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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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planetes et astronomie

gravir

Publié à 14:24 par fandeloup
gravir

Certaines personnes savent se trouver milles excuses de ne pas avancer.... c'est à cause de ceci , ou à cause de cela mais en vérité c'est qu'il est plus facile de rester dans sa zone de confort que de partir à l'aventure pour gravir la montagne....

univers

Publié à 16:25 par fandeloup Tags : pari sur
univers

Y aurait-il un univers miroir de l'autre côté du Big bang ?

 C'est un vrai scénario de SF : il existerait peut-être d'autres Univers que le nôtre. Et même des univers multiples ! Une perspective qui donne le vertige… Mais vers laquelle convergent désormais plusieurs théories de la physique. Nous sommes confinés sur l'une des centaines de milliards de planètes de la Voie lactée, une galaxie parmi 2 000 milliards d'autres dans l'Univers… qui, lui-même, à son tour, pourrait n'être qu'un grain de poussière perdu parmi des milliards d'autres ?

L'idée d'un "multivers" (contraction de "multiple" et d'"univers") donne le vertige. Pourtant son existence découle assez naturellement de plusieurs de nos théories physiques actuelles les plus solides, la relativité générale, l'inflation, la physique quantique…

Chacune admet la possibilité d'un multivers, doté de caractéristiques propres. Ainsi, il n'existerait pas un seul, mais une multitude de multivers ! Les Univers parallèles pulluleraient autour de nous. Une thèse très sérieusement défendue par des chercheurs comme le célèbre Stephen Hawking ou le Français Aurélien Barrau.

Le problème, c’est qu’on n’en a pas la moindre preuve observationnelle. Pis : personne ne sait s’il sera un jour possible d’en avoir ! "Il faudrait que dans le passé, notre Univers ait été en connexion causale avec un autre Univers et en ait conservé la trace Or rien n’est moins sûr" , craint Philippe Brax, spécialiste de l’inflation au CEA. Certains chercheurs font tout de même ce pari, traquant des signaux inexpliqués qui pourraient être interprétés comme des traces de contact avec un autre Univers. Dernier exemple en date : l'expérience Anita, menée par la Nasa en Antarctique

. En 2016, ce ballon-sonde stratosphérique a détecté trois neutrinos de très haute énergie dont personne n'est parvenu à interpréter l'origine… jusqu'au printemps dernier. Un chercheur de l'université de la Ville de New York, Luis Anchordoqui, a en effet proposé que ces neutrinos pourraient être la preuve indirecte qu'il existerait un Univers miroir "de l'autre côté du big bang". Né en même temps que le nôtre, il serait rempli d'antimatière et le temps s'y écoulerait… à l'envers ! Si notre Univers est infini, alors il existe forcément quelque part une planète peuplée de nos doubles !

conséquences

Publié à 14:21 par fandeloup Tags : pouvoir message prix vie monde place homme femme travail
conséquences

Souvent on réalise que notre vie est la conséquences de petites choses. Comment avons nous rencontré l'homme ou la femme de notre vie ? Le hasard dirons-nous.... Est-ce réellement le hasard? Pourquoi rencontrons-nous à un instant donné une personne bien précise et que cette rencontre engendre des modifications radicale dans notre vie ? Est-ce le hasard ? Il n'y a pas de coïncidences fortuites, le hasard n'a pas sa place....

ILS UTILISENT AUSSI NOS RÊVES.....

Certains rêves ne sont pas anodins, ils correspondent à un véritable message qui nous est délivré. Certains les appelle rêves prémonitoires. Il arrive souvent de rêver d'une personne sans trop savoir pourquoi. Quelques jour après, cette personne téléphone... Nous rêvons même d'une chose voulue à tout prix et quelques temps plus tard, notre souhait se réalise.... Tous ces moyens sont ceux qu'utilisent nos Anges gardiens pour nous parler. Remarquez qu'il n'est jamais question de nous parlez directement, encore que certains ont une sensibilité innée ou acquise qui leur permet de réaliser presque un dialogue. Cette faculté n'est pas réservée à une élite, elle est accessible a tous. Il faut simplement savoir écouter tous ces petits signes de notre vie... Pour certains, ces signes sont sans signification, pour d'autres ces signes n'existent même pas. Effectivement, nos Anges gardiens ne sont pas toujours présents, parfois ils sont là mais ne peuvent intervenir car nous ne sommes pas prêts à les recevoir (au niveau vibratoire). Il nous faut engager un travail de contact vibratoire avec nos Anges gardien. Quand nous téléphonons, il ne suffit pas de décrocher pour parler à notre interlocuteur, il faut faire son numéro.

Il faut créer un canal entre le monde astral et le monde physique.... La prière est le premier relais avec le monde astral. Mais depuis que le monde est humanisé, il existe une multitude d'outils ésotériques plus particuliers qui permettent une action plus déterminée...

Soleil

Publié à 15:15 par fandeloup
Soleil

On n'aura jamais vu le Soleil d'aussi près.

Découvrez les images inédites envoyées par la sonde Solar Orbiter. Il est toujours déconseillé de regarder le Soleil en face. Mais grâce à la sonde européenne Solar Orbiter, on ne l'aura jamais vu d'aussi près. Notre étoile a été photographiée à 77 millions de kilomètres seulement. Des images prises avec différents filtres qui ont permis de remarquer ce que les scientifiques ont appelé des "feux de camp", ou mini-éruptions, à la surface du Soleil.

Est-ce la raison pour laquelle il fait plus chaud à l'extérieur de notre étoile qu'à sa surface ?

Terre

Publié à 14:02 par fandeloup Tags : image sur vie monde travail création paris
Terre

Comment la Terre a été «vaporisée» pour former la Lune

Un impacteur aurait percuté la Terre selon un angle particulier, accentuant sa vitesse de rotation et provoquant l'éjection d'un épais nuage de matière à l'origine de la formation de notre satellite.

 La Lune se serait formée dans une «synestia», une sorte de gros nuage composé de matière terrestre éjectée après un impact cataclysmique avec un corps étranger. La Lune se serait formée dans une «synestia», une sorte de gros nuage composé de matière terrestre éjectée après un impact cataclysmique avec un corps étranger.

 Le mystère de l'origine de la Lune est peut-être résolu. Les théories étaient nombreuses, mais aucune ne réussissait jamais à faire l'unanimité. Tout ne collait jamais parfaitement. Une étude menée par le chercheur américain Simon J. Lock, de l'université Harvard, et ses collègues, publiée dans Journal of Geophysical Research: Planets semble enfin mettre tout le monde d'accord.

 La Lune aurait abrité une «vraie» atmosphère pendant 70 millions d'années Jusqu'à aujourd'hui, c'est une théorie formulée pour la première fois en 1975 qui tenait la corde. Au moment de la formation de notre planète, un objet de la taille de Mars, appelé Theia, serait rentré en collision avec la Terre. De cet impact serait née la Lune. «C'était un modèle crédible, car au moment des formations des planètes, beaucoup de gros objets rentrent en collision avec les jeunes planètes», explique Frédéric Moynier, chercheur à l'Institut de Physique du Globe de Paris.

«Mais il y avait une vraie limite: dans ce cas, la Lune aurait dû avoir la même composition chimique que l'impacteur.» Or ce n'est pas le cas. «La Lune et la Terre ont des compositions très proches, mais avec quelques différences», rappelle Sarah Stewart, chercheuse à l'Université de Californie et co-auteure de l'étude. À moins d'envisager que Theia soit d'une composition similaire à la Terre, ce qui d'un point de vue statistique est hautement improbable, la théorie ne fonctionnait pas. Ou du moins, pas en l'état. La Lune, un morceau d'atmosphère terrestre condensé Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ne rejettent pas l'hypothèse de l'impact géant mais ils y ajoutent un élément nouveau: la synestia. Définie en mai dernier par cette même équipe, la synestia est une sorte de nuage très dense fait de matière terrestre en évaporation qui entoure la planète, un peu comme un donut. Ce nuage résulte de l'impact qui «fait tourner la Terre sur elle-même de manière rapide et en vaporise une partie», précise Alessandro Morbidelli, spécialiste des modèles de formation du Système solaire à l'Observatoire de la Côte d'Azur.

La Lune se serait ainsi formée dans des températures supérieures à 6000 degrés et une pression équivalente à 10 fois la pression atmosphérique actuelle. Les restes de l'objet percuteur se sont mélangés et ont formé le noyau lunaire, autour duquel s'est agrégée la matière terrestre évaporée. La Lune serait, en quelque sorte, un morceau de cette «atmosphère» condensée. Cette période n'aurait duré qu'une centaine d'années, le temps pour la matière de «coaguler».

«En ajoutant la synestia, les auteurs donnent un contexte à la formation lunaire qui permet de comprendre les similitudes et les différences de composition», ajoute Alessandro Morbidelli. «C'est un excellent travail qui nous permet de faire un grand pas en avant!» Des éléments restent à préciser, tels que la présence de certains composants chimiques, «mais 99% de la composition de la Lune est expliquée», ajoute Frédéric Moynier. Des conditions très particulières Ce modèle peut-il être extrapolé pour d'autres planètes? La formation des satellites est assez diverse dans le système solaire. Certains sont des objets captés par les planètes, d'autres sont issus de collision.

«On en saura sans doute un peu plus quand on aura commencé à étudier les satellites de Mars. Si leur proximité avec la planète rouge est la même que celle de la Terre avec la Lune, alors il y aura de fortes chances que le processus de création soit le même», explique Frédéric Moynier. Alessandro Morbidelli rappelle pour sa part que «les synestias ne peuvent se produire qu'avec des impacts particuliers. C'est d'ailleurs une des particularités de la Terre que d'avoir terminé sa croissance par un impact de ce type.»

Cette particularité pourrait-elle avoir joué un rôle dans l'apparition de la vie sur Terre?

La question reste ouverte.

Vénus

Publié à 11:44 par fandeloup Tags : sur chez
Vénus

Pourquoi l'atmosphère de Vénus se déplace beaucoup plus vite que la planète elle-même

 Sur Vénus, notre plus proche voisine qu’on appelle aussi l’étoile du Berger, l’atmosphère se déplace beaucoup plus vite – 60 fois ! – que la planète elle-même. Unique au sein des huit planètes du Système solaire, ce phénomène trouve enfin une explication solide. Super-rotation de Vénus

Vénus est considérée comme la jumelle maléfique de la Terre. Située par moments à “seulement” 40 millions de kilomètres, notre plus proche voisine a été formée dans la même région du Système solaire et possède quasiment la même composition, la même taille et la même densité que notre planète. Mais les similitudes s'arrêtent là. La température atteint en effet 470°C en surface, une véritable fournaise ! Et la pression atmosphérique est littéralement écrasante, puisqu'elle dépasse 90 bars (essentiellement du dioxyde de carbone), l'équivalent de ce qu'on ressentirait sous l'eau à 900 mètres de profondeur.

Une autre différence remarquable concerne la vitesse des vents et la circulation de l'atmosphère. Sur Vénus, cette dernière se déplace en effet beaucoup plus vite que la planète elle-même. Il ne lui faut ainsi que 4 jours terrestres pour effectuer un tour complet, alors que la surface en met 243 ! Un phénomène identifié dès les années 1960 Dénommé “super-rotation”, “ce phénomène ne s’observe chez  aucune autre planète du Système solaire”, rappelle Sébastien Lebonnois, chercheur au Laboratoire de météorologie dynamique à Sorbonne Université.

“Sur Terre, des vents comme les alizés soufflent certes dans un sens ou un autre en fonction des latitudes, mais le mouvement global est quasiment nul, détaille l’expert. L’atmosphère terrestre se déplace ainsi de 1 à 1,5% plus vite que la surface, sans commune mesure avec ce qu’on observe sur Vénus.” Identifiée dès les années 1960, le phénomène de super-rotation résistait cependant à la sagacité des scientifiques. “Aucun modèle, aucun canevas théorique n’arrivait à le décrire et l’expliquer complètement”, explique Sébastien Lebonnois. La pièce manquante du puzzle Les chercheurs buttaient, en particulier, sur les mécanismes permettant de transporter de grandes quantités d’énergie au niveau de l’équateur, où l’atmosphère est propulsée à très grande vitesse d’est en ouest. Il manquait ainsi une pièce au puzzle, mais laquelle ? Elle a été fournie par la sonde japonaise Akatsuki, qui orbite autour de Vénus depuis 2015 et scrute son atmosphère avec des caméras infrarouges et un imageur ultraviolet notamment. Et ces instruments ont permis de décrire, au sommet des nuages à 70 kilomètres d’altitude, les vents et les transports d’énergie avec une précision jamais atteinte auparavant.

La sonde japonaise Akasuki qui orbite autour de Vénus depuis 2015. Le côté “jour” de Vénus Fort de ces nouvelles informations, une équipe dirigée par Takeshi Horinouchi, de l’université d’Hokkaido au Japon, a mis en évidence un élément clé : la preuve que les “marées thermiques” jouaient un rôle essentiel et jusqu’ici insoupçonné dans la super-rotation. Les marées thermiques sont des ondulations générées dans l’atmosphère lorsque le Soleil chauffe le côté “jour” de Vénus. Or les chercheurs japonais ont découvert que ces ondulations transportaient l’énergie des vents, non seulement de manière verticale, des hautes vers les basses altitudes comme certains modèles le suggéraient, mais surtout horizontalement des pôles vers les régions équatoriales, ce qui était totalement inattendu.

Au sommet des nuages, là où les vents sont les plus rapides, les marées thermiques participent donc fortement à l’accélération des vents à l’équateur, qui atteignent ainsi 400 km/h. “Il reste encore à mesurer et analyser ce qui se passe au-dessous des plus hauts nuages, inaccessible aux « yeux » d’Akatsuki et qui nécessiterait une sonde de rentrée atmosphérique, précise Sébastien Lebonnois. Mais grâce à ces travaux, une étape cruciale a été franchie.”

trou noir

Publié à 16:32 par fandeloup Tags : coeur vie sur pouvoir
trou noir

Même dans un trou noir, il peut y avoir un cœur qui bat

Jamais un cœur n'avait battu aussi longtemps dans un trou noir. Il a été découvert en 2007. Et surprise, ce curieux signal -- comparé par les astronomes à un rythme cardiaque -- est toujours aussi puissant aujourd'hui

 Les chercheurs comptent bien l'étudier en détail et en tirer des enseignements inédits sur l'environnement proche des trous noirs supermassifs.

 Près de 10 ans que les astronomes n'avaient pas pu observer ce trou noir supermassif, caché par notre Soleil depuis 2011, à quelque 600 millions d'années-lumière de nous, dans une galaxie appelée RE J1034+396.

Et voici que l'Agence spatiale européenne (ESA) a pointé dessus son satellite destiné à l'observation des rayons X, le XMM-Newton enregistrant des « battements de cœur » semblables à ceux déjà détectés en 2007. Oh ! bien sûr, c'est faire là sans doute un petit excès d'anthropomorphisme ! Car ce qui se joue du côté de ce trou noir supermassif n'a que peu à voir avec un battement de cœur au sens biologique de l'expression. Il n'est pas, à proprement parler, un signe de vie.

Les « battements de cœur » du trou noir supermassif de la galaxie RE J1034+396 ont été observés pour la première fois en 2007, puis de nouveau en 2018.  Chichuan Jin, Observatoires astronomiques nationaux de l’Académie des sciences chinoise Les « battements de cœur » du trou noir supermassif de la galaxie RE J1034+396 ont été observés pour la première fois en 2007, puis de nouveau en 2018.

Observatoires astronomiques nationaux de l’Académie des sciences chinoise En apprendre plus sur l’environnement des trous noirs supermassifs S'agissant de ce trou noir en particulier, ce que les astronomes appellent « battements de cœur », ce sont des flashs de rayons X qui se répètent toutes les heures. Comme une oscillation quasi périodique, résultat de la matière qui tombe inexorablement sur le trou noir, libérant, de manière régulière et répétée, de grandes quantités d'énergie. Et le temps qui s'écoule entre ces battements peut renseigner les chercheurs sur la structure du disque d'accrétion qui entoure le trou noir.

« C'est une observation incroyable », s'enthousiasme Chichuan Jin, l'auteur principal de l'étude, dans un communiqué de l’université de Durham (Royaume-Uni). « Elle prouve que ces battements de cœur peuvent être forts et persistants. » Les astronomes vont maintenant pouvoir analyser ce signal plus en détail et le comparer au comportement de trous noirs de masse stellaire dans notre propre galaxie, la Voie lactée.

a savoir

Publié à 15:23 par fandeloup Tags : carte sur presse place travail centre
a savoir

La constellation Swarm de l'ESA révèle de nouveaux changements rapides de notre champ magnétique, directement lié au cœur du noyau de fer fondu de notre planète.

 Le champ magnétique de la Terre s’affaiblit, affectant les satellites et les engins spatiaux

Le champ magnétique terrestre s’affaiblit entre l’Afrique et l’Amérique du Sud, ce qui pose des problèmes aux engins spatiaux et aux satellites, ont déclaré des scientifiques de l’Agence spatiale européenne (ESA). Les chercheurs ont noté qu’il existe une anomalie dans l’Atlantique Sud qui s’est développée ces dernières années. Les données de la constellation de satellites Swarm de l’ESA ont montré que l’intensité du champ magnétique de la région a diminué de 8 % entre 1970 et 2020. Entre-temps, la faiblesse du champ s’est déplacée vers l’ouest à un rythme d’environ 20 km par an, selon les scientifiques.

« Un nouveau minimum oriental de l’anomalie de l’Atlantique Sud est apparu au cours de la dernière décennie et se développe vigoureusement ces dernières années », a déclaré Jürgen Matzka, du Centre allemand de recherche en géosciences, dans un communiqué de presse de l’ESA. Il a ajouté :

« Nous avons beaucoup de chance d’avoir les satellites Swarm en orbite pour étudier le développement de l’anomalie de l’Atlantique Sud. Maintenant, le défi consiste à comprendre les processus au cœur de la Terre qui sont à l’origine de ces changements. »

Selon l’ESA, ce changement pourrait signifier que le champ magnétique terrestre est sur le point de s’inverser, ce qui signifie que le pôle Nord et le pôle Sud pourraient changer de place. Cette carte montre la position du pôle magnétique nord (petite étoile blanche située au centre) et la déclinaison magnétique (intervalle de contour de 2 degrés) au début de l’année 2019.

La dernière fois que ce phénomène s’est produit remonte à environ 700 000 ans, et de tels événements ont généralement lieu tous les 250 000 ans. Un événement d’une telle ampleur pourrait avoir de graves répercussions, car les champs magnétiques jouent un rôle dans la protection de la Terre contre le rayonnement cosmique et les vents solaires. Les systèmes de satellites et de télécommunications utilisent également le champ magnétique terrestre pour fonctionner, ce qui signifie qu’un changement pourrait déclencher des problèmes dévastateurs pour la communication mondiale.

De plus, l’agence a déclaré que les vaisseaux spatiaux et les satellites en orbite pourraient subir des « dysfonctionnements techniques ». Cependant, un rapport publié dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (littéralement, procédures de l’Académie nationale des sciences) en 2018 a révélé que l’affaiblissement ne suggère pas que le champ magnétique de la Terre est en train de s’inverser, en expliquant que le processus prendrait des milliers d’années. Une illustration des deux principaux types de rayonnement spatial : les rayons cosmiques galactiques provenant des explosions de supernova et d’autres événements extrêmement éloignés de notre système solaire, et les éruptions solaires et éjections de matière de la couronne du soleil.

L’illustration montre également comment le champ magnétique de la Terre affecte le rayonnement dans l’espace proche de la Terre. 

L’ESA a déclaré qu’elle continuerait à surveiller l’affaiblissement du champ magnétique avec ses satellites Swarm. « Le mystère de l’origine de l’anomalie de l’Atlantique Sud n’a pas encore été résolu », indique le communiqué de presse. « Cependant, une chose est certaine : les observations du champ magnétique par Swarm fournissent de nouvelles perspectives passionnantes sur les processus peu connus se déroulant à l’intérieur de la Terre. »

Selon l’ESA, le champ magnétique est généré par le fer liquide tourbillonnant extrêmement chaud qui constitue le noyau externe de la Terre.

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Prenez soin de vous

Publié à 10:05 par fandeloup Tags : nature demain
Prenez soin de vous

On est sans doute assez nombreux à se demander comment demain sera fait. En y mettant du respect vis à vis de l'autre, en y apportant de l'écoute et de la compréhension, on peut espérer des jours meilleurs. Ce n'est peut être pas si compliqué que cela. En attendant, la nature ne s'est pas mis en pause. Et il me tarde de la retrouver comme ce jour de printemps dernier, un matin, à l'aube d'une journée ensoleillée ! On y croit, ça ne dépend que de nous 

l'héliosphère

Publié à 10:00 par fandeloup Tags : image vie homme place centre abonné sur
l'héliosphère

Voici à quoi ressemble en réalité l'héliosphère

 Modélisation de l'héliosphère (en jaune) contournée par les lignes de champ magnétiques de la Voie Lactée (rouge)

L'enveloppe magnétique (en jaune) qui protège le Système solaire est contournée par les lignes du champ magnétique de la Voie Lactée (en rouge). Sa forme est dictée par le déplacement du Système solaire dans la Galaxie (de droite à gauche). Le Soleil et la Terre tiendraient dans un pixel au centre de l'image.

La bulle magnétique qui protège le Système solaire n'a en réalité rien d'une bulle : des astronomes viennent de modéliser sa forme réelle, et elle ressemble plutôt.... à une étrange coquille. Nous vivons tous dans une gigantesque bulle : celle qui est générée par les vents solaires. Elle englobe les planètes, s'étend deux fois plus loin que l'orbite de Pluton puis, affaiblie, cède la place au milieu interstellaire. C'est elle qui définit les frontières du Système solaire. Frontières dont voici le tracé le plus précis à ce jour.

Pour la première fois, un engin conçu par l'homme est sorti du Système solaire  Pour la première fois, un engin conçu par l'homme est sorti du Système solaire Pour l'obtenir, Merav Opher, de l'université de Boston, a injecté dans le supercalculateur Pléiades de la NASA les mesures des sondes spatiales Voyager 1, New Horizons, et Voyager 2, qui dès 2012 était sortie de l'héliosphère. En fait de bulle, cette dernière ressemble finalement à une étrange coquille.

« Nous nous sommes focalisés sur des particules habituellement sous-estimées dans le bilan énergétique des vents solaires, explique la chercheuse : Elles ne sont pas crachées par le Soleil, mais débarquent de l'extérieur sous forme d'atomes d'hydrogène, électriquement neutres, qui pénètrent sans mal dans l'héliosphère ».

L'HÉLIOSPHÈRE, INDISPENSABLE À LA VIE SUR TERRE

Une fois à l'intérieur, ils se font arracher leurs électrons par les vents solaires, deviennent donc électriquement chargés, et sensibles au champ magnétique du Soleil. Celui-ci les accélère vers l'extérieur à 400 m/s, et donc les incorpore aux vents solaires, dont ils deviennent le constituant majeur ! « La forme de l'héliosphère est loin d'être anecdotique pour la vie sur Terre, justifie-t-elle. Elle bloquerait jusqu'à 75 % des rayons cosmiques en provenance de toute la Galaxie. Ceux qui parviennent à passer et arriver sur Terre, seraient responsables de mutations aléatoires dans l'ADN des êtres vivants, qui sont l'un des moteurs de l'évolution des espèces ».