n oubliez pas

l'heure d'hiver s'en est allée, celle d'été vient d'arriver. tôt le matin les chants d'oiseaux berceront les bois, les côteaux. le ciel s'est habillé d'azur et devient de plus en plus pur. le soleil s'est bien étiré pour essayer de réchauffer la nature qui s'endormait. finies les trop courtes soirées, les jours enfin ont augmenté. Enfants, allez, amusez-vous, le vent qui souffle est très doux. je t'aime beau printemps, quand tu t'habilles de lumières, et fleurit les bois et les champs parfumant notre belle terre.

Dans les tetes,les idées trottent.Sur les reveils,les heures galopent.Soudain,idées et heures,s'endorment en choeur,puis repartent a l'unisson.Dans une course a leur facon,aujourd'hui rien n'est pareilnenfui les repéres de la veille.

On a avancé les pendules...Nos battements passionnés multiplient leurs échos en sources de lumière...et débauchent des sourires... On a inversé les ailes des nuages...Ils remontent le temps à rebrousse ciel...Et comblé nos failles avec des plaines d'azur... On a peint la nuit au pochoir de mer...Et l'ennui s'ébroue en sortant de l'eau claire de nos souffles. Le vent a couronné nos têtes amoureuses de tresses solaires... Les montagnes s'inclinent sous nos regards de joie... Et dans nos veines ne coule plus que le parfum d'une aurore sans trêve... Mon coeur est une anémone colorée par tes feux... Ma bouche, une fontaine qui se remplit d'instants,dans l'été de ta voix