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Par Anonyme, le 25.07.2021
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Date de création : 13.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint.À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu.Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! »Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. »
Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre.Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.
« Dimanche de la Miséricorde… »Parlons-en ! Nous vivons dans une société qui est sans pitié pour ceux qui, à un moment donné, ont fait preuve de faiblesse. Malgré les efforts qu’ils font pour s’en sortir, on continue à les enfoncer. On leur rappelle leur passé, on le leur laisse aucune chance. Ils continuent à être considérés comme irrécupérables. Chacun de nous peut penser à toutes les paroles et aux écrits qui peuvent causer bien plus de dégâts que des coups. C’est toute une vie qui finit par être brisée.
Or voilà que l’Évangile de ce 2ème dimanche de Pâques nous parle de miséricorde. Rappelons-nous : Jésus venait d’être trahi par ses plus proches amis. Tous sauf Jean l’ont abandonné. Ils l’ont laissé seul face à la violence et à la mort. Ils avaient trop peur d’être arrêtés et condamnés en même temps que lui. C’est aussi pour cette raison qu’après la mort de leur Maître, ils se sont cachés et enfermés en un lieu secret. Pour eux, c’était une question de vie ou de mort.
C’est alors que Jésus les rejoint là où ils en sont. Et ses premières paroles sont un message de paix. Il aurait pu leur rappeler leur abandon, leur manque de foi, leur infidélité. Pierre avait même renié Jésus. Trois fois de suite, il avait dit qu’il ne connaissait pas cet homme. Mais Jésus ressuscité n’a pas cherché à le punir ni à lui faire des reproches. Il n’a pas exigé des excuses. Bien au contraire, sa grande préoccupation a été de pacifier leur cœur. Il porte sur eux un regard miséricordieux. Tout l’Évangile nous le montre relevant celui qui est tombé. Il veut le libérer de ce mal dans lequel il s’est enfoncé. Lui-même a dit, un jour, qu’il était venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus.
Dans un deuxième temps, Jésus montre ses plaies à ses disciples, celles de ses mains, de ses pieds et de son côté. Il ne les montre pas comme un reproche mais comme une preuve d’amour. Jésus a été « blessé d’amour ». C’est en contemplant ses blessures que nous comprenons à quel point Dieu nous aime. « Là où le péché a abondé, l’amour a surabondé » (Saint Paul aux Romains). Nous n’aurons jamais fini de rendre grâce pour cet amour inépuisable qui est en Dieu.
Voilà un message de la plus haute importance pour nous aujourd’hui. Nous reprochons à l’autre les blessures qu’il nous a faites. Parfois, cette rancune dure des mois et des années. On se dit que rien ne pourra effacer ce mal dont nous avons été victimes. Mais Jésus ressuscité nous apprend un amour bien plus fort que toutes les traces infligées. Avec lui, ces traces deviennent le signe d’un amour qui se laisse toucher. Elles nous montrent à quel point Jésus nous a aimés : « Le Seigneur nous a aimés comme on n’a jamais aimé… Son amour était si fort qu’il en mourut sur une croix. »
En continuant la lecture de cet Évangile, nous découvrons que Jésus fait une chose encore plus incroyable : il envoie ses disciples en mission. Il aurait pu dire : « Non, je ne peux pas compter sur eux… ils ne sont pas fiables. » Or voilà que, malgré leur trahison, il leur redit toute sa confiance. Il leur donne son Esprit Saint. Et surtout, il les institue comme ministres de son pardon. Il aurait pu commencer par régler ses comptes. Il aurait pu également vérifier s’ils avaient bien compris la leçon. Rien de tout cela, bien au contraire : il s’adresse à des pécheurs pour leur confier ses richesses. Il les envoie pour donner son pardon. La miséricorde ne connaît pas la méfiance ni la prudence. Elle espère contre toute espérance.
C’est grâce à cette rencontre avec Jésus que les apôtres ont pu annoncer la bonne nouvelle. Les grands témoins de la foi sont des pécheurs pardonnés.
Nous avons tous besoin de réapprendre à vivre de cet amour miséricordieux qui est en Jésus. Et surtout, nous sommes envoyés pour en être les témoins et les messagers dans ce monde qui en a bien besoin. Beaucoup ne connaissent pas la miséricorde. Les coupables sont enfoncés dans la honte et l’échec. Nous, chrétiens, nous sommes invités à nous ajuster à Jésus qui veut à tout prix sauver tous les hommes, même ceux qui ont commis le pire. Comme il l’a fait pour les disciples,il nous envoie. Mais le principal travail, c’est lui qui le fait. Il est à l’œuvre ; nous, nous ne sommes que les manœuvres.
Pour conclure, voici une parole du pape François : « Dieu ne se lasse jamais de pardonner… le problème, c’est que nous, nous nous lassons, nous ne voulons pas, nous nous lassons de demander pardon. Dieu ne se lasse jamais de pardonner… Le nom de Dieu est Miséricorde ».
« O Seigneur, envoie ton Esprit qui renouvelle la face de la terre. » Qu’il soit avec nous pour annoncer au monde qu’un pardon est toujours possible.
En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth.Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets.
Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait lesfoules.Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. »Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. »Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer.Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient.A cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. »En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ;et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras.»Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.
Les textes bibliques de ce dimanche nous montrent comment Dieu appelle des hommes pour être ses messagers. L’Évangile nous parle de l’appel des premiers disciples. Pressé par la foule, Jésus a besoin d’être aidé. C’est important car il faut que le filet de la Parole atteigne tous les hommes. Cette aide, il va la demander aux pêcheurs qui ont mis leurs barques à sa disposition. Il va d’abord les inviter à avancer au large et de jeter leurs filets pour prendre du poisson.
Simon qui avait peiné toute la nuit sans rien prendre répond à l’invitation du Maître : « Sur ta parole, je vais jeter les filets. » Simon joue gros sur la Parole de Jésus. Il joue son avenir mais il ne le sait pas encore. Un seul geste exécuté à la demande du Seigneur et le résultat est inespéré. Il doit même demander à ses compagnons de l’autre barque de venir l’aider sinon cette pêche extraordinaire aurait été perdue.
Aujourd’hui comme autrefois, le Christ nous invite à avancer au large. Comme Pierre, nous n’avons peut-être pas envie de quitter la rive de nos habitudes, le sol ferme de nos certitudes. Comme Pierre, nous avons peiné des mois et des années sans grand résultat. Nous nous sommes engagés dans nos paroisses, nos quartiers, nos lieux de travail et de loisirs. Mais nous constatons que nos églises se vident ; la plupart des jeunes n’y mettent plus les pieds. Nos petits-enfants ne sont pas baptisés. Alors, on se dit qu’il faut s’organiser pour sauver ce qui peut l’être. On ne pense qu’à se protéger d’un monde qui nous ignore, nous ridiculise ou nous persécute.
Mais ce n’est pas cela que le Seigneur attend de nous : Ce qu’il nous demande, c’est d’avancer au large. Simon refait exactement ce qu’il a fait toute la nuit sans rien prendre. Mais cette fois, tout est changé car Jésus est à bord. Le bateau coule tellement il est chargé. La pêche miraculeuse, ça ne se fait pas tout seul : c’est une mission de toute l’Église. Mais il faut que Jésus soit à bord. Il doit être là pour commander la manœuvre, donner des ordres et se faire obéir. Il ne suffit pas d’avoir des plans bien élaborés ni d’utiliser les techniques les plus modernes. Le plus important c’est de jeter les filets et de la faire avec foi « sur sa parole ». La pêche miraculeuse, c’est lui qui s’en charge. Le principal travail, c’est lui qui le fait dans le cœur de ceux et celles à qui nous annonçons la Parole.
Comme Isaïe et les apôtres Pierre et Paul, nous sommes tous appelés par le Seigneur. Il compte sur nous pour une mission bien précise. Il ne s’adresse pas nécessairement aux meilleurs ni aux plus saints. Il n’appelle pas que les enfants sages. Il peut venir nous chercher très loin et très bas. Les grands témoins de la foi sont des pécheurs pardonnés. Son appel est toujours le même : « Avance au large et jetez vos filets. » Avec ce qui est petit et faible, le Seigneur peut faire des grandes choses. L’important c’est d’être AVEC le Seigneur.
En ce jour, nous te rendons grâces, Seigneur, car nous avons bénéficié de la pêche miraculeuse : le baptême nous a arrachés aux flots de la mort et nous a hissés sur la barque ; nous sommes sortis de l’eau comme le Christ est sorti du tombeau. Et nous sommes envoyés à notre tour comme Isaïe et Simon-Pierre. Inspire-nous les paroles et les gestes qui nous permettront d’arracher nos frères aux flots de la misère et de nous mettre à ton service. Amen !
En ce temps-là, dans la synagogue de Nazareth, après la lecture du livre d'Isaïe, Jésus déclara : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. » Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? »Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : “Médecin, guéris-toi toi-même”, et me dire : “Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm ; fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” »Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit surtoute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël;pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère.Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas.Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.
Les textes bibliques de ce dimanche nous parlent de l’appel que Dieu adresse à ses envoyés. Ce qu’il faut voir c’est qu’on ne s’institue pas prophète. On est choisi par Dieu.
L’Évangile nous révèle celui qui se présente à nous comme l’Envoyé de Dieu. Jésus se trouve à la synagogue de Nazareth, le village où il a passé son enfance. Il cite l’annonce qui a été faite par le prophète Isaïe. « L’Esprit du Seigneur est sur moi… Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle… » Après avoir lu ce texte Jésus conclut : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. » Cela signifie qu’il se déclare comme le Messie envoyé par Dieu; nous imaginons la surprise des gens de son village : pour eux, il n’est que le fils du charpentier.
Comprenons bien : ce n’est pas l’annonce de l’Évangile aux pauvres qui pose problème. Ce que Jésus voudrait leur faire comprendre c’est qu’il est envoyé par un Dieu qui n’est le bien de personne. Il n’accepte pas de se laisser annexer par des gens de son village. Il se justifie en rappelant les événements racontés par l’Ancien Testament : la veuve de Sarepta et Naaman le Syrien était des païens. Ils ont su accueillir la grâce de Dieu mieux que les gens de son peuple. Le vrai Dieu n’est pas celui de quelques-uns mais de tous. Il aime les païens, les incroyants, les pécheurs, les ingrats. Nous ne pouvons pas être en communion avec lui si nous n’entrons pas dans son projet d’amour universel.
Le 3 janvier, nos célébrions la fête de l’Épiphanie. À travers les mages qui se rendaient au-devant de l’enfant Roi, c’est tous les peuples qui étaient appelés. Les étrangers, les païens ont toute leur place dans le cœur de Dieu. C’est cela que les habitants de Nazareth n’acceptent pas. Aujourd’hui comme autrefois, Jésus voudrait nous pousser à sortir de nos clivages, de nos clochers, de nos frontières. Il nous appelle tous à être disciples et missionnaires. La véritable Église de Jésus-Christ doit être ouverte au monde entier.
En méditant cet Évangile, nous découvrons que la Parole de Dieu manifeste sa puissance d’une manière inouïe. C’est sur lui, Jésus, que repose l’Esprit du Seigneur. Il est celui qui fait accéder les opprimés à la liberté, celui qui rend la vue aux aveugles. Il ne se contente pas d’interpréter les textes sacrés. Il est la Parole de Dieu en personne.
Les textes bibliques de ce dimanche nous invitent à prendre position POUR le Seigneur. Ses paroles peuvent nous dérouter. Elles peuvent aller à contre-courant de l’esprit du monde. Mais elles sont « les paroles de la Vie éternelle ». Nous sommes tous envoyés pour en être les messagers. C’est une aventure passionnante, pleine de risques ; mais nous ne sommes pas seuls : l’Esprit du Seigneur repose sur nous. C’est avec lui que la bonne nouvelle portera du fruit.
Beaucoup ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, d’après ce que nous ont transmis ceux qui, dès le commencement, furent témoins oculaires et serviteurs de la Parole. C’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi, après avoir recueilli avec précision des informations concernant tout ce qui s’est passé depuis le début, d’écrire pour toi, excellent Théophile, un exposé suivi, afin que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu as entendus. Lorsque Jésus, dans la puissance de l’Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région. Il enseignait dans les synagogues, et tout le monde faisait son éloge. Il vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. » Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. »
Les textes bibliques de ce dimanche insistent sur l’importance de la parole de Dieu dans la vie des croyants.
En lisant l’Évangile de ce dimanche, nous comprenons que la parole de Dieu est une bonne nouvelle. Saint Luc y parle de Jésus qui est vraiment le Messie annoncé. Aujourd’hui, nous le voyons intervenir chez lui, à la synagogue de Nazareth, le jour du sabbat. Il est y est invité à prendre la parole. Il trouve le texte d’Isaïe : « l’Esprit du Seigneur est sur moi… Il m’a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres… » En Jésus c’est Dieu qui agit. La parole des prophètes se réalise sous les yeux de tous. L’Envoyé du Père est une bénédiction pour tous. Son action est apaisante, guérissante et conciliante. C’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit.
Beaucoup se réjouissent de cette action bénéfique de Jésus qui fait la notoriété de son village. Certains seront si enthousiastes qu’ils le suivront. D’autres seront scandalisés, prêts à l'exécuter. Mais rien ni personne ne peut empêcher la parole de Dieu de suivre son chemin et de produire du fruit. Cette bonne nouvelle sera diffusée dans les Eglises primitives puis dans le monde entier. Il y aura des divisions, des rivalités et des ruptures. Mais la parole et les actions de Jésus ont toujours été à l’œuvre.
Cet évangile nous rejoint tous aujourd’hui. L’Esprit du Seigneur est sur nous, en ce dimanche, si nous répandons un peu plus de lumière sur les yeux de ceux que nous rencontrons, si nous aidons tel ou tel à sortir des esclavages qui l’emprisonnent. Nous sommes appelés à être des serviteurs de la Parole, des serviteurs unis autour du Christ. Cela ne sera possible que si nous sommes passionnés par le désir de connaître et de faire connaître la Parole de Dieu.
Les Évangiles sont notre richesse à tous, chrétiens de différentes confessions. Les connaître, ce n’est pas seulement les avoir lus. C’est s’en nourrir. À travers eux, c’est Jésus qui nous parle aujourd’hui. Nous vivons dans un monde où il est difficile de vivre sa foi. De très nombreux chrétiens y sont persécutés et mis à mort. Mais la parole de Dieu reste une lumière sur notre route. Le pape François nous recommande d’avoir un Évangile à portée de main et de le lire chaque jour.
Si nous aimons le Christ, nous ferons tout pour mettre les gens en contact avec sa Parole libératrice. C’est aujourd’hui que Dieu nous est révélé. Sa parole doit être accueillie avec le même respect que l’eucharistie.
Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ.Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit.L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »
Dimanche dernier, c’était la fête de l’Épiphanie ; nous devons nous rappeler que ce mot signifie « manifestation » ou « révélation ». Cette fête nous montre Jésus qui est manifesté au monde. Elle ne se limite pas à la visite des mages. L’Épiphanie c’est tout autant la naissance de Jésus à Bethléem, la visite des mages, le baptême de Jésus au Jourdain, les noces de Cana (dimanche prochain).
Dans l’Évangile de ce dimanche, nous trouvons Jean-Baptiste qui annonce la venue de de celui qui apporte la « consolation » au monde. Nous devons nous disposer à l’accueillir. Dans ce récit du baptême de Jésus, nous assistons à un double mouvement de descente et de remontée : le Christ vrai Dieu et vrai homme descend de plus en plus bas dans l’abîme de notre perdition ; il nous rejoint dans l’horreurde notre iniquité, de la déchéance de l’homme qui tue l’homme son frère. Lui qui est sans faute, il laisse entrer en lui notre désespérance. Il est descendu jusqu’à la croix, jusqu’aux enfers que l’homme se forge ; il vient nous en arracher.
Puis c’est la remontée. Après avoir été plongé par Jean Baptiste dans l’eau, Jésus est en prière. Et voilà que le ciel s’ouvre : c’est l’annonce de notre divinisation; on attendait cela depuis les origines; les cieux étaient fermés depuis le péché d’Adam et Eve; tous attendaient le salut de Dieu. Tout au long de la Bible, nous trouvons des prières qui disent cette attente : « Ah ! Si tu ouvrais les cieux et si tu descendais ! » Aujourd’hui, le ciel s’est ouvert à la prière de Jésus. Cette espérance se réalise.
« L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus. » Saint Pierre Chrysologue évoque la colombe de Noé qui annonce la fin du déluge. Cette même colombe annonce que le naufrage du monde a cessé définitivement. Les cieux se sont ouverts et ils ne seront plus jamais fermés. On a de nouveau accès à Dieu. La communion avec lui est rendue parfaitement possible. En remontant de l’eau, Jésus entraîne et élève le monde avec lui.
Au jour de notre baptême, nous avons été plongés dans l’amour Trinitaire pour devenir un avec Dieu. Jean Baptiste annonçait le baptême dans l’Esprit Saint et le feu. C’est de cela qu’il s’agit : le baptême nous donne le Christ pour passer avec lui continuellement de la mort à la vie, du péché à la sainteté, de l’angoisse à l’amour.
Le pape François nous a fait entrer dans une année de la miséricorde. Cette porte sainte que nous avons passée nous rappelle que le Christ est « la porte des brebis ». C’est par lui que nous passons pour aller à Dieu. Pour avancer sur cette route, nous sommes invités à nous nourrir de sa Parole et de son Eucharistie.
« Vivons en enfant de lumière
sur les chemins où l’Esprit nous conduit.
que vive en nous l’amour du Père. »
Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalemet demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui.Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ.Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète :Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. »Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue;puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant.Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie.Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.
Les trois lectures de ce dimanche de l’Epiphanie nous font comprendre que le salut de Dieu et pour tous, sans exception. C’est important car, depuis les origines de l’humanité, des frères ennemis ne cessent de s’affronter. Dès le début, l’histoire est faite de violence et de fureur. Or voilà que les textes bibliques d’aujourd’hui nous annoncent une bonne nouvelle : c’est la réconciliation et l’amour qui auront le dernier mot.
Dans son Évangile, saint Matthieu nous parle de ces mages venus d’Orient. Ils ont découvert une étoile qui annonçait la naissance d’un nouveau roi. Ils ont tout quitté, ils se sont mis en route pour se prosterner devant ce Roi. C’est ainsi que des païens sont les premiers adorateurs du Fils de Dieu. C’est déjà une annonce de ce qui se passera après la résurrection : la lumière qui brille dans la nuit de Bethléem rayonnera jusqu’aux extrémités de la terre.
Sur leur route, les mages ont rencontré les chefs des prêtres et les scribes. Ces derniers savent tout sur la Bible. Ce Messie qu’ils attendent de tous leurs vœux dans la prière doit naître à Bethléem ; cela, ils le savent mais ils ne bougent pas. Ils restent enfermés dans leurs certitudes, leur « intime conviction ». Ils ne laissent pas à Dieu la chance de se manifester comme il l’entend. Tout l’Évangile nous dit que le Seigneur est venu pour tous ; mais rien ne se passera si nous ne sortons pas de nos certitudes et de notre confort pour aller à la rencontre de celui qui est la lumière du monde.
Saint Mathieu nous parle également d’Hérode. C’est un roi violent, puissant et meurtrier. Il n’hésite pas à tuer tous ceux qui s’opposent à lui, y compris ceux de sa famille. Quand il entend parler de ce roi qui vient de naître, il voit en lui un concurrent dangereux qu’il faut éliminer. C’est le premier acte de la guerre à Jésus qui va faire mourir des innocents. Et tout au long des siècles les disciples de ce roi seront persécutés, mis à mort ou tournés en dérision. Et comment ne pas penser à tous les intégrismes laïcs et athées qui font tout pour éliminer la foi chrétienne ?
Mais rien ne peut empêcher Dieu d’appeler à lui tous les hommes. Son salut est offert à tous. À travers les mages qui viennent au berceau de l’enfant roi, c’est tous les peuples qui sont appelés. Il est celui qui veut faire miséricorde au monde pécheur. Les étrangers, les païens ont toute leur place dans son cœur. Au soir de l’Ascension, lui-même s’adressera à ses apôtres pour les envoyer en mission : « Allez dans le monde entier, proclamez la bonne nouvelle à toute la création. »
Cette fête de l’épiphanie est donc celle de l’Eglise universelle. Sa mission n’est pas de se sauver elle-même mais d’être unie au Christ qui veut sauver le monde. Comme les mages, nous venons à Jésus pour nous prosterner devant lui et recevoir de lui l’amour dont il veut nous combler. Nous ne pouvons plus rester enfermés dans les limites de notre clocher et de notre paroisse ; il nous faut absolument en sortir. Sinon, nous serions comme les chefs des prêtres et les scribes qui ont manqué cette rencontre avec le Roi Messie.
Chaque année, notre prière et notre solidarité sont tout spécialement pour les communautés chrétiennes d’Afrique. Beaucoup souffrent de la pauvreté, de la guerre, de la famine et des persécutions. Elles ont besoin de la prière et du soutien fraternel des catholiques de France et d’Europe. Qu’en ce jour de fête, l’espérance l’emporte ! Que tous les peuples reconnaissent que le petit enfant trouvé par les mages est leur sauveur.
« Aujourd’hui la lumière a brillé
tout le peuple l’a vue se lever,
c’est un jour qui sera le premier
d’une lumière d’amour et de paix. »
Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque.Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents.Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher.C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions,et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! »Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? »Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.
En cette fête de la sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, la liturgie nous propose trois lectures qui nous parlent de la famille.
L’Évangile de saint Luc nous présente aujourd’hui Jésus qui s’est rendu en pèlerinage au temple de Jérusalem. Il y reste huit jours avec Marie et Joseph. Puis c’est le moment de retourner à Nazareth. Le jeune Jésus reste au temple sans prévenir ses parents. Quant à eux, ils quittent la ville sans vérifier qu’il est du voyage. Cette séparation durera trois jours.
Quand Marie et Joseph le retrouvent au temple, ils sont témoins de l’étonnement admiratif de ceux qui là sont autour de lui ; il est assis au milieu des docteurs de la loi pour les écouter et leur poser des questions. Ces derniers sont vraiment stupéfaits par ce qu’ils entendent de lui. Et quand Marie et Joseph lui font part de leur angoisse, ils entendent cette réponse surprenante : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il faut être chez mon Père ? »
Cet évangile nous révèle donc une intimité très forte entre Jésus et le Père. C’est dans la première parole de Jésus qui nous est rapporté par saint Luc. La dernière sera également pour lui : « Père, entre tes mains, je remets mon esprit ». La sagesse exceptionnelle de Jésus enfant devant les docteurs de la loi s’enracine dans une fidélité inconditionnelle à son Père des cieux. Depuis son plus jeune âge, il en est le parfait adorateur. L’essentiel de sa vie est dans l’invisible.
Marie et Joseph ont eu à faire cette adhésion d’amour à Dieu. Et c’est vrai aussi pour nous aujourd’hui. Bien souvent, cela prend l’apparence d’une adhésion « dans la nuit ». Marie et Joseph retrouvent Jésus « le troisième jour, assis chez le père ». Un autre jour, vingt ans plus tard, Marie « perdra » Jésus. Au pied de la croix, elle va vivre la douloureuse expérience de perdre son enfant. Elle ne le retrouvera qu’à la résurrection, le troisième jour. Il ne sera plus chez elle mais dans la maison de son Père.
l y a là un message très important pour chacun de nous. Cette maison du Père ce n’est plus seulement un bâtiment de pierres, ce n’est pas le temple de Jérusalem, ni une église. La demeure que Jésus veut habiter c’est le cœur des hommes. Tous sont appelés à faire partie de la Sainte Famille de Dieu qui est Père, Fils et Saint Esprit.Les plus petits, les isolés, ceux qui sont en dehors de tout, ont la première place dans le cœur du Père. Voilà une bonne nouvelle qu’il nous faut crier dans le monde d’aujourd’hui.
Ce dimanche est aussi un jour de fête pour toutes les familles de la terre. Quand un homme et une femme se marient à l’église, ils reconnaissent que leur amour vient de Dieu. Ils s’engagent à le faire grandir et à le transmettre à leurs enfants. Ces derniers ont besoin d’un papa et d’une maman pour s’épanouir et avancer dans la vie. La foi est une lumière que nous avons reçue et qu’il nous faut communiquer et rayonner. Comme Marie et avec elle, nous méditons « tous ces événements » dans notre cœur. Que ta Parole, seigneur, nous habite et fasse vivre chacune de nos familles. Toi seul as les paroles de la vie éternelle.
En ce temps-là, Pilate appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
En ce dernier dimanche de l’année liturgique, nous célébrons le Christ Roi de l’univers. Sa royauté n’a rien à voir avec celles de ce monde. Dans nos pays occidentaux, ce mot sonne mal à nos oreilles. Il évoque l’ancien régime avec ses honneurs, ses fastes, son pouvoir absolu. Mais quand nous fêtons le Christ Roi, nous voulons dire autre chose.
Les meilleurs amis de ce roi sont les pauvres, les malades, les prisonniers, les exclus. Il se reconnaît en chacun d’eux. Il est celui qui se met à genoux devant ses apôtres pour leur laver les pieds. Il est le bon berger qui part à la recherche de la brebis perdue. Un jour, il a précisément dit : « Je suis venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. » Il est surtout celui qui a livré son Corps est versé son Sang pour nous et pour la multitude. Par sa mort et sa résurrection, il nous ouvre un chemin vers ce monde nouveau qu’il appelle le Royaume de Dieu.
L’Évangile de ce dimanche nous montre Jésus devant Pilate au cours de sa Passion. Nous voyons soumis à des accusations et à des moqueries de toutes sortes. On lui reproche de s’être présenté comme roi des juifs. Il devient donc un ennemi de l’empereur César. Il déstabilise l’ordre public. Mais Jésus tient à préciser : « Ma royauté ne vient pas de ce monde… Elle n’est pas ici… Et je n’ai aucun garde autour de moi. »
Bien sûr, Pilate ne met pas la même chose que Jésus dans ce titre de roi. Pour Pilate, un roi c’est quelqu’un qui a l’autorité sur ces sujets. Pour Jésus, c’est le représentant de Dieu auprès de son peuple. Il est là pour guider son peuple car Dieu seul est Roi. Jésus est un roi « berger de toute l’humanité ». Il porte sur chacun un regard rempli de sa tendresse et de son amour.Son royaume passe d’abord par une véritable transfiguration de ceux qui désirent y entrer. Si nous voulons que Dieu règne sur nous, nous devons entendre les appels à la conversion qu’il nous adresse. Avec lui, plus rien ne peut être comme avant.
Aujourd’hui encore, ils sont nombreux ceux qui refusent cette royauté du Christ. On fait tout pour l’effacer en supprimant ses disciples. Dans notre société sécularisée, on le relègue à l’exil, on le ridiculise sur les écrans de télévision et dans les salles de cinéma. Et surtout, nous ne devons pas oublier les très nombreux martyrs à travers les pays du monde. Mais le mal, la violence et la haine n’auront pas le dernier mot. Encore une fois, c’est l’amour qui triomphera.
Il faut le dire et le redire inlassablement : le Royaume de Jésus est là lorsqu’il y a des artisans de paix qui dialoguent, se rencontrent, s’écoutent et se pardonnent. Il est là quand des hommes et des femmes se mettent au service des autres. Cela peut aller jusqu’au don de sa vie. Il est encore là quand nous prions, quand nous construisons l’Eglise en donnant de notre temps au service de la mission.
Les armes que Jésus utilise pour défendre sa royauté ont pour nom la bienveillance, le regard qui réconforte, la parole qui guérit, la main tendue qui sauve, l’agenouillement qui permet à l’autre de se relever et de se tenir debout. La Royauté que nous fêtons aujourd’hui est donc celle de Jésus qui nous sauve. Il nous sauve en renonçant à se sauver lui-même, à descendre de la Croix ; il nous sauve en prenant avec lui.
Comme celui que nous appelons le bon larron de l’Évangile, nous nous tournons vers la croix de Jésus, nous le supplions : « Seigneur Jésus, souviens-toi de moi, souviens toi de nous dans ton Royaume. » et nous avons la ferme espérance un jour il nous dira : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. »
En ces jours-là, après une pareille détresse, le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté ;les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées.Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées avec grande puissance et avec gloire.Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, depuis l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel.Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l’été est proche.De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte.Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive.Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père.
Dans son Évangile, saint Marc s’adresse à des chrétiens menacés de persécutions. Il les invite à tourner leur regard vers Jésus qui est la lumière du monde. Il s’est fait humble et pauvre afin que les plus petits de ses frères ne soient pas gênés de s’approcher de lui et de le toucher. Il s’est fait le serviteur afin de soigner les blessures des corps et des cœurs. Ce Dieu amoureux de toute l’humanité a porté nos détresses jusqu’à la croix. Lui, le vrai Soleil, s’est obscurci pendant trois jours. Il a perdu de son éclat (ce sont les paroles mêmes de l’Évangile). Mais au matin de Pâques, il a triomphé de la mort et du péché. Il est éternellement vivant dans la gloire du Père. C’est de cette victoire que nous avons à témoigner. Il nous a ouvert un passage vers ce monde nouveau qu’il l’appelle le Royaume de Dieu. Cette bonne nouvelle doit être annoncée au monde entier. Pour cette mission, nous ne sommes pas seuls. Le Seigneur Jésus est avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde.
Cette promesse de Jésus vient raviver notre espérance. Nous ne sommes pas abandonnés. Le Christ est toujours là bien présent, mais trop souvent, c’est nous qui sommes ailleurs. Nous sommes aveuglés par nos problèmes personnels et ceux de notre monde. À ce moment-là, nous oublions le sens de notre marche humaine. Jésus ressuscité nous dit que nous sommes en marche vers la joie, la lumière et la vie.
L’Évangile de ce jour nous invite à voir les signes qui annoncent ce changement. Dès que les branches du figuier deviennent tendres et que sortent les feuilles, nous savons que la belle saison est proche. De même, chaque fois que fleurissent l’amour, le partage, la tendresse, le pardon, c’est lui, le Fils de l’homme qui est proche. C’est lui qui est à notre porte. Il est notre présent et notre avenir. En ce monde, tout passera, mais l’amour accueilli au cœur de nos vies ne passera jamais.
À la fin de la messe, nous sommes envoyés vers nos frères et sœurs, en particulier ceux et celles qui souffrent à cause de leur solitude et de l’exclusion. Nous commencerons par les regarder avec le regard même de Dieu, un regard plein d’amour et de bienveillance, un regard qui dise quelque chose de la tendresse de Dieu pour les plus démunis.
Au cours de cette eucharistie, nous venons puiser à la source de cet amour qui est en Dieu. Nous entrons dans la prière du Christ qui veut que chacun de ses enfants reçoive sa part de vie, de dignité et d’amour. Notre monde est fragile ; et pourtant, chaque matin, le seigneur vient nous dire : « je crois en toi ».
En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques,
les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners.Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. »Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes.Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie.
Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres.
Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »
Les trois textes bibliques de ce dimanche ont un point commun : tous les trois nous parlent du don généreux. Nous avons entendu le témoignage de deux pauvres femmes, une païenne et une fille d’Israël qui ont donné tout ce qu’elles avaient pour vivre. Voilà deux magnifiques exemples en ce jour où nous célébrons celui qui a donné jusqu’à sa propre vie.
L’Évangile nous présente une autre veuve très pauvre mais particulièrement généreuse. Cela se passe sur le parvis du temple de Jérusalem. Jésus s’y trouve pour donner un enseignement. Il recommande à tous de ne pas imiter les scribes quand ils pèchent par orgueil et par désir de paraître. Le plus grave c’est qu’ils volent les plus pauvres. Jésus nous met en garde contre tous ces dangers. Le salut qu’il est venu apporter au monde doit nous amener à être vrais avec nous, avec Dieu et avec les autres. Les apparences peuvent tromper les hommes mais Dieu voit ce qu’il y a dans le cœur de chacun.
C’est exactement cela que nous découvrons en lisant la suite de cet évangile. Jésus est assis en face du trésor et il observe les gens qui déposent leurs offrandes. Il voit des riches qui donnent beaucoup, et c’est très bien. S’ils ont beaucoup c’est normal qu’il donne beaucoup. Mais voilà qu’arrive une veuve très pauvre. Elle n’a rien mais elle donne tout. Nous pouvons imaginer qu’elle devait avoir honte de ne donner que deux petites pièces. Mais sans le savoir elle a attiré l’attention de Jésus : « cette pauvre veuve a mis dans le trésor plus que tous les autres… Elle a donné tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »
Quand Marc écrit son Évangile, le temple de Jérusalem n’existe plus. La situation historique a changé. En nous racontant cet événement, l’évangéliste a voulu rappeler aux chrétiens ce regard de Jésus sur la discrète générosité. Il alerte les chrétiens de tous les temps contre le désir de paraître. Ne soyez pas comme les scribes qui « agissent pour être vus ».
C’est très important pour nous aujourd’hui. Nous recevons souvent des appels à la générosité. La question nous est posée : « sommes-nous capables d’accomplir une action généreuse sans « sonner de la trompette » (Mt, 6,2) ? Jésus nous recommande de ne pas attendre des témoignages de considération et de reconnaissance. Lui seul connaît vraiment ce qu’il y a dans le cœur de chacun. Pensons à ces personnes que nous côtoyons chaque jour, parfois sans les voir. Elles ne font pas dans le tapage médiatique. Elles se dévouent dans la discrétion.
La lettre aux hébreux (9,24-28) nous invite à tourner notre regard vers le Christ. Il est vraiment celui qui a tout donné. Sur la croix, il a offert une fois pour toutes le sacrifice de sa propre vie. En allant communier nous recevons de lui la confiance et la générosité. Alors, comme dans « la jarre de farine et le vase huile » l’amour et la joie ne manqueront jamais dans nos cœurs.
Oui seigneur, apprends-nous à donner le meilleur de nous-mêmes. Que notre vie soit vraiment remplie de l’amour qui est à toi.