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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
124619 articles


Fable de La Fontaine

Publié à 00:14 par lusile17 Tags : enfants nature livre
Fable de La Fontaine

Le chêne et le roseau

 

Le chêne un jour dit au roseau:
« Vous avez bien sujet d'accuser la nature;
Un roitelet pour vous est un pesant fardeau;
          Le moindre vent qui d'aventure
          Fait rider la face de l'eau,
          Vous oblige à baisser la tête,
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du soleil,
          Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr.
Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
          Dont je couvre le voisinage,
          Vous n'auriez pas tant à souffrir:
          Je vous défendrais de l'orage;
          Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des royaumes du vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.
- Votre compassion, lui répondit l'arbuste,
Part d'un bon naturel; mais quittez ce souci:
     Les vents me sont moins qu'à vous redoutables;
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
          Contre leurs coups épouvantables
          Résisté sans courber le dos;
Mais attendons la fin. » Comme il disait ces mots,
Du bout de l'horizon accourt avec furie
          Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
          L'arbre tient bon; le roseau plie.
          Le vent redouble ses efforts,
          Et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui1 la tête au ciel était voisine,
Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.

 

Jean de La Fontaine, Fable XXII, Livre I.

Fable de La Fontaine

Publié à 00:10 par lusile17 Tags : fond livre animal chiens
Fable de La Fontaine

 Le loup et l'agneau

 

La raison du plus fort est toujours la meilleure :
          Nous l'allons montrer tout à l'heure.

          Un agneau se désaltérait
          Dans le courant d'une onde pure.
Un loup survient à jeun, qui cherchait aventure,
     Et que la faim en ces lieux attirait.
« Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage?
          Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
- Sire, répond l'agneau, que Votre Majesté
          Ne se mette pas en colère;
          Mais plutôt qu'elle considère
         

 

 Que je me vas désaltérant
                    Dans le courant,
          Plus de vingt pas au-dessous d'Elle;
Et que par conséquent, en aucune façon,
          Je ne puis troubler sa boisson.
- Tu la troubles, reprit cette bête cruelle;
Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
- Comment l'aurais-je fait si6 je n'étais pas né?
     Reprit l'agneau; je tète encor ma mère.
          - Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
- Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens;
     Car vous ne m'épargnez guère,
     Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l'a dit: il faut que je me venge. »
Là-dessus, au fond des forêts
Le loup l'emporte et puis le mange,
Sans autre forme. de procès.

 

Jean de La Fontaine, Fable X, Livre I.

 

Fable de La Fontaine

Publié à 00:05 par lusile17 Tags : roman chez nuit livre animal

Fable de La Fontaine

Publié à 00:01 par lusile17 Tags : belle roman bonjour livre

Fable de La Fontaine

Publié à 20:16 par lusile17 Tags : livre
 Fable de La Fontaine

 Les voleurs et l'âne

 

Pour un âne enlevé deux voleurs se battaient:
L'un voulait le garder, l'autre le voulait vendre.
          Tandis que coups de poing trottaient,
Et que nos champions songeaient à se défendre,
          Arrive un troisième larron
          Qui saisit maître. Aliboron.

L'âne, c'est quelquefois une pauvre province :
          Les voleurs sont tel ou tel prince,
Comme le Transylvain, le Turc et le Hongrois.
          Au lieu de deux, j'en ai rencontré. trois :
          Il est assez de cette marchandise.
De nul d'eux n'est souvent la province conquise:
Un quart voleur survient, qui les accorde net
          En se saisissant du baudet.

 

Jean de La Fontaine, Fable XIII, Livre I.

 

Fable de La Fontaine

Publié à 19:38 par lusile17 Tags : enfants travail mort livre argent
Fable de La Fontaine

Le Laboureur et ses enfants

 

Travaillez, prenez de la peine:
          C'est le fonds qui manque le moins.
Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
« Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage
          Que nous ont laissé nos parents :
          Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l'endroit; mais un peu de courage
Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu'on aura fait l'oût
Creusez, fouillez, bêchez; ne laissez nulle place
          Où la main ne passe et repasse. »
Le père mort, les fils vous retournent le champ,
Deçà, delà, partout: si bien qu'au bout de l'an
          Il en rapporta davantage.
D'argent, point de caché. Mais le père fut sage
          De leur montrer, avant sa mort,
          Que le travail est un trésor.

 

Jean de La Fontaine, Fable IX, Livre V.

Fable de La Fontaine

Publié à 19:32 par lusile17 Tags : voyage livre
Fable de La Fontaine

Le pot de terre et le pot de fer 

 

Le pot de fer proposa
Au pot de terre un voyage.
Celui-ci s'en excusa,
Disant qu'il ferait que sage
De garder le coin du feu,
Car il lui fallait si peu,
Si peu, que la moindre chose
De son débris serait cause:
Il n'en reviendrait morceau.
« Pour vous, dit-il, dont la peau
Est plus dure que la mienne,
Je ne vois rien qui vous tienne.
- Nous vous mettrons à couvert,
Repartit le pot de fer:
Si quelque matière dure
Vous menace d'aventure,
Entre deux je passerai,
Et du coup vous sauverai. »
Cette offre le persuade.
Pot de fer son camarade
Se met droit à ses côtés.
Mes gens s'en vont à trois pieds,
Clopin-clopant comme ils peuvent,
L'un contre l'autre jetés
Au moindre hoquet qu'ils treuvent.
Le pot de terre en souffre; il n'eut pas fait cent pas
Que par son compagnon il fut mis en éclats,
Sans qu'il eût lieu de se plaindre.

Ne nous associons qu'avecque nos égaux,
Ou bien il nous faudra craindre
Le destin d'un de ces pots.

 

Jean de La Fontaine, Fable II, Livre V.

Fable de La Fontaine

Publié à 19:24 par lusile17 Tags : livre animal chiens
Fable de La Fontaine

 Le Liévre et la tortue

 

Rien ne sert de courir1; il faut partir à point
Le lièvre et la tortue en sont un témoignage.
« Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point
Sitôt que moi ce but. - Sitôt? :E:tes-vous sage?
          Repartit l' animal léger :
          Ma commère, il vous faut purger
          Avec quatre grains d'ellébore.
          - Sage ou non, je parie encore. »
          Ainsi fut fait; et de tous deux
          On mit près du but les enjeux:
          Savoir quoi, ce n'est pas l'affaire,
          Ni de quel juge l'on convint.
Notre lièvre n'avait que quatre pas à faire,
J'entends de ceux qu'il fait lorsque, prêt à être atteint,
Il s'éloigne des chiens, les renvoie aux calendes,
          Et leur fait arpenter les landes.
Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,
          Pour dormir et pour écouter
     D'où vient le vent, il laisse la tortue
          Aller son train de sénateur.

          Elle part, elle s'évertue,
          Elle se hâte avec lenteur.
Lui cependant méprise une telle victoire,
          Tient la gageure à peu de gloire,
          Croit qu'il y va de son honneur
     De partir tard. II broute, il se repose,
          II s'amuse à toute autre chose
     Qu'à la gageure. A la fin, quand il vit
Que l'autre touchait presque au bout de la carrière,
II partit comme un trait; mais les élans qu'il fit
Furent vains : la tortue arriva la première.
« Eh bien! lui cria-t-elle, avais-je pas raison?
          De quoi vous sert votre vitesse?
          Moi l'emporter! et que serait-ce
          Si vous portiez une maison? »

 

Jean de La Fontaine, Fable X, Livre VI.

Fable de La Fontaine

Publié à 19:01 par lusile17 Tags : image fond histoire livre argent animal
Fable de La Fontaine

 Le Loup et le Renard

 

Mais d'où vient qu'au renard Ésope accorde un point,
C'est d'exceller en tours pleins de matoiserie?
J'en cherche la raison, et ne la trouve point.
Quand le loup a besoin de défendre sa vie,
          Ou d'attaquer celle d'autrui,
          N'en sait-il pas autant que lui?
Je crois qu'il en sait plus; et j'oserais peut-être
Avec quelque raison contredire mon maître,
Voici pourtant un cas où tout l'honneur échut
A l'hôte des terriers. Un soir il aperçut.
La lune au fond d'un puits: l'orbiculaire image
          Lui parut un ample fromage.
          Deux seaux alternativement
          Puisaient le liquide élément :
Notre renard, pressé par une faim canine,
S'accommode en celui qu'au haut de la machine.
          L'autre seau tenait suspendu.
          Voilà l'animal descendu,
          Tiré d'erreur, mais fort en peine,
          Et voyant sa perte prochaine:
Car comment remonter, si quelque autre affamé,
          De la même image charmé,
          Et succédant à sa misère,
Par le même chemin ne le tirait d'affaire?
Deux jours s'étaient passés sans qu'aucun vînt au puits.
Le temps, qui toujours marche, avait, pendant deux nuits,
          Échancré, selon l'ordinaire,
De l'astre au front d'argent la face circulaire.
     Sire renard était désespéré.
     Compère loup, le gosier altéré,
     Passe par là. L'autre dit: « Camarade,
Je veux vous régaler: voyez-vous cet objet?
C'est un fromage exquis: le dieu Faune l'a fait;
          La vache Io donna le lait.
          Jupiter, s'il était malade,
Reprendrait l'appétit en tâtant d'un tel mets.
          J'en ai mangé cette échancrure;
Le reste vous sera suffisante pâture.
Descendez dans un seau que j'ai là mis exprès.
Bien qu'au moins mal qu'il pût il ajustât l'histoire,
          Le loup fut un sot de le croire;
Il descend, et son poids emportant l'autre part,
          Reguinde en haut maître renard.

Ne nous en moquons point : nous nous laissons séduire
          Sur aussi peu de fondement;
          Et chacun croit fort aisément
          Ce qu'il craint et ce qu'il désire

 

Jean de La Fontaine, Fable VI, Livre XI.

Fable de La Fontaine

Publié à 14:11 par lusile17 Tags : livre bonne chien tendresse chiens
Fable de La Fontaine

Le loup et le chien

 

Un loup n'avait que les os et la peau,
          Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce loup rencontre un dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
          L'attaquer, le mettre en quartiers,
          Sire loup l'eût fait volontiers;
          Mais il fallait livrer bataille,
          Et le mâtin était de taille
          A se défendre hardiment.
          Le loup donc l'aborde humblement,
     Entre en propos, et lui fait compliment
          Sur son embonpoint, qu'il admire.
          « Il ne tiendra qu'à vous, beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui répartit le chien.
          Quittez les bois, vous ferez bien:
          Vos pareils y sont misérables,
          Cancres, hères, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi? rien d'assuré; point de franche lippée;
          Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi, vous aurez un bien meilleur destin. »
     Le loup reprit: « Que me faudra-t-il faire? 
- Presque rien, dit le chien : donner la chasse aux gens
          Portants bâtons, et mendiants;
Flatter ceux du logis, à son maître complaire? : 
          Moyennant quoi votre salaire
Sera forces reliefs de toutes les façons,
          Os de poulets, os de pigeons,
          Sans parler de mainte caresse. »
Le loup déjà se forge une félicité 
          Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le cou du chien pelé.
« Qu'est-ce là? lui dit-il. - Rien. - Quoi? rien? - Peu de chose.
- Mais encor? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché? dit le loup: vous ne courez donc pas
     Où vous voulez? - Pas toujours; mais qu'importe?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
          Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. »
Cela dit, maître loup s'enfuit, et court encor.

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Jean de La Fontaine, Fable V, Livre I.