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Par Anonyme, le 25.07.2021
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Par Anonyme, le 25.07.2021
merci mon dieu pour ce nouveau jour que tu m'offres que ton nom soit glorifié à jamais.tout est grâce
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Date de création : 13.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
Voici quelle fut l'origine de Jésus Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint.Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret.Il avait formé ce projet, lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ;elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela arriva pour que s'accomplît la parole du Seigneur prononcée par le prophète :Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d'Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.
« On lui donnera le nom d'Emmanuel »
« Emmanuel, qui se traduit ‘ Dieu avec nous. ’ » Oui, Dieu avec nous ! Jusqu'alors, il était Dieu au-dessus de nous, Dieu en face de nous, mais aujourd'hui il est « Emmanuel ». Aujourd'hui il est Dieu avec nous dans notre nature, avec nous dans sa grâce ; avec nous dans notre faiblesse, avec nous dans sa bonté ; avec nous dans notre misère, avec nous dans sa miséricorde ; avec nous par amour, avec nous par lien de famille, avec nous par tendresse, avec nous par compassion.
Dieu avec nous ! Vous n'avez pas pu, vous les fils d'Adam, monter au ciel pour être avec Dieu (cf Dt 30,12) ; Dieu descend du ciel pour être Emmanuel, Dieu avec nous. Il vient chez nous pour être Emmanuel, Dieu avec nous, et nous, nous négligeons de venir à Dieu pour être avec lui ! « Vous, humains, jusqu'à quand votre cœur sera-t-il appesanti ? Pourquoi aimer le néant et chercher le mensonge ? » (Ps 4,3) Voici venue la vérité : « pourquoi aimer le néant ? » Voici venue la parole vraie et inaltérable : « pourquoi chercher le mensonge ? » Voici Dieu avec nous.
Comment pourrait-il être davantage avec moi ? Petit comme moi, faible comme moi, nu comme moi, pauvre comme moi — en tout, il est devenu semblable à moi, prenant ce qui est mien etdonnant ce qui est sien. Je gisais mort, sans voix, sans sens ; la lumière même de mes yeux n'était plus avec moi. Aujourd’hui est descendu cet homme si grand, « ce prophète puissant en œuvres et en paroles » (Lc 24,19). Il a « posé son visage sur mon visage, sa bouche sur ma bouche, ses mains sur mes mains » (2R 4,34), et il s'est fait Emmanuel, Dieu avec nous !
Nous voici rendu au troisième dimanche du temps de l'avent, temps d'espérance et donc de l'attente de notre sauveur. Ce dimanche traditionnel du Gaudete est le dimanche de la joie. Dans notre marche, nous commençons à voir se dessiner pour nous une aube nouvelle. En effet, à la question de Jean leBaptiste "Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? " Jésus nous donne une réponse pleine d'espérance. Il nous renvoie à ce que nous voyons: "les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés..." Et puis "La bonne nouvelle est annoncée aux pauvres".
Les pauvres, ceux qui ne possèdent rien, qui n'ont aucun pouvoir, aucun prestige, sont invités par Dieu à devenir ses enfants: voilà un signe qui manifeste que quelque chose de vraiment nouveau est entrain d'arriver grâce à Jésus.
Avec Jésus l’envoyé de Dieu, les malheurs qui accablent notre monde ne peuvent avoir le dernier mot. Il n’y aura plus de crise,ni de violence, ni de guerre. En Dieu, c’est l’amour qui triomphe. Dieu vient lui-même par son fils nous donner le salut. Comme Jean-Baptiste le précurseur, chacun et chacune de nous est invité à se préparer d’une manière ou d’une autre à accueillir le fils de dieu qui vient.
Comme Jean, ne restons pas enfermer dans nos hésitations, sachons interroger. Pour signe de son identité, Jésus évoque les fruits déjà récoltés, alors qu’il en est encore au début de sa mission : les aveugles voient, les boiteux marchent…
Cela nous renvoie d’abord à notre propre expérience et à ce que nous pouvons de l’expérience d’autrui. Avons-nous déjà reconnu de tels fruits en nous-mêmes ou en autrui ? Sommes-nous déjà passés, en divers secteur de notre vie, des ténèbres à la lumière, de la paralysie à la liberté, de la solitude à la communion, de lasurdité à la compréhension, et finalement de ce qui était un enfermement ou une mort à une vie véritable ? Avons-nous fait l’expérience d’un tel renouvellement, d’une telle libération ? Il serait important de relire notre propre histoire, non pour nous glorifier, mais pour pouvoir rendre grâce et reconnaître la source de cette libération. Que l’exemple de celui que Jésus lui-même a proclamé comme le plus grand des prophètes nous aide et nous stimule dans notre marche.
A quelques semaines de Noël, Dieu nous ramène ensemble au désert, pour y entendre l’appel du Précurseur, une nouvelle invitation à nous convertir. Comme Marc et Luc, Matthieu commence son récit de la vie publique de Jésus en décrivant le ministère de Jean le « Baptiseur ».« En ces jours-là paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert de Judée : Convertissez-vous, car le Règne des cieux est là ! »
Jean proclame. L’insistance est donc mise sur sa Parole, sur son message ; c’est ensuite seulement (versets 7 à 13) que Matthieu parlera de son baptême. Paradoxalement, Jean a choisi, pour prêcher le désert, le désert de Judée ces collines arides, toutes blanches de soleil, qui invitent à la solitude et au recueillement, à quelques kilomètres seulement de Jérusalem ou de Bethléhem. Jean ne s’est pas planté sur les places des villes ou aux grands carrefours, là où les gens sont forcés de passer ; il s’est enfoncé dans le désert… Ainsi tous ceux qui voudront l’entendre devront d’abord prendre la route et rompre avec la facilité.
Car le langage de Jean est celui de l’authenticité et de l’effort : « Convertissez-vous, » proclame-t-il. Et c’est tout un programme de vie spirituelle. Car la conversion ce n’est pas seulement un changement de mentalité, mais toute une démarche vers Dieu. On imagine souvent que la conversion, c’est un instant privilégié dans une existence. C’est beaucoup plus que cela. C’est toute une vie qui part d’un instant de rencontre. La conversion, c’est un événement, mais plus encore un cheminement. Un retournement, certes, mais surtout un retour, qui dure toute la vie. Car il ne s’agit pas seulement d’un remords passager, qui ramène l’homme sur lui-même ou sur ses fautes, mais d’un pèlerinage d’amour, qui ramène l’homme vers Quelqu’un, vers Celui qui appelle, vers le Règne de Dieu, c’est-à-dire vers le Dieu qui crée la paix et la joie.
Si l’on se convertit, c’est parce que « le Règne de Dieu est là », littéralement : « parce que le Règne de Dieu s’est rendu proche » définitivement. Le Règne de Dieu (des cieux), c’est l’établissement sur la terre, de l’autorité souveraine de Dieu, c’est, si l’on veut, la réalisation de son plan de salut. Ce Règne de Dieu est là (« il vous a atteints », dira Jésus (Mt 12, 28), parce que le Messie est là, qu’il s’est rendu tout proche, pour toujours. Et la rencontre de l’Envoyé de Dieu, personnellement, en foyer, en fraternité, en communauté, c’est la grande affaire d’une vie, c’est le moment à ne pas manquer, c’est le cheminement à ne pas refuser.
« Produisez donc un fruit qui exprime votre conversion » : Dieu, en effet, ne se contentera pas de simples sentiments ni de pratiques purement extérieures : il veut des actes concrets, qui engagent l’homme tout entier. La foi elle-même doit se purifier de toute recherche de facilité : « N’allez pas dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ! » Selon la doctrine juive courante, Israël profitait des mérites d’Abraham, mais, pour le Baptiste, compter sur ces mérites-là serait encore s’appuyer sur un privilège religieux : la conversion serait incomplète. Les vrais enfants d’Abraham sont tous ceux, (Israélites ou non), qui imitent sa foi et son engagement total dans le projet de Dieu.
A travers les Pharisiens et les Sadducéens, c’est nous qui sommes pris à partie par le Précurseur. Car nous aussi sommes menacés par la routine, et nos retours vers le Seigneur restent trop souvent des engouements passagers. Nous aussi, nous risquons de nous sécuriser par les gestes religieux que nous posons ou par les idées que nous défendons, sans nous soucier suffisamment de porter du fruit par une vraie conversion du cœur et de l’intelligence.
Comme elle est bienfaisante, cette rudesse de Jean, qui vient balayer avant chaque Noël toutes nos lenteurs, toutes nos paresses, toutes nos pauvres excuses, alors que les années passent et que s’alourdit en nous, d’Avent en Avent, le poids des occasions perdues d’aimer Dieu avec tout nous-mêmes.
Mais combien plus puissante pour notre cœur est la promesse que Jean nous apporte et nous redit de la part de Dieu : « Le Messie vous baptisera dans l’Esprit et le feu ». Oui, Jésus qui vient va nous plonger, si nous le voulons, dans l’Esprit et le feu, dans l’Esprit qui est feu.
Toutes les scories de notre intelligence et de notre affectivité, ce qui est en nous opaque à la grâce, rétif à la charité, tout ce qui nous rend sourds et aveugles, le feu de l’Esprit l’emportera, parce qu’il vient nous purifier.
Mais en même temps, tous nos désirs impuissants de servir le Règne de Dieu, toutes nos espérances de pauvres, tous nos deuils assumés, toutes nos solitudes offertes, l’Esprit va les transformer en sa propre flamme, la flamme de Dieu, qui donne au monde lumière et chaleur.
Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « L'avènement du Fils de l'homme ressemblera à ce qui s'est passé à l'époque de Noé.
A cette époque, avant le déluge, on mangeait, on buvait, on se mariait, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche.Les gens ne se sont doutés de rien, jusqu'au déluge qui les a tous engloutis : tel sera aussi l'avènement du Fils de l'homme.
Deux hommes seront aux champs : l'un est pris, l'autre laissé.
Deux femmes seront au moulin : l'une est prise, l'autre laissée.
Veillez donc, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra.
Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra.
Veillez donc ! Durant quatre dimanches d’Avent, l’Église dirige notre regard vers un événement tout proche : Dieu va nous donner un Sauveur ! Mais cet événement, parce qu’il est “l’avènement” du Messie, doit être préparé : “Veillez”, dit Jésus.
Mais veiller sur quoi ? Et comment ?
Veiller ne signifie pas faire des nuits blanches, mais c'est veiller sur notre conduite. Ce temps doit être mise à profit pour nous rapprocher de notre Père et conformer notre vie à sa parole. L'amour fraternel et sincère doit être au coeur de toutes nos relations humaines. Jésus nous demande de nous aimés les uns les autres, de pardonner toujours quand on nous offenses, de pratiquer la justice et enfin de prendre soin des plus petits et des plus faibles.
Les paroles de Saint Paul doivent résonner en nous tout ce temps de l'avent mais pas seulement, toute notre vie "Frères, vous le savez : c’est le moment, l’heure est venue de sortir de votre sommeil.La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la lumière.Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour, sans ripailles ni beuveries, sans orgies ni débauches, sans dispute ni jalousie,
mais revêtez le Seigneur Jésus Christ."
« La paix du Christ par le règne du Christ ».
Elu pape en 1922, La première encyclique de Pie XI, Ubi arcano Dei consilio (23 décembre 1922), appelle la paix du Christ par le règne du Christ :
« La tâche qui s'impose avant toute autre, c'est la pacification des esprits. Il y a bien peu à attendre d'une paix artificielle et extérieure qui règle et commande les rapports réciproques des hommes comme ferait un code de politesse ; ce qu'il faut, c'est une paix qui pénètre les cœurs, les apaise et les ouvre peu à peu à des sentiments réciproques de charité fraternelle. Une telle paix ne saurait être que la paix du Christ [...] car il fut le premier à dire aux hommes : Vous êtes tous des frères (Mt 23, 8). [...] Le retour de la paix chrétienne est impossible hors de ce règne : la paix du Christ par le règne du Christ. »
« Contre la peste du laïcisme »
Trois ans plus tard, Pie XI institue la fête du Christ roi en réponse à la « peste de notre époque... le laïcisme » (encyclique Quas primas n° 18, le 11 décembre 1925).
Le laïcisme, au début du XX° siècle, revêt alors plusieurs formes dont voici deux exemples très différents : les lois Calles au Mexique qui cherchent à priver l'Eglise de toute influence dans l'éducation et dans la vie publique ; l'Action française qui veut développer un nationalisme monarchiste d'inspiration païenne.
A notre époque encore, dans les démocraties, de nombreuses lois sont votées contre la loi naturelle, contre le décalogue, et donc contre le règne du Christ.
Quelques extraits de l'encyclique :
Pie XI rappelle le message de l'Archange Gabriel à la Vierge Marie : elle engendrera un fils à qui le Seigneur Dieu donnera le trône de David ; il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et son règne n'aura point de fin [Lc 1, 32-33)
« Dès lors, confirme Pie XI, faut-il s'étonner qu'il soit appelé par saint Jean le Prince des rois de la terre [Ap 1, 5] ou que, apparaissant à l'Apôtre dans des visions prophétiques, il porte écrit sur son vêtement et sur sa cuisse: Roi des rois et Seigneur des seigneurs [Ap 19, 16]. Le Père a, en effet, constitué le Christ héritier de toutes choses [He 1, 1] ; il faut qu'il règne jusqu'à la fin des temps, quand il mettra tous ses ennemis sous les pieds de Dieu et du Père [1Co 15, 25]. »
Cependant nous ne devons jamais oublier que le Royaume de Jésus-Christ n'est pas de ce monde, et chaque fois que la foule voudra le faire roi, Jésus se dérobera. Puis, lorsque devant Pilate il affirmera sa Royauté, Jésus ajoutera immédiatement que son royaume n'est pas de ce monde. Et Pie XI précise, dans son encyclique
« Ce royaume s'oppose uniquement au royaume de Satan et à la puissance des ténèbres; à ses adeptes il demande non seulement de détacher leur cœur des richesses et des biens terrestres, de pratiquer la douceur et d'avoir faim et soif de la justice, mais encore de se renoncer eux-mêmes et de porter leur croix.
C'est pour l'Église que le Christ, comme Rédempteur, a versé le prix de son sang ; c'est pour expier nos péchés que, comme Prêtre, il s'est offert lui-même et s'offre perpétuellement comme victime : qui ne voit que sa charge royale doit revêtir le caractère spirituel et participer à la nature supraterrestre de cette double fonction ? »
Pie XI peut alors faire siennes les paroles de Léon XIII :
« Son empire ne s'étend pas exclusivement aux nations catholiques ni seulement aux chrétiens baptisés, qui appartiennent juridiquement à l'Église même s'ils sont égarés loin d'elle par des opinions erronées ou séparés de sa communion par le schisme ; il embrasse également et sans exception tous les hommes, même étrangers à la foi chrétienne, de sorte que l'empire du Christ Jésus, c'est, en stricte vérité, l'universalité du genre humain. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Certains disciples de Jésus parlaient du Temple, admirant la beauté des pierres et les dons des fidèles. Jésus leur dit :« Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n'en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. »
Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe que cela va se réaliser ? »
Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom en disant : 'C'est moi', ou encore : 'Le moment est tout proche. ' Ne marchez pas derrière eux !Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne vous effrayez pas : il faut que cela arrive d'abord, mais ce ne sera pas tout de suite la fin. »
Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume.Il y aura de grands tremblements de terre, et çà et là des épidémies de peste et des famines ; des faits terrifiants surviendront, et de grands signes dans le ciel.
Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues, on vous jettera en prison, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon Nom.Ce sera pour vous l'occasion de rendre témoignage.Mettez-vous dans la tête que vous n'avez pas à vous soucier de votre défense.Moi-même, je vous inspirerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront opposer ni résistance ni contradiction.
Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d'entre vous.Vous serez détestés de tous, à cause de mon Nom.Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Des sadducéens - ceux qui prétendent qu'il n'y a pas de résurrection - vinrent trouver Jésus,et ils l'interrogèrent : « Maître, Moïse nous a donné cette loi : Si un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant, qu'il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère.
Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ;le deuxième,puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d'enfants.
Finalement la femme mourut aussi.
Eh bien, à la résurrection, cette femme, de qui sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour femme ? »
Jésus répond : « Les enfants de ce monde se marient.
Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne se marient pas,
car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection.
Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur : le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob.Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; tous vivent en effet pour lui. »