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Depuis le début du bras de fer entre le président malgache Marc Ravalomanana et le maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, Madagascar compte une centaine de morts.
Depuis le début du bras de fer entre le président malgache Marc Ravalomanana et le maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, Madagascar compte une centaine de morts. Dans la seule journée de samedi, 28 personnes ont été tuées au cours d'une manifestation de l'opposition, lorsque la garde présidentielle a ouvert le feu, sans sommation, sur la foule. Dénonçant la répression, Cécile Manorohanta, la ministre de la Défense, a annoncé sa démission. Le gouvernement malgache l'a remplacée par le vice-amiral Mamy Ranaivoniarivo, l'ancien directeur de cabinet militaire auprès de la présidence. Depuis fin janvier, c'est l'escalade entre Marc Ravalomanana, le président de la République de Madagascar et Andry Rajoelina. Le maire d'Antananarivo, âgé de 34 ans, s'est fait le porte-voix du ressentiment d'une partie de la population, touchée par des difficultés économiques. Il a engagé des procédures pour destituer le président, mais a lui-même été destitué par les autorités. Dimanche, la situation était considérée comme "calme" et "quasi normale" dans la capitale. L'ONU a réagit en appelant le gouvernement malgache à traduire en justice les responsables de la mort des 28 manifestants. Samedi soir, l'organisation a dépêché un proche collaborateur du secrétaire général Ban Ki-moon, Haile Menkerios.²
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analyse
La France reste prudente mais pas inactive face aux événements sur l'île, soucieuse de ne pas reproduire ses maladresses de 2002, quand le Quai d'Orsay avait tardé à reconnaître la victoire du président Ravalomanana
Profil bas de rigueur. Accusé dans un passé récent de s’ingérer à mauvais escient dans les affaires intérieures de Madagascar, la France se montre très prudente dans la gestion de la crise politique qui secoue actuellement son ancienne colonie, indépendante depuis 1960. Prudente, mais pas inactive.
Ce mercredi, le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, s’est ainsi entretenu avec le président malgache, Marc Ravalomanana, et son rival, le maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina, pour «trouver une issue pacifique et durable à la crise». L’ancienne puissance coloniale se dit attachée au respect de «l’ordre constitutionnel» et affirme vouloir rester «strictement impartiale».
Pas si simple, note-t-on à Paris. Car quand le Quai d’Orsay se tait, l’opposition malgache se croit soutenue par la France. Et quand l’ancienne puissance coloniale affirme son attachement à l’ordre constitutionnel, le président Ravalomanana assure qu’elle va l’aider à arrêter les fauteurs de troubles…
Un hôte encombrant: l'ancien président Ratsiraka
Le souvenir de la crise des années 2001 et 2002 est dans tous les esprits. Durant plus de six mois, Paris avait renâclé avant de prendre acte de la victoire de Marc Ravalomanana sur le président sortant Didier Ratsiraka, un proche de Jacques Chirac, alors au pouvoir à l’Elysée. Il avait fallu l’arrivée de Dominique de Villepin au Quai d’Orsay pour que la diplomatie française change - tardivement - de cap.
Dans la crise actuelle, Paris doit compter avec un hôte encombrant. Didier Ratsiraka, en exil dans la capitale française et qui refait parler de lui ces temps-ci. En décembre dernier, le conflit larvé entre le chef de l’Etat malgache et son principal adversaire, le jeune maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina, a éclaté au grand jour à la suite de la diffusion sur sa chaîne de télévision «Viva» d’un entretien avec Ratsiraka, très critique contre son successeur. Peu après, le pouvoir ordonnait la fermeture de la chaîne.
Autre source de contentieux: la présence dans l’entourage du maire de la capitale malgache du neveu de l’ancien président, Roland Ratsiraka. Mercredi, le président Ravalomanana a affirmé qu’un mandat d’arrêt avait été lancé contre lui, sans donner plus de précision.
L'ambassadeur français et le mauvais œil
La crise de 2002 a laissé des cicatrices entre Paris et Madagascar. Maîtrisant mal le français, pro-américain par inclination personnelle, le tombeur de Ratsiraka a écarté les entreprises hexagonales de nombreux marchés sur la Grande Ile depuis son accession au pouvoir.
Plus anecdotique, mais pas moins révélateur: l’été dernier, le président malgache avait brutalement congédié l’ambassadeur de France, Gildas Le Lidec. Apparemment, «Ravalo» aurait eu peur qu’il lui jette le mauvais œil: Le Lidec était en poste à Kinshasa quand Laurent-Désiré Kabila a été assassiné, et à Abidjan lors des dramatiques événements de novembre 2004, qui ont précipité le départ de plusieurs milliers de Français de Côte d’Ivoire… Le Lidec n’a pas été remplacé depuis et Paris est actuellement représenté par une chargée d’affaires à «Tana».
Quelque 25.000 Français vivent à Madagascar, dont la moitié a la double nationalité. L’île compte aussi 2.500 ressortissants de l’Union européenne. Le porte-parole du Quai d’Orsay a affirmé mercredi qu’aucun navire militaire français n’avait été envoyé au large de la Grande Ile, démentant une rumeur colportée à Madagascar.
Source : http://www.liberation.fr/monde/0101315453-crise-a-madagascar-l-embarras-bleu-blanc-rouge
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Madagascar a de paradoxal depuis dix ans qu’elle tend à connaître des crises lorsqu’elle est sur la voie de la croissance. C’était le cas en 2001, après que le socialiste Didier Ratsiraka ait fait sa mue libérale pour ouvrir les portes de Madagascar aux investisseurs étrangers et procédé à des réformes de fond. C’est le cas encore aujourd’hui. Le pays est sorti délabré de la crise qui l’a paralysé pendant six mois en 2002 et il a mis trois bonnes années à se relever. Aujourd’hui le bilan économique du Président est pour le moins honorable. Les grands projets se multiplient (Sherritt, QMM, Total, Soalala, Sakoa), les infrastructures se construisent rapidement, la croissance dépasse les 7%, les créations d’entreprises et les IDE atteignent des records, l’assiette fiscale s’élargit, l’inflation est maîtrisée, le tourisme est exponentiel, la protection de la biodiversité malgache améliorée, l’environnement des affaires s’améliore…alors pourquoi cette crise qui ralentira peut-être durablement la marche du pays vers le développement ? Elle résulte d’une gestion autoritaire du pays par le Président, d’un capitalisme d’Etat qui a nuit à de nombreux intérêts et une pauvreté qui ne se réduit pas…
La crise qui paralyse Madagascar depuis maintenant quinze jours n’est pas une surprise pour qui s’intéresse à ce pays. Les signaux d’alerte se multipliaient depuis deux ans et il aura fallu qu’un homme capable de fédérer les mécontents prenne la tête d’un mouvement d’opposition éclaté. Pour beaucoup, l’opposition tient une responsabilité certaine dans la situation actuelle tant elle est restée prisonnière de ses propres luttes intestines. En 2005 déjà, le CRN, plate-forme de l’opposition, annonçait la constitution d’un gouvernement de transition. Il n’en a rien été, chacun laissant l’autre prendre la responsabilité d’un telle démarche. L’opposition à Madagascar n’a par la suite brillé que par sa parcellisation lors des élections présidentielles de décembre 2006 et des législatives de septembre 2007, où aucun front commun n’a pu être constitué. Le résultat a été une réélection du Président de la République malgache avec une Assemblée Nationale dont il contrôle 108 des 127 sièges !
Il ne faut cependant pas négliger un facteur bien plus explicatif de cette hégémonie, à savoir la mainmise du Président sur les élections. Celui-ci promettait pourtant en 2002 que sa priorité serait de réformer le code électoral, afin d’octroyer une indépendance au Conseil National Electoral et à la Haute Cour Constitutionnelle, afin d’instaurer un bulletin unique, un partage du temps de parole dans les médias, un plafonnement financier des élections…Sept ans plus tard, on sait qu’il a utilisé un ATR acheté à Toulouse pour parcourir ses circonscriptions, qu’il a fait de sa chaîne de télévision MBS un outil de propagande, et qu’il a joué de malice avec la Haute Cour Constitutionnelle pour empêcher certains candidats de se présenter aux élections législatives de septembre 2007. Mieux, il a confié aux chefs de fokontany (chefs de quartier), pour 80% analphabètes, la délicate fonction d’établir les listes électorales. Or, il a dans le même temps pris soin de priver ceux-ci de leur indépendance en les faisant nommer par les chefs de district, eux-mêmes désignés par les Chefs de Région, eux-mêmes choisis par…le Président de la République (mais à titre transitoire avait-il promis il y a sept ans !). Le Président a trouvé un néologisme hybride qui réconcilie ces contradictions : « la déconcentralisation ». De fortes pressions ont ainsi été exercées sur ces chefs de fokontany lors des législatives de septembre 2007…
Dans ce contexte là, comment le Président pourrait-il accepter un gouvernement de transition, dirigé par le Maire, qui modifierait un code électoral assurant une réélection à Marc Ravalomanana ? Certains expliquent que la pression qui sera exercée sur le Président dans les prochains mois l’empêchera de jouer avec la loi. Certes…pourtant le SEFAFI (l’Observatoire de la vie publique), le CNOE (Comité National d’Observation des Elections) ou encore le CONECS (Conseil National Economique et Social) ont maintenu une pression permanente sur le Président depuis quelques années, sans grand résultat.
Si l’opposition et le Président se partagent donc des responsabilités dans la crise, le terreau de celle-ci est avant tout social. Souvenons nous des signaux d’alerte : les élections présidentielles de 2006 avaient entraîné une abstention record (moyen pour un peuple démuni de pouvoir exprimer son mécontentent). En avril 2007, des étudiants lancent un fort mouvement de protestation contre le pouvoir dans la plupart des grandes villes de Madagascar exception faite d’Antananarivo (le Maire étant à l’époque un proche du Président, tout comme le préfet, la situation avait été verrouillée). Le mouvement prend une ampleur sans précédent depuis 2002 et commence à s’en prendre directement aux intérêts privés du Président (Magro essentiellement). En mars 2008, au stade de Mahamasina d’Antananarivo, des milliers de supporters s’adonnent à des pillages d’une rare violence à la fin du match. Quelques mois plus tard, un opposant de toujours, Henri Lecacheur, tente de mener la fronde…un essai manqué, que le Maire d’Antananarivo aura su marquer en ce mois de janvier 2009.
Il aura fallu trois éléments déclencheurs pour convaincre une population sous tension de se mobiliser : l’affaire Daewoo fin novembre 2008, déjà âprement relatée, l’achat par le Président de la République d’un Boeing 737 d’une valeur de 60 millions de $ et surtout la fermeture de la télévision Viva du Maire de Tana, l’étincelle qui a mis le feu aux poudres. Pourtant, il ne fait aucun doute que le mouvement prend racine dans un contexte social délicat : un litre d’essence supérieur à un euro, un sac de riz quasiment au prix du SMIC, soit près de 30 euros…
Mais si la population s’inquiète que la pauvreté ne soit pas éradiquée, c’est aussi un ensemble hétéroclite de franges de la société qui exprime son mécontentement. Il y a tout d’abord des entrepreneurs malgaches trop souvent lésés par les interventions du Président pour favoriser son entreprise Tiko. Sans les citer, certains gravitent dans l’entourage du Maire. Le Président s’est également mis à dos l’Eglise catholique, qui, bien que préservant une neutralité officielle, ne cache plus les différends qui l’oppose au chef d’Etat protestant et vice Président laïc de l’Eglise réformée. Le Président Ravalomanana doit également faire face à une fronde massive des villes côtières de province qui voient d’un mauvais œil la « merenisation » présumée du pouvoir, notamment depuis la nomination en janvier 2007 de Charles Rabemanjara à la primature, rompant ainsi le pacte non écrit qui veut qu’un Président Merina nomme un 1er Ministre côtier. Enfin, le Président s’est coupé d’une partie de la haute société tananarivienne qui a mal vécu de voir ses privilèges remis en question par Tiko ou ses terres spoliées par l’Etat. Sur tous ces groupes aux intérêts bien différents viennent se greffer certains opposants de toujours qui ont vu dans Andry Rajoelina une fenêtre d’opportunité dans laquelle s’engouffrer, au premier rang desquels figure Roland Ratsiraka, le seul à pouvoir se prévaloir aujourd’hui d’une popularité nationale.
Ce rassemblement de déçus autour d’un homme providentiel n’est pas sans rappeler la situation de 2002, où le Maire de Tana, Marc Ravalomanana, avait brusquement surgi sur le devant de la scène à l’approche des élections présidentielles de décembre 2001. Quelques mois auparavant, personne ne le voyait susceptible de concurrencer l’Amiral Ratsiraka. Une formule consacrée résume la situation de l’époque : les gens n’ont pas voté pour Marc Ravalomanana, mais contre Didier Ratsiraka. Ce schéma se reproduit aujourd’hui. Il ne semble pas y avoir d’adhésion déterminée au Maire de Tana, mais un rejet massif du régime de Marc Ravalomanana. Par conséquent, sans cette adhésion, qui peut garantir aujourd’hui que le premier ne soit pas une version immaculée du second ? La première décision d’Andry Rajoelina lorsqu’il est arrivé à la mairie de Tana fut de suspendre les autorisations des sociétés publicitaires pour installer les panneaux publicitaires de sa société Injet. Du Ravalomanana dans le texte… Sa jeunesse, son dynamisme, sa non appartenance au sérail politique, son utilisation du religieux à des fins politiques…tout cela rappelle les débuts du Président actuel. Les espoirs déçus de ceux qui avaient cru en Ravalomanana ont été reportés sur un Maire dont on ne sait pas grand-chose jusqu’à maintenant. C’est peut-être en partie pour cette raison que le mouvement pro-TGV semble en perte de vitesse…
En raison de cette incertitude, il serait risqué de porter le Maire d’Antananarivo à la Présidence, d’autant qu’il n’a pas l’âge constitutionnel pour y prétendre, ni, comme il l’a lui-même reconnu, l’expérience. Le Président, pour sa part, a perdu ce qui lui restait de légitimité populaire et si celui-ci venait à préserver son mandat, à n’en pas douter une nouvelle crise ferait jour à l’approche des présidentielles de 2011. L’idée d’un gouvernement national est quant à elle difficilement envisageable dans le contextes actuel et risque de soulever les réticences des côtiers qui verraient d’un mauvais que deux Merina président seuls à la destinée de la Nation.
Reste le gouvernement de transition, qu’appelle de ses vœux le Maire d’Antananarivo…une transition qui permettrait d’opérer les réformes constitutionnelles promises depuis si longtemps, d’offrir à l’opposition le temps de se structurer et de dévoiler ses cartes, en d’autres termes de préparer l’alternance dans le calme ! Ce que Madagascar n’a jamais connu depuis l’indépendance…
Source : http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article742
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Un rapport de l'Association de défense des droits des militaires (Adefdromil) accuse la Légion étrangère de bafouer les droits de l'homme. Pour appuyer ces accusations, le vice-président de l'association a publié, lundi 23 février, sur le site Rue 89, des photos de brimades subies par des légionnaires en formation. Lire la suite l'article
Créée en 2001, l'Adefdromil regroupe des militaires en retraite, libérés de leur statut de soldat, un statut qui interdit d'adhérer à un groupement professionnel. Leur objectif est de défendre 'la liberté d'association et [le] droit d'expression des militaires'. Sur Rue 89, les dirigeants précisent qu'ils ne sont 'ni antimilitaristes, ni anti-Légion, ni aigris'.
En diffusant ces photos, l'Adefdromil réagit à une interview du commandant de la Légion étrangère, le général Louis Pichot de Champfleury, dans laquelle il affirmait que 'le rapport [de l'Adefdromil] contient beaucoup d'affirmations approximatives, voire erronées'. Il a également précisé que la Légion 'n'est pas une zone de non-droit', et qu'elle est régie par les mêmes textes que le reste de l'armée.
DES LÉGIONNAIRES ENGAGÉS SOUS UNE FAUSSE IDENTITÉ
Le premier rapport, publié le 17 février, mettait l'accent sur l'engagement sous une fausse identité, particularité de la Légion étrangère. Les volontaires peuvent s'engager sous un faux nom, leur identité étant vérifiée par l'administration ultérieurement. Le général Pichot de Champfleury précise que cette règle donne le temps de contrôler les casiers judiciaires dans les pays d'origine.
Selon l'Adefdromil, cette pratique servirait principalement à 'tenir les légionnaires'. Le 18 février, dans une interview au Figaro.fr, le président de l'association déclarait que 'la Légion fonctionne sur un système de pression. Les gars sont retenus par la force et la menace'. Environ 95 % des légionnaires sont d'origine étrangère, mais ne disposent pas d'un titre de séjour ni d'un permis de travail. Seul leur acte d'engagement permet leur présence sur le territoire français. Selon le général Louis Pichot de Champfleury, 250 légionnaires désertent chaque année.
Premier jour d'un procès fleuve
Elie Domota : 'La proposition nous semble particulièrement floue'
Source :
http://fr.news.yahoo.com/64/20090224/twl-la-lgion-trangre-accuse-de-bafouer-l-acb1c83.html
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Jamal Malik, 18 ans, orphelin vivant dans les taudis de Mumbai, est sur le point de remporter la somme colossale de 20 millions de roupies lors de la version indienne de l'émission Qui veut gagner des millions ? Il n'est plus qu'à une question de la victoire lorsque la police l'arrête sur un soupçon de tricherie.Sommé de justifier ses bonnes réponses, Jamal explique d'où lui viennent ses connaissances et raconte sa vie dans la rue, ses histoires de famille et même celle de cette fille dont il est tombé amoureux et qu'il a perdue.Mais comment ce jeune homme est-il parvenu en finale d'une émission de télévision ? La réponse ne fait pas partie du jeu, mais elle est passionnante.
source :
http://fr.movies.yahoo.com/s/slumdog-millionaire/index-6233800.html
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