Peut-être que nos blessures nous apprennent des choses, elles nous rappellent d'où on vient et ce que l'on a surmonté, elles nous apprennent ce que l'on doit éviter à l'avenir. C'est ce que l'on aime penser, mais ça ne se passe pas toujours comme ça. Il y a certaines choses que l'on doit apprendre et réapprendre encore...

De tous je suis un incompris mais jamais je ne leur serai soumis. Je vais et viens comme la brise

Pour avoir jadis effleuré les portes de l'éternité, le besoin en moi s'est installé de chercher à me protéger. C'est ainsi que s'est construit cette carapace, ce bouclier, que nul ne devait percer.

De ma vie , jamais je n’oublierai cette rencontre fortuite et féérique. Je savais que son chant résonnerait en moi; une éternelle musique.

La planète irrémédiablement se meurt, l’atmosphère polluée à grands pas par l’humain qui ne s’en inquiète pas, fourvoyé par bien des leurres.

Lorsque vient le soir, jaillit ce soudain espoir qu'un jour prochain, là, bien, la patte dans la patte nous entamerons le plus long des chemins, tous deux bercés par nos doux songes illusoires.

Je pense qu’il me faut éperdument me lancer dans les ronces enchevêtrées aux buissons saillants a la recherche d’une forte panacée.

On te dépeint comme animal solitaire mais c’est faux : entouré de tes congénères dans la meute tu vis, grandis et prospères, une famille unie que nul ne peut défaire. La mâchoire d’acier, les pattes de velours ; Le corps musclé, les yeux scrutant les alentours ; Les oreilles dressées à l’affût de ta proie, tu sais et sens lorsqu’elle s’approche de toi. On t’attribue une connotation de loin fort péjorative à cause de cela, mais il te faut bien satisfaire l’estomac. Tu ne chasses que pour subvenir à tes besoins, vis en harmonie parmi les tiens, sous l’œil fin de la lune, mieux que ne le font les humains.

Il est vrai je suis un être de la nuit tant j’apprécie sa compagnie ; Son calme et sa quiétude dissipent toutes mes inquiétudes. Nul besoin de subterfuges lorsque j’entre en ce refuge, plus la peine de m’effacer

Je ne fais pas parti de l'espèce humaine. Je ne veux pas en faire parti . Je me sens différent , presque anormal . Aussi longtemps que l'animal sera considéré comme une espèce inférieure , Qu'on lui infligera toutes sortes de maux et de souffrances, Qu'on le tuera pour nos besoins, nos loisirs et nos plaisirs, Je ne ferai pas parti de cette race insolente et sanguinaire