Thèmes

aimer amis amitié amour ange animal animaux article bébé belle bonne chat

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Abandon et maltraitance image (6098)
· Civilisations (216)
· Actualités (3313)
· Histoire drole (2213)
· Animaux rigolos (2999)
· Image duo et belles images (3685)
· Image message (2781)
· Santé (1083)
· Bonsoir..bonne nuit..bonne soiree (1959)
· Acteur (302)

Derniers commentaires Articles les plus lus

· Une Tribu Guaranis de la forêt amazonienne
· histoire drole
· joyeux anniversaire
· fumée
· combien

· dragon
· poux
· grande femme
· hola
· emmanuel beart
· pour ne pas avoir les seins qui tombent
· BERGER
· L’araignée Goliath
· fables
· fables

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "fandeloup" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


Rechercher

animaux sa majesté le loup

loup

Publié à 19:15 par fandeloup

loups

Publié à 19:13 par fandeloup

loups

Publié à 19:11 par fandeloup

loup

Publié à 19:09 par fandeloup

loup

Publié à 19:05 par fandeloup
loup
Un rêve est un loup,
Un loup nocturne,
Créature de la nuit.

Un rêve est un soufle,
Soufle de vie,
Âme qui s'appaise.

Un rêve est une esquisse,
Esquisse de vie,
A l'infini.

Un rêve est une chanson,
Une chason mélodieuse,
Qui nous porte a l'infini.

Un rêve est une vie,
Une vie qui s'exprime,
En une inspiration.

Un rêve est un loup,
Loup que l'on traque,
Imprenable, depuis la nuit des temps

loup

Publié à 19:02 par fandeloup
loup
Abri
L'abri du loup c'est la tanière. Parfois, elle est aménagée dans le creux d'un gros arbre, d'une vieille souche ou dans la fente élargie d'un rocher. Mais habituellement, elle est creusée à même une butte de sable ou de terre, parfois à même un terrier de marmotte ou de renard. Un tunnel de 35 à 65 cm de diamètre pouvant atteindre 4m de longueur conduit à la tanière. L'intérieur comprend une chambre où naissent les louveteaux et une ou plusieurs pièces pour la famille. D'autres tunnels donnent un accès à l'extérieur.
Habitat
Le loup recherche avant tout l'espace et l'isolement des grandes forêts de feuillus et de conifères et de la toundra du nord. Durant l'été, une meute occupe un domaine vital qui peut atteindre 280 km2 et parfois plus. Chose certaine, il déserte les forêts entrecoupées de routes et de régions cultivées.

Description

Avec son allure de gros berger allemand, la taille du loup dépasse celle du coyote. Le pelage de l'espèce arctique est presque blanc et celui des régions boisées, comme son cousin le berger allemand, est habituellement gris avec un mélange de blanc, de fauve et de brun. À l'occasion, certains individus sont noirs. Cette fourrure, plus fournie durant l'hiver, est constituée d'un duvet dense et soyeux garni de longs poils rudes appelés jarres.
Son museau large et sensible est noir et toujours humide. Son odorat est exceptionnel. Ses oreilles sont courtes, droites et son ouïe très développée.
Ses yeux jaunâtres et légèrement bridés lui procurent une vision plutôt ordinaire. Sa gueule est armée de dents fortes souvent présentées sous l'angle le plus menaçant. Il est vrai qu'avec une mâchoire qui lui permet de briser la patte d'un chevreuil d'un seul coup, il y a de quoi être impressionné. Ses pattes longues et coussinées de fourrure élargissent sa trace et lui permettent de marcher ou de courir plus facilement sur la neige. Ses griffes solides facilitent son travail de fouissage et d'aménagement de la tanière.
Au trot, à une vitesse de 7 ou 8 km/h, il peut courir des kilomètres sans se fatiguer. Cela ne l'empêche pas de pousser des pointes jusqu'à 45 km/h pour traquer une proie. À cette allure cependant, il se fatigue vite et doit abandonner la poursuite de proies souvent plus rapides ou plus résistantes que lui. Enfin, il arbore avec fierté sa queue touffue qui se termine par une pointe noire.

Longévité

Même si en captivité il peut atteindre 18 ou 19 ans, l'espérance de vie du loup à l'état sauvage dépasse rarement 10 ans.

Prédateurs
À part les humains, le loup n'a aucun prédateur naturel. Ceux qui l'ont côtoyé en forêt, la plupart du temps sans jamais l'apercevoir, savent avec quelle intelligence celui-ci réussit à les éviter et à les fuir. Les traces qu'il laisse derrière lui en témoignent éloquemment

loup

Publié à 19:00 par fandeloup
loup
Le crâne du loup
Le crâne du loup est large et allongé et se termine en pointe. Il mesure entre 23 et 28 cm de long, et entre 13 et 15 cm de large. Les mâchoires puissantes forment la base à laquelle sont rattachés les masséters (muscles masticateurs). Les loups survivent grâce à leurs pattes et leurs dents.

loup est un prédateur qui poursuit ses proies, ses yeux se trouvent donc sur le devant du crâne. Il a de grandes oreilles afin de mieux capter les sons, et elles peuvent bouger pour balayer l’espace et se fixer sur des bruits venant de différentes directions. Les mâchoires ont des canines, des dents carnassières pointues pour déchirer la viande, et des molaires pour broyer les os avec les muscles très puissants de la mâchoire.

Les loups se distinguent de toutes les races de chiens par les caractéristiques du crâne, notamment l’angle orbital. Cet angle est plus grand (53° ou plus) chez les chiens, et plus petit (45° ou moins) chez les loups.

Les dents
Le loup se sert de quarante dents sur quarante-deux pour maîtriser sa proie. Il y a sur la mâchoire supérieure six incisives, deux canines, huit prémolaires et quatre molaires, et la même disposition de dents sur la mâchoire inférieure. Les dents les plus grandes sont les canines, appelées aussi crocs, qui peuvent atteindre presque 6 cm en comptant la partie enfoncée dans la gencive. C’est grâce à elles que le loup peut maintenir les proies dans sa gueule. Les carnassières, ou “croqueuses” de chair, (quatrième prémolaire de la mâchoire supérieure et première molaire de la mâchoire inférieure) servent à couper et à mastiquer. Ces dents à la fonction bien spécifique sont comme une paire de cisailles aiguisée et elles peuvent facilement couper des chairs coriaces ou des tendons. Avec ses molaires, le loup peut broyer les os.


La vue

Les loups ont une vision frontale relativement mauvaise. Il se peut qu’ils ne reconnaissent pas les membres de leur propre meute au-delà de 30 à 45m. C’est peut-être la raison pour laquelle le faciès du loup accentue de manière si considérable ses traits et ses oreilles.

Leur myopie est due à l’absence de fovea centralis, la petite dépression, située dans la partie centrale, derrière la rétine qui, chez les humains, les primates et d’autres espèces animales permet d’obtenir le point de vision le plus précis.

Bien sûr, il est impossible de savoir quel est le degré de précision de la vue d’un loup lorsqu’il fixe directement un objet, mais il semble évident qu’au-delà d’une courte distance, sa vision est floue, un peu comme une photo prise avec un grand objectif et une faible vitesse d’obturation, à l’inverse d’un cliché pris avec une plus petite ouverture d’objectif mais une plus grande vitesse d’obturation.Néanmoins, les loups distinguent les formes, surtout les mouvements sur les longues distances et leur vision périphérique est extrêmement précise.

Ils peuvent même distinguer les moindres mouvements de petits animaux, tels que le moustique, à une distance de plus de 3 mètres ainsi que les déplacements de plus grands animaux à de longues distances.

On ne sait pas vraiment si les loups voient en couleurs ou en noir et blanc. Cependant, il est peu probable qu’ils voient la gamme des couleurs de la même manière que les hommes, car leurs yeux sont constitués différemment.La vision nocturne des loups est bien supérieure à celle des hommes à la lumière ou dans l’obscurité. En fait, les loups voient bien mieux et de manière plus précise la nuit

L’ouïe
Les loups ont une ouïe extrêmement bien développée et peuvent entendre des sons jusqu’à une distance d’environ 10 kilomètres. Ils peuvent même entendre des sons aigus inaudibles à l’oreille humaine, tels que ceux émis par les chauve-souris ou les marsouins. Même lorsque les loups dorment, leurs oreilles restent dressées pour pouvoir constamment intercepter les sons des autres animaux. Ceci leur permet d’attraper leurs proies, et de savoir si un danger est imminent.

Leurs grandes oreilles pointées perçoivent de nombreux sons. Contrairement aux hommes, les loups peuvent facilement déterminer d’où vient le son, en dressant les oreilles d’un côté à l’autre. La direction vers laquelle les oreilles pointent lorsque le son est au plus fort indique au loup l’origine de ce son. Il peut ainsi localiser des rongeurs sous la neige.

L’odorat
L’odorat du loup est 100 fois plus développé que celui de l’homme. Parmi tous ses sens, c’est celui qu’il utilise le plus pour repérer ses proies : en effet, il est capable de sentir une proie bien avant de l’apercevoir, à pratiquement deux kilomètres si le vent souffle dans la bonne direction. Le loup peut sentir des choses imperceptibles pour l’être humain. Tout comme dans le nez de l’homme, il y a à l’intérieur du nez du loup des zones sensorielles humides qui “captent” les odeurs flottant dans l’air. Cette partie du nez est cinq fois plus importante chez le loup que chez l’homme, il peut donc percevoir beaucoup plus d’odeurs. Il peut même sentir la présence d’un animal trois jours après son passage ! Le nez en lui-même n’est pas cinq fois plus grand que celui de l’homme. Les zones de l’aire sensorielle sont disposées de façon à ce que celle-ci tienne à l’intérieur du nez.

Les pattes
Les pattes avant du loup ont cinq orteils, tandis que les pattes arrière n’en comptent que quatre. Leurs pattes peuvent mesurer jusqu’à près de 13 centimètres. Leurs pieds sont épais, rugueux et peuvent bloquer des objets lorsque tous les orteils sont rapprochés ; ils peuvent également se détendre, pour permettre aux orteils d’agripper des cailloux, des bûches et d’adhérer aux terrains accidentés.

Le loup marche les orteils rapprochés, pour réduire la surface de contact et la friction avec le sol. Néanmoins, lorsqu’il exécute certaines manœuvres, ses orteils peuvent s’écarter davantage les uns des autres, augmentant la surface couverte par les pattes ainsi que la friction. Afin de marcher plus facilement dans la neige, un seul loup ouvrira le chemin et tous les autres suivront les mêmes empreintes. Les loups courent sur la pointe des pieds. Ceci allonge leurs pattes et leur permet de courir plus rapidement - jusqu’à près de 65km/h
Le pelage
La fourrure des loups peut avoir différentes couleurs. Même un loup qui semble gris a généralement un pelage de plusieurs couleurs, un mélange de poils blancs, noirs, gris et bruns, avec en général des tons plus sombres au centre du dos et sur la queue. Le ventre, les pattes, les oreilles et le museau sont souvent de couleur fauve. Les vieux loups sont en principe plus gris que les jeunes. Le Canis rufus est quand à lui plus souvent roux (d’où son nom).

Le loup a une double épaisseur de fourrure et a en fait trois pelages. Il a une première épaisseur de longs poils protecteurs qui peuvent atteindre 10 cm de long, et servent en quelque sorte de parapluie, permettant, comme un imperméable, de protéger l’animal de l’humidité. La fourrure intérieure protège le loup du froid pendant l’hiver mais il la perd pendant l’été. Ceci est particulièrement utile dans des endroits tels que le désert du Mexique où le loup peut supporter des températures allant de - 50 degrés à 46 degrés Celsius. Soit une différence de près de 100 degrés

Les couleurs du pelage du loup le rendent presque invisible dans son habitat naturel. Il se fond aux couleurs de son habitat et peut ainsi “disparaître”. Les loups qui passent beaucoup de temps dans les forêts denses ont souvent un pelage sombre. Dans les endroits où existe une végétation multicolore, leur pelage présente souvent différentes couleurs.

Le faciès du loup est fait pour attirer l’attention sur les yeux, le contact visuel étant très important chez ces animaux. La disposition du pelage autour des yeux accentue le regard, faisant paraître les yeux plus grands qu’ils ne le sont véritablement. Les oreilles sont également mises en valeur pour être vues sur un fond sombre ou éclairé. L’extrémité des oreilles du loup est généralement mise en valeur pour offrir un contraste dans l’obscurité, tandis que la partie intérieure des oreilles est sombre pour offrir un contraste avec la lumière.

loup

Publié à 18:53 par fandeloup
loup
UNE DEMOCRATIE MUSCLEE

Le Loup vit en meute dont la cohésion sociale lui permet de chasser, de communiquer et de défendre son territoire.
Le pire pour un Loup, c'est la solitude. Etre écarté du groupe équivaut à une condamnation à mort. Inversement, le bonheur, c'est la meute, chanter en choeur.La meute vit sur un territoire dont la superficie varie généralement de 200 à 1000 km² selon le nombre d'individus de la meute bien sûr, mais aussi de la topographie, de la richesse et de la taille des proies.Le loup peut ainsi se déplacer au trot pendant près d'une dizaine d'heure par jour, parcourant jusqu'à 60 kilomètres à la recherche de nourriture ou pour fuir l'homme. Dans les régions très enneigées, les membres du groupe se relaient en tête de la file indienne afin de faciliter le passage des autres (d'où l'expression, aller à la queue leu leu, leu signifiant loup en ancien français). C'est uniquement lors de la chasse que le loup atteint sa vitesse de pointe qui est estimée à 70 km/h. Le plus souvent, les loups qui attaquent un troupeau d'ongulés (caribous, bœufs musqués,…) isolent l'individu le plus faible, vieux ou malade, avant que l'un d'entre eux ne le prenne à la gorge pendant que les autres membres le mordent aux pattes pour l'immobiliser. Une autre technique de chasse sera l'épuisement de la proie, après une poursuite qui peut durer plusieurs jours, ou encore l'utilisation de rabatteurs qui vont contraindre la future victime à se “jeter dans la gueule du loup”. La meute fait souvent beaucoup d'efforts pour peu de résultats puisque que neuf tentatives sur dix se solderont par un échec.

Le loup possède des moyens de communication très variés. Au sein d'une même meute, les individus communiquent par toutes une variété d'expressions et de gestuelles mettant en œuvre principalement les mimiques faciales, la position des oreilles et de la queue. Ainsi un subalterne pourra exprimer sa soumission au mâle Alpha par une position fléchie, les oreilles couchées et la queue basse. Les membres de la meute se reniflent, se touchent et jouent ensemble fréquemment, ce qui maintient la cohésion du groupe.

Pendant leur déplacement, les loups urinent fréquemment. Cela ne sert pas seulement à marquer leur territoire mais aussi à permettre à un membre égaré de retrouver la meute.

De même, nous avons longtemps cru que le hurlement avait ces mêmes rôles. Un individu commence son chant, bientôt rejoint par toutes les voix de la meute qui s'accordent en un chœur plaintif et envoûtant . Nous savons maintenant qu'il sert avant tout à renforcer la cohésion du groupe, les loups hurlant aussi pour le plus simple plaisir de hurler.

loup

Publié à 18:50 par fandeloup
loup
LES LOUVETEAUX

Après une gestation d'environ 60 jours la louve met bat, dans une tanière aménagée et proche d'un point d'eau. Sa tanière est faite d'herbe, de mousse, de feuilles et même de ses propres poils.Elle donne naissance entre 4 à 8 louveteaux, totalement dénudés et sans dents. Chaque louveteau pesant entre 0,300 kg et 0,500 kg. D'instinct ils se dirigeront directement vers les mamelles remplies de lait.

Ils resteront ainsi trois semaines dans la tanière, et ce sont les autres loups de la meute qui nourriront la femelle en lui apportant des morceaux de viandes, qu'ils régurgiteront à l'entrée de la nursery.

Dès que les louveteaux peuvent sortir de la tanière sous l'oeil vigilant de la mère, c'est l'ensemble de la meute qui assure leur éducation. Les louveteaux jouent, se bagarrent innocemment. Ces jeux ont pourtant un rôle ils les initient au langage corporel, et leur apprend la place qu'ils doivent tenir au sein de la meute.
Si par malheur la louve Alpha venait à disparaître aussitôt une autre louve la remplacerait et allaiterait les jeunes loups.

Dès que les louveteaux sont assez fort, ils suivront la meute en déplacement et aussi aux séances de chasse, où ils enregistreront les gestes et techniques des adultes.

Ils quitteront la meute à la recherche de partenaires et de nouveaux territoires entre un an et cinq ans. Une meute ne s'agrandit jamais de trop c'est une question d'équilibre et de survie.

meute

Publié à 18:48 par fandeloup
meute
POURQUOI CHASSER (OU VIVRE) EN MEUTE ?

2) le partage du surplus Lorsque la meute attrape une grosse proie, un surplus de nourriture est ponctuellement disponible, qui peut être mis à disposition des louveteaux. La nourriture ne doit pas être abandonnée aux concurrents : Une guerre a lieu entre prédateurs tels que coyotes, ours ou corbeaux (surtout en hiver pour la survie), la leur abandonner reviendrait alors à fortifier leur population.

Il y a aussi les insectes, bactéries et autres détritivores qui s'occupent de la viande si elle n'est pas consommée rapidement. Comme cité dans le point 1, la meute peut élever sa progéniture en lui fournissant régulièrement de la nourriture tout en garantissant sa sécurité. Les parents donnent à manger à leurs enfants tant que cela est supportable pour eux.

Cependant, ceci n'est valable que lorsque de grosses proies sont tuées. En Israël ou en Italie où de telles ressources ne sont pas disponibles (peu d'ongulés, le régime alimentaire se base sur les détritus et petits animaux, et il faut compter avec la présence de l'homme), les meutes sont limitées aux parents et à une génération de louveteaux ; les louvarts se dispersent rapidement pour rechercher leur propre territoire et nourriture. Ainsi la quantité de nourriture accessible et distribuée serait le premier déterminant de la taille de la meute. Ce qui expliquerait aussi pourquoi de petits groupes pourraient chasser de grosses proies. Les grandes proies permettraient des meutes de taille importante, mais ne les nécessiteraient pas obligatoirement.

3) La régulation de la meute

Dans la plupart des meutes, seul le couple alpha se reproduit. En conséquence, dans une population de loups installée, les naissances sont plutôt stables et corrélées avec la quantité de nourriture accessible et disponible sur le moment. Il est possible que d'une année sur l'autre, il n'y ait pas de naissance.

De plus, la moitié des louveteaux d'une portée n'atteindra pas l'âge adulte, par manque de nourriture principalement. Trop de naissances équivaudraient à une famine si chaque loup devait être nourri. La faible densité d'une population de loup sur un territoire permet un certain contrôle sur ses proies : un équilibre s'établit entre les besoins de nourriture du loup et l'offre de nourriture des proies. La meute (et la notion de territoire que cela implique) empêche ainsi de détruire ses proies par surconsommation ce qui signifierait sa propre mort par la suite.

Tant que les parents ont la capacité de nourrir les louveteaux, ceux-ci restent dans la meute. Sinon ils doivent se débrouiller par leurs propres moyens, c'est à dire se disperser. Il faut savoir que les parents nourrissent en priorité la génération la plus jeune. Il est même possible dans les cas où les ressources sont vraiment faibles que le nourrissage cesse à l'âge de 5 mois : car les parents commencent à faire des réserves pour la prochaine portée.

Cette course à la nourriture est le mécanisme rétroactif qui permet ainsi une adaptation de la taille de meute à son environnement par la dispersion. Ensuite (quand les loups sont sexuellement mâtures), il semble que ce soit la compétition à la reproduction qui déclenche la dispersion.

Conclusion :

Mais ceci n'explique pas pourquoi il y a un tel écart d'âge entre les loups qui quittent leur meute. Par leurs jeux, les louveteaux comme les louvarts établissent déjà une hiérarchie entre eux qui est hermétique aux autres générations dans la meute. Ceci les affecte dans le partage de la nourriture.

Ce ne sont pas les loups de la plus vieille génération qui partent mais les plus subordonnés de chaque génération. C'est en quelque sorte une manière fortifier la meute, en gardant les meilleurs éléments en son sein.