Je sens encore ton cœur comme une résonance battre dans mon intérieur,sans tristesse,juste une chance d'avoir pu te serrer dans le creux de mes bras. Ton odeur imprégnée a jamais restera,et ton rire cristalin résonne dans mon âme. Ma déchirure est là comme une cicatrice. Ta voix de l'au-delà je l'entend dans ma tete

Des fois, je te vois. Mes yeux me disent que tu n’es qu’un voile. Des fois, je t'entends. Mais mes oreilles, me disent que tu n’es qu’un son venu de nulle part. Des fois, j’ai l’impression de te sentir. Mais ce frisson me rappelle que tu n’es qu’un souffle de vent.

Il est parti, mais il a oublié quelques mots éparpillés sur nos oreillers,de son corps en délire je les ramassent pour composer des poèmes,des odyssées

Ah, si seulement en quatre on divisait la terre ! Un quart, un tout petit quart, pour les gens simples, qui ne veulent pas vivre l'enfer, qui loin du troupeau enragé aiment vivre à l'écart ! Mais je préfère la garder fermée, cette paupière, pour dans mon rêve inviter, Celui qui me comprend

Le temps s'est arrêté. Les trains désertent les gares perdus dans le brouillard. Dans une mer sans phare je tenais à te voir. J'ai largué les amarres. Sans retarder je pars découvrir ton univers.Je rêve.... Ce n'est pas interdit d'aimer,d'inventer un paradis,de ne plus rester debout sur le quai a attendre la vie.

Je tombe dans le vide, je me force à sourire, j'essaye de m'en sortir, mais le pire pour moi reste à venir, car tu restes dans mes souvenirs.

J’ai une flamme dans mon cœur, elle se consume un plus dans cette douleur.

Encore une nuit à tourner en rond au pied de ma solitude. Alors j'écris. J'écris par manque. J'écris par manque toi. Si seulement je pouvais réécrire notre histoire... Mais ma plume n'a pas ce pouvoir. Alors je me contente de mes souvenirs, encore un voyage dans mes songes pour te retrouver, je m'endors en pensant à toi chaque soir mais chacun de mes réveils est plein de désespoir car je ne vois plus ton visage en ouvrant les yeux, je ne trouve plus ton corps en passant ma main sous les draps, je ne sent plus ton odeur en respirant. Une nuit j'ai rêvé que tu revenais, la douleur à mon réveil était si forte que je n'arrivais plus à faire cesser mes larmes de couler. Ce sentiment d'impuissance et de culpabilité que je traine du matin au soir comme un boulet m'empêche de penser à autre chose qu'à toi, qu'à notre amour, qu'à notre bonheur. L'amour est bien trop souvent éphémère, je le haïe tout comme je haïe ma faiblesse face à lui, car l'amour est sadique, il m'a tendu ce bonheur que j'ai attrapé à pleines mains pour me le reprendre ensuite. J'ai mal et tu n'est pas là pour me soulager de cette douleur, je ne peux plus compter que sur le temps pour me guérir mais même lui est contre moi, chaque seconde sans toi est un poids rajouté à mon fardeau. J'essaye de me projeter vers l'avenir, un avenir où tu est absent, un avenir triste, un avenir dur, un avenir seul. J'entends mon cœur crier "à l'aide", il te réclame mais tu es maintenant trop loin de lui pour entendre sa détresse alors je te le dis: il a besoin de toi, il a besoin de ton réconfort, il a besoin de ce que nous étions, il a besoin que tu l'aimes autant que de t'aimer. Il dicte les mots que ma plume dépose si délicatement sur cette feuille, je suis impuissant face à lui ne pouvant que regarder ces tentatives désespérées de te retrouver, bien consciente qu'il essaie de vider l'océan de mes erreurs à la petite cuillère. La seule chose que je puisse faire est de lui prêter ma main afin qu'il s'exprime mais je sais que cela ne changera pas le cours des choses, le temps est un ennemi car plus il passe, plus tu me manque

J'ai toujours si mal, aucune souffrance ne l'égale, cette disparition brutale, un adversaire déloyal, je n'ai que mes souvenirs, pour seulement adoucir le manque de ton sourire, impossible à décrire, ce sentiment qui transperce mon cœur d'où se déverse mes larmes qui jamais ne cessent, d'exprimer ma tristesse, comme une migraine que m'impose ma peine

Mon navire est en détresse, ces vagues de tristesse qui me submergent, de ce tourbillon j'émerge,pourtant pris à la gorge, malgré tout je m'efforce d'oublier tout l'atroce que la vie m'a offert, devant ce coffre de bois, décoré d'écorces, qui contiennent l'amour , dans cet immense désert je me sent si seule

Un jour viendra... Je sais bien, tu sais bien, nous savons qu'il viendra, ce jour, fatalement, qui nous réunira.. Ce jour où je pourrai alors, comme autrefois, te dire tout mon amour, me blottir dans tes bras... Tu es parti trop tôt, tu n'as pas eu le temps..Le destin a voulu que tu t'en ailles, alors que j'avais tant besoin de ta présence, encore... Pourtant, à chaque instant, je te sais près de moi, et après tout ce temps, j'entends encore ta voix... Je revois ta gaieté, ton amour de la vie, la force de tes idées, ton espoir infini de voir enfin le monde dont tu as tant rêvé, un monde de Liberté, de Paix, d'Egalité...C'était un homme immense, et c'était ma lumière, mon port, ma référence