La libération suit son chemin, le cœur s’apaise en continuité La gratitude exprimée pour chaque expérience se voit germer Et vient emplir mon être et tendrement le réchauffer Une onde me transporte, éclosion du précieux trésor occulté

L’homme a tout gâché. Il n’y a qu’à observer une otarie ou un ver de terre pour se dire que comme eux, nous aurions dû ne rien faire, suivre simplement les lois de la vie, tenir notre place dans l’Univers. Humain, homme , être humain, Homo sapiens depuis deux cents mille ans. Homme qui sait, homme savant… Mais que sais-je ? Je n'ai jamais eu très envie d’appartenir à cette espèce-là. Dans la systématique du règne animal, il y a bien d’autres branches qui m’auraient plu. Celle des loups, celle des gorilles.

Son ombre qui avance, comme un mirage au clair de lune, le balancement fatigué de son encolure,

Un Loup ne se dompte pas. Un Loup a besoin de sa liberté .Garde le dans ton cœur , tes rêves .... Si tu l'aimes vraiment , tu comprendra .

Sous un vent nocturne, dans une brume légère ou vacille l’éclat froid et blafard d’une lune claire, aux flancs d’une forêt aux plus sombres heures Brille un regard solitaire d’une ancestrale vigueur. Aussi loin que remonte l’humaine mémoire, il erre dans les ténèbres de nos peurs du noir ; Blotti dans les ombres labiles de nos rêves, il se dresse comme un malheur sans trêve. Tristement nimbé de l’aura du sinistre prédateur il est sans conteste des forêts un noble Seigneur, mais toujours ses yeux obliques d’un jaune doré épongent le courage pour des mémoires torturées. Nombre d’histoires, de légendes et d’aventures vomies sur les âges par tant d’âmes immatures imprègnent son gris pelage d’une ombre de laideur, qu’il soit du Grand Nord, des Carpates ou d’ailleurs. Prince maudit né des amours du vent et de la lune dont l’âme noble et fidèle chevauche l’infortune, son regard hante la nuit d’une maléfique beauté attisant la crainte, et de l’homme l’insane cruauté. Oh ! Prince des forêts et du jour qui s’endort Seigneur... mais démon des mondes insonores, ton cœur innocent des humaines calomnies saigne d’hier, nombre de saisons d’infamie ; Et dès que ta plainte s’élève vers les étoiles elle plane sur les hommes tel un funeste voile ; La grande peur du loup renaît dans les cœurs, histoires et contes enfantent de lugubres heures. Pourtant quand l’aquilon gonfle sa poitrine profonde, et qu’avec lenteur son chant s’épuise aux lèvres du vent tel un élégiaque souffle de liberté caressant le monde, il n’est que gloire à la sauvage beauté d’une nuit d’argent. puis telle une ombre insaisissable traquée par la mort il glisse silencieux dans la nuit sans remords, mais ses yeux de lumière où brille trop de feu attirent les enfers d'hommes insoucieux. Pourtant d’aucuns ayant vu palpiter ses narines ou, dans un clair-obscur, frémir ses babines, échanger avec ce Prince l’éclat d’un regard, instant sans pareil d’une rencontre de hasard, furent captivés par des prunelles flamboyantes. Habitées d’étendues sauvages et verdoyantes, d’une meute mue par l’indéfectible fraternité, d'une jeune louve unie dans une pérenne fidélité. C’est un regard ruisselant de vie couronné de fierté, une âme pure sculptée dans un souffle de liberté, ou est-ce ce masque englué dans nos fangeuses histoires ? Non, jamais ce fils du vent n’a été l’ombre tueuse, l’ombre de fantasmes dissimulés derrière un miroir ; Pourtant l’homme fait de ses jours une nuit tumultueuse.

Aprés tout ce vacarme vécu en mon intérieur, j ai demandé enfin à mon bonheur de prendre la priorité. pendant une telle guerre assez ardue, entre ce que dit le ♥, ce que dit la mentalité et ce que dit la société, entre ce qu on veut vraiment et ce qui existe réellement, je n ai suivi que l intuition. c est elle seule, qui permet de rejoindre un esprit calme , loin de tout vacarme assourdissant et de toute férocité

Il est beau. Sa beauté n'a d’égal que sa douceur.D'un sensible regard comme un appel, puis d'une douce étreinte, il envahit mon coeur.

Aux cœurs suspendus dont les battements ont longtemps envoyé leur écho dans le noir... Aux cœurs suspendus qui attendent qu'une âme ferme et solide viennent les saisir en plein vol... Aux cœurs suspendus qui guettent l'être qui apprendra à essuyer leurs larmes. A ces cœurs encore, difficile à atteindre, trop loins pour être touchés. On attend qu'ils reviennent à la réalité au prix d'une chute irréversible. On offre des mots aux cœurs sourds et la vie fera sûrement le reste. "Coeur suspendu", comme figé dans le temps, tu chemines loin des hommes pour te protéger. Arrives-tu seulement à te protéger de toi-même ? La corde à laquelle tu te cramponnes est si fragile. Ton coeur a besoin d'un peu de lumière pour avancer. Offre-lui sans te perdre, sans être aveuglé par les apparences que te vend cette vie."

Ne perd pas tes valeurs et t’es traditions au nom de qui que ce soit. Reste toi-même pour continuer à avancer... Et cela sans haine, sans fanatisme,dans la joie et le respect de l’autre. Car respecter l’autre,c’est se respecter soi-même.

Ils sont toujours là , aidant , guidant , aimant .....