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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Le Douc est une espèce de primates de la famille des Cercopithecidae qui se rencontre au Laos et au Viêt Nam.
Cette espèce est diurne. Les doucs se nourrissent principalement de feuilles, elles représentent 82 % de leur alimentation.
Ils mangent aussi des fruits et des graines (14 % de leur alimentation) et des fleurs (4 % de leur alimentation).
Les doucs ne boivent pas, l'eau qu'ils ingèrent provient uniquement de leur nourriture.
Les doucs sont menacés par le braconnage (ils peuvent notamment servir d'animaux de compagnie en Asie du Sud-Est) et par la destruction de leur habitat naturel.
L'orang-outan est le primate qui allaite le plus longtemps
Selon une étude récente, ces singes anthropoïdes de l'Asie du sud-est sont les primates qui allaitent le plus longtemps. De Austa Somvichian-Clausen Les orangs-outans (ci-dessus, une mère et son petit) peuvent vivre jusqu'à 50 ans à l'état sauvage.
Plus grands grimpeurs d'arbres du monde, les orangs-outans ont désormais un nouveau superlatif associé à leur nom : selon une nouvelle étude, ce sont les primates qui allaitent le plus longtemps leurs petits. Une nouvelle recherche étonnante a révélé que ces grands singes colorés peuvent allaiter jusqu'à huit ans, voire plus dans certains cas. Difficiles à étudier (ils passent la plupart de leur temps perchés en haut des arbres, à l'abri des regards), nous en savons peu sur la période à laquelle ces grands singes au poil hirsute sont sevrés. Or, savoir quand les petits volent de leurs propres ailes est essentiel pour les protecteurs de l'environnement qui œuvrent à leur sauvegarde. Dans le cadre de cette nouvelle étude, Tanya Smith et ses collègues ont développé une méthode innovante afin de connaître la durée de la période d'allaitement des orangs-outans : l'analyse des taux de baryum, un oligoélément, présent dans les dents des jeunes orangs-outans. Le baryum, issu du lait de la mère, est absorbé dans le squelette des petits et peut ainsi révéler la durée de la période d'allaitement d'un orang-outan. « Il s'agit d'une nouvelle méthode formidable pour déterminer l'âge de sevrage à partir des dents des primates », s'enthousiasme l'anthropologue en biologie Cheryl Knott, directrice du Gunung Palang Orangutan Project du parc national de Gunung Palung en Indonésie.
QUAND LES DENTS EN DISENT LONG
Les deux espèces d'orangs-outangs (dont le nom vient du terme malais et désigne une « personne de la forêt ») se balancent d'arbre en arbre sur les îles de Sumatra et de Bornéo : l'orang-outang de Sumatra, Pongo abelii, et l'orang-outang de Bornéo, Pongo pygmaeus. Smith, un anthropologue-biologiste à l'Université Griffith, et son équipe ont analysé les dents de quatre jeunes orangs-outangs, deux de Bornéo et deux de Sumatra. Les animaux avaient été abattus au cours d'expéditions de collecte il y a de nombreuses années et leurs os ont été conservés dans des musées. Selon l'étude publiée cette semaine dans la revue Science Advances, l'examen de la croissance et des taux de baryum présent dans les molaires des spécimens a indiqué une diminution du baryum après l'âge d'un an, mais la présence persistante de l'oligoélément près d'une décennie plus tard. À titre d'exemple, un orang-outang de Bornéo a été sevré à l'âge de 8,1 ans, tandis qu'un orang-outang de Sumatra tétait encore au moment de sa mort, à l'âge incroyable de 8,8 ans.Les orangs-outangs ont leur premier enfant aux alentours de l'âge de 15 ans et vivraient jusqu'à 50 ans à l'état sauvage.
DES TEMPS DIFFICILES
Les dents ont également indiqué des périodes cycliques, aux concentrations de baryum faibles ou élevées correspondant à l'abondance de fruits : lorsque l'on constate une consommation excessive de fruits, les taux de baryum sont plus bas. D'après Smith, cela laisse à penser qu'en période de pénurie, les jeunes orangs-outangs se reposent à nouveau sur le lait de leur mère pour pouvoir s'en sortir. « Il est difficile d'estimer la quantité de lait qu'ingèrent les petits à l'état sauvage. Cette nouvelle étude révèle qu'ils en reçoivent encore des quantités conséquentes à cette période », ajoute Knott.
Si les orangs-outans ont une croissance lente, leur environnement instable y est probablement pour quelque chose ; les excédents de nourriture susceptibles d'accélérer leur croissance sont rares. Selon elle, s'ils pouvaient compter sur de plus grandes réserves de nourriture, il est probable que les orangs-outangs n'allaiteraient pas si longtemps. Smith ajoute que les primates en captivité tendent à s'émanciper plus rapidement que leurs homologues à l'état sauvage, vraisemblablement grâce à leur alimentation stable et nutritive.
UN DECLIN CONTINU Dû
à leur très lente reproduction, les orangs-outangs sont particulièrement vulnérables. La déforestation au profit des plantations de palmiers à huile a réduit leur nombre et ils sont désormais au bord de la disparition. L'île de Bornéo a perdu plus de 50 % de sa population d'orangs-outangs au cours des 60 dernières années, tandis que l'habitat de l'espèce a diminué d'au moins 55 % ces 20 dernières années. Selon WWF, l'île de Sumatra en dénombre un peu moins de 15 000, alors qu'ils étaient 230 000 primates il y a un siècle, soit une chute considérable. Knott ajoute que l'étude de Smith et de ses collègues rappelle que davantage de recherches doivent être menées sur les mamans orangs-outangs et leurs bébés. « Afin d'améliorer leur sauvegarde, il nous faut comprendre le lien qui existe entre leur environnement et leur faible taux de croissance et de reproduction », affirme-t-elle.
L’une des choses les plus réconfortantes de la vie, c’est de savoir que quelque part, quelqu’un pense à toi
Non, les animaux sauvages ne font pas de bons animaux de compagnie
Si l’idée de posséder un animal de compagnie exotique peut paraître séduisante, cela est en réalité synonyme de difficultés, de mauvaises odeurs et parfois de danger. De Annie Roth Bien qu’ils soient adorables, les pandas roux (Ailurus fulgens) sont dotés de griffes acérées et peuvent libérer une très forte odeur, produite par leurs glandes anales. Le commerce de ces animaux est illégal.
Aimeriez-vous posséder un panda roux comme animal de compagnie ? Ou un paresseux ?
Et que diriez-vous d’un loris lent, une espèce de primate adorable ? La demande d’animaux de compagnie sauvages augmente, stimulée en partie par les vidéos publiées sur internet, qui montrent à quel point ces créatures sont adorables. Dans certains cas, les propriétaires postent des vidéos des animaux sauvages qu’ils possèdent et qu’ils dorlotent comme s’ils étaient domestiqués.
Bien sûr, il ne faut pas posséder d’espèces sauvages pour des raisons de bien-être animal. Aucune de ces espèces n'est domestiquée, elles ont évolué pour vivre dans leur environnement naturel et non parmi les Hommes. De plus, le commerce d’animaux de compagnie exotiques est connu pour sa cruauté et est souvent alimenté par le braconnage.
Mais il existe des raisons plus immédiates et peut-être égoïstes de ne pas en posséder : bien qu’adorables et dotés d’un poil soyeux, ces créatures ne font pas de bons animaux de compagnie.
LE PANDA ROUX
Le panda roux arbore un beau pelage couleur rouille, de grandes oreilles duveteuses et une queue touffue et annelée. Malgré son apparence de peluche, vous ne voudriez pas lui faire de câlins : lorsqu’il est dérangé, le panda roux peut libérer une très forte odeur sécrétée par ses glandes anales, si âcre qu’elle fait fuir les prédateurs. « Vous ne voulez pas posséder d’animaux sauvages comme animaux de compagnie, et surtout pas un panda roux », explique Thane Maynard, directeur du Zoo et Jardin botanique de Cincinnati. « Ils sont dotés de griffes semblables à celles d’un chat qui déchiquetteraient vos meubles, et peut-être même vous. Comme de nombreux mammifères, ils marquent leur territoire, donc ce serait vraiment le bazar et ça sentirait mauvais chez vous. » Ils passent aussi la majeure partie de leur temps dans les arbres des forêts pluvieuses situées en altitude du centre de la Chine, du Népal et du nord de la Birmanie. Des conditions qui sont, bien évidemment, difficiles à reproduire. Les pandas roux sont menacés dans l’ensemble de leur aire de répartition et leur commerce est illégal en vertu de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES). (À lire : Les pandas roux, nouvelles cibles des braconniers.)
LE PARESSEUX
Ce mammifère lent et silencieux vit dans les forêts tropicales et les mangroves d’Amérique centrale et du Sud. Il passe la majeure partie de sa vie haut perché dans les arbres, ne s’aventurant au sol qu’une fois par semaine, pour faire ses besoins. En raison de leur tendance à se détendre, on pense souvent que les paresseux sont placides, mais ce n’est pas toujours le cas. S’il se sent menacé, un paresseux peut faire et fera usage de ses griffes et de ses dents acérées pour se défendre. Ce n’est pas non plus un animal particulièrement sociable ; il mène une existence solitaire, sauf au moment de s’accoupler et d’élever un petit.
« Les paresseux sont des animaux fragiles. Ils peuvent souffrir de graves dommages psychologiques s’ils sont régulièrement touchés [par des humains] », explique Cassandra Koenen, directrice monde de la section animaux exotiques au sein de l’organisation à but non lucratif World Animal Protection, qui lutte pour le bien-être animal.
Les paresseux sont également très sensibles aux changements de température. Pour qu’il reste en bonne santé, le mammifère doit vivre dans un environnement où la température varie entre 26 et 29 °C, avec un pourcentage d’humidité de 80 %.
LE PHALANGER VOLANT
Le phalanger volant est l’un des animaux exotiques les plus populaires, en partie parce que sa reproduction en captivité le rend facile à trouver. Au Royaume-Uni et dans certaines régions des États-Unis et de l’Australie, il est légal d’en posséder un. Toutefois, des organisations de défense des droits des animaux, comme PETA, continuent de réclamer une interdiction internationale. Ces animaux, endémiques d’Australie et des îles voisines, sont très sociables et vivent dans de grands groupes familiaux. Comme leur nom l’indique, ils sont capables de voler d’arbre en arbre en dépliant une membrane qui s’étend des pattes avant aux pattes arrière. Ils sont également dotés de griffes acérées semblables à des cimeterres qui les aident à grimper. Bien que ces dernières mesurent moins de deux centimètres de longueur, manipuler ces animaux sans gants peut s’avérer désagréable voire même douloureux pour les humains. Parfois, leurs griffes sont coupées mais cette procédure est risquée : une petite erreur et l’animal pourrait bien perdre le bout de ses doigts. De plus, le phalanger volant est un animal nocturne et est connu pour ses fortes vocalisations. Ne mesurant qu’une quinzaine de centimètres, il peut aussi facilement disparaître ou s’échapper.
LE FENNEC
Évoluant dans les déserts de l’Afrique du nord et du Moyen-Orient, le fennec est le plus petit renard au monde : il pèse en moyenne un peu plus d’un kilo. Son corps est recouvert d’une épaisse fourrure couleur crème qui dévie la chaleur le jour et lui tient chaud la nuit. Les fennecs sont d’excellents excavateurs et vivent dans des terriers souterrains qu’ils partagent avec d’autres individus. Grâce à leurs pattes semblables à des pelles, ces petits renards creusent des galeries pouvant atteindre près de 10 mètres de long. Leur urine a la même odeur que les sécrétions que libèrent les moufettes et ils peuvent dégager une horrible odeur produite par leurs glandes anales s’ils se sentent menacés. Bien que le fennec soit élevé en captivité depuis des décennies, il n’est pas encore domestiqué et est difficile à dresser. Par conséquent, ces animaux ont tendance à s’échapper ou à laisser derrière eux un bazar malodorant.
LE LORIS LENT
Le loris lent est un primate nocturne qui vit dans les forêts tropicales de l’Asie du Sud-Est. Au début des années 2000, des vidéos montrant des loris lents en train d’être chatouillés et nourris de boulettes de riz ont fait le buzz sur internet, provoquant une hausse de la demande de ces primates en tant qu’animaux de compagnie. Mais de nombreuses personnes ignoraient que le loris lent était le seul primate vénéneux au monde. Alors qu’ils sont protégés par la loi, des loris lents sont ouvertement vendus au marché de Borito, situé à Jakarta, en Indonésie.
En effet, les loris lents possèdent des glandes situées sous leurs bras qui produisent du venin. Lorsque le primate se sent menacé, il lèche ces glandes pour enduire ces dents semblables à des aiguilles de la substance libérée. Bien que ce venin ne provoque pas de réactions graves en général, il peut s’avérer mortel pour les personnes sujettes aux chocs anaphylactiques. En 2016, dans le cadre d’une étude, des chercheurs de l’Université Oxford Brookes ont regardé 100 vidéos publiées sur internet montrant des loris gardés en captivité. Sur chacune d’entre elles, l’animal était soit paniqué, malade ou exposé à des conditions non naturelles. Les neuf espèces de loris lents sont listées comme vulnérables, en danger ou en danger critique par l’Union internationale pour la conservation de la nature et leur possession est, en général, illégale. Chaque année, des milliers de loris lents sont arrachés à la nature par les braconniers et une grande partie d’entre eux sont passés en contrebande vers le plus grand marché aux animaux, situé au Japon.
LE CAPYBARA
Pouvant peser plus de 45 kilos, le capybara est le plus grand rongeur au monde. Il arbore de solides dents, semblables à celles d’un castor, qui peuvent sans aucun souci casser net des bouts de bois. Cet animal semi-aquatique vit en Amérique du Sud et a la réputation d’être « relax », une idée alimentée par des photos virales d’animaux, comme des oiseaux, des singes et mêmes des chèvres, installés sur des capybaras a priori indifférents. Mais prendre soin de ces animaux est loin d’être une partie de plaisir.
Comme leurs cousins les cochons d’Inde, les capybaras sont sociables et ont besoin de vivre parmi les leurs pour être heureux. Ils font partie de groupes comptant entre 10 et 20 individus et dotés d’une hiérarchie sociale stricte. Bien qu’ils ne mordent pas souvent les humains, ils en sont capables et leurs longues dents peuvent infliger de graves blessures. De surcroît, ce sont des fugitifs nés. En 1995, cinq capybaras se sont échappés d’un centre pour animaux sauvages situé près de Gainesville, en Floride. Les autorités ne les ont jamais retrouvés et maintenant, des dizaines de leurs descendants vivent dans la zone.
LE TIGRE
Bien qu’il soit parfaitement légal de posséder un tigre au Royaume-Uni et dans plusieurs États américains, c’est une très mauvaise idée. « Il existe tellement de raisons pour lesquelles les gens ne devraient pas posséder de grands félins », confie Thane Maynard. « Tout d’abord, ils sont bien plus dangereux que les autres animaux exotiques. Si un panda roux peut vous griffer, un tigre peut vous tuer. » Au cours du siècle dernier, les tigres ont fait plus de morts lors d’attaques directes que n’importe quel autre mammifère. Depuis 2017, au moins cinq personnes ont été attaquées à mort par des tigres détenus en captivité.
D’après Thane Maynard, ce sont souvent des tigreaux qui sont achetés. Lorsqu’ils deviennent adultes, leurs propriétaires essaient de les donner à des zoos. À six mois, la plupart des tigreaux pèsent déjà plus de 45 kilos. Le tigre de Sumatra, la plus petite sous-espèce, peut atteindre 120 kilos à l’âge adulte. Le tigre de Sibérie, quant à lui, peut peser jusqu’à trois fois plus. Aujourd’hui, il y a plus de tigres vivant en captivité aux États-Unis qu’il n’y en a à l’état sauvage, où ils sont menacés et seraient moins de 4 000.
LE LÉMURIEN
Avec leurs yeux expressifs et leur pelage doux comme du velours, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi nous sommes si nombreux à voir les lémuriens comme des peluches. Il existe plus de 100 espèces de lémuriens, qui vivent à Madagascar et sur les îles voisines. Pourtant, la majorité d’entre nous ne connaît que le maki catta, l’espèce la plus populaire auprès des propriétaires d’animaux de compagnie exotiques.
« Les lémuriens font de très mauvais animaux de compagnie », explique Cathy Williams, conservatrice au Duke Lemur Center. « Une fois qu’un bébé lémurien a grandi, ce n’est plus du tout une peluche et il peut même être assez dangereux. » Lorsque les lémuriens atteignent la maturité sexuelle, normalement entre l’âge de deux et trois ans, ils commencent se comporter de façon agressive, se mettant à pourchasser quelqu’un ou à mordre. Les maki catta sont très recherchés comme animaux de compagnie, et ce malgré le fait que leur commerce soit interdit.
Ces animaux sont dotés de petites canines exceptionnellement acérées, qui peuvent facilement ponctionner la chair de l’Homme, décrit Cathy Williams. « Je ne sais pas combien de fois [le Duke Lemur Center] a été appelé par des gens qui disaient que l’adorable bébé lémurien acheté sur internet était devenu agressif et qu’ils n’en voulaient plus. »
Les lémuriens ne peuvent pas apprendre à devenir propres et le contact avec leurs déjections peut exposer l’Homme à de nombreux agents pathogènes, dont les ankylostomes, les trichocéphales, la giardia et la salmonelle. De plus, ils marquent leur territoire avec des sécrétions glandulaires à l’odeur « très forte », souligne la conservatrice.
LE CHIEN DE PRAIRIE
Ce rongeur très sociable arbore un doux pelage couleur noix de cajou et est connu pour câliner et même embrasser d’autres membres de sa famille. Dans la nature, les chiens de prairie vivent au sein de grandes colonies ou « villes », qui peuvent s’étendre sur des dizaines d’hectares et compter plus d’une vingtaine de groupes familiaux. Par conséquent, ils ont besoin de beaucoup d’attention et de la présence d’autres chiens de prairie. S'ils sont négligés, ils peuvent devenir agressifs, avertit le Ness Exotic Wellness Center, un centre vétérinaire situé dans l’Illinois spécialiste des animaux exotiques. Leur habitat souterrain est difficile à reproduire chez soi, bien évidemment.
La plupart des propriétaires de chiens de prairie les enferment dans des cages, ce qui est source de stress chez les animaux et ne leur permet pas de creuser. Même s’il est légal de posséder un chien de prairie de compagnie dans la plupart des pays occidentaux, cela n’est pas pratique et pas juste pour les animaux.
LA LOUTRE CENDRÉE
Ce carnivore couleur cendre très charismatique évolue en Asie du Sud-Est, où il vit au sein de grands groupes familiaux. Il s’agit d’un animal très sociable. Ces vingt dernières années, la demande de loutres cendrées vivantes, ainsi que d’espèces apparentées, a fortement augmenté. Au Japon, où la possession de loutres est la plus répandue, le petit carnivore a investi les cafés, la télévision et le domicile d’influenceurs sur les réseaux sociaux.
Nicole Duplaix, qui dirige le Groupe Loutre de l’UICN, a récemment déclaré à National Geographic que les loutres gardées en captivité sont destructrices et qu’elles pouvaient se montrer agressives lorsqu’elles n’obtenaient pas ce qu’elles voulaient. Le Groupe Loutre de l’UICN prévient les propriétaires que « même les petites loutres peuvent mordre à travers des gants et des bottes en caoutchouc. » De plus, elles marquent leur territoire avec leur urine, leurs excréments et des sécrétions huileuses produites par leurs glandes anales. En d’autres termes, les loutres ne font pas de bons animaux de compagnie.
Paris : un bébé orang-outan est né au jardin des plantes
Le petit orang-outan est né le 17 octobre.
La petite Java est née le 17 octobre. Un événement rare pour cette espèce en danger d’extinction. C’est une fille ! Une petite princesse, attendue comme un trésor et que sa mère enveloppe encore jalousement dans ses grands bras d’orang-outan : Java est née il y a 8 jours, le mercredi 17 octobre à 16 h 35.
A la Ménagerie du jardes plantes, chacun se souviendra de cette naissance exceptionnelle à plus d’un titre. C’est la première depuis 13 ans pour le zoo du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), et la seule, cette année en France, d’un orang-outan de Bornéo. Une espèce protégée, menacée par la disparition progressive des forêts tropicales humides de son Indonésie et de sa Malaisie d’origine.
« En 20 ans, les orangs-outans de Bornéo ont perdu 80 % de leur territoire et la population s’est réduite de moitié, aujourd’hui estimée entre 50 000 et 60 000 », expliquent les responsables du Muséum, qui participe également à des plans d’élevage internationaux.
« L’espèce est inscrite sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), en tant qu’espèce en danger critique d’extinction ». Chaque naissance est d’autant plus précieuse. Une campagne pour rénover la singerie Six parcs zoologiques de France en accueillent, dont la ménagerie et sa « petite famille » que formaient jusqu’alors Nénette, la doyenne arrivée il y a 46 ans, Théodora, 30 ans, sa fille Tamü, âgée de 14 ans, et le jeune mâle Banggi, 12 ans et papa pour la première fois.
Une tâche assez minimaliste pour lui, puisque dans la nature, les mâles n’élèvent pas leur progéniture… La lune de miel avec Théodora, la mère de la petite orang-outan, est pour l’instant sur pause et Banggi reste à l’écart de sa dulcinée. Entre ces deux-là, l’attirance s’était révélée dès l’arrivée de Banggi à la ménagerie, en 2016. Lui le jeune mâle encore en pleine croissance, plutôt doux mais parfois capricieux, s’amourache de la calme et très observatrice Théodora, qui se prête volontiers au « dialogue » avec le public.
Elle est aussi championne aux exercices mis au point par les soigneurs, afin de faciliter les soins en apprenant les bonnes postures. Théodora en maîtrise une trentaine, et c’est ce qui a permis aux vétérinaires de suivre la gestation et le développement de son bébé : elle a subi de bonne grâce échographies et autres examens !
Le public ne tardera pas à découvrir la petite nouvelle, et peut lui faire le plus utile cadeau de baptême : la campagne de parrainage des orangs-outans de la ménagerie, lancée le 11 octobre dernier sur la plate-forme de financement participatif Ulule, permettra de récolter les fonds de la rénovation et l’agrandissement de la singerie, lancée en 2019 pour environ 3 M€.
A 80 jours de la fin de la campagne, 220 parrains ont contribué et permis de collecter environ 15 000 €
La meilleure façon de connaître le vrai fond d’une personne est de voir comment elle est avec les animaux