La tégénaire, plus grosse araignée de France, est-elle dangereuse ?

Le moins que l’on puisse dire c’est que, dans une maison ou un appartement, l’araignée tégénaire ne passe pas inaperçue. Et pour cause, c’est la plus grosse araignée que l’on peut trouver en France.

Sa taille spectaculaire a de quoi donner des frissons aux plus courageux d’entre nous qui, bien souvent, s’empressent de la tuer ou de la mettre dehors.

En effet, on imagine aisément ce que cette araignée aux dimensions impressionnantes serait capable de nous faire durant notre sommeil, par exemple…

Mais est-elle vraiment si dangereuse que ce que l’on croit ?

La tégénaire peut s’avérer très utile dans une maison

Lorsqu’on la croise au détour d’une porte, on ne peut s’empêcher de sursauter. Et pour cause, son gros corps brun et velu associé à ses longues pattes a de quoi terrifier tout arachnophobe qui se respecte. Et pourtant, la tégénaire ne mérite pas d’inspirer autant de peur…

En effet, la tégénaire n’a en fait rien d’effrayant. Hormis son apparence qui peut sembler repoussante à certains, elle est un véritable atout dans nos foyers. Il existe 90 espèces de tégénaires, mais c’est la Tegenaria domestica que l’on rencontre le plus souvent, et plus particulièrement au début de l’automne, lorsque les températures baissent. Les tégénaires rentrent alors dans nos maisons à la recherche d’un abri pour l’hiver. Elles affectionnent notamment les pièces humides, comme la salle de bains, la cave ou encore la buanderie. Mais on peut également les trouver dans des pièces plus communes, comme le salon ou la chambre à coucher.

La tégénaire se nourrit principalement de mouches, de cafards, de moustiques et parfois d’autres araignées. Elle est donc particulièrement utile dans les maisons ! D’autant plus qu’elle vit plusieurs années, 5 ans en général pour les femelles. Elle peut donc, au fil du temps, devenir une colocataire comme les autres.

La tégénaire est inoffensive pour l’Homme

La Tegenaria domestica est réputée pour sa toile qu’elle tisse en forme de nappe dans un angle de mur et qui se termine en entonnoir, dans lequel elle reste généralement cachée. Elle attend alors bien sagement qu’une proie passe à proximité. Lorsqu’elle ressent des vibrations dans sa toile, signe que quelque chose est en approche, elle sort alors de sa cachette et passe à l’attaque. Toutefois, si les vibrations sont trop fortes, l’araignée sait qu’il s’agit de quelque chose de trop gros pour elle et ne s’aventure pas au-dehors. Mais rassurez-vous, elle n’est pas friande des humains.

On pourrait même dire qu’elle est inoffensive pour nous puisque ses crochets à venin sont bien trop petits pour qu’elle puisse nous mordre. Et même si c’était le cas, sa morsure serait aussi « grave » qu’une piqûre de moustique. De plus, la tégénaire est de nature craintive et aura toujours tendance à fuir face à un danger.

Invasion de punaises dans l'agglomération grenobloise

Vertes, marrons, les punaises pullulent cet automne dans l'agglomération grenobloise. Elles se sont beaucoup reproduites à cause des fortes chaleurs de l'été. Des insectes inoffensifs mais qui dérangent. les punaises sont très envahissantes

Que de punaises, en Isère, cet automne ! Peut-être avez vous remarqué ces derniers temps, dans vos maisons, vos appartements, comme une invasion de ces insectes, qui ressemblent à des scarabées verts ou marrons. La canicule estivale a favorisé la prolifération des punaises

Ce phénomène a lieu chaque année mais cet automne, il est particulièrement remarquable par le nombre de punaises qui volent autour de nous. C'est la faute aux bonnes conditions météo qui ont favorisé leur reproduction. Les larves ont éclos début septembre et, de leur vol lourd et bruyant, ces petites bêtes entrent par les fenêtres ouvertes pour chercher un endroit tranquille afin d'y hiberner.

Une bêbête inoffensive mais embêtante Comme bon nombre d'habitants de l'agglo grenobloise, Chérifa a vu son appartement envahi de punaises. "Je n'ai jamais vu cela" dit-elle "Il y en a tellement dans ma loggia, que je n'ai pas pu les compter. Cela m'effraie car certaines se mettent dans mes cheveux. Je ne sais pas quoi faire. Je les écrase, mais cela sent mauvais. Alors j'ai pris l'aspirateur et j'ai ensuite jeté le sac dans la poubelle. Chez mes voisins, c'est pareil !"

Les fortes chaleurs ont favorisé la reproduction des punaises - Aucun(e) Les fortes chaleurs ont favorisé la reproduction des punaises - CC0 Creative Commons Pourtant, même si c'est désagréable, il ne faut pas paniquer ! C’est ce qu'explique l'entomologiste Pascal Dupont, du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris. "Ces insectes sont inoffensifs. Ils ne piquent pas. Rien à voir avec les punaises de lit.

Ils sont phytophages, comprenez qu'ils se nourrissent de végétaux, dans les jardins. Ils cherchent juste à passer l'hiver au chaud !" Attention à l'odeur, si vous écrasez une punaise ! Comment s'en débarrasser, alors ? "N'employez pas de produits phytosanitaires" recommandent l'entomologiste. "Vous pouvez les prendre délicatement entre vos doigts et les jeter dehors. mais avec précaution, car si on serre trop l'insecte panique et émet une odeur nauséabonde, une odeur de punaise !"

Cette année, il y a beaucoup de punaises car leur reproduction a été favorisée par les fortes chaleurs de l'été. Dans d'autres régions de France, ce sont les coccinelles, et non les punaises, qui pullulent, mais les bêtes à Bon Dieu ont sûrement meilleure presse que les punaises.

Dans la clairière il y a des larves et des nappes d'eau, des insectes et une lumière intense.

Ce matin une réunion importante c’est déroulée autour de la mare de la Bastille (Organisée par les Espaces Verts de la ville de Grenoble).

Cette petite zone est très riche d’une flore et d’une faune particulière. Nous y trouvons des Phragmites* ondulantes, des Aeschnes bleues** et des Lissotriton helveticus*** sauvages !

Nous avons donc cherché des solutions pour améliorer et garantir la pérennité de ces espèces qui ont colonisés fortuitement cet espace presque naturel et, en tout cas, très ancien. La présence de cette zone humide est sans doute liée à l'édification du fort de la Bastille.

Un bel endroit qu’il convient de valoriser avec discernement.

Merci Aux "Espaces Verts"de cette précieuse collaboration !

Les odontomachus, des fourmis aux mâchoires surpuissantes

Tour à tour prédatrice ou proie, la fourmi Odontomachus fascine les scientifiques. 

Cette fourmi du genre Odontomachus, photographiée avec les mandibules fermées, chasse sa proie en les maintenant en position ouverte, prêtes à se refermer sur elle en un éclair. 

Tour à tour prédatrice ou proie, la fourmi « piège à mâchoires » referme ses mandibules 2 300 fois plus vite qu'un battement de cils pour soit tuer une victime soit exécuter un saut périlleux salvateur.

À la vitesse étonnante de 60 mètres par secondes et avec une force représentant 400 fois la masse de la fourmi, ces mandibules spécialisées sont un outil de prédation autant que de défense.

L'entomologiste Andrew Suarez et son équipe ont observé le comportement défensif d'espèces des genres Odontomachus et Anochetus en Australie et à Bornéo. Pour sortir d'un trou dans le sable creusé par un prédateur fourmilion, la fourmi fait claquer ses mandibules sur les parois.

La force du choc revient vers elle au point de l'éjecter hors du piège. Ce phénomène cinématique serait impossible avec la seule contraction musculaire. La puissance mandibulaire est amplifiée par un mécanisme comparable à celui d'une catapulte.

Un « loquet » maintient les mandibules ouvertes et l'énergie est stockée comme dans un ressort, jusqu'à ce qu'un muscle déclencheur libère le loquet et fasse se refermer instantanément les mandibules. Lors de tests en laboratoire, les fourmis ont doublé leurs chances d'évasion des pièges grâce à leurs sauts mandibulaires. «

Si les Hommes pouvaient les imiter, ils se propulseraient de 9 à 12 mètres en l'air, mais avec une force qui leur briserait sans doute les jambes », explique Andrew Suarez. Fascinés par les fourmis, les ingénieurs s'en inspirent dans des domaines aussi diveres que la robotique, la biomécanique, l'informatique ou la science des matériaux.

À mesure que l'équipe d'Andrew Suarez en apprend plus sur la morsure surpuissante des Odontomachus, son potentiel pour des applications humaines s'élargit.

Allez, petite abeille ! ❤️

L heure qui rode emporte nuit et crépuscule ..........sur les ailes tissèes d d'argent............... le reve devient libellule ................................. Bonne et douce soirèe .....................

Dans la légèreté du papillon, dans le rayonnement du soleil, dans la limpidité d'une goutte d'eau, dans la multitude des grains de sable... la nature est Angélique, Merveilleuse et Féérique.

Ces insectes aussi enterrent leurs morts Au royaume des insectes, même les membres de la famille royale se font croque-morts afin de protéger leur colonie.

 Les fourmis, ainsi que d'autres insectes, se servent souvent de leur mâchoires pour se débarrasser des cadavres de leur colonie.

Si vous pensiez que les pompes funèbres étaient une particularité du monde des hommes, revoyez votre copie. Les fourmis, les abeilles et les termites s'occupent toutes de leurs défunts, soit en les retirant de leur colonie ou en les enterrant. Dans la mesure où ces insectes sociaux font partie de sociétés densément peuplées confrontées à de nombreux agents pathogènes, l'évacuation des corps des défunts constitue une forme de médecine préventive. L'élimination d'éléments à risque susceptibles de les infecter, tels que des cadavres, leur permet de protéger leur santé.

LES FOURMIS

Dans les fourmilières adultes, les fourmis ouvrières font office de croque-morts : elles retirent les corps des défunts et les transportent vers une pile de déchets située plus loin ou dans une chambre spécifique du nid. Chez certaines espèces, les dépouilles seront même enterrées. Selon une nouvelle étude publiée dans BMC Evolutionary Biology, dans les fourmilières tout juste constituées n'ayant pas encore d'ouvrières, les reines des fourmis noires des jardins inhument la cofondatrice de la fourmilière si celle-ci vient à mourir. Selon Chris Pull, biologiste de l'évolution à l'université de Londres Royal Holloway, la reine survivante grignote alors la dépouille en morceaux, qu'elle enterre ensuite.

« En règle générale, lorsque l'on pense aux reines des fourmis, on pense à ces monarques qui vivent dans les profondeurs de la fourmilière, protégées par leurs ouvrières. Elles ne sont impliquées d'aucune manière dans les tâches dangereuses de la fourmilière », explique le biologiste. « Notre étude révèle qu'elles en sont en réalité capables. » Selon les résultats de l'étude de Pull et de ses coauteurs, en se débarrassant des dépouilles, la reine survivante réduit par sept ses risques de mourir, augmentant ainsi les chances de survie de sa nouvelle fourmilière.

LES ABEILLES

Au sein des colonies d'abeilles mellifères, les individus morts ou malades sont rapidement évacués. Après avoir effleuré de ses antennes le défunt, une abeille croque-mort saisit ses membres à l'aide de ses mâchoires et les dépose à l'extérieur. Non seulement l'espèce se débarrasse des morts de sa colonie plus vite que d'autres débris, mais les abeilles mellifères évacueraient les cadavres décédés il y a une heure plus rapidement que ceux fraîchement tués, selon une étude parue en 1983 dans la revue Animal Behavior. Ce petit groupe d'ouvrières spécialisées est composé en grande partie d'ouvrières d'un certain âge qui représentent un modeste sous-ensemble de la colonie (entre 1 et 2 % de la population).

LES TERMITES

Si la plupart des insectes sociaux sortent les défunts du nid, chez les termites, les cadavres sont enterrés à l'intérieur du nid. Comme chez d'autres insectes sociaux, une altération post-mortem de leur composition chimique permet aux termites d'identifier rapidement la mort d'un membre de la colonie. La termite de l'espèce Reticulitermes flavipes s'occupe d'une dépouille dans les minutes qui suivent le décès. Comme chez les abeilles, les croque-morts touchent le corps à l'aide de leurs antennes, puis l'emportent avec leurs machoires. D'après une étude publiée en 2013 dans la revue Scientific Reports, les termites de cette espèce se comportaient différemment selon que le défunt soit l'un des leurs ou qu'il appartienne à une espèce apparentée.

Que le corps de la même espèce provienne de leur propre colonie ou d'une autre, il était amené en « chambre froide » à des fins de recyclage des nutriments et pour des raisons d'hygiène. Cependant, si la dépouille était celle d'un membre de l'espèce Reticulitermes virginicus, elle était enterrée sur place par des ouvrières et un groupe important de soldats montaient la garde. Les termites étaient dix fois plus nombreuses lorsqu'elles participaient aux funérailles de cette espèce apparentée qu'à celles de leur espèce. Selon les chercheurs, le temps, l'énergie et le travail supplémentaires étaient justifiés par des agents pathogènes externes.

Sur la pointe des pieds je me suis faufilée la haut dans un nuage pour qu'au prochain orage dans une pluie d'amour se projettent alentours des milliers de baisers tous intactes, sauvegardés qui font grandir les ♥♥ vers l'univers en fleur en les gardant ouverts tournés vers la lumière,rejetant loin dans l'ombre tout ce qui peut être sombre et laissent se révèler un amour fortifié qui luttera pour longtemps contre la force des vents .