histoire de france
Publié à 18:19 par fandeloup
Le 6 juin 1944, les troupes alliées débarquent sur les plages françaises avec un seul objectif : ouvrir un nouveau front face à l'envahisseur nazi et ainsi progresser plus rapidement vers l'Allemagne.
Des soldats de toutes les nationalités prirent part à l'évènement : Anglais, Canadiens, Américains, mais aussi des Français engagés dans différents corps d'armée, notamment parmi les troupes du Président Roosevelt.
Grâce à la Liste des Français résidant aux USA engagés dans l'armée américaine, découvrez si votre famille compte parmi ses membres un des nombreux Héros du D-Day.
Publié à 15:24 par fandeloup
Après Verdun, la bataille de la Somme fait de nombreuses victimes dans chaque camp, sans réelle progression. Mais si l'offensive française du Chemin des Dames du général Nivel est un échec en 1917, la mondialisation du conflit va faire tomber l'Allemagne. Après la Roumanie, les Etats-Unis entrent en guerre contre le Reich. A l'été 1918, plusieurs initiatives françaises lui sont favorables : Foch conquiert Château-Thierry le 18 juillet et décide le 24 de généraliser l'offensive aidé par les troupes américaines. Peu à peu, le nord de la France est libéré comme Lille le 17 octobre. Les forces allemandes, qui ont reculé, craignent un assaut majeur. Finalement, les allemands acceptent un armistice qui met fin aux combats. Il est signé le 11 novembre 1918 vers 5 h du matin dans la forêt de Compiègne, dans un wagon de train. Les clauses sont strictes : évacuation du front et des pays occupés et réquisition entre autres des canons et des armes. Renouvelé trois fois, l'accord aboutira finalement à plusieurs traités de paix, dont celui de Versailles signé le 28 juin 1919 qui modifie à nouveau le paysage de l'Europe.
Publié à 15:23 par fandeloup
Si le plan Schlieffen d'invasion de la France en six semaines a échoué notamment en raison de problèmes logistiques et de communication, le conflit ne s'arrête pas pour autant. Pire, d'une guerre de mouvement elle devient une guerre de position avec le fameux épisode des tranchées. Elles s'étendent en gros de la mer du Nord aux Vosges. Début 1916, les Allemands attaquent le camp retranché de Verdun. Le but est à la fois d'épuiser et de réduire à néant les forces et les troupes de l'ennemi. La terrible bataille de Verdun débute le 21 Février 1916. Après la prise du fort de Douaumont, les troupes du Reich progressent sur la rive gauche de la Meuse. Le maréchal Pétain, chargé d'organiser la défense de Verdun, commande des renforts sur la Voix Sacrée, la route entre Bar-le-Duc et la ville. A la fin du mois d'août, l'avantage change de camp. Après plusieurs offensives françaises, celle de Guillaumat, le 23, est décisive et signe la victoire de la bataille. Bain de sang, boucherie, barbarie, les qualificatifs ne manquent pas parmi les survivants. Les pertes ont été épouvantables : environ 350 000 hommes de chaque côté
Publié à 15:21 par fandeloup
Lorsque l'ordre de mobilisation générale est décrété en France le 3 août 1914 à 16h, l'euphorie est omniprésente. Les responsables politiques comme les militaires et les civils sont persuadés de l'issue rapide du conflit. La gaieté est de mise car un autre motif galvanise les Français : récupérer l'Alsace et la Lorraine. L'Assemblée vote à l'unanimité les crédits pour la guerre mais dès le 4 août, l'Europe s'embrase avec l'envahissement de la Belgique et du Luxembourg par l'Allemagne. Vers le 20 août, les troupes ennemies investissent la Lorraine et les Français se réfugient derrière la Marne. Le 2 septembre, les soldats du Reich ne sont qu'à 45 kilomètres de Paris. Pour organiser la défense de la capitale, le maréchal Joffre lance la bataille de la Marne du 5 au 12 septembre. Pour acheminer plus rapidement des renforts sur le front, un autre maréchal, Gallieni, réquisitionne quelque 600 taxis parisiens. 10 000 soldats rejoignent alors Nanteuil-le-Haudouin dans l'Oise. Cette initiative réussit aux Français puisqu'ils font reculer l'ennemi et remportent cette bataille le 12.
Publié à 15:19 par fandeloup
Si elle débute réellement pendant l'été 1914, la Première guerre mondiale fermente depuis de nombreuses années et principalement depuis la défaite de la France en 1871 et la perte de l'Alsace-Lorraine. Les rivalités franco-allemandes ainsi que la course à l'armement des deux côtés du Rhin et en Angleterre n'apaisent pas les tensions. Mais un événement, a priori sans conséquence et éloigné, va mettre l'Europe à feu et à sang. Le 28 juin 1914, un nationaliste serbe assassine l'archiduc François-Ferdinand, héritier d'Autriche-Hongrie, et son épouse. L'Autriche, qui veut annexer la Serbie, se sert de l'événement et obtient le soutien de l'Allemagne. Dès lors, l'escalade à la guerre démarre. L'alliance Allemagne-Autriche-Hongrie s'oppose à celle de la France-Russie-Angleterre. Le 1er août, le Reich déclare la guerre à la Russie qui soutient les Serbes puis le 3 à la France qui se range du côté de son allié russe. Le Royaume-Uni entre lui-aussi en guerre contre les Allemands le 4 après la violation de la neutralité de la Belgique. Les déclarations de guerre se succèdent entre pays européens jusqu'aux pays du Commonwealth et le Japon le 23 août contre l'Allemagne : la guerre mondiale commence.
Publié à 15:17 par fandeloup
Journaliste, député, maire de Paris avant la Commune de 1871, Jules Ferry est un homme politique toujours admiré de nos jours. En février 1879, sous la présidence de la République de Jules Grévy, il est ministre de l'Instruction civique et des Beaux Arts. Ses différentes actions porteront essentiellement sur l'instruction et la religion. Le 15 mars de cette même année, il propose d'interdire aux congrégations religieuses d'enseigner. Anticlérical convaincu, il veut empêcher l'Eglise catholique et notamment les Jésuites d'instruire les enfants. Malgré les protestations de l'Assemblée, le projet de loi est adopté. Le 10 juillet, la laïcité de l'enseignement entre en vigueur en France. En septembre 1880, Jules Ferry devient Président du conseil et appuie une des plus importantes lois de notre pays. Le 16 juin 1881, l'enseignement public devient gratuit. La loi de 1882 précise que l'instruction doit être obligatoire de 6 à 13 ans, d'un jour de congé par semaine et que l'instruction religieuse sera réalisée en dehors des établissements publics. On lui doit également la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 et de celle autorisant les syndicats le 21 mars 1884.
Publié à 10:54 par fandeloup
Après Austerlitz, rien ne semble arrêter Napoléon. Il remporte Iéna en 1806 face à la Prusse, Eylau l'année d'après face à la Russie, Wagram en 1809 face aux Autrichiens. Mais s'il a abandonné l'idée d'envahir l'Angleterre, la Russie l'attire toujours. Certes, l'Empereur fait son entrée à Moscou le 14 septembre 1812, mais la résistance des Russes puis la défaite à Bérézina, le 25 novembre, signent la retraite de Russie et la défaite de la France. La dureté de l'hiver et des batailles ont causé la mort d'une très grande partie des troupes napoléoniennes. Cet événement lance le réveil de l'Europe contre Napoléon. Après la perte de la campagne d'Allemagne, le front se déplace en France. Le 30 mars 1814, les Russes et les Prussiens prennent Paris. Déchu de son trône le 2 avril, Napoléon abdique le 6 avril et signe le traité de Fontainebleau le 11 avril. Après avoir tenté de se suicider, il part en exil sur l'île d'Elbe le 3 mai.
Publié à 10:52 par fandeloup
A partir de 1805, l'Europe s'unit face aux ambitions de l'Empereur français. L'Autriche, la Russie et la Suède forment une coalition face à la progression de l'armée napoléonienne en Italie et en Allemagne. Génie de la tactique militaire, Napoléon mène ses troupes tambour battant pour des offensives rapides qui surprennent l'ennemi. La victoire d'Austerlitz est révélatrice de sa supériorité. Après la prise de Vienne le 13 novembre 1805, les Français marchent vers l'actuelle République tchèque. Arrivés sur le plateau de Pratzen, près du village d'Austerlitz, Napoléon fait évacuer ses troupes à la surprise générale. Les troupes austro-russes qui s'étendent sur toute la longueur du massif, sont prises au piège. Au matin du 2 décembre 1805, les Français attaquent le front ennemi qui est trop large pour être efficace. Après seulement neuf heures, la bataille est gagnée. Napoléon Ier bat ainsi Alexandre 1er, tsar de Russie, et François II de Habsbourg. Cette victoire signe l'extension de l'Empire napoléonien et renforce une fois de
Publié à 10:50 par fandeloup
L'homme qui a instauré le Code civil, la Légion d'honneur, les préfets ou encore les maires, était avant tout un général d'armée. Son pouvoir s'étend de Paris à Amsterdam en passant par Genève, Turin et les Antilles. Mais Napoléon Ier rêve de l'Angleterre. Le pays voit d'un mauvais œil la conquête de l'Europe par l'Empereur et mobilise ses troupes. L'affrontement des vaisseaux français et anglais à Trafalgar, près de Gibraltar, va être fatal. L'amiral Villeneuve, qui commande une trentaine de navires de l'Empire, doit faire face à ceux, moins nombreux de l'anglais Horatio Nelson. Mais celui-ci au lieu d'attaquer de front, choisit une tactique d'affrontement en deux lignes. La déroute française est rapide et seuls neuf bateaux rentrent dans leur port d'origine. Mais touché par une balle peu après le début de la bataille, l'amiral Nelson succombe et ne peut donc savourer son succès. La suprématie maritime des anglo-saxons convaincra Napoléon d'un blocus économique du pays plutôt qu'un nouveau conflit.
Publié à 10:48 par fandeloup
Devenu Premier Consul de France et conforté par l'entrée en vigueur en février 1799 d'une Constitution rédigée sur mesure, Bonaparte surpasse les pouvoirs législatif et exécutif. D'abord, les députés ne votent plus les lois et ensuite il peut imposer ses décisions sans l'aval des deux autres consuls. Très populaire, il conforte le régime républicain contre l'aristocratie ou un éventuel retour de la monarchie. L'ultra contrôle de toute la vie politique et judiciaire et l'obsession de l'ordre et de la concorde ne le satisfont pas encore tout à fait. Nommé consul à vie en 1802, Bonaparte ne franchit en fait qu'une étape de plus le 2 décembre 1804. Après le vote favorable des Français, il se fait sacrer Empereur des Français à Notre-Dame à Paris et devient Napoléon Ier. L'Histoire raconte qu'il place lui-même la couronne sur sa tête. Il gouverne désormais seul. Tous les symboles de la République comme le 14 juillet et la Marseillaise disparaissent au profit de l'Empire.