Et elle sentait entre elle et lui, comme un voile, un obstacle, s'aperçevant pour la première fois que deux personnes ne se pénètrent jamais jusqu'à l'âme, jusqu'au fond des pensées, qu'elles marchent côte à côte, enlacées parfois, mais non mêlées, et que l'être moral de chacun de nous reste éternellement seul pour la vie."

Elle se disait que le mieux serait peut-être de ne plus jamais aimer.Pouvoir tout effacer, oublier les promesses, recracher ce poison au goût de trahison. Réapprendre à contrôler les battements de son ♥ quand on croit le voir au détour d'un carrefour. Ne pas baisser les yeux parce qu'un couple s'embrasse sur un banc devant vous. Et ne plus jamais, jamais attendre que le téléphone sonne. S'empêcher d'imaginer la vie de celui qu'on a aimé. Par pitié, ne pas le voir lorsqu'on ferme les yeux, ne pas penser à ses journées. Que sera devenu le temps de la tendresse, des mains qui se croisaient quand on marchait ensemble ?

Ca vous atteint par vagues, le manque de quelqu’un. Comme un bruit de fond qui crépite sourdement les jours bien remplis où l’on n’a pas le temps de réfléchir, une pointe acérée lorsqu’on oublie un instant et que quelque chose vient raviver le souvenir. La culpabilité d’avoir oublié, ne serait-ce qu’une seconde.

Un jardind'évasion pour panser un ♥ bourré d'illusions !   Il est des gens qui n'embrassent que des ombres, ceux-là n'ont que l'ombre du bonheur

Si je le pouvais, j'écrirais une énorme encyclopédie sur les mots "malchance" et "coïncidence". C'est avec ces mots-là que s'écrit le Langage Universel.

Tristesse - la fatigue qui entre dans l'âme

Fatigue - la tristesse qui entre dans la chair.

Accepter le quotidien est pour chacun la chose la plus difficile. On ne veut pas vivre sa vie, on veut vivre une vie différente, celle qu'on a rêvée ou celle des autres.

il est dit que le temps guérit les blessures..ce n'est vrai..il y a des cicatrices qui laissent des marques...alors on met des pansements par des mots...on sourit sans envie..et on continue á vivre...

dans l'ombre de mes mots, il y a une profonde solitude, à travers mes sombres maux, qui se noient dans l'amertume, écrire devient une thérapie, pour ne pas déverser dans la folie !!!!

PARIS 1950