Beaucoup de gens disent : le temps guérit tout. Mais ce n'est pas vrai le temps ne guérit que ces bonnes choses que nous aimerions garder pour toujours.

Mois de septembre , mois de tristesse.. Mois qui enlève et qui ne rend jamais.. Mois de grisaille, mois de kleenex,qui prend la vie comme un coup de balai. Tu es partis le 14 septembre de ce mois infernal. La douleur a empli mon cœur et mes larmes règnent, à présent le silence et le calme. Tu vogue tout là haut vers les étoiles,vers le paradis blanc, tu as mis les voiles et moi, je reste seule, perdus et égarée avec le manque de toi, des souvenirs délavés.

Les photos te racontent, qui me parlent tout bas, je réécris un conte,tout en pensant à toi. De grands yeux ténébreux, qui me fixèrent un jour, et croisèrent mes yeux, le début d'un amour. Des cheveux noirs de jais, le rire au bord des lèvres

Cependant, il me reste toujours, le reflet de ton âme, si belle et si pure, qui rode dans mes parages. Le reflet de ton âme, me tient compagnie et met du baume à ce que je voulais t’offrir pour la vie.

Dans les angles de ma mémoire,dans le sombre de mes idées noires,tu es là.. Dans mes rêves établis,cicatrisant mes blessures rétablies,tu es là,fixant mon passé éternisent mon présent,tu es là.. Si loin mais tellement près. Souriant de cet air frais tu es là

Et dans la profondeur de ses yeux un océan qui m'attire, m'emporte dans les chemins les plus mystérieux mais les plus délicieux. Dans la douceur de sa voix, une tendre chaleur me saississait. J'adorait surtout la timidité qui se dessinait sur son visage quand il me parlait. Un ange des cieux qui venait enfin ajouter la couleur rose à ma vie, ajouter de l'optimisme après tous mes années passées dans le désespoir, un ange qui venait me sauver de toutes mes maladies passées, bref un ange qui venait me sauver de moi. Je sais pas pratiquement comment expliquer les choses mais ma vie sans sa presence n'a aucun sens.

Lentement s'effacent les mots, il y aurait pourtant beaucoup à dire, tous ces ressentis qui restent en moi et feront partis de ma mémoire, des mots que peut-être je ne pourrai jamais plus prononcer ... Lentement se troublent les images, quand ton visage devient un mirage et se perdent nos instants comme portés par le vent du temps, balayés loin de nous afin de nous aider à oublier peut-être …

Cruelle brulure que celle du vide de ton absence, le manque de toi serpente dans mes veines en silence comme investit de la chaleur de ce doux poison qui se distille lentement par la douleur du manque, s'attardant au creux du ventre et migrant vers le ♥, mon être réclame le murmure anesthésiés de tes « je t'aime ». 

Je regarde la mer tout près de son rivage. Je regarde la mer et je vois ton visage

Ce sont trente jolis papillons qui t'emmènent un bout de mon âme .Des baisers en forme de bonbons qui remplaceront mes larmes. Même si tout mon cœur ruisselle de ton absence en injustice,sur ces années qui s'ammoncellent sans ta présence comme un supplice,c'est d'un sourire de faux semblants qui revient d'instinct pour survivre,que je te souhaite tes quarante et un printemps même si tu n'as pas pu les vivre...