Tégénaire des maisons, femelle de 16 mm. Même chez des individus immatures, les crochets de ces résidentes de nos habitations sont imposants. Mais le contact avec l’homme sera néanmoins peu fréquent car elles sont discrètes et la fuite est le premier réflexe de survie comme chez la plupart des araignées.

Pisaure admirable, femelle de 15 mm. La femelle transporte son cocon à l’avant, au niveau des chélicères, ce qui l’oblige à jeûner durant toute l’incubation ! Avant l’émergence des jeunes, elle le dépose dans la végétation puis tisse autour une toile pouponnière.

Argyronète, femelle de 12 mm. Seule araignée aquatique au monde, l’argyronète confectionne une cloche à plongeur dans laquelle elle emprisonne des bulles d’air ramenées de la surface grâce aux soies hydrofuges qui couvrent son abdomen.

Épeire diadème surnommée Araignée des jardins ou Araignée porte-croix, femelle de 14 mm. Lorsqu'une coccinelle se sent agressée comme ici par une épeire diadème, elle sécrète de l’hémolymphe (liquide jaune orangé, à l’odeur et au goût repoussants) par les articulations.

Micrommate émeraude, femelle de 15 mm. En position d’attente, la micrommate est parfaitement immobile dans la végétation aux couleurs vertes du printemps. Cette chasse exercée avec une tenue de camouflage adaptée facilite grandement la prise de proies.

Saltique surnommée Araignée sauteuse, femelle de 5 mm. Les araignées sauteuses possèdent deux grands yeux frontaux leur permettant de faire le point très précisément à plusieurs centimètres de distance, les six autres les aident à déterminer l’emplacement de leurs proies.

Misumène variable surnommée Araignée caméléon, femelle de 8 mm. Les femelles de la thomise variable se camouflent au cœur des fleurs en adoptant la couleur (entre le jaune et le blanc, voire le vert pâle) des pétales sur lesquels elles se postent pour chasser à l’affût.

Pardose lugubre surnommée Araignée-loup, femelle de 6 mm. Les femelles de lycoses transportent leurs œufs dans un cocon fixé aux filières. Après l’éclosion, les jeunes grimpent sur le dos de leur mère, et y restent ainsi environ une semaine avant de se disperser.

A l'image, une Malmignatte femelle de 13 mm. Dès l’apparition des beaux jours, les jeunes de la veuve noire méditerranéenne forent un trou de sortie, émergent du cocon, grimpent sur la végétation environnante puis se dispersent par la voie des airs.

Et elle c'était quoi ? Une libellule, je dirais. Toute d'envol et de transparence, se faufilant, gracieuse, entre les deux royaumes de la terre et du ciel, indemne, libre.