histoire de france
Publié à 01:59 par fandeloup
L'Edit de Nantes, signé en 1598, avait apaisé les tensions. Mais cette accalmie sera relative car des tensions entre communautés religieuses existent toujours. Un homme : le cardinal Richelieu souhaite la disparition de l'influence des protestants. Conseiller du jeune roi Louis XIII, Richelieu veut faire fléchir notamment La Rochelle, haut lieu de la contestation protestante soutenue par le pouvoir anglais. Le 10 septembre 1627, Louis XIII ordonne le siège de la ville et Richelieu donne l'idée d'une gigantesque digue pour empêcher tout ravitaillement par l'ennemi anglo-saxon. Après une terrible famine, 20 000 personnes auraient péri en un peu plus d'un an, la Rochelle capitule le 28 octobre 1628. Cette victoire aboutit à l'édit de Nîmes, dit la paix d'Alès. Le 28 juin 1628, le roi garantit toujours la liberté de culte aux protestants mais leur pouvoir et leurs prérogatives sont interdites avec la destruction des places-fortes. En réalité, cette paix traduit davantage un retour à la suprématie du
Publié à 01:57 par fandeloup
Le célèbre roi Henri IV, qui a régné sur la France entre 1589 et 1610, connaît une fin tragique en mourant assassiné, le 14 mai 1610. Alors que le souverain a réalisé une paix fragile entre les catholiques et protestants, il ne fait pas l'unanimité et une nouvelle guerre se profile contre les royaumes catholiques d'Espagne et d'Autriche, aux portes de la France. Le 16 mai dans l'après-midi, Henri IV se rend en carrosse à l'Arsenal à Paris, sans escorte. Mais lorsque le convoi se trouve bloqué par une charrette de foin dans la rue de la Ferronnerie, François Ravaillac, catholique fanatique, poignarde deux fois le souverain. Henri IV mourra sur le chemin du retour au Louvre. Ravaillac, rapidement jugé, finira par mourir après d'innombrables séances de tortures sur la place de Grève de Paris, actuel Hôtel-de-Ville. La thèse du complot, longtemps privilégiée est désormais écartée par les historiens car on sait que l'homme a agi seul. Marie de Médicis, veuve
Publié à 01:56 par fandeloup
Né dans la tradition calviniste, le futur Henri IV s'est converti au catholicisme le 25 juillet 1593. Sept mois plus tard, il monte sur le trône de France alors que le conflit entre protestants et catholiques continue. Reims et Paris se trouvent notamment contrôlées par des catholiques durs. Le Roi, qui arrive à faire rallier à lui la capitale, réalise la paix entre les communautés religieuses. Le 30 avril 1594, il signe l'Edit de Nantes. Le texte dit de pacification accorde aux protestants la liberté de culte dans certains lieux déterminés et leur donne plusieurs autres droits comme le celui d'aller à l'école, de posséder des places fortes militaires ou encore d'exercer des fonctions publiques. La promulgation de cet édit met un terme aux guerres de religion en France même si sa ratification a été plus lente dans certaines villes.
Publié à 01:54 par fandeloup
Plongée dans une guerre de religion sans merci entre les catholiques et les protestants, la France connaît quelques périodes d'accalmie. Le 19 mars 1563, Catherine de Médicis, qui règne depuis la mort de son mari Henri II, fait rédiger l'édit d'Amboise qui accorde aux protestants la liberté de culte, Paris excepté. Mais le conflit s'envenime jusqu'à atteindre le paroxysme de l'horreur. Le jour de la Saint-Barthélemy, le 24 août 1572, Catherine de Médicis, craint un soulèvement des protestants. Elle convainc le roi Charles IX, son fils, de mettre à mort tous les chefs du protestantisme de Paris. Mais le massacre ne s'arrête pas aux dignitaires et frappe toute la société : femmes, enfants et personnes âgées. La folie s'étend rapidement aux grandes villes de province jusqu'en octobre et aurait fait près de 30 000 victimes.
Publié à 01:52 par fandeloup
partir de 1534, l'Europe et notamment la France vont être secouées par une vague de protestation contre le pouvoir de Rome sur les affaires de l'Eglise. C'est ainsi que nait le protestantisme de Luther et de Calvin qui se traduit par un mouvement religieux et idéologique. En 1560, on dénombre près de 2 millions de protestants en France. Mais leur influence nouvelle inquiète et divise. Le 1er mars 1562, le duc François de Guise, fervent catholique, se rend à Wassy en Champagne et interrompt un culte protestant pour les rallier à lui. Devant l'opposition de l'assemblée, les hommes du duc auraient chargé. Selon certains historiens, le conflit aurait fait plus de 70 victimes et près de 200 blessés. Cette affaire, dite du massacre de Wassy, plonge le pays dans les terribles guerres de religion des catholiques contre les protestants qui vont durer jusqu'en 1598.
Publié à 01:49 par fandeloup
Depuis le 25 janvier 1515, François Ier règne sur la France. Fasciné par l'Italie, l'art et la culture, il permet à la Renaissance de s'affirmer et de se déployer en son royaume. Commencées en 1494 par son cousin Charles VIII, les guerres ont pour but de faire tomber le duché de Milan. Le jeune roi François Ier, alors âgé de 21 ans, dirige sa première bataille à Marignan, aujourd'hui Melegnano en Italie. A partir du 13 août, les armées s'affrontent dans l'un des plus meurtriers affrontements du siècle. La victoire des Français sur les Suisses, alliés des Milanais, le 13 septembre constitue le dernier rempart avant Milan. Triomphant, François Ier s'empare du duché et de la Lombardie. Le succès de Marignan reste toujours célèbre et une date marquante de l'Histoire de France
Publié à 01:48 par fandeloup
Qui est-elle cette jeune paysanne de dix sept ans, qui veut bouter les Anglais hors du royaume de France ? Audacieuse, Jeanne d'Arc assure le 8 mars 1429 avoir reçu du ciel le commandement de conduire le Roi Charles VII à Reims. Après une victoire à Orléans le 7 mai, Jeanne, en habits d'homme et coupe au bol, déclenche un important mouvement de révolte contre l'ennemi. Mais capturée par les Bourguignons à Compiègne le 24 mai 1430, elle est livrée aux Anglais. Jugée un an plus tard, celle qui est surnommée la pucelle d'Orléans, est condamnée pour hérétisme car elle ne reconnaît pas l'autorité de l'Eglise catholique. Le 30 mai 1431, elle est brûlée vive sur un bûcher dressé sur la place du Vieux-Marché de Rouen. Finalement, sa disparition n'empêchera pas les Français de reconquérir leurs terres puisqu'après la Normandie et la Guyenne, la guerre de Cent ans s'achève le 17 juillet 1453 par la déroute de l'ennemi à Castillon
Publié à 01:47 par fandeloup
Entre 1337 et 1380, la puissance militaire anglaise écrase la monarchie française. Le 26 août 1346, Edouard III d'Angleterre débarque en Normandie et défait les Français lors de la sanglante bataille de Crécy. Puis le 19 septembre 1356, les Français s'inclinent après la bataille de Poitiers. Mais ces victoires anglaises, qui surviennent après l'épisode de la peste noire de 1347-1349, déclenchent d'importantes émeutes. La résistance s'organise à Paris notamment avec Etienne Marcel. Le 8 mai 1360, Edouard III et le dauphin de France Charles signent le traité de Brétigny. L'anglais renonce à la couronne de France en échange du Poitou, du Limousin, du Périgord, du Quercy et du Rouergue. Bien entendu, l'accord ne sera jamais respecté
Publié à 01:46 par fandeloup
Pendant 115 ans, la France des Valois et l'Angleterre des Plantagenêt se sont affrontés. Au 14e siècle, les deux royaumes sont les plus puissants d'Europe. Le conflit trouve ses origines dans la rivalité des deux dynasties, aussi bien économique que politique. Le royaume anglais, constitué par la victoire du duc de Normandie, devrait en principe appartenir à la couronne de France. Après des premiers affrontements, en 1259 le traité de Paris fixe le visage de l'Angleterre et la France lui donne la Guyenne suite à une défaite militaire. Mais les jalousies continuent. Ils se disputent la riche Flandre, la succession de la Bretagne et la France veut récupérer la Guyenne. Tout s'accélère lorsque le 7 octobre 1337, l'Anglais Edouard III, prétendant au trône par la lignée féminine, et neveu du roi de France défunt revendique la couronne de France. La guerre démarre... pour cent ans.
Publié à 01:43 par fandeloup
L'appel lancé par le pape Urbain II a eu de lourdes conséquences pendant près de trois siècles. Le 27 novembre 1095, le souverain pontife conclut un concile à Clermont, en Auvergne et souhaite que les lieux saints soient libérés. En effet, depuis 1070, ils sont occupés par les Turcs et leur accès est désormais impossible aux pèlerins chrétiens. L'invitation du pape, fortement relayée et encouragée, mobilise de nombreux volontaires à travers toute l'Europe. La première croisade est lancée : elle se tiendra de 1096 à 1099. Les expéditions pour délivrer le tombeau du Christ ont été de véritables batailles sanglantes et souvent atroces. Huit croisades se sont déroulées jusqu'en 1270 avec des châtiments corporels, des victimes bouillies ou encore brûlées vives. La dernière sera fatale à Louis IX, Saint Louis, qui meurt à Tunis