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Par Anonyme, le 25.07.2021
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Date de création : 13.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l'autre rive, pendant qu'il renverrait les foules.Quand il les eut renvoyées, il se rendit dans la montagne, à l'écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul.La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire.Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer.En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils disaient : « C'est un fantôme », et la peur leur fit pousser des cris.Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c'est moi ;n'ayez pas peur ! »Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c'est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur l'eau. »Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.Mais, voyant qu'il y avait du vent, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »
L’évangile de ce dimanche fait suite au récit de la multiplication des pains. Jésus vient de nourrir une foule affamée. Le soir venu, il se retire sur la montagne pour prier. Il veut échapper à tous ces gens qui cherchent à faire de lui leur roi. Plus tard, il précisera que sa royauté n’est pas de ce monde. Sa mission première est de révéler aux hommes les secrets du Père. Nous pouvons imaginer sa déception et sa lassitude devant tous ces gens si lents à croire. Pendant qu’il est sur la montagne en cœur à cœur avec le Père, les disciples sont sur la barque. Ils avancent péniblement vers « l’autre rive ». Cette barque de Pierre est devenue le symbole de l’Eglise. Les vagues et les vents contraires évoquent le monde. Quand saint Matthieu écrit son Evangile, il s’adresse à des chrétiens persécutés. C’est encore plus vrai aujourd’hui. En Corée du Nord, en Syrie, en Irak, en Afrique et ailleurs, les chrétiens persécutés sont bien plus nombreux qu’aux premiers siècles. On veut les obliger à renier leur foi et leur imposer une religion qui n’est pas celle du Christ. Et puis, il y a bien d’autres tempêtes que nous affrontons un jour ou l’autre : celle de la conscience et du cœur, celle des événements difficiles et des horizons bouchés, celle de la précarité et de l’exclusion. Nous vivons dans un monde qui souffre de la guerre, de la violence et de l’exclusion. Les pauvres y deviennent de plus en plus pauvres et de plus en plus nombreux. Si nous voulons rester fidèles à l’Evangile du Christ, il nous faut lutter régulièrement contre les vents contraires.
Mais voilà qu’en ce jour, nous entendons une bonne nouvelle : l’Evangile nous montre le Christ qui marche sur les eaux. La mer déchainée est le symbole des puissances du mal. Jésus qui marche sur l’eau nous montre que ce mal n’a pas de prise sur lui. Avant même qu’on l’appelle, il s’avance vers les siens. Son empressement à sauver ceux qu’il aime mérite d’être souligné. Il est « Emmanuel », Dieu avec nous. Il nous assure de sa présence « tous les jours, jusqu’à la fin du monde». Au cours de cettetraversée, les disciples ne reconnaissent pas Jésus. Pour le reconnaître, il faut le regard de la foi. Le plus important c’est que le Christ vient à nous, même si nous n’implorons pas sa venue. Quand la tempête fait rage, il se fait proche. Il reste présent même quand nous nous éloignons ou quand nous l’oublions.
En lisant cet Evangile, comment ne pas penser à la Vierge Marie ? Elle en a connu des tempêtes. Dès le début, elle a dû fuir en Egypte pour protéger son enfant. Elle a beaucoup souffert de l’incompréhension de son peuple qui refusait le message de Jésus. Elle a suivi son fils jusqu’au pied de la croix. Aujourd’hui, elle est toujours là pour nous renvoyer au Christ. Comme à Cana, elle nous invite à faire tout ce qu’il nous dira. C’est ainsi qu’elle nous montre le chemin de la sainteté.
Avec Marie, nous nous tournons vers le Christ. Quand tout va mal, n’hésitons pas à crier : « Seigneur, sauve-moi. » Et le Christ est toujours là pour tendre la main à celui qui l’implore avec confiance. Il est toujours disposé à sauver du naufrage celui qui l’implore. Conscients de notre fragilité et de nos faiblesses, nous le supplions : « Je crois, Seigneur, mais augmente ma foi ». (Luc 17, 5)
Dieu notre Père, toi qui as ressuscité Jésus, raffermis notre foi et notre espérance quand nous perdons courage.Nous sommes tesenfants et nous savons que ton amour est de toujours à toujours. Qu’endécouvrant les signes de la présence de ton Fils au milieu de nous, nous puissions nous exclamer, tout joyeux: «Vraiment, il est le Fils deDieu!» Nous te le demandons à toi qui vis et règnes pour les siècles des siècles. Amen !
Jésus partit en barque pour un endroit désert, à l'écart. Lesfoules l'apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied.En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de pitié envers eux et guérit les infirmes.Le soir venu, les disciples s'approchèrent et lui dirent : « L'endroit est désert et il se fait tard. Renvoie donc la foule : qu'ils aillent dans les villages s'acheter à manger ! »Mais Jésus leur dit : « Ils n'ont pas besoin de s'en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. »Alors ils lui disent : « Nous n'avons là que cinq pains et deux poissons. »Jésus dit : « Apportez-les-moi ici. »Puis, ordonnant à la foule de s'asseoir sur l'herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule.Tous mangèrent à leur faim et, des morceaux qui restaient, on ramassa douze paniers pleins.Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants.
« Un endroit désert, à l’écart »
Chacun des saints a dû fuir « la voie large et spacieuse » (Mt 7,13), pour demeurer seul, à part, et là, vivre dans la vertu : Élie, Élisée…, Jacob… Le désert et l’abandon des tumultes de la vie procurent à l’homme l’amitié de Dieu ; ainsi Abraham, quand il est sorti du pays des Chaldéens, a été appelé « ami de Dieu » (Jc 2,23). Le grand Moïse aussi, lors de son départ du pays d’Égypte…a parlé avec Dieu face à face, a été sauvé des mains de ses ennemis et a traversé le désert. Tous ceux-là sont l’image de la sortie des ténèbres vers la lumière admirable, et de la montée vers la ville qui est au ciel (He 11,16), la préfiguration du vrai bonheur et de la fête éternelle.
Quant à nous, nous avons auprès de nous la réalité que des ombres et des symboles annonçaient, je veux dire l’image du Père, notre Seigneur Jésus Christ (Col 2,17; 1,15). Si nous le recevons comme nourriture en tout temps, et si nous marquons de son sang les portes de nos âmes, nous serons libérés des travaux de Pharaon et de ses inspecteurs (Ex 12,7; 5,6s)… Maintenant nous avons trouvé le chemin pour passer de la terre au ciel… Autrefois, par l’intermédiaire de Moïse, le Seigneur précédait les fils d’Israël dans une colonne de feu et de nuée ; maintenant, il nous appelle lui-même en disant : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive ; de celui qui croit en moi, sortiront des fleuves d’eau vive jaillissant jusqu’à la vie éternelle » (Jn 7,37s).
Que chacun se prépare donc avec un ardent désir à se rendre à cette fête ; qu’il écoute le Sauveur l’appeler, car c’est lui qui nous console tous et chacun en particulier. Que celui qui a faim vienne à lui : il est le vrai pain (Jn 6,32). Que celui qui a soif vienne à lui : il est la source d’eau vive (Jn 4,10). Que le malade vienne à lui : il est le Verbe, la Parole de Dieu, qui guérit les malades. Si quelqu’un est accablé par les fardeaux du péché et s’en repent, qu’il se réfugie à ses pieds : il est le repos et le port du salut. Que le pécheur ait confiance, car il a dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos » (Mt 11,28).
Saint Athanase (295-373),
évêque d'Alexandrie, docteur de l'Église
Jésus disait à la foule ces paraboles : « Le Royaume des cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l'homme quil'a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre toutce qu'il possède, et il achète ce champ.Ou encore : Le Royaume des cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines.Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète la perle.Le Royaume des cieux est encore comparable à un filet qu'on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons.Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s'assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien.Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges viendront séparer les méchants des justeset les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de dents.Avez-vous compris tout cela ? - Oui », lui répondent-ils. Jésus ajouta : « C'est ainsi que tout scribe devenu disciple du Royaume des cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l'ancien. »
Dans l’Evangile, Jésus nous propose des paraboles, des images, qui, précisément, nous parlent du Royaume de Dieu. Ce Royaume est comparable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède et il achète le champ. Comment cet homme cet homme a-t-il pu trouver ce trésor caché dans un champ ? Il n’y a pas 36 solutions : il était en train de travailler le champ. Le Seigneur nous offre un trésor extraordinaire que l’on doit trouver à force de travail.
Ce travail, c’est celui que Dieu a demandé à l’homme dès le début de la Création. Dieu a confié la terre à l’homme pour qu’il la travaille. Travailler? Ça veut dire scruter la Parole de Dieu. Pour les rabbins (chefs religieux), la terre c’est d’abord la Parole de Dieu. Il nous faut la scruter, chercher, creuser jusqu’à ce qu’on ait trouvé le seul vrai trésor qui donne sens à notre vie.
Alors, nous dit Jésus, on vend tout pour acheter le champ. Mais ce que Dieu veut nous donner ne s’achète pas. Ce don est toujours gratuit et sans mérite de notre part. Pour comprendre cette parole, il nous vaut lire l’appel d’Isaïe (ch. 5) : « Venez acheter sans argent ». Quand il dit « sans argent, ça ne veut pas dire sans un effort personnel. Il s’agit de recevoir de Dieu à l’issue d’un travail que nous avons fait. L’important c’est de nous mettre continuellement dans une attitude de recherche et d’accueil. Ce n’est pas pour rien que Jésus a dit : « Cherchez et vous trouverez. »
Si nous ne creusons pas le champ, nous ne trouverons pas de trésor. Si nous ne cherchons pas, nous ne trouverons pas la perle précieuse. Cette recherche, c’est le désir de connaître qui est Dieu. Nous devons le chercher avec droiture. Si nous cherchons la lumière et la vérité de notre vie, nous finirons par la trouver. Mais cela ne sera possible que si nous fermons nos oreilles aux rumeurs destructrices et à toutes les chansons du mal qui empoisonnent nos existences ; il importe que nous ouvrions nos yeux aux merveilles de tendresse, de générosité et de réconciliation qui naissent chaque jour, parfois tout près de nous. C’est là que nous trouverons le Seigneur, notre seul vrai trésor.
Suite à cette découverte, l’Evangile nous dit que l’homme a tout vendu pour acheter. Comment ne pas penser à l’appel de Jésus au jeune homme riche : Tu as trouvé un trésor, tu m’as trouvé, tu veux me suivre : vends tout ce que tu as et donne-le aux pauvres. C’est en donnant aux pauvres qu’on achète la présence du Seigneur. C’est en se débarrassant de tout ce dont on n’a pas besoin, en le vendant et en le donnant aux pauvres qu’on va recevoir ce don précieux qu’est la présence du Christ.
Le projet de Dieu sur notre vie est merveilleux. Mais il nous appartient de le découvrir. Nous devons pour cela abandonner nos idées qui sont trop petites et trop limitées et adopter celles de Dieu. C’est dans la méditation de sa Parole, Ancien et Nouveau Testament, que nous trouverons. Et surtout, n’oublions pas ce trésor qui nous rassemble chaque dimanche. Dans certains pays, les chrétiens font des kilomètres à pieds, parfois au péril de leur vie, pour s’y rendre. C’est là que le Seigneur rejoint les communautés réunies en non nom. En communion les uns avec les autres, « exultons de joie, il est au milieu de nous ».
Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le Royaume des cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l'ivraie au milieu du blé et s'en alla. Quand la tige poussa et produisit l'épi, alors l'ivraie apparut aussi. Les serviteurs du maître vinrent lui dire : 'Seigneur, n'est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie ? ' Il leur dit : 'C'est un ennemi qui a fait cela. ' Les serviteurs lui disent : 'Alors, veux-tu que nous allions l'enlever ? ' Il répond : 'Non, de peur qu'en enlevant l'ivraie, vous n'arrachiez le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d'abord l'ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier. ' » Il leur proposa une autre parabole : « Le Royaume des cieux est comparable à une graine de moutarde qu'un homme a semée dans son champ. C'est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel font leurs nids dans ses branches. » Il leur dit une autre parabole : « Le Royaume des cieux est comparable à du levain qu'une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine, jusqu'à ce que toute la pâte ait levé. » Tout cela, Jésus le dit à la foule en paraboles, et il ne leur disait rien sans employer de paraboles,accomplissant ainsi la parole du prophète : C'est en paraboles que je parlerai, je proclamerai des choses cachées depuis les origines. Alors, laissant la foule, il vint à la maison. Ses disciples s'approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ. » Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L'ennemi qui l'a semée, c'est le démon ; la moisson, c'est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde.Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui font tomber les autres et ceux qui commettent le mal, et ils les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de dents.Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu'il entende !
Cette parabole du bon grain et de l’ivraie, nous la connaissons bien parce que nous l’avons entendue souvent ; cet homme qui sème le bon grain c’est Dieu. Nous n’oublions pas ce qui est dit dans le premier récit de la Création : « Dieu vit que cela était bon ». Tout ce qui vient de Dieu est beau et bon. Le bon grain est mis en terre par Dieu. Il faut le dire et le redire, Dieu ne nous donne que du bon grain. Le problème c’est qu’au lieu de « veiller au grain », nous dormons. Nous nous installons dans la routine, la facilité ; nous oublions le Seigneur et son Evangile. Pendant que les gens dormaient, l’ennemi est venu. Il vient toujours pendant que nous dormons. Ce n’est pas pour rien que Jésus nous demande de veiller et de prier pour ne pas succomber à la tentation. C’est ce qui est arrivé à Pierre,Jacques et Jean au Jardin des Oliviers, la veille de la mort de Jésus. Nous ne devons jamais oublier que notre vie chrétienne est un combat de tous les jours contre « l’ennemi ». La priorité c’est le bon grain semé par le Seigneur.
L’ennemi, lui, ne dort pas. Il est toujours à l’affût pour semer l’ivraie. En grec, l’ivraie se traduit par « zizania ». Ce que l’ennemi sème, c’est toujours la zizanie, c’est le trouble, la discorde, les bagarres, les calomnies. C’est tout ce qui est contraire à la communion. Tout cela est semé par l’ennemi. Nous le voyons dans nos paroisses, nos communautés, nos familles : on s’endort tranquillement, on n’est pas vigilant ; et quand on se réveille, on s’aperçoit qu’il y a de la zizanie partout.
Ce mal, nous le voyons tous les jours : à côté du pape François, ardent défenseur des pauvres, nous avons des extrémistes qui tuent et massacrent. Le pire, c’est qu’ils prétendent agir au nom de Dieu. Nous voudrions faire le ménage en enlevant l’ivraie. Mais Jésus nous demande de ne pas le faire. Ce serait ajouter de la haine à la haine, de l’ivraie à l’ivraie. Cet Evangile nous dit l’immense patience de Dieu. Il ne veut pas risquer d’arracher le bon grain avec l’ivraie. Il ne veut pas nous abimer. Et il nous demande de faire preuve de la même patience envers les autres. Il nous laisse discerner ce qui ne va pas dans notre vie. Lui-même nous accompagne jusqu’à la moisson.
Saint Pierre nous parle lui aussi de l’infinie patience de Dieu. Nous ne devons pas nous décourager quand nous avons l’impression qu’il y a de l’ivraie partout et que Dieu ne fait rien. Le Seigneur use de patience envers tous. Il veut absolument que personne ne périsse mais que tous arrivent au repentir. Il est important que nous méditions sur cette patience de Dieu et sur le fait qu’il faut être rempli d’espérance : l’ivraie et la zizanie n’auront pas le dernier mot. Mais bien que ce soit les vacances, il ne faut pas passer son temps à dormir. Nous devons rester dans la vigilance.
Dans la seconde lecture,Rm 8,26-27, saint Paul nous invite à nous tourner vers notre Dieu. Mais laissés à nous-mêmes, nous en sommes bien incapables. C’est alors que le Seigneur intervient pour nous donner son Esprit Saint. Avec lui, nous devenons capables de nous ouvrir à l’amour du Père et à répondre à sa volonté. Le vrai Dieu n’est pas celui qui écrase ses ennemis. Il se présente à nous comme un Dieu plein d’amour qui veut le salut de tous les hommes.
Seigneur, nous te prions : apprends-nous à te suive sur le chemin de l’accueil et de la tolérance. Par cette Eucharistie, viens renouveler notre foi et notre confiance en ton amour. Amen
Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord du lac.Une foule immense se rassembla auprès de lui, si bien qu'il monta dans une barque où il s'assit ; toute la foule se tenait sur le rivage.Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur est sorti pour semer.Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger.D'autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n'avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt parce que la terre était peu profonde.Le soleil s'étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché.D'autres grains sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés.D'autres sont tombés sur la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.Celui qui a des oreilles, qu'il entende ! »Les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? »Il leur répondit : « A vous il est donné de connaître les mystères du Royaume des cieux, mais à eux ce n'est pas donné.Celui qui a recevra encore, et il sera dans l'abondance ; mais celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a.Si je leur parle en paraboles, c'est parce qu'ils regardent sans regarder, qu'ils écoutent sans écouter et sans comprendre.Ainsi s'accomplit pour eux la prophétie d'Isaïe : Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.Le cœur de ce peuple s'est alourdi : ils sont devenus durs d'oreille, ils se sont bouché les yeux, pour que leurs yeux ne voient pas, que leurs oreilles n'entendent pas, que leur cœur ne comprenne pas, et qu'ils ne se convertissent pas. Sinon, je les aurais guéris !Mais vous, heureux vos yeux parce qu'ils voient, et vos oreilles parce qu'elles entendent !Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu.Vous donc, écoutez ce que veut dire la parabole du semeur.Quand l'homme entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s'empare de ce qui est semé dans son cœur : cet homme, c'est le terrain ensemencé au bord du chemin.Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c'est l'homme qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ;mais il n'a pas de racines en lui, il est l'homme d'un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il tombe aussitôt.Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c'est l'homme qui entend la Parole ; mais les soucis du monde et les séductions de la richesse étouffent la Parole, et il ne donne pas de fruit.Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c'est l'homme qui entend la Parole et la comprend ; il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »
Toute l’évangélisation est fondée sur la Parole de Dieu, écoutée, méditée, vécue, célébrée et témoignée. La Sainte Écriture est source de l’évangélisation. Par conséquent, il faut se former continuellement à l’écoute de la Parole.L’Église n’évangélise pas si elle ne se laisse pas continuellement évangéliser. Il est indispensable que la Parole de Dieu « devienne toujours plus le cœur de toute activité ecclésiale » (Benoît XVI). La Parole de Dieu écoutée et célébrée, surtout dans l’eucharistie, alimente et fortifie intérieurement les chrétiens et les rend capables d’un authentique témoignage évangélique dans la vie quotidienne. Nous avons désormais dépassé l’ancienne opposition entre Parole et sacrement. La Parole proclamée, vivante et efficace, prépare à la réception du sacrement et dans le sacrement cette Parole atteint son efficacité maximale.
L’étude de la Sainte Écriture doit être une porte ouverte à tous les croyants. Il est fondamental que la Parole révélée féconde radicalement la catéchèse et tous les efforts pour transmettre la foi. L’évangélisation demande la familiarité avec la Parole de Dieu et cela exige que les diocèses, les paroisses et tous les groupements catholiques proposent une étude sérieuse et persévérante de la Bible, et aussi en encouragent la lecture priante personnelle et communautaire.Nous ne cherchons pas à tâtons dans l’obscurité, nous ne devons pas non plus attendre que Dieu nous adresse la parole, parce que réellement « Dieu a parlé, il n’est plus le grand inconnu mais il s’est montré lui-même » (Benoît XVI). Accueillons le trésor sublime de la Parole révélée.
Pape François
En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. » « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
L’Evangile de ce jour fait suite aux reproches très durs que Jésus avait adressés aux villes du bord du lac de Tibériade. Ces dernières avaient eu le privilège de ses miracles et de saprésence, mais elles ne s’étaient pas converties. Les pharisiens n’ont jamais cessé de le critiquer quoi qu’il fasse. De la part de Jésus, on aurait pu s’attendre à des plaintes. En fait, c’est tout le contraire qui se passe. Sa prière est une prière de louange, inspirée par ce qu’il vit. « Tu as caché ces choses aux sages et aux savants… » Tu les as cachées aux pharisiens d’hier et à ceux d’aujourd’hui. Ne nous trompons pas. Dieu n’a rien caché à personne. Jésus s’adresse à ceux qui se rengorgent de leur savoir et de leur pouvoir. Ces derniers traitent les petits avec mépris. Eux, ils savent. Ils ricanent quand ils entendent ce prophète parler de l’amour sans condition qui prétend les libérer et les faire renaître. C’est comme dit saint Jean au début de son Évangile : « il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu. » Face à ces gens conscients de leur supériorité, nous avons les petits : Eux, n’ont rien à perdre. Ils sont loin du savoir et du pouvoir. Leur disponibilité leur permet d’accueillir la bonne nouvelle que Jésus est venue apporter au monde. Ces gens considérés comme des bons à rien sont prêts à jouer leur vie sans calcul. C’est pour cela que Jésus rend grâce : « Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits ». Il faut le redire : Dieu ne cache rien à personne. C’est l’orgueil humain qui empêche l’homme d’accueillir la bonne nouvelle de l’Evangile. Le « tout-petit » chez saint Matthieu, c’est celui qui accueille le « tout-grand » c’est-à-dire Dieu. Ce n’est pas pour rien que Jésus a dit : « Heureux les pauvres de cœur, le Royaume de Dieu est à eux ». Ces « tout-petits » dont il est question, ce ne sont pas des « enfants de chœur » ni des « enfants de Marie ». Ce sont les publicains d’hier et d’aujourd’hui, ce sont les prostituées, les étrangers, les malades aux contagions redoutables, des gens qui ont perdu la tête. Ce sont aussi des prisonniers et des marginaux de toutes sortes. Par rapport aux bien-pensants, ils sont tout-petits parce qu’on les regarde de haut. Or, c’est vers eux que Jésus va. Il ne cesse de leur dire que Dieu les aime. Il ne leur parle pas « d’aller à confesse » mais de « venir à un banquet ». Il ne brandit pas la loi, mais il annonce le Royaume pour tous. « Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau ! »Aller au Christ et le rencontrer c’est vraiment LA chance de notre vie. Ceux qui l’ont vraiment rencontré ont vu leur vie transformée et rayonnante. Ils ont retrouvé une paix plus lumineuse que le soleil du plein midi. Avec Jésus, nous sommes entraînés vers une vie responsable et toute neuve. Si nous le voulons, tout peut commencer, tout peut devenir neuf chaque jour. C’est à nous aujourd’hui que le Seigneur adresse son appel : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau ». En nous rassemblant à l’église, nous avons répondu à cet appel. Le Seigneur est toujours là pour nous accueillir. Le problème c’est que beaucoup en sont incapables de venir à lui. Alors nous pouvons faire comme les porteurs qui amenaient un paralysé à Jésus. Quand nous allons à Jésus, nous pouvons lui amener tous ceux qui souffrent autour de nous et partout dans le monde : pensons aux malades, aux exclus, aux victimes de la haine et de la violence des hommes. Nous ne pouvons pas aller à Jésus sans eux.
Donne-nous d’en être les témoins fidèles auprès de tous ceux que tu mettras sur notre route.
Jésus était venu dans la région de Césarée-de-Philippe, et il demandait à ses disciples : « Le Fils de l'homme, qui est-il, d'après ce que disent les hommes ? »Ils répondirent : « Pour les uns, il est Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres encore, Jérémie ou l'un des prophètes. » Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »Prenant la parole, Simon-Pierre déclara : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! »Prenant la parole à son tour, Jésus lui déclara : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l'emportera pas sur elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »
Dans l’Evangile, nous voyons Jésus poser une question importante à ses disciples : « Le Fils de l’homme, qui est-il, d’après ce que disent les hommes ? » Plusieurs réponses sont données : les uns voient en lui, le prophète Elie. Pour d’autres, c’est Jérémie ou l’un des prophètes d’autrefois… Puis il y a cette réponse de Pierre : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » C’est sur cette foi de Pierre que Jésus s’engage à construire son Eglise. Ce qui est surprenant, c’est que vingt siècles après cette révélation, tant d’hommes et de femmes ne reconnaissent même pas les aspects prophétiques qu’on attribuait à Jésus à l’époque. Cela, nous le voyons tous les jours : ce Jésus auquel nous croyons est raillé, outragé, dénigré et Sali. Il est devenu le sujet privilégié des moqueurs. Certaines émissions, soi-disant humoristiques font preuve d’un manque de respect lamentable. Ce constat ne doit pas nous décourager. Nous devons le recevoir comme un appel à témoigner encore plus. Comme Bernadette de Lourdes, nous ne sommes pas chargés de faire croire mais de dire inlassablement. Rien ne doit arrêter l’annonce de l’Evangile. Comme au temps de Pierre et Paul, le Seigneur compte sur notre foi. C’est sur cette foi qu’il veut construire son Eglise. Si nous nous sommes rassemblés, c’est pour lui demander de la ranimer pour en être les témoins. En ce jour de juin, notre pensée va vers tous ceux qui sont ordonnés prêtres. Par cette ordination, ils deviennent serviteurs de la Parole, ministres de l’Eucharistie et des sacrements et serviteurs du peuple de Dieu. Comme Pierre et Paul, ils sont appelés à être témoins de ce qu’ils prêchent. Ils participent à la mission du Christ qui est de donner Dieu au monde et le monde à Dieu. Nous connaissons la parole du curé d’Ars à un petit berger : « Tu m’as montré le chemin d’Ars, je te montrerai le chemin du ciel »Donner le monde à Dieu… L’Evangile nous rapporte l’histoire de ces hommes qui amènent un paralytique. Comme ils n’arrivent pas à se frayer un passage pour le placer devant Jésus, ils montent sur le toit, ils soulèvent les tuiles et descendent cet homme devant Jésus. Nous connaissons la suite : Voyant LEUR foi, il dit au paralysé : « Tes péchés sont pardonnés ». Ce qui a sauvé l’homme paralysé ce n’est pas sa foi mais celle des porteurs. Ces derniers se sont organisés. Ils ont tout fait pour que cet homme soit guéri. Et nous-mêmes, quand nous allons visiter une personne malade, nous sommes des porteurs qui ont pour mission de l’amener devant Jésus. C’est important pour nous aujourd’hui. Si nous sommes chrétiens, c’est parce que d’autres ont soulevé le toit et nous ont placés devant Dieu. Ce toit c’est celui d’une société indifférente ou hostile à la foi. « Aujourd’hui, il nous est demandé d’ouvrir le toit de notre société, le toit de notre conscience, et de nous décider à placer tous nos frères devant Jésus, et à nous donner du mal pour cela… Nous t’en prions, Seigneur, fais-nous soulever les toitures, ouvrir les portes, crier cette réalité. » (Cardinal Bergoglio)
Ce qui sauvera le monde, c’est la foi des chrétiens. Le Seigneur compte sur notre foi, une foi rayonnante et communicative. Nous ne pouvons pas nous contenter d’être des chrétiens tièdes ou des consommateurs qui demandent des services à l’Eglise. Etre chrétien, c’est un engagement de toute la vie.
En ce dimanche, nous entendons l’appel pressant du Seigneur :
Allez-vous en sur les places et sur les parvis !
Allez-vous en sur les places y chercher mes amis…
Allez-vous en sur les places
Et soyez mes témoins chaque jour.
Après avoir nourri la foule avec cinq pains et deux poissons, Jésus disait : « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. »Les Juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas la vie en vous.Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui.De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi.Tel est le pain qui descend du ciel : il n'est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle.Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne veut pas croire est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Savez-vous combien de fois au cours de cette messe nous allons prier la Trinité ? Plusieurs fois et parfois les formulations ne sont pas toujours explicites comme dans le Gloire à Dieu. Au début de chaque célébration nous nous signons Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, à la fin de chaque oraison, lors de notre profession de foi, le Credo. Puis avec la doxologie de la fin de la prière eucharistique « Par lui, avec Lui et en Lui à toi Dieu le Père tout puissant dans l'unité du Saint-Esprit, Tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles » et à l'occasion de la célébration de chaque baptême, le célébrant prononce les paroles de Jésus à ses disciples « Je te baptiste au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ». Si le cœur de la foi chrétienne est de croire que Jésus est mort et ressuscité, la foi en la Trinité c'est à dire en un Dieu Père, Fils et Saint-Esprit est la deuxième affirmation de foi qui définit, exprime toute la foi chrétienne.
Pour beaucoup d'entre nous, il est difficile d'exprimer, d'expliquer la Trinité, même de la comprendre, car elle est un Mystère, une notion qui dépasse notre intelligence humaine. Nous n'en aurons toute la révélation que lorsque Jésus le Christ reviendra dans sa gloire, alors le voile se lèvera, et la communion d'Amour du Père, du Fils, et de l'Esprit-Saint apparaîtra dans tout son jour. Il nous sera possible de comprendre Dieu d'une compréhension d'amour.
Nous pouvons parler du Père, du Fils et du Saint Esprit séparément, la difficulté apparaît lorsque nous devons parler des trois à la fois, et ce au point de ne pas pousser plus loin notre réflexion. Pour nous aider relisons, l'Evangile de Jean et ses lettres ou épitres qui ne nous parlent que de la Trinité, qui nous décrivent la relation d'amour existant entre les trois personnes, ainsi ils nous préparent à une compréhension de la Trinité.
Jésus descendu du ciel, venu sur terre, a pris chair de la Vierge Marie, est l'envoyé du Père dans le monde. Il est uni à lui par un lien bien précis : celui de l'obéissance , rappelons nous les paroles de la Passion. Il n'est pas venu faire sa volonté, mais la volonté de son Père, le Père et moi nous sommes un. Jésus l'accomplit en révélant au monde entier, en premier à ses disciples, qu'il est Fils de Dieu, le Fils du Créateur de l'Univers, il est venu sur terre pour le salut de tous les hommes, il leur permet de participer à la propre vie de Dieu. En mourant sur la croix, Jésus remplit totalement la mission que le Père lui a confié. En ressuscitant des morts il entre dans la Gloire de son Père comme Homme, en montant à la droite du Père il connait la gloire de Dieu : c’est la nature humaine assumée par le Fils de Dieu qui connait la gloire de Dieu. Afin que tout homme qui croit puisse la partager avec lui, le jour de la Pentecôte il envoie, il nous fait don du Paraclet, de l'Esprit-Saint,. Cet esprit Saint est envoyé conjointement par le Père et le Fils afin de continuer la mission propre de Jésus Fils de Dieu.
Disciples du Christ, nous sommes invités comme le Fils à l'obéissance. La Trinité nous invite à l'obéissance, et l'obéissance nous reconduit à la Trinité. Baptisé au nom de la Trinité, nous ne pouvons pas nous contenter de prier Dieu dans notre cœur, nous devons aussi manifester notre foi et notre obéissance à Dieu en prenant notre part à la célébration de l'Eucharistie, nous participons à la louange de Dieu et nous entrons en action de grâce pour l'amour que le Père nous permet de partager avec le Fils grâce à l'Esprit-Saint. Par l'Eucharistie, nous entrons dans cette relation d'intimité que le Père, le Fils et l'Esprit-Saint partagent et vivent au sein de la Trinité.
Baptisé au nom du Père et du Fils et du Saint-esprit, demandons à la Trinité sainte de faire de chacun de nous des missionnaires de la Bonne Nouvelle que nous avons reçu en dépôt au jour de notre baptême.
C'était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine. Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : « Recevez l'Esprit Saint.Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus. »
Peurs à offrir
Ce dimanche-là fut pour les apôtres une journée bien particulière, assez déstabilisante. En effet, de nombreux événements se sont succédés : tombeau vide, apparition d’un ange aux femmes, rencontre de Jésus avec Marie-Madeleine, disciples d’Emmaüs… Ce sont des événements qui sortent de l’ordinaire et qui auraient pu leur redonner confiance. Pourtant la peur continue de les habiter. Je peux penser à tous ces moments où la peur me paralyse, malgré les signes d’espérance que je reçois. Je confie au Seigneur mes peurs ainsi que celles de notre monde.
La paix offerte
Bien que les portes de leur maison soient verrouillées à cause de la peur, Jésus prend l’initiative de venir vers eux. Il force les portes de leur enfermement : « Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : ‘La paix soit avec vous !’ » Les premiers mots du ressuscité à ses disciples sont doux et consolants. Cela les met dans la joie. Jésus les invite à recevoir cette paix qu’il a continuellement partagée avec ceux qu’il rencontrait sur les chemins. Je demande cette grâce au Seigneur : accueillir tout au long de la journée la paix qu’il veut m’offrir.
La vie offerte
La résurrection de Jésus n’est pas une histoire « magique » au sens où elle ferait oublier les jours de la Passion, ces jours de souffrance et de don total. Le ressuscité est bien le crucifié puisque Jésus montre aux disciples ses mains et son côté transpercés. Et on se souvient de la rencontre une semaine plus tard avec Thomas invité à mettre ses mains dans les blessures de Jésus. C’est un paradoxe de notre tradition : la croix qui rappelle la mort ignominieuse de l’innocent est le signe fort de notre foi. Je rends grâce au Seigneur pour sa victoire sur la mort et pour cette vie offerte par amour pour moi.
La paix offerte (bis)
« Jésus leur dit de nouveau : ‘La paix soit avec vous !’ ». Pour moi aussi, il est nécessaire d’entendre de nouveau cette invitation et même de l’entendre quotidiennement. Car face aux aléas de la vie, aux conflits à traverser ou à cause de la fatigue, la paix du cœur se perd facilement. Mais cette seconde fois, la paix offerte est liée à un envoi en mission. Et Jésus rappelle qu’il les envoie parce que lui-même a été envoyé par le Père. La paix vient donc du Père. Je demande donc au Père de recevoir sa paix aujourd’hui encore et de pouvoir la partager avec ceux que je rencontrerai.
Esprit Saint offert
En ce jour de la Résurrection, les disciples font uneexpérience pleinement trinitaire : Jésus vient lui-même à leur rencontre, il les envoie au nom du Père et il leur donne l’Esprit Saint. Jésus n’agit jamais seul : il introduit les disciples à sa propre expérience au cœur de la Trinité. Comment est-ce que j’accueille cette réalité trinitaire dans ma vie ? Je demande à l’Esprit deme conduire dans les rencontres et les activités de ce jour.
Le pardon offert
Jésus donne une grande responsabilité aux disciples : « À qui vous remettrez ses péchés… ; à qui vous maintiendrez… » Comment peut-on maintenir les péchés ? La miséricorde de Dieu n’est-elle pas première et pour tous ? Si, bien évidemment. Mais les apôtres ne sont pas des « distributeurs » aveugles de pardon : un discernement, un dialogue, s’impose à chaque fois pour reconnaître si le pardon que Dieu offre toujours est accueilli en vérité et avec un repentir sincère. Je me prépare aujourd’hui à recevoir le pardon.
« Allez dans la paix du Christ ! »
A la messe, le prêtre dit plusieurs fois « Le Seigneur soit avec vous ! ». Cette formule n’est pas anodine. Elle nous rappelle l’initiative du Seigneur qui vient nous rencontrer comme au premier jour. Cette formule est à la fois une prise de conscience (« Il est parmi nous ») et une demande (« Viens, Seigneur »). Et puis juste avant la communion et au moment de l’envoi, la formule change. Il nous est dit « La paix soit avec vous » et « Allez dans la paix du Christ ». Ces formules expriment la même chose : la présence du Seigneur est toujours accompagnée par la paix qui est le signe de la présence de l’Esprit. Choisissons cette semaine de rechercher la présence du Seigneur et d’être spirituel. Soyons artisans de sa paix autour de nous.