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Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. » L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui. Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.
Les textes bibliques de ce dimanche nous annoncent une bonne nouvelle qui vient raviver notre espérance. Il y a des jours où nous en avons bien besoin. Quand tout va mal, nous pouvons nous tourner vers le Seigneur ; nous pouvons compter sur sa présence et son amour. Son grand et unique souci c’est de sauver toute l’humanité.
L’Évangile nous rapporte la première prédication de Jésus. Il est LE prophète qui enseigne avec autorité. Jésus est d’abord un enseignant. Il est venu nous révéler le Père et nous enseigner le sens des Écritures.En face de lui, nous sommes appelés à devenir des disciples, des gens qui l’écoutent et le suivent. Je ne me fabrique pas MA religion ; je ne me fabrique pas un Dieu comme ça m’arrange. Je me mets à l’écoute de Jésus qui enseigne.
L’Évangile insiste sur ce point :Jésus enseigne avec autorité. Il est le Verbe du Père, la Parole de Dieu.Il n’a à se référer à personne d’autre. En lui, habite la plénitude de la divinité. Par rapport aux scribes et aux pharisiens de son temps, c’est tout-à-fait nouveau. Dans leur enseignement, ils se contentaient de répéter ce qui avait été dit avant eux : « Rabbi Untel, bénie soit sa mémoire, disait que… » Avec Jésus, il n’en est pas ainsi : sa seule référence, c’est le Père.
Dans la synagogue, il y avait un homme qui était possédé par un esprit impur. Cet esprit ne l’a pas empêché de venir à la synagogue pour écouter l’enseignement de Jésus. Il ne nous empêche pas non plus d’aller à l’église. Un esprit impur, c’est un esprit qui nuit à notre intégrité. Il nous empêche d’être complètement donnés à Dieu. Nous n’entendons que ce que nous avons envie d’entendre. Et nous n’acceptons pas d’être remis en cause. « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? » Autrement dit, « pourquoi viens-tu nous déranger ? » Cet Évangile doit être reçu comme un appel à la foi. Cela doit être une adhésion amoureuse et pas seulement une simple connaissance.
Accueillons cet Évangile comme une bonne nouvelle : Jésus est venu pour nous débarrasser de tout ce qui nous empêche d’être nous-mêmes, en particulier des esprits mauvais qui nous détournent de Dieu.Plus tard, il donnera ce pouvoir à ses disciples. La Parole de Dieu manifestée en Jésus est bien plus forte que tous les démons et tous les esprits mauvais. Avec lui, le mal ne peut avoir le dernier mot.
Comme autrefois dans la synagogue, le même Jésus rejoint les communautés réunies en son nom dans toutes les églises du monde. Il nous fait entendre sa Parole. Il vient nous libérer de toutes nos possessions. Ouvrons-nous à cette Parole qui guérit d’elle-même. Avec lui, nos actes et toute notre vie deviendront conformes à cette parole. En accueillant le Christ libérateur, nous pourrons chanter avec plus de force : « Ta Parole, Seigneur est vérité, et ta loi délivrance. »Amen !
Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ;il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c’étaient des pêcheurs.Il leur dit : « Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. »Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets.Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite.
Quand nous entrons dans une galerie marchande ou un centre commercial, nous repérons des enseignes : « clés minute », « talon minute ». C’est ainsi que certains services sont assurés immédiatement pour répondre à l’urgence. Or voilà que la liturgie nous présente des « conversions-minute » pour répondre à des urgences spirituelles.
Dans l’évangile de saint Marc, nous assistons également à une « conversion-minute ». Ce retournement n’est pas dû à une menace mais à l’annonce d’une bonne nouvelle : « les temps sont accomplis. Le Règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » C’est alors l’appel de Simon et André : « Venez derrière-moi. »Aussitôt, Simon et André laissent tout, leurs filets, leurs barques, leurs familles. Et ils partent derrière Jésus. Un peu plus tard, c’est Jacques et Jean qui répondent à son appel.
Nous remarquons le mot « aussitôt » qui revient deux fois dans ce récit. On est dans l’urgence. Il est urgent d’appeler car « le Royaume est tout proche ». C’est aussi l’urgence de répondre pour devenir « pêcheur d’hommes ». Cette pêche n’est pas une capture mais un sauvetage. Il s’agit de ramener les hommes vers la vraie vie. Avec Jésus et comme lui, nous avons à « crier l’Evangile ». Notre Dieu veut se faire connaître de tous les hommes. Il veut les rassembler tous dans son Royaume. Qui que nous soyons, nous sommes son bien le plus précieux.
En ce dimanche 25 février, c’est la fête de la « conversion-minute » de Saul sur le chemin de Damas. Après trois jours de jeûne, cet homme qui persécutait les chrétiens a été baptisé par Ananias. Par la suite, il est devenu un prédicateur flamboyant de Jésus Christ et de son Evangile. Il y avait urgence pour Paul et pour le monde.
Des « conversions-minute », nous en trouvons tout au long de l’histoire chrétienne. Nous pensons à saint Augustin et à Charles de Foucauld qui ont passé une première partie de leur vie dans la débauche. Et aujourd’hui encore, des gens qui étaient loin de Dieu se mettent en route vers le baptême et la confirmation. C’est le cas aussi de nombreux persécuteurs qui se convertissent à Jésus Christ comme Paul sur le chemin de Damas. Cette conversion les a obligés à rompre avec leurs familles et leurs relations. Mais ils sont heureux car cette rencontre avec le Christ a changé leur vie.
En ce dimanche 25 janvier, nous clôturons la semaine de prière pour l’unité des chrétiens ; nous prions en communion avec nos frères et sœurs de différentes confessions. Cette prière doit nous conduire vers une conversion du regard que nous portons sur les autres. Nous nous découvrons tous frères et sœurs, tous membres de la même famille de Dieu. Ce qui doit guider notre vie c’est l’amour que le Seigneur met en nous. En ce jour, nous faisons nôtre cette prière du psaume :« Aujourd’hui, ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur ».
En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. »Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus.Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? »
Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi).André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus.Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ.André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.
Les lectures bibliques de ce dimanche nous parlent de l’appel du Seigneur et du changement qui en découle. L’Evangile de ce jour nous parle de Jean Baptiste : Il voit Jésus qui « allait et venait ». Et il dit : « Voici l’Agneau de Dieu ». C’est une manière de dire : Voici celui qui aime tous les hommes. Un agneau, c’est fragile, doux, sans défense. Au temple de Jérusalem, les fidèles avaient l’habitude d’immoler un agneau pour la purification des péchés. Plus tard, Jésus sera comme cet agneau : il livrera son Corps et versera son sang pour nous et pour la multitude en rémission des péchés. C’est ainsi qu’il sera porteur du pardon de Dieu.
Deux disciples de Jean Baptiste l’ont vu montrer « l’Agneau de Dieu ». C’étaient des pécheurs du lac de Tibériade. L’ayant entendu, ils se mettent à suivre Jésus. Jésus se retourne et leur demande : « Que cherchez-vous ? » La même question nous est posée à tous aujourd’hui : Que cherchons-nous ?C’est vrai que parfois, nous ne cherchons pas du bon côté. Rappelons nous la mise au point de Jésus après la multiplication des pains : s’adressant à la foule, il dit : « vous me cherchez parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés » (Jn 6, 26). Beaucoup ne cherchent pas Jésus pour lui-même ; ce qui les intéresse, c’est leur satisfaction personnelle.
Les deux disciples posent la question : « Maître, où habites-tu ? » nous comprenons qu’ils recherchent un maître et un lieu d’enseignement. La réponse de Jésus est un appel à le suivre : « Venez et vous verrez. » C’est ainsi qu’ils acceptent de cheminer avec lui et de voir qui il est. Ils ont trouvé celui qu’ils cherchaient. André le dit à son frère Simon. Trouver le Christ c’est accepter de ne pas s’installer, c’est accepter de marcher sans cesse. La vocation du disciple c’est de marcher à la suite du Maître. C’est aussi accepter de marcher avec les autres. Ces derniers peuvent être très différents. Les chrétiens ne sont pas tous constitués sur le même modèle. La diversité est une richesse.
Cette semaine, nous prions pour l’unité des chrétiens. Prier pour l’unité c’est reconnaître que nos vocations sont différentes. Il ne s’agit pas de rechercher des compromis entre catholiques, protestants, orthodoxes… L’important c’est de nous mettre ensemble autour du Seigneur et d’entendre son appel. C’est autour de lui seul que pourra se construire l’unité entre tous les chrétiens.
Et après avoir prié ensemble, nous apprendrons à voir en eux des frères et des sœurs. Des chrétiens divisés, des chrétiens qui critiquent les autres à la sortie de la messe ne peuvent pas vraiment témoigner du Christ.Tout au long de cette semaine, nous prierons pour que nos communautés chrétiennes deviennent plus fraternelles et plus unies. Et nous mettrons tout en œuvre pour qu’il en soit ainsi.
Alors, comme André, nous pourrons dire à d’autres : « Nous avons trouvé le Christ, Celui que nous cherchions. » Et nous pourrons chanter avec plus de vérité : « Seigneur, tu nous appelles et nous allons vers toi, ta bonne nouvelle nous met le cœur en joie. »
Source: Dimanche prochain
En ce temps-là, Jean le Baptiste proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales.Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »En ces jours-là, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain.Et aussitôt, en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe.Il y eut une voix venant des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »
Dimanche dernier, nous fêtions l’Epiphanie du Seigneur. A travers les mages, le Christ était manifesté au monde païen. Aujourd’hui, à l’occasion de son baptême, il est manifesté à Jean Baptiste et à tous ceux qui sont avec lui. Cette fête d’aujourd’hui nous parle d’abord de l’Esprit Saint. La Bible nous apprend qu’il intervient dans tous les grands événements de l’histoire du Salut : « Dès qu’il fut baptisé, les cieux s’ouvrirent. Il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui »… « La voix du Père se fit entendre : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis tout mon amour, écoutez-le. »
L’Evangile de saint Marc nous rapporte l’événement du baptême de Jésus. Ce baptême donné par Jean Baptiste était un geste de pénitence. Ceux qui demandaient à le recevoir manifestaient qu’ils se reconnaissaient pécheurs. Ils étaient plongés dans les eaux du Jourdain et en ressortaient purifiés. Cette démarche les engageait sur la route d’une véritable conversion. Or voilà que Jésus est là. Il se tient au milieu de tous ces gens qui demandent à Dieu de lesapaiser. Bien sûr, lui, le Fils bien-aimé du Père n’avait pas de péché à se faire pardonner. Alors pourquoi demande-t-il à recevoir ce baptême de conversion ?
Certains répondent qu’il a voulu donner l’exemple. C’est sans doute bien, mais il nous faut aller plus loin. La démarche de Jésus a une signification unique. Il faut savoir que le mot « baptême » signifie « plonger ». Au jour de son baptême, Jésus, pur de tout péché, a été plongé dans l’eau du Jourdain. Il en est ressorti porteur de tout le péché du monde. Il l’a pris sur lui pour nous en libérer. Quant à nous, au jour de notre baptême, nous avons été immergés dans l’amour qui est en Dieu, Père, Fils et Saint Esprit. Ce jour-là, Jésus nous a dit : « Tu es mon enfant bien-aimé. »
Jésus n’avait pas besoin de ce baptême donné par Jean Baptiste. Il n’avait pas de péché à se faire pardonner. Mais il a tenu à rejoindre tous les hommes pécheurs. Il a pris sur lui tous leurs péchés et toutes leurs misères. Avec nous, il porte sa croix et nous la portons avec lui. Notre vie peut être marquée par bien des faiblesses, des histoires tourmentées ou malheureuses. Mais le Seigneur est là. Il nous rejoint. Avec lui, c’est l’espérance qui renaît. La bonne nouvelle est annoncée aux pauvres, les pécheurs sont pardonnés, les malades sont guéris et relevés. Quand Jésus est là, plus rien ne peut être comme avant.
En recevant ce baptême, le Christ a manifesté sa complète solidarité avec le Père et sa généreuse docilité envers les pécheurs. Il nous rappelle que l’amour de Dieu et l’amour du prochain sont inséparables. On ne peut pas vivre en enfant de Dieu sans vivre ensemble comme des frères, solidaires les uns des autres. Le Christ nous donne le témoignage d’un amour passionné pour Dieu et pour l’humanité. Et c’est sur ce chemin qu’il veut nous conduire. Nous savons bien que ce n’est pas gagné. Dans notre vie, il peut y avoir des inclinations mauvaises qui nous éloignent de l’amour. Pensons à l’orgueil, l’égoïsme, la malhonnêteté. Mais le Seigneur est toujours là. Il ne se lasse jamais de nous offrir son pardon. Là où le péché a abondé, son amour a surabondé.
Depuis notre baptême, nous sommes habités par la présence du Christ en nous. Comme les apôtres, nous sommes invités à « rester avec lui » pour nous laisser enseigner. Cette rencontre avec lui ne peut que nous transformer. Comme les amis de Jésus, nous pourrons porter et diffuser la bonne nouvelle dans le monde d’aujourd’hui. C’est en vue de cette mission que nous supplions le Seigneur : « Que ton Esprit repose sur nous comme il a reposé sur Jésus. Ainsi, en rencontrant nos frères et nos sœurs, nous apprendrons à te rencontrer toi-même.» Amen
Source:Dimanche prochain
Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalemet demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui.Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ.Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète :Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. »Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ;puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. » Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant.Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie.Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.
Dans le prolongement de Noël, nous célébrons aujourd’hui la fête de l’Epiphanie. En évoquant cette fête, nous pensons à la visite des mages auprès de l’enfant Jésus. Mais beaucoup ne connaissent pas la signification de ce mot. Il faut savoir qu’une épiphanie c’est une manifestation éclatante de la présence de Dieu. Ce qui était caché devient évident. Dieu s’est manifesté tout au long de l’histoire de son peuple et il continue aujourd’hui.
L’Evangile nous parle de ces mages qui se sont mis en route pour se prosterner devant le Roi des juifs. Les premiers adorateurs de ce Messie Roi sont des païens. Pour ce rendre à Bethléem, ils ont été guidés par une étoile, puis par l’Ecriture. Les chefs religieux qui connaissent bien la la Bible les ont orientés vers cette ville toute proche de Jérusalem. Arrivés devant ce nouveau-né, ils lui offrent leurs présents : l’or destiné à un roi, l’encens à un Dieu, et la myrrhe à un mortel. Comme les mages, nous sommes appelés à la crèche pour y rencontrer le Seigneur et l’adorer.
Ces mages dont nous parle l’Evangile représentent toutes les nations païennes qui viennent se prosterner devant le Christ Sauveur. A travers elles, c’est le monde païen qui a accès au Salut. L’Evangile nous dit qu’ils se sont mis en route. Mais n’oublions pas : c’est Dieu lui-même qui a agit dans leur cœur. Plus tard, le Christ dira : « Personne ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’attire à moi. » Cet Evangile de l’Epiphanie doit être lu à la lumière de la Pentecôte. Ce jour-là, les nations rassemblées à Jérusalem découvriront la foi annoncée dans leur langue.
Voilà cette fête de l’Epiphanie : Dieu qui se manifeste au monde sous les traits d’un nouveau-né. Le même Dieu continue à se manifester au monde d’aujourd’hui. Malgré la pauvreté et le péché de ses membres, l'Eglise continue à rendre témoignage en annonçant l’Evangile jusque dans les « périphéries ». En ce dimanche, notre solidarité et notre prière sont tout spécialement pour les communautés d’Afrique. Elles ont besoin de notre prière et de notre aide matérielle. Ce sera une manière de prendre part à l’évangélisation de ce continent.
L’Epiphanie c’est ce témoignage extraordinaire qui parvient de l’Eglise du silence en Syrie, en Irak, en Corée du Nord et dans de nombreux autres pays. Dans leurs prisons ou derrière les barbelés, les chrétiens continuent à prier pour leurs persécuteurs. Beaucoup meurent simplement parce qu’ils ont osé proclamer que Dieu existe. Des Epiphanies, nous pourrions en citer bien d’autres. Dans tous les cas c’est la présence de Dieu qui se manifeste sous des formes variées et diverses.
C’est de cela que nous avons à témoigner dans les ténèbres qui environnent notre terre. Nous y voyons des pauvres de plus en plus pauvres et des riches qui ont peur de perdre ce qu’ils croient être leur force, leur richesse. Qu’en cette fête, l’espérance l’emporte ! Que tous les peuples, riches et pauvres, reconnaissent que le petit enfant trouvé par les mages est leur Sauveur.
En ce jour, nous nous tournons vers loi, Seigneur : « Lumière des hommes, nous marchons vers toi. Fils de Dieu, tu nous sauveras. »
Dans le prolongement de Noël, nous célébrons aujourd’hui la fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph. Elle nous est présentée comme le modèle de toutes les familles. Cette année, les lectures bibliques n’ont pas mis l’accent sur les vertus familiales mais sur la foi. Nous avons là un autre aspect de cette fête de la Sainte Famille. Elle nous rappelle que la foi est une dimension essentielle de la vie familiale. Elle tisse des liens très forts entre les personnes que tant de choses séparent. Il faut le dire et le redire : la foi façonne des existences solides. Elle nous aide à faire face aux problèmes de la vie.
C’est important pour nous : Jésus se présente comme la Lumière qui vient éclairer notre vie. Cela change tout dans notre façon de regarder et d’écouter les autres. Ce regard de la foi nous amène à voir le meilleur en eux. Il les aide à grandir et à s’assumer. Avec lui, nos familles deviennent des lieux d’éducation à l’amour véritable. Elles trouvent la joie de louer et de prier Dieu. En ce jour, nous n’oublions pas celles qui sont éprouvées par la maladie et le deuil, celles qui sont désunies et déchirées. Nous demandons au Seigneur qu’elles rencontrent des témoins de l’amour qui est en lui.
L’Evangile nous montre Marie et Joseph qui se rendent au temple pour présenter leur enfant au Seigneur. Malgré leur destin exceptionnel, ils restent fidèles aux rites de la loi. Certains prétendent parfois que la foi seule suffit et qu’il n’y a pas besoin de toutes ces « histoires de curés ». L’humble démarche au Temple de cette famille exceptionnelle nous rappelle que les rites religieux ne sont pas que des grimaces. Ils peuvent et ils doivent être une façon d’exprimer ce qui se passe dans le cœur. L’Eglise nous invite à certaines démarches qui expriment et nourrissent la foi.
Au cours de leur passage au Temple, il y a cette rencontre avec Siméon et Anne. Ces derniers étaient habités d’une attente. « L’Esprit avait révélé (à Siméon) qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur. » Tous deux ont une foi tendue vers leur Dieu. Ils nous apprennent à réagir quand la foi se laisse envahir par la routine. Cette routine c’est quand je suis là avec mon corps et que mon cœur est ailleurs. La foi ne sera vraiment authentique que si elle nous met chaque jour en mouvement.
Voilà cette rencontre extraordinaire. La plupart des gens n’ont rien vu. Seuls Siméon et Anne en ont compris tout l’enjeu. Nous voyons bien qu’il en est souvent de même dans nos Eucharisties. Siméon comprend que beaucoup vont rejeter Celui dont la venue réjouit son cœur. Il sait aussi que ce petit enfant provoquera le relèvement de beaucoup. Le Salut attendu depuis longtemps est là, en cet enfant. Saint Luc nous dit en clair ce que le reste de son Evangile va nous montrer : Jésus est le Seigneur de toutes les nations.
Que retenir de ces textes bibliques ? Tout d’abord une invitation à approfondir notre foi pour qu’elle soit plus vivante et plus forte. Jésus nous est présenté comme la Lumière des nations. Vivre Noël, c’est accueillir cette lumière dans nos vies, dans nos familles. C’est avec lui que nous pourrons grandir dans la foi. Elle va nous pousser au témoignage joyeux, serein et convaincu. La foi est une amitié avec le Christ, le Fils de Dieu et unique sauveur du monde.
En ce jour, nous te prions, Seigneur : Que ta Parole nous habite et fasse vivre chacune de nos familles. Conduis-nous sur le chemin que tu es venu nous montrer. Garde-nous fidèles à ton amour. Amen !
Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres : il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : 'Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ; j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi ! ' Alors les justes lui répondront : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu... ? tu avais donc faim, et nous t'avons nourri ? tu avais soif, et nous t'avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli ? tu étais nu, et nous t'avons habillé ? tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu'à toi ? ' Et le Roi leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. ' Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : 'Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges. Car j'avais faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'avais soif, et vous ne m'avez pas donné à boire ; j'étais un étranger, et vous ne m'avez pas accueilli ; j'étais nu, et vous ne m'avez pas habillé ; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité. ' Alors ils répondront, eux aussi : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ? ' Il leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait. ' Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »
Nous célébrons ce dimanche la fête du Christ Roi de l’univers. Mais si nous lisons bien l’Evangile, nous comprenons que le Christ n’est pas un roi à la manière des conquérants qui ont marqué l’histoire des hommes. Il n’est pas comme ces chefs qui font peser leur autorité. Ces derniers sont souvent portés à se faire servir plutôt qu’à servir et aider leurs administrés. Il n’est pas non plus un président à la manière des gouvernants de tous les temps. Nous le voyons bien, la plupart d’entre eux sont plus attirés par le pouvoir et l’argent que par l’attention aux plus pauvres. Nous devons donc oublier tous ces rois, ces chefs et ces présidents. La royauté de celui que nous honorons n’est pas de ce monde.Le prophète Ezéchiel (1ère lecture) nous annonce un roi berger de son peuple. Il guidera l’humanité sur la bonne route. Loin d’être un exploiteur de ceux qui lui sont confiés, il sera un serviteur attentif. Il se mettra au service des brebis les plus faibles. Il veillera avec amour sur les brebis saines. Il sera aussi un maître qui rétablira l’ordre. C’est ainsi que Dieu manifeste toute sa bonté. Cette bonté est devenue réalité avec la venue de Jésus dans le monde. Il s’est montré plein de sollicitude pour les plus faibles et les plus méprisés. Bien plus, il s’est identifié à eux.Dans la seconde lecture, l’apôtre Paul nous annonce que le Christ ressuscité veut nous conduire à sa victoire sur la mort et le péché. Par sa résurrection d’entre les morts, il a triomphé de toutes les puissances du mal. Il marche à la tête de la procession des hommes qui montent vers Dieu. Il introduira dans son Royaume tous ceux qui l’auront suivi. Le monde sera arraché à la mort. Dieu sera tout en tous. Voilà une bonne nouvelle qui doit raviver notre espérance.
L’Evangile nous rappelle que le Christ veut nous associer tous à sa royauté au service des plus démunis. Un jour quelqu’un avait trouvé un crucifix mutilé dans les combles d’une église après la guerre. Le sacristain s’était proposé pour lui sculpter de nouveaux bras. Mais le prêtre a répondu : « Non, nous le laisserons tel qu’il est. Il nous rappellera que ses bras et ses mains, ce sont désormais les nôtres ». C’est ainsi que le Christ a besoin de nos mains pour exercer sa Royauté. Il nous envoie vers le petit, vers celui qui manque du nécessaire pour vivre. Ils sont de plus en plus nombreux ceux et celles qui n’ont pas de quoi se nourrir, s’habiller, se loger. Nous pensons aussi aux étrangers, aux sans papiers et aux exclus de toutes sortes. L’Evangile nous dit que c’est d’abord pour eux que le Christ est venu dans le monde. Avec lui, c’est la bonne nouvelle qui est annoncée aux pauvres. Ils sont son bien le plus précieux. L’Evangile nous demande de les aimer comme Jésus les a aimés. Il nous dit aussi que nous serons jugés sur notre amour ou notre manque d’amour. A l’heure du jugement final, nous serons tous rassemblés devant le christ berger. Tous les masques tomberont. Il n’y aura plus d’argent, de gallons ou d’uniforme pour nous protéger. Chacun apparaîtra tel qu’il est avec ce qu’il a fait de sa vie, des autres et de Dieu.
Dans l’eucharistie que nous célébrons chaque dimanche, nous apprenons à te reconnaître, Seigneur, dans la Parole et le Pain de Vie. Apprends-nous aussi à te reconnaître dans les pauvres. C’est auprès d’eux que nous sommes renvoyés si nous voulons te rencontrer. Nous te supplions : « Toi qui es Lumière, toi qui es l’amour, mets dans nos ténèbres ton Esprit d’Amour ». Amen !
Source: Dimanche prochain
Comme la Pâque des Juifs approchait, Jésus monta à Jérusalem.Il trouva installés dans le Temple les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple ainsi que leurs brebis et leurs bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d'ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. »Ses disciples se rappelèrent cette parole de l'Écriture : L'amour de ta maison fera mon tourment.Les Juifs l'interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour justifier ce que tu fais là ? »Jésus leur répondit : « Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai. »Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce Temple, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »Mais le Temple dont il parlait, c'était son corps.Aussi, quand il ressuscita d'entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu'il avait dit cela ; ils crurent aux prophéties de l'Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
Nous ne cessons pas ces jours-ci de fêter l’Eglise. Samedi et dimanche dernier, c’était l’Eglise invisible qui retenait notre attention : les bienheureux et les défunts qui sont passés de ce monde à l’autre.Aujourd’hui, c’est une basilique de Pierre qui nous rassemble : il s’agit de la première basilique construite à Rome sur la colline du Latran : son baptistère est dédié à saint Jean Baptiste ; sur la façade, nous pouvons lire : « Mère de toutes les Eglises du monde ». Ainsi, la cathédrale de Rome n’est pas la basilique Saint Pierre comme beaucoup le pensent mais celle de Saint Jean du Latran. Chaque année, les Eglises de rite romain fêtent l’anniversaire de sa consécration le 9 novembre. Cette fête nous invite à reconnaître et à célébrer la présence de Dieu au milieu de son peuple. Cette présence est source de renouvellement.
L’Evangile nous parle de la purification du temple de Jérusalem. Jésus nous présente ce lieu comme « la Maison de son Père ». Il est très en colère contre tout cequ’il y voit. Son intention n’est pas de défendre la beauté du lieu. Ce qu’il dénonce c’est les bruits d’argent si près du « saint des saints » : c’est une insulte à la grandeur de Dieu. Jésus revendique le droit de défendre ce lieu sacré : « vous êtes ici chez moi : je ne vous laisserai pas faire de ce lieu une caverne de voleurs ».
Ce temple dont parle Jésus ce n’est pas seulement un bâtiment de pierres. Les disciples comprendront plus tard qu’il s’agit du temple de son corps. Et ce qui est extraordinaire c’est de savoir que nous sommes tous les membres du Corps du Christ. Et aujourd’hui comme autrefois, un grand ménage s’impose. Il ne s’agit plus des animaux qui étaient bien commodes pour les sacrifices. C’est qu’il nous faut balayer c’est la course à l’argent, l’égoïsme, la violence. Pour cela, nous ne sommes pas seuls : le Seigneur ne cesse de nous rejoindre. Il n’a plus besoin de fouets avec des cordes. Notre seule rencontre avec lui est le point de départ d’une vie renouvelée. Par le sacrement du pardon, il vient nous purifier. Là où le péché a abondé, son amour a surabondé.
Le grand message de ce dimanche c’est que le christianisme n’est pas lié à un lieu mais à la personne de Jésus Christ. Chaque dimanche, il rejoint les communautés chrétiennes réunies en son nom. Pour nous chrétiens, c’est vraiment le moment le plus important de toute la semaine. Il faut le dire et le redire à ceux qui l’ont oublié. On se déplace pour aller faire son marché ou pour rencontrer des amis. Aujourd’hui, c’est le Christ qui nous accueille en sa maison pour nous inviter à son festin. Manquer ce rendez-vous pour des raisons futiles serait un affront. Pour comprendre cela, c’est vers la croix du Christ qu’il nous faut regarder.
Si nous nous rassemblons à l’église le dimanche, c’est pour puiser à la source de l’amour qui est en Dieu. Le seul véritable temple c’est lui. C’est autour de lui que tous les hommes sont appelés à être rassemblés. Tout au long de notre vie, nous sommes en marche vers cette grande fête qui n’aura pas de fin.
En ce jour, nous te supplions, Seigneur, aide-nous à former ensemble ce temple des cœurs où la haine n’a pas de place.
Aujourd'hui nous célébrons la commémoration des fidèles défunts c’est-à-dire toutes les âmes qui passent par la purification du purgatoire.
La Commémoration des Morts est le complément de la fête de la Toussaint : ces deux jours nous rappellent et nous montrent en action, d’une manière excellente et sublime, ce dogme consolant appelé par l’Église la Communion des Saints. La terre, le purgatoire, le Ciel, sont la même Église de Jésus-Christ en des états différents ; les fidèles vivants (l’église combattante), les défunts dont l’âme a besoin d’être purifiée (l’église souffrante), les élus déjà parvenus au sein de la gloire (l’église victorieuse), sont tous frères ; les uns ont été hier ce que nous sommes, et demain, avec le secours de la grâce, nous serons ce qu’ils sont eux-mêmes.
Pleurons nos défunts, revêtons-nous de deuil à la mort de nos parents et de nos amis, gardons leur souvenir ; mais cela ne suffit pas : nous devons prier pour eux.
Penser et prier pour ceux que nous avons aimés fait partie de notre foi. Mais n'oublions pas qu'on peut aussi leur demander de prier pour nous, de s'associer aux difficultés de notre vie et, le jour venu, de nous aider à faire, à notre tour, le grand passage. Vivre dans la mémoire de nos disparus ne doit pas être considéré comme mortifère et déprimant. C'est au contraire un vrai témoignage de foi dans la résurrection et la vie éternelle.
Faisons de la prière pour les âmes du purgatoire une habitude car elle est source d’abondantes grâces ; c’est une œuvre de charité. Nous pouvons aussi offrir nos souffrances, nos pénitences et nos différentes mortifications au Père pour la délivrance de ces âmes.
Seigneur Notre Dieu, par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, répands sur nos frères défunts ta miséricorde et donne-nous de persévérer avec ta grâce sur le chemin de la vie éternelle, où nous serons réunis dans ton amour. Par Jésus Christ, ton fils bien-aimé, qui vit et règne avec toi pour les siècles des siècles. Amen !
En ce jour de Toussaint nos églises accueillent plus de monde que d’habitude. Ils sont nombreux ceux et celles qui reviennent à leur paroisse d’origine. C’est à tous que le Christ adresse son message d’espérance aujourd’hui. Cette fête de la Toussaint, c’est celle de la victoire. Nous célébrons la victoire de la vie sur la mort, tout comme le jour de Pâques. D’ailleurs, ces deux fêtes sont intimement liées. Le jour de Pâques, les amis de Jésus se sont rendus au tombeau. Et en ce jour de Toussaint, nous avons l’habitude de nous rendre auprès des tombes de nos défunts. Mais aujourd’hui comme autrefois, nous entendons cet appel de l’Evangile : « Ne cherchez pas parmi les morts celui qui est vivant ».
Cette fête d’aujourd’hui nous rappelle que nous sommes tous appelés à devenir des saints. Et pour cela Jésus nous invite à mettre en pratique les béatitudes. Nous sommes invités à nous dépouiller de tous ce qui est superflu et à recentrer notre vie sur ce qui est vraiment important : notre relation avec Dieu et avec nos frères et sœurs. L’évangile nous invite à méditer sur les béatitudes et à en vivre :
Heureux les pauvres de cœur… : c’est à dire ceux qui sont libres de ce qui est matériel, libres des biens de ce monde leur donnant que leur juste valeur, libres en acceptant de partager avec leur frères qui sont dans le besoin. Alors, si un jour des coups durs les frappent, s’abattent sur eux, ils continueront à vivre, à être heureux, car en eux se trouvent d’autres richesses, d’autres espoirs.
Heureux les doux… :Faisons attention à ceux qui souffrent. Ceux qui sont attentifs aux malheurs des autres, qui soignent les plaies non seulement du corps mais aussi de l’âme, du cœur, ceux-là connaîtront le bonheur et se sentiront vivre.
Heureux ceux qui pleurent… : il est humain que nous versions des larmes devant une grosse peine ou la mort d’un être bien aimé. Il est humain que certain pleurent aujourd’hui sur une tombe fraîchement recouverte. Ces larmes sont la preuve, de notre souvenir, de notre amour restant toujours vivant. Aujourd’hui le Christ leur dit qu’ils seront consolés, car ils les reverront vivants et heureux.
Heureux les artisans de paix... Pour illustrer ces paroles un enfant a fait un dessin d’un côté des gens détruisant le mur de la haine qui sépare, qui divise, de l’autre côté des gens construisant le pont de la paix pont, qui rassemble, qui rapproche les hommes, pont bâti non avec du béton mais avec du pardon, des gestes d’amitié, des paroles apaisante. Ensemble bâtissons la paix entre nous tous et notre vie sera plus belle.
C’est ce chemin qui a été suivi par les saints que nous fêtons en ce jour. C’est une foule immense que nul ne peut dénombrer. L’Eglise est fière de nous montrer tous ceux et celles qui ont vécu au mieux l’Evangile des béatitudes. Nous pensons à tous ceux et celles qui ont marqué l’histoire humaine et chrétienne, les apôtres, les martyrs d’hier et ceux d’aujourd’hui. Mais la sainteté n’est pas seulement offerte à quelques élites. Pour y parvenir, nous n’avons pas à accomplir des performances de vertus et de sacrifices. Ce qui nous est demandé, c’est d’accueillir le Seigneur et de le laisser agir en nous.
La tentation est grande de dire que « ce n’est pas pour moi pauvre pécheur ». Il faut le dire et le redire :Nous sommes tous appelés à devenir des saints ; au ciel, il n’y a que des saints.Certains ont été des grands pécheurs mais ils ont accueilli le pardon de Dieu. Pensons à Pierre qui avait renié le Christ, Paul qui avait persécuté les chrétiens, Saint Augustin qui a passé une partie de sa vie dans la débauche… Leur rencontre avec le Christ a complètement changé leur vie. Le Seigneur est capable de venir nous chercher très loin et très bas pour faire de nous des saints.
Toussaint, « c’est aussi la fête des morts vivants » . Oui aujourd’hui, c’est la fête de la vie avec tous ceux qui sont partis pour une autre vie ; Aujourd’hui, nous sommes avec eux, notre pensée rencontre leur pensée. Nous les écouterons quand nous irons nous recueillir sur leur tombe, ils ont des choses à nous dire. Nous aussi nous avons des choses à leur dire, à leur demander ils sont près du Seigneur, ils peuvent nous aider, nous aider à marcher sur le chemin qui conduit à Dieu, sur le chemin qui nous mènera vers un monde de joie de lumière et de paix.
Alors, en communion avec tous les chrétiens du monde entier nous chantons : « Dieu, nous te louons, Seigneur nous t’acclamons dans l’immense cortège de tous les saints »