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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Pourquoi les insectes sont attirés par la lumières?
Une question qui se pose pratiquement toutes les nuits d'été: pourquoi les insectes sont attirés par la lumière?
Et bien, La meilleure explication aujourd’hui est que les insectes utilisent les astres pour se diriger.
La nuit, une ampoule peut donc être confondue avec la lune. Ainsi, ces insectes s’en approchent et se retrouvent tout de suite nez à nez avec une fausse lune.
Ils sont alors déboussolés et tournent autour, sans comprendre, jusqu’à épuisement.
Mais lorsqu’ils s’orientent avec la vraie lune, ils ne l’atteignent jamais car elle est très loin.
En restant éclairés toutes les nuits, ces éclairages sont extrêmement meurtriers car des millions d’insectes meurent d’épuisement sans avoir trouvé de partenaires pour se reproduire ou de nourriture
Les insectes nocturnes sont attirés par la lumière, plus exactement, ils se dirigent en fonction de la lumière des astres.
Jusqu'à l'apparition de l'électricité, la lune et quelques étoiles brillantes étaient donc leurs principaux repères naturels durant la nuit terrestre.
En suivant la lumière de la lune, ces insectes volaient en ligne droite et parcouraient de grandes distances afin de s'alimenter et se reproduire, ce qui augmentait les chances de survie de leur espèce.
Aujourd'hui, les lumières artificielles sont partout et les malheureux insectes se détournent facilement de leur trajectoire pour foncer droit sur une ampoule, un néon ou une fenêtre illuminée.
Bien souvent, ils meurent d'épuisement après avoir tourné sans fin autour de cet astre artificiel, s'ils ne se sont pas brûlés entre temps.
C'est ainsi que des millions d’insectes meurent avant d'avoir trouvé un partenaire pour se reproduire, mettant en danger la survie de leur espèce.
Alors, pensez-vous qu'en éteignant de nombreux lampadaires inutiles on sauverait des millions d’insectes et l’on ferait des économies d’énergie?
Dans ma bulle... de miel... Les abeilles périssent petit à petit, aidez nous à les préserver et à leur permettre de vivre leur vie en toute quiétude.
Présentation détaillée du projet J'ai pour objectif de repartir sur des bases plus solides grâce à vous et ce financement me permettra d'installer d'autres ruches aux alentours de chez moi.
Pour permettre de récolter différents types de miel mais aussi pour permettre de repeupler les abeilles à différents endroits de ma région. En effet, ce n'est un secret pour personne, les abeilles sont en danger. De plus en plus de ruches périssent chaque année. Comme la plupart des apiculteurs je ne peux que constater les dégâts, qui sont au fur et à mesure des années de plus en plus fort.
Pour le début de cette année 2015 on peut constater entre 60 et 80% de pertes de colonies.
- les pesticides: les abeilles ramène le nectar contaminé dans la ruche et cela mène à leur perte.
- hiver trop doux: les abeilles d'hiver se tuent à la tache trop tôt dans la saison à butiner alors qu'elles sont sensées rester à l'intérieur de la ruche pour protéger la reine du froid. Je m'appelle Didier, j'ai 35 ans
- J'ai pour passion l'apiculture depuis tout petit. Dès que j'en ai eu la possibilité, j'ai pu acquérir une maison avec assez de terrain pour y installer des ruches donc je me suis dit ... je me lance. Je suis des cours d'apiculture depuis 2 ans pour savoir comment gérer au mieux ces animaux tellement utiles pour notre alimentation quotidienne. J'ai préparé un rucher au fond de mon jardin, celui-ci est idéalement placé et permet à mes petites protégées de pouvoir butiner tout au long de l'année.
Je possède 6 ruches depuis l'année dernière, quelle ne fut pas ma tristesse d'en voir 4 sur les 6 mortes à la fin de l'hiver. Les ruches sont bourrées de nourriture mais plus aucune abeille ne se trouve dedans. Photo_467-1431460970 Malgré ce coup dur, je reste extrêmement motivé, je compte améliorer leur habitat en construisant un rucher couvert pour les protéger des intempéries, racheter des colonies ainsi que des ruches et ruchettes.
À quoi servira la collecte ?
Je compte construire un abri couvert autour de mes ruches, cela permettra de les protéger de la pluie et du vent +- 1000 € L'achat de 10 colonies d'abeilles de race Apis Mellifera Mellifera (ou abeille noire du pays) (+- 180 € par colonie --> 1800 €) L'achat de ruches (type Dadant 10 cadres et ruchettes Dadant 6 cadres), du matériel pour les soigner (traitement d'hiver et nourrissement) et de matériel pour l'extraction - 1200 € à cela s'ajoute le pourcentage de KisskissBankBank et nous arrivons à 4500 € au total pour le projet
Si l'objectif est dépassé, cela me permettra d'acheter de nouvelles colonies ou du matériel supplémentaire pour m'occuper au mieux de mes protégées.
Régulièrement, le web s'enthousiasme pour des photos humoristiques d'animaux, soi-disant captées par chance dans la nature. Soi-disant.
Le coup d'envoi est souvent donné par le Daily Mail. La photo montre un animal, ou deux, dans des postures insolites, surprenantes, voire abracadabrantes et provoque l'une des réactions suivantes : LOL, OMG, WTF, pour parler comme sur BuzzFeed.
Dès lors, réseaux sociaux et médias font tourner l'image en boucle. La sensation animalière de la semaine, la belette à dos de pivert, a d'abord été partagée comme un joyeux moment de complicité entre espèces, avant qu'une version plus réaliste ne s'impose : le mammifère attaquait l'oiseau.
Si la BBC a trouvé des experts pour qui l'histoire est plausible, Patrick Haffner, chargé d'études biodiversité au Muséum national d'histoire naturelle, a jugé l'image "assez improbable" lorsqu'il a été interrogé pour l'émission La Tête au carré (à 13'39).
De manière générale, un peu de circonspection ne fait pas de mal face aux images récurrentes de ces moments de grâce capturés, paraît-il, par un photographe chanceux. Récemment, on a vu passer et repasser une grenouille chevauchant un scarabée et un lézard qui semblait prendre une feuille pour une guitare.
Au Daily Mail, les auteurs des clichés déclarent pourtant toujours qu'ils sont tombés sur les animaux par hasard, qu'ils n'ont rien mis en scène. Puisqu'ils le disent ! Et tant pis si ça na pas de sens qu'un lézard se mette sur le dos pour prétendre jouer de la gratte ou si une grenouille n'a aucun intérêt à aller faire du rodéo sur un scarabée.
Le moustique
Rien ne vaut l'ennui d'un moustique Il était une fois, dans une région lointaine du Viêt Nam, un jeune paysan, brave et généreux, prénommé Ngoc Tâm. Il avait une femme très belle et très élégante.
Contrairement à son mari, qui était économe et laborieux, elle était paresseuse et adorait le luxe. Malgré cela, Ngoc Tâm aimait son épouse et lui pardonnait tout. Malheureusement, cette union ne fut que de courte durée, car la jeune femme mourut brutalement un beau matin.
Désespéré, Ngoc Tâm ne voulut pas se séparer du corps de son épouse et s'opposa à son ensevelissement. Après avoir vendu ses biens, il s'embarqua avec le cercueil dans un petit bateau à voile, un sampan, et erra au gré du courant, n'ayant en tête aucune destination précise.
Un jour, son sampan l'amena au pied d'une colline verdoyante et parfumée. Descendu à terre, il découvrit un paysage d'une grande beauté avec des fleurs rares et des arbres chargés de fruits variés. Il rencontra soudain un vieillard à la barbiche et aux longs cheveux blancs.
Il se dégageait du vieil homme une grande sérénité et une miséricorde étonnante. Ngoc Tâm comprit qu'il avait devant lui un génie des lieux. Il se jeta à ses pieds, l'implorant de rendre la vie à sa femme. Pris de pitié, le génie lui dit :
« Je vais exaucer tes vœux, car ton amour et ta douleur sont sincères. Mais puisses-tu ne pas le regretter plus tard ! » Puis il demanda au paysan d'ouvrir le cercueil, de se couper le bout du doigt et de laisser tomber trois gouttes de sang sur le corps de la défunte. Aussitôt, celle-ci ouvrit les yeux comme si elle sortait d'un long sommeil. Avant de partir, le génie s'adressa à la femme :
« N'oublie pas tes devoirs d'épouse. Pense à l'amour que ton époux te porte et à son dévouement. Soyez heureux tous deux. »
Pressé de regagner son foyer, Ngoc Tâm rama jour et nuit. Un soir, il dut accoster pour aller acheter des provisions. Pendant son absence, la grande barque d'un riche marchand vint s'amarrer à côté de la sienne. Frappé par la beauté de la jeune femme, le marchand entra en conversation avec elle, finit par la séduire et par l'emmener avec lui vers une nouvelle destination.
À son retour, Ngoc Tâm, furieux, décida de se lancer à la poursuite du riche marchand. Il parvint à retrouver ce dernier après de longs mois de recherche. Il retrouva également sa femme et lui proposa de le rejoindre. Habituée à la vie luxueuse que lui offrait le marchand, celle-ci refusa.
D'un coup, le paysan fut guéri de son amour et dit à sa femme :
« Tu es libre de me quitter. Mais tu dois me rendre les trois gouttes de sang que j'ai versées sur ton corps pour te ranimer. » Heureuse de se débarrasser à si bon compte de son stupide mari, elle s'empressa de se piquer le doigt. Mais au moment où le sang commença à couler, elle s'écroula morte. Toutefois, elle ne pouvait pas se résigner à quitter définitivement ce monde.
Elle y revint transformée en un minuscule insecte poursuivant sans relâche Ngoc Tâm, pour lui voler les trois gouttes de sang qui la ramèneraient à la vie humaine. C'est cet insecte que l'on appelle « moustique ».
REPRODUCTION DE L'ARAIGNEE ET CYCLES DE VIE
I°) La parade nuptiale
La saison des amours chez les araignées débute généralement au printemps. L'araignée mâle va alors se mettre en quête d'une femelle. Il va se consacrer corps et âme à cette recherche, ne s'alimentant même plus (il en mourra bien souvent).
Mais comment trouver une femelle ? En fait, c'est la femelle qui attire le mâle, dans la quasi-totalité des cas. Elle va disperser des phéromones, signaux chimiques, sur ses fils de déplacement, sur ses toiles où à proximité de sa cachette. Une fois que le male à trouvé une femelle, reste un petit ennuis : comment éviter de se faire manger en passant pour une proie ?
C'est la qu'entre en jeu la parade nuptiale. Certaines espèce n'en n'ont cependant pas besoin : les mâles de l'espèce Enoplagnatha ovata (famille des Theridiidae) par exemple attendent la mue des femelles. Une fois celle-ci effectuée, elles sont plus faible et se laisse faire.
Remarque :souvent, les araignées mâles diffèrent des femelles, de la taille (le mâle est bien souvent plus petit que la femelle) jusqu'à la forme et à la couleur. Certaines fois, on à du mâle à croire que deux individus de sexe opposé de la même espèce appartiennent bien à la même espèce. On appelle cela le dimorphisme sexuel.
1°) Parade nuptiale des araignées-crabes (Thomisidae)
Voici une parade bien particulière. Le mâle va tourner autour de sa belle. Tourner, tout en se rapprochant à chaque tour... La femelle observe cette ronde avec attention. Mais lorsque le mâle vient s'accoupler avec la femelle, celle-ci réalise le stratagème du mâle : à chaque tour il lui a entouré ses pattes avec de la soie. Le temps que la femelle se dégage, le mâle aura fait son affaire et pris la poudre d'escampette.
2°) Parade nuptiale des araignées sauteuses (Salticidae)
Les Salticidae ont une parade nuptiale visuelle. L'araignée va, tout en réduisant la distance entre lui et sa promise, enchaîner les jetés de ses pattes et les tours sur lui même. Les parades nuptiales des Salticidae sont les plus belles des araignées.
3°) Parade nuptiale de la Pisaure admirable (Pisaura mirabilis)
Ah les filles, toutes pareilles : attirées par tout ce qui brille, où plutôt ici par tout ce qui est comestible... Le mâle Pisaure va offrir un cadeau à sa belle : une proie soigneusement emballée dans de la soie (ah ce mâle ! tellement attentionné envers moi ! dommage qu'il soit le désert...). Il va présenter à bout de patte ce cadeau à sa dame, le faisant mouvoir d'une façon à aiguiser son appétit. La femelle, obnubilée par le cadeau, va alors essayer de défaire le paquet. Le mâle reste inerte pendant ce temps, accroché au cadeau. Dès qu'elle commence à festoyer, le mâle va tenter de s'accoupler. La plupart du temps, ça marche, la femelle ne s'apercevant de rien (si si !!!!!). Cependant, il peut arriver que ça rate et alors le mâle ne sert plus de désert mais de... plat principal... Mais tout les mâles ne sont pas comme ça... Certains sont paresseux. Ils vont offrir à la femelle un cocon de soie... vide ! Et le temps que la femelle découvre la supercherie, le mâle, lui, est déjà loin. Ce n'est pas sans rappeler le "cadeau de la mouche verte"
4°) Parade nuptiale des Mygales (Mygalomorphae) et des Lycoses (Lycosidae)
Comme quoi les Africains n'ont pas inventé la tam-tam. En effet, ces araignées vont tambouriner sur le sol avec leurs pédipalpes ! Parfois tellement fort que le bruit est audible par un homme à quelque mètre de là.
5) Parade des "araignées à toiles"
Pour les araignées utilisant une toile, orbitèle ou non, le mâle va faire vibrer régulièrement la toile (je ne suis pas une proie, je suis un mâle, ne me mange pas !), pour indiquer à la femelle qu'il n'est pas une proie à dévorer. Mais ça ne marche pas à tout les coups.... Mais lorsque la femelle se laisse approcher, il pourra s'accoupler avec sa dame.
II°) L'accouplement
Après avoir conquis la femelle, l'araignée doit s'accoupler. Et je dirais presque que c'est la partie la plus difficile ! Le mâle va, avant de chercher une femelle, déposer ses spermatozoïdes sur une toile, appelée toile spermatique. Il va ensuite "récolter" sa semence sur ses bulbes copulatoires, renflements situés sur les pédipalpes. Et les bulbes copulatoires ne peuvent s'insérer qu'au sein de la fente génitale d'une femelle de sa propre espèce. Ce qui peut aider à l'identification d'une espèce. A noter qu'une femelle peut s'accoupler avec plusieurs mâles. L'une des choses que tout le monde sait mais qui est en partie fausse, c'est ce qui arrive au mâle après s'être accouplé. Beaucoup d'entre vous diront qu'il se fait dévorer, mais ce n'est pas toujours le cas. La femelle a effectivement faim après s'être accouplé, et se jette sur toute souce de nourriture à portée. Mais souvent le mâle sera déjà bien loin... Malgré toutes ces difficultés, l'espèce se perpétue très bien. Les femelles ont la surprenante capacité de pouvoir retarder où avancer la ponte de leur oeufs, pour pouvoir pondre le moment opportun.
III°) Cycles de vie Les araignées sont ovipares : elles pondent des oeufs
Ces oeufs seront protégés par un cocon, fait de soie. Une araignée peut pondre plusieurs fois, et donc, elle fera plusieurs cocons. Au sein de ceux-ci, les oeufs sont en nombre très variables : de quelques un à plusieurs dizaines ! Plus une araignée pond, moins ses oeufs seront fécondés : le nombre de spermatozoïdes n'est pas illimité.
Mais, ces oeufs "pour rien" ont une utilité : ils nourriront les bébés araignées. Araniella et son cocon Parasteatoda tepidariorum et son cocon Exemple de cocon : à gauche, cocon d'Araniella sp. ; à droite, cocon de Parasteatoda tepidariorum. Si le premier était bien caché entre deux feuilles dans un arbre, le second était entre les poutres d'un toit.
La femelle, après avoir pondue, ne s'occupe pas de la même façon de sa progéniture selon son espèce. Certaines araignées, telle la Pisaure admirable va confectionner un cocon pour ses oeufs qu'elle va transporter en permanence à l'aide de ses chélicères et de ses pédipalpes. Cependant, juste avant l'éclosion, elle va le déposer sur la végétation, et elle va tisser par dessus une toile protectrice. Elle veillera sur ces bébés sans même s'alimenter !
C'est aussi le cas pour les Lycosidae, les araignées loups : elles transporteront leur cocon accroché à leur abdomen, et, pour certaines d'entre elles, après la naissance, vont porter leurs bébés sur leur dos ! Pardosa et ses bébés Maman Pardosa portant ses bébés sur son dos D'autres en revanches, vont cacher leur cocon, les dissimulés et vont partir, sans même veiller sur leur progéniture.
D'autres encore, vont, à la naissance de leurs bébés, se sacrifier : en effet, pour que leur petits prennent des forces, les mères vont se laisser manger par leurs bébés. Nid bébé araignée Jeunes Araneidae venant à peine de sortir du cocon.
Dès qu'on les dérange, les bébés se dispersent, pour se regrouper quelques minutes plus tard. Certains bébés araignées vont, pour se disperser, utiliser la technique du ballooning. Il va se poster sur un point élevé, par exemple, au sommet d'une herbe, et va se mettre à produire un long fil de soie (longueur supérieur à 1 m !) jusqu'à ce que le vent fasse s'envoler l'araignée.
Ces fils sont aussi appelés "fils de la Vierge". Comme touts les arthropodes, les araignées vont muer. Leur exosquelette ne grandit pas avec le temps, alors qu'elle même grandissent... Les araignées sont amétaboles : les bébés araignées ont la même apparence que les adultes, et aux cours des mues, elles garderont cette apparence. La mue est toujours un événement délicat.
Déjà, l'araignée peut y perdre une patte (qui repoussera d'ailleurs à la prochaine mue !). De plus, elle est vulnérable et faible. La "peau" ainsi abandonnée par l'araignée se nomme une exuvie. Une fois la maturité sexuelle atteinte, les Aranéomorphes ne muent plus. Par contre, les Mygalomorphes muent jusqu'à leur mort.
Les araignées qui vivent moins d'un an et qui meurent avant l'éclosion des oeufs sont qualifiées de saisonnières, celles qui vivent un an ou deux et qui meurent après l'éclosion des oeufs sont qualifiées d'annuelles et celles qui vivent plusieurs années de pérennes.
Mais qu’est ce que c’est ?
Petite devinette Regardez attentivement la photo ci-dessous…
A votre avis, de quoi s’agit-il ? Un oeil ? Un fossile peut-être ? Une pièce aztèque ? Est-ce que c’est quelque chose que vous toucheriez ou ramasseriez si ça se trouvait devant vous, à vos pieds ? Vraiment bizarre ce truc… Approchons-nous plus près afin d’essayer d’en savoir plus… Pas très ragoûtant tout ça… Alors, une idée sur ce que ça pourrait bien être ? Réponse . . . . . . . .
Il s’agit d’une araignée peu commune répondant au doux nom de cyclocosmia ricketti. Cette araignée vit loin de nous principalement en Chine et dans le Sud-Est de l’Asie.
Sa spécialité est de creuser et de s’enfouir dans le sol en bouchant le trou grâce à son abdomen, c’est une technique de défense appelée phragmosis. La taille de son corps est d’environ 3 cm.
Alerte France : Des millions de frelons géant sont en route tous à l’abri
Le frelon géant d’asie a causé des dizaines de morts en Chine en 2013 ainsi que milliers de blessés. Il est apparu en France il y a une dizaine d’années, mais n’était pas très présent.
Néanmoins cet insecte commence lourdement à inquiéter les autorités de plusieurs départements car il se multiplie à une vitesse incroyable. Il y a cinq ans, on a recensé environ une dizaine de nids en France, mais l’an dernier c’est par milliers que les nids se comptaient.
Près de 40 départements sont aux prises avec ces monstres volants. Les autorités britanniques commencent à s’inquiéter également car quelques spécimens auraient été aperçus au pays.
Les reines hibernent durant l’hiver et commencent à sortir vers la fin du mois de février. De plus, cet effrayant insecte a la réputation de s’attaquer aux abeilles et à d’autres animaux nécessaires pour l’éco-système.
Ce géant qui fait de 3.5 à 5.5 cm peut être mortel pour certaines personnes et provoquer d’atroces souffrances s’il n’est pas blessé. Voici sa taille en comparaison avec la main d’un homme, on voit également des photos des grosseurs des piqûres:
En ce printemps, les abeilles de France sont au plus mal
Les pertes sont impressionnantes. Dans certaines régions, les apiculteurs ont perdu 50 à 60 % de leurs ruches et la production de miel a chuté en dessous des 10 000 tonnes.
En cause, un hiver catastrophique, et surtout l’utilisation de pesticides agricoles. Si le gouvernement continue de ne rien faire, les conséquences pourraient être très graves.
Comme chaque année, à la fin de l’hiver, Loïc Leray, apiculteur professionnel en Loire-Atlantique, vient faire sa visite de printemps. Une à une, il inspecte ses 350 ruches pour savoir si ses abeilles ont bien passé l’hiver.
« Sur les douze ou treize premiers ruchers, tout se passait bien. J’avais une mortalité raisonnable, deux à trois ruches perdues sur vingt-cinq », raconte-t-il. Mais dans les derniers ruchers, c’est l’hécatombe. « Plus une seule abeille ! Elles étaient vides, alors qu’il y avait de la nourriture à l’intérieur. »
La mauvaise surprise fait remonter le souvenir d’une autre catastrophe. « Ça me rappelle l’épisode du Gaucho, quand on a été confrontés aux premiers insecticides néonicotinoïdes. »
Phénomène d’ampleur
Loïc n’est pas le seul à faire face à une telle perte. Partout en France, les syndicats d’apiculteurs recueillent des témoignages similaires. « On n’a jamais vu des gens perdre la totalité de leurs ruches. Si ça continue comme ça, dans deux ans on n’a plus d’abeilles en France», déplore Yves Védrenne, président du Syndicat national d’apiculture.
De la Vendée à la Gironde, dans le bassin du Rhône, en Côte d’Azur et dans le nord de la France, les cas de surmortalité se multiplient. S’il est encore trop tôt pour obtenir des chiffres nationaux, Cédric Diot, du Syndicat national d’apiculture, estime, d’après les premières enquêtes, que 50 à 60 % des ruches de ces régions seraient décimées.
« Normalement, la mortalité hivernale tourne autour de 10 à 15 %. » Un constat que le syndicat opère aussi bien chez les apiculteurs professionnels que chez les amateurs. A la PrADE, unité scientifique de protection des abeilles, les scientifiques commencent leurs premières analyses. « On a constaté une perte de la quasi totalité des colonies dans les Bouches-du-Rhône », nous dit le chercheur Axel Decourtye.
Comment expliquer une telle hécatombe ?
Une combinaison de facteurs fragilise les abeilles. D’abord, l’hiver a été particulièrement difficile. Les températures n’ont jamais été stables, alternant journées chaudes ou froides, sans possibilité pour l’insecte de s’adapter.
« Dès que le temps est meilleur, la ruche se disloque et doit donc consommer plus de nourriture. Et dès qu’il fait froid, les abeilles se regroupent. Les apiculteurs nous décrivent toujours la même chose : des abeilles amassées ensemble, mortes, et autour, assez de nourriture pour passer l’hiver », explique Cédric Diot.
« On n’ a jamais vu ce phénomène à cette échelle. » Mais les professionnels mettent surtout en cause les pesticides. « Quand on fait une transposition de la carte de la mortalité avec celle des grandes cultures céréalières et maraîchères, tout correspond. » Dans ses ruches de Loire-Atlantique, Loïc Leray accuse lui aussi les pesticides d’être à l’origine de ses pertes.
« Les apiculteurs ont réussi à faire suspendre les néonicotinoïdes sur certaines cultures, mais ces produits sont toujours autorisés pour les céréales. Après les récoltes, nos collègues agriculteurs font un couvert végétal. Ils sèment de la moutarde ou de la phacélie pour capter l’azote. » A l’arrivée de l’automne, ces couvre-sols fleurissent.
« Les abeilles sont très attirées par cette source de nectar et de pollen, elles font des stocks pour l’hiver. Mais les produits chimiques utilisés précédemment sont suffisamment présents pour les intoxiquer. Quand on revient en mars, tout est mort. »
Face aux pesticides, l’apiculteur ne sait plus quoi faire. Il y a quelques années, il a bien tenté d’installer ses abeilles en ville, à Nantes :
« Je voulais prouver que quand elles étaient éloignées des pesticides, elles se portaient mieux. Et c’était le cas ! »
Mais aujourd’hui, les apiculteurs font face au frelon asiatique, un redoutable tueur d’abeilles qui a trouvé refuge en ville. Tout aussi féroces, les acariens Varroa parasitent et tuent les insectes. En 2014, ils ont bénéficié d’un hiver chaud et développent des résistances aux insecticides. Face à la catastrophe, le mutisme du gouvernement Le 19 mars, l’Assemblée nationale a voté l’interdiction des néonicotinoïdes pour 2016, contre l’avis du gouvernement.
« La partie est loin d’être gagnée pour autant », déplore Loïc Leray. « Il faut maintenant que le Sénat adopte le texte. D’où l’intérêt pour nous, apiculteurs, de convaincre nos chers politiques de revenir sur terre et de ne pas écouter les lobbies de l’agroalimentaire et la FNSEA ». Yves Védrenne, président du Syndicat national de l’apiculture, a averti le ministre de l’agriculture « en ne lui donnant que des faits vérifiables. » Mais il ne s’attend pas à une vraie réaction.
« Il ne se passera rien, comme d’habitude. Ils nous disent que des projets sont en cours, mais il n’y a pas d’argent pour les projets. Alors ils sont en train de nous bricoler une modification de la filière pour que ce soit les apiculteurs qui payent la recherche sur les abeilles. » Quelles sont les conséquences d’une telle perte ?
« Si l’abeille disparaît, elle emporte 47 % de la masse alimentaire avec elle, faute d’insectes pollinisateurs », dit Loïc Leray. Une chute déjà amorcée. En 2014, la production de miel n’a pas dépassé la barre des 10 000 tonnes alors qu’il y a vingt ans, les apiculteurs arrivaient à en produire 40 000 avec la même quantité d’abeilles. La France en consomme chaque année 45 000 tonnes.
« Le miel vient de Chine, d’Argentine ou du Chili. Ils sont encore épargnés par l’agriculture moderne, mais ne vont pas tarder à être eux aussi touchés. »
Que demandent les apiculteurs ?
Déjà, que le gouvernement tienne ses engagements, comme le classement du frelon asiatique en danger sanitaire de première catégorie. Une décision attendue depuis trois ans et qui rendrait obligatoire la lutte contre le nuisible. Mais aussi qu’il applique un vrai plan de développement durable de l’apiculture, dont la dernière version, qui voulait favoriser l’installation des jeunes sans s’attaquer à la question des pesticides, a été rejetée par les apiculteurs en 2013.
Autant de décisions qui pourraient prévenir le déclin des abeilles et des apiculteurs. Un déclin déjà amorcé, pour Loïc Leray. « Mon fils souhaite reprendre mon exploitation, mais je lui ai déconseillé. Comment dire oui à un jeune qui souhaite se lancer, s’il risque de perdre 40 % de son cheptel chaque année ? »
L'Assemblée vote l'interdiction de produits phytosanitaires réputés toxiques pour les abeilles
Cette interdiction votée en première lecture porte sur la famille des néonicotinoïdes.
Le gouvernement n'y est pas favorable. C'est un vote contre l'avis du gouvernement.
L'Assemblée nationale a adopté en première lecture,l'interdiction, à compter de janvier 2016, des produits phytosanitaires de la famille des néonicotinoïdes utilisés dans l'agriculture, via un amendement des socialistes Gérard Bapt et Delphine Batho.
Ces produits sont réputés toxiques, notamment pour les abeilles. La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, est défavorable à la mesure, au motif notamment que "le cadre européen ne permet pas une interdiction stricte". Un moratoire européen nécessaire pour appliquer l'interdiction
A la suite de l'action menée par la France pour que l'Union européenne interdise le Cruiser OSR sur le colza, la Commission européenne a restreint l'utilisation de trois substances actives de la famille des néonicotinoïdes, rappelle l'exposé de l'amendement.
Mais ce moratoire, en vigueur depuis le 1er décembre 2013, n'est valable que deux ans. Il va donc prendre fin prochainement. L'amendement voté, lui, vise toute la famille des néocotinoïdes pour éviter que l'industrie ne substitue des produits cousins après le retrait d'un produit précis. Mais en l'état, cette interdiction n'est pas applicable.
"Il faut un moratoire européen pour interdire toutes les molécules de la famille des néonicotinoïdes", souligne le sénateur Joël Labbé (EELV), contacté par francetv info. Actuellement, cinq molécules restent autorisées en France : imidaclopride, thiaclopride, clothianidine, thiaméthoxame et acétamipride. "Au Moyen-Age, on aurait appelé ça un fléau de Dieu" L'ancienne ministre de l'Ecologie Delphine Batho souhaite que la France, qui a été pionnière avec le Cruiser, fasse avec tous les néonicotinoïdes "un moratoire" du même type qu'avec le maïs OGM au niveau européen.
Elle appelle à "entendre le cri d'alarme des apiculteurs" vu la mortalité actuelle massive des abeilles, par exemple dans le département des Deux-Sèvres, dont elle est députée. Le député socialiste de Haute-Garonne Gérard Bapt, médecin de profession, a longuement plaidé pour l'interdiction de produits au "succès commercial mondial".
Selon lui, les effets toxiques sont scientifiquement prouvés à la fois sur les insectes pollinisateurs mais aussi sur les sols, l'eau, et sur la santé humaine. Ces néonicotinoïdes sont "neurotoxiques de 500 à 10 000 fois plus que le DDT, qui est interdit" et "il n'y a pas un seul repas où nous n'en consommons pas tous les jours", a-t-il lancé. "Au Moyen-Age, on aurait appelé ça un nouveau fléau de Dieu", a-t-il ajouté.