composition est très proche de la molécule apaisante produite par le figuier. Résultat : les fourmis sont calmées, ce qui permet aux guêpes pollinisatrices, qui régénèrent le figuier, de rester majoritaires parmi les populations d’insectes de l’arbre.
Un bon exemple de coopération inter-espèces qui profite à l’ensemble de l’écosystème.
Les membracidés : d’étranges insectes casqués qui savent se défendre
Proche parente des cigales, cette famille d’insectes minuscules a développé au cours de l’évolution de curieux attributs thoraciques et d’ingénieuses stratégies de défense pour se protéger des prédateurs.
Un membracidé du genre Bocydium arbore des globes supérieurs pouvant ressembler à un champignon mortel pour les insectes. Avec leur casque volumineux, les membracidés sont peut-être les insectes les plus étranges du monde. En tout, ils comportent 3 200 espèces décrites, dont la moitié habite les forêts tropicales humides d’Amérique.
Ils sont de petite taille (pas plus de 1,7 cm), mais savent se défendre. Ils portent d’imposants boucliers au niveau du thorax, qui prennent la forme d’un casque muni de pointes, de cornes ou de sphères atypiques.
Pour ajouter à leur allure singulière, ils possèdent une trompe munie de deux stylets, avec laquelle ils siphonnent la sève des plantes. En dehors de leur impressionnante armure, ces espèces ont développé tout un tas de ruses pour se protéger des prédateurs.
Certaines arborent des couleurs vives pour signaler une pseudo-toxicité. Elles usent aussi du mimétisme pour se fondre dans le décor, ou d’un camouflage chimique pour brouiller les pistes.
D’autres fournissent du miellat, liquide sucré sécrété à partir de la sève des plantes, à des fourmis en échange de leur protection. Imparable !
Dans le numéro de mars 2019 du magazine National Geographic, zoom sur les insectes membracidés, mini-monstres des forêts humides tropicales.