Papilio troilus est un papillon de la famille des Papilionidae qui vit en Amérique du Nord.

Les plus jeunes chenilles ressemblent à des fientes d'oiseaux. Ensuite, elles prennent des couleurs et les deux taches qui ornent leur thorax les font passer pour des serpents. En outre, le chenille de Papilio troilus est équipée d'un osmeterium.

Ce dernier est un organe défensif en forme de fourche qui est habituellement caché et invaginé dans le segment prothoracique mais qui peut être dévaginé lorsque la chenille se sent menacée. Cet organe qui ressemble à une langue de serpent complète le mimétisme de la chenille.

En outre, il émet une substance malodorante qui a un effet répulsif sur certains prédateurs. Ces papillons ressemblent donc durant toute leur vie larvaire à quelque chose que les oiseaux ne mangent pas. Quant aux adultes, ils ressemblent au papillon de l'espèce Battus philenor qui vit également en Amérique du Nord et qui a la particularité d'être toxique.

Ce dernier acquiert sa toxicité en se nourrissant durant sa vie larvaire d'aristoloches qui sont des plantes toxiques.

Cette espèce est originaire de l'Afrique de l'Ouest/ Est et du Sud sur une vaste étendue.Vit principalement dans les pleines chaudes et humides fleurissantes.

Particulièrement spectaculaire car sa morphologie adopte celle des fleurs de son environnement.

Le sublime et féérique "papillon caniche" du Vénézuela est un papillon unique au monde de part son apparence presque fantastique ! Il a été découvert très récemment en 2009 par Arthur Anker dans un parc national du Vénézuela.

La nature restera toujours plus naturel que jamais

Il faut toujours croire en l'impossible

Les animaux savent s'approvisionner à la Source...

Silvestra Marcial Papillon aux yeux de hibou

Bon c'est un montage ...Photoshop mais c'est joli qu'en m^me et on a le droit de rêver les yeux ouverts ...

Quand l’Isabelle se pare de ses plus beaux atours

Isabelle (Graellsia isabellae) sur une branche de Pin

Après un mois et demi passé à sa goberger d’aiguilles de pin, les chenilles se sont immobilisées. Repues, elles se sont cloîtrées dans leur cocon et, devenues chrysalides, elles ont entamé à l’abri des regards leur longue et incroyable métamorphose.

C’est en ce moment que ces petits sarcophages s’ouvrent. Ils ont passé toute l’automne et l’hiver endormis, dans la litière ou cachés dans une anfractuosité à la base des troncs de conifères et là, soudain, ils se fendillent, craquent, se déchirent. Lentement, un papillon émerge. Poilu, encore tout froissé, il sort avec patience de son habitacle puis, étire ses ailes. Il injecte dans leurs nervures de la lymphe afin de les repasser.

Voilà, l’isabelle est prête à s’envoler. C’est l’un des plus grands papillons d’Europe. Un nocturne. Telle la chauve-souris, le mâle s’en va, tout antennes paraboliques déployées afin de chercher une femelle. De leurs amours naitront de cent à deux cents œufs qui écloront dans quinze jours. Ces adultes ne vivront qu’une huitaine de jours, sans s’alimenter.

Leur unique objectif étant tourné vers leur descendance.

Ils ressemblent à des bijoux, mais ce sont de vraies chrysalides de papillon : le mechanitis métallique.

Bientot le mois de Mai