En ce temps-là, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus. Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ».
Les trois lectures bibliques de ce dimanche ont un point commun : « le fils ». Nous avons tout d’abord Isaac, le fils d’Abraham qui a failli être sacrifié. Puis dans la seconde lecture, saint Paul nous parle du « Fils » que Dieu ne nous a pas refusé. Enfin, l’Évangile nous révèle le « Fils bien-aimé du Père ».
Dans le premier texte, c’est donc l’histoire d’Abraham. On se souvient que Dieu lui avait demandé de quitter son pays et sa famille pour aller vers un pays inconnu. En récompense, il lui promet d’être le père d’une nombreuse descendance. Or voilà qu’aujourd’hui, il se trouve face à une mise à l’épreuve très douloureuse. Il comprend que Dieu lui demande de sacrifier son fils. Ce genre de sacrifice se pratiquait d’une manière habituelle dans les religions païennes du Moyen Orient. Pour Abraham, c’était évident qu’il devait offrir son fils à Dieu. Mais au dernier moment, Dieu lui fait comprendre qu’il ne veut pas de sacrifices humains. Contrairement aux dieux du monde païen, il est le Dieu des vivants.
Ce qu’il faut voir ici, c’est la confiance d’Abraham. Dieu le comble de ses bénédictions, lui et sa nombreuse descendance. Les descendants d’Abraham, ce sont les juifs, les chrétiens et les musulmans. Ils doivent se rappeler qu’ils ont à transmettre cette bénédiction divine à tous. Dieu les aime tous ; il souffre de les voir se faire la guerre. C’est pour eux et pour la multitude que Jésus est mort sur une croix. Et c’est ce sacrifice du Christ que nous célébrons à chaque messe. En ce jour, nous nous tournons vers le Seigneur : nous lui demandons que tous les enfants d’Abraham progressent ensemble vers plus d’amour, de justice et de paix.
La seconde lecture se présente comme une réponse au texte de la Genèse. Alors qu’Abraham a été empêché de sacrifier son fils, saint Paul nous rappelle que « Dieu n’a pas épargné son propre Fils mais il l’a livré pour nous. » Jésus a été exécuté sur une croix mais il est ressuscité et vivant. Il est à la « droite de Dieu » et il intercède pour nous. Paul est émerveillé par ce Dieu qui nous donne tout avec Jésus. « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » Toutes les fausses images qui faisaient vivre dans l’angoisse et la peur sont désormais bannies. Le vrai Dieu est Amour. C’est sous son regard que nous sommes appelés à vivre tous les jours de notre vie.
Dans l’Évangile, il est également question du « Fils ». Jésus emmène ses disciples sur une haute montagne pour un temps de prière. Et c’est le récit de la Transfiguration. Les disciples voudraient s’installer dans ce bonheur. Mais voilà que la voix du Père vient les ramener à la réalité : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le ! » Aujourd’hui, vous voyez son visage transfiguré. Dans quelques jours, vous le verrez défiguré. Écoutez-le. Faites-lui confiance quoi qu’il arrive.
Vivre le Carême c’est donc « écouter le Fils bien-aimé ». Cette parole qu’il faut écouter, nous pouvons la trouver chaque jour dans les Évangiles. Aujourd’hui, il nous invite à le suivre sur la « montagne ». Il veut nous aider à prendre de la hauteur par rapport à nos soucis de tous les jours. La voix du Père se fait entendre pour nous apprendre à voir les choses différemment. Il n’est plus question de s’installer. Dieu ne se laisse pas enfermer dans une maison. Ces tentes dont nous parle l’Évangile, il faut les construire dans le monde, dans les cœurs endurcis des humains, dans la vie ordinaire de tous les jours. C’est là, au cœur de ce monde, que Dieu veut faire sa demeure.
Malheureusement, ce monde que Dieu veut habiter se trouve défiguré par les guerres, les violences, les massacres, l’intolérance. Les pauvres et les exclus y sont de plus en plus nombreux. C’est ce monde que Dieu veut habiter. Il compte sur nous pour lui construire une demeure digne de lui.
Cette beauté qui est en lui, Jésus, le Fils bien-aimé du Père veut nous en revêtir en nous faisant partager sa divinité. Tout au long de ce Carême, nous sommes invités à remettre le Christ au centre de nos vies. Celui qui s’en rapproche avec son cœur devient plus lumineux, plus radieux. Il ressemble de plus en plus à Jésus, le Fils Bien-aimé de Dieu. Pour y parvenir, l’Évangile nous montre le chemin. Ce chemin peut être un chemin de croix, mais au terme de cette montée, nous trouverons la joie de Pâques.
Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit pousse Jésus au désert et, dans le désert, il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient.Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ;il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »
Nous voici entrés dans le temps du Carême. Nous avons quarante jours pour nous préparer à la grande fête de Pâques. Le carême n’est pas d’abord un temps de pénitence et de privation. Bien au contraire, c’est un temps pour choisir la meilleure part. Il s’agit de rejeter la pacotille et de choisir le seul vrai trésor. Le Carême est un temps de conversion, un temps pour revenir à Dieu et lui redonner toute sa place dans notre vie. Nos appareils, nos voitures ont besoin d’une maintenance, d’une mise à jour. Il en est de même pour notre foi. Comme toute relation d’amour et d’amitié, elle a besoin d’entretien.
Les lectures bibliques de ce dimanche nous révèlent un Dieu qui fait alliance avec l’humanité ; c’est ce message que nous avons entendu dans la 1ère lecture (Livre de la Genèse). Nous y avons retrouvé l’histoire de Noé qui a échappé au déluge. Ce récit nous parle de Dieu qui a établi son alliance avec tous les hommes et tous les êtres vivants qui sont avec eux. Cette alliance est inaltérable. C’est Dieu qui en a l’initiative ; il le fait sans condition, par pure gratuité. Il promet une fidélité indéfectible à ses alliés humains, même s’ils sont infidèles.
Comme signe de cette alliance, Dieu donne à Noé le signe de l’arc en ciel. Vivre le Carême c’est vivre sous cet arc qui nous mènera jusqu’à Pâques. Notre Dieu sera toujours là pour nous accompagner, pour nous prendre par la main et marcher avec nous. Il nous aide à discerner ce qu’il y a de positif dans nos vies, même si nous vivons des situations de trahison. Jamais il ne nous fermera les bras. Nous pouvons toujours compter sur son amour.
Dans sa lettre, l’apôtre saint Pierre revient sur le déluge. Il attire notre attention sur le petit nombre de sauvés, huit en tout. Ce chiffre lui permettra de montrer la grandeur du salut en Jésus. Le déluge est comme une figure du baptême. C’est bien plus qu’une simple purification. La famille de Noé est ressortie vivante des eaux du déluge. Désormais c’est l’eau du baptême qui nous sauve. Nous sommes tirés de ce qui nous menait vers la mort et conduits vers Dieu. C’est lui qui fait alliance avec nous et qui nous invite à marcher avec lui.
L’Évangile de saint Marc nous rappelle que Jésus est venu pour le salut de tous les hommes. S’il est conduit au désert ce n’est pas pour construire une arche de sauvetage ; c’est pour se préparer aux combats qui l’attendent au cœur de ce monde. Pendant quarante jours, il a été tenté par Satan. L’Évangile nous dit qu’il vivait parmi les bêtes sauvages (Je peux vous assurer qu’on les y entend). Saint Marc ajoute que « les anges le servaient ». En quelques mots, l’Évangile nous montre la victoire de Jésus sur Satan. Il vit dans un monde réconcilié, en paix avec les bêtes sauvages et en communion avec Dieu.
Vivre le Carême c’est suivre Jésus à travers le désert. C’est là, dans le silence, que nous pourrons écouter la voix de Dieu. Dans le bruit et la confusion, ne n’est pas possible : on n’y entend que des voix superficielles. La voix de Dieu, nous l’entendons en nous mettant à l’écoute de sa Parole. Notre pape François insiste beaucoup sur la nécessité de lire l’Évangile chaque jour. C’est là que nous trouvons les paroles de la Vie éternelle. Quand nous les lisons, c’est Jésus qui est là, c’est lui qui nous parle. C’est avec lui que nous pourrons être victorieux de toutes les forces du mal.
Dans ce désert du Carême, nous ne sommes donc pas seuls. Jésus est là présent avec le Père et l’Esprit Saint. Comme pour Jésus, c’est le même Esprit Saint qui nous guide sur le chemin du Carême. Il nous aide à renoncer à Satan qui ne cesse de nous pousser au mal. Le Carême c’est d’abord un temps de libération. Le fil conducteur se trouve résumé en quelques mots : « Les temps sont accomplis, le règne de Dieu est tout proche : Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » Annoncer la bonne nouvelle c’est dire que le règne de Dieu est en train de commencer. Le projet de Dieu est en train de se réaliser.
Nous vivons dans un monde imprégné par l’indifférence, l’incroyance, la « non foi ». C’est pour ce monde que le Christ est venu. À travers notre vie et notre témoignage de foi, tous doivent pouvoir reconnaître que « le règne de Dieu s’est approché. » En ce jour, nous nous tournons vers la Vierge Marie qui a été un modèle de docilité à l’Esprit Saint. Qu’elle nous aide à nous laisser conduire par lui. C’est avec Jésus et avec Marie que nous sommes en route vers la victoire de Pâques.
Nous avons tous besoin de nous convertir quelque soit notre état de vie: malade, en bonne santé, chômeur, ...
L'église nous donne se temps favorable pour nous tourner en toute sincérité vers notre Dieu et notre Père.
* 40 jours pour recentrer notre vie sur l'essentiel: notre intimité avec le Seigneur
* 40 jours pour tourner notre regard sur nous même, voir notre péché et faire l'effort de changer;
* 40 jours pour voir en l'autre une personne à aimer, à protéger;
* 40 jours pour vivre plus près de notre Dieu à travers les sacrements, lecture et méditation de la bible, l'adoration, le chemin de croix, la prière du rosaire.
* 40 jours pour grandir dans la foi.
Dieu connait nos faiblesses et nos limites, il nous demande juste un petit effort chaque jour.
Ne remettons pas à plu-tard ce que nous pouvons faire aujourd'hui, c'est le moment favorable !
Bon, saint et fructueux carême !
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En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. »Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. »À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié.Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. » Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui.
Pour comprendre la 1ère lecture, il faut se remettre dans le contexte de l’époque. Jusqu’aux débuts de l’ère chrétienne, la lèpre était considérée comme un signe du péché que Dieu punissait ainsi. Celui qui était contaminé par cette maladie devait donc adopter une attitude pénitentielle, vêtements déchirés, cheveux en désordre. Il était tenu à l’écart car la lèpre le rendait impur et l’excluait du culte. Nous chrétiens, nous savons bien que l’image de Dieu en nous est abimée par le péché. Il provoque une défiguration bien plus grave que celle de la lèpre. Notre complicité avec le péché est pire que la contagion de cette maladie. Il se propage bien plus vite.
Mais avec Jésus, le mal n’a pas le dernier mot. L’Évangile nous le montre circulant vers les lieux inhabités : arrive un lépreux qui s’agenouille devant lui et qui le supplie : « Si tu le veux, tu peux me purifier. »À travers cette prière, il confesse deux choses : son impureté et la puissance du Seigneur. Et il en implore une troisième : le bienfait.
Il est étonnant de voir l’audace de cet homme. Il savait bien que tout contact avec lui rendait impur. Et pourtant, il n’hésite pas à s’approcher de Jésus. Mais aujourd’hui, la situation est inversée : Avec Jésus, c’est la pureté qui devient contagieuse et non la lèpre. C’est le bien qui l’emporte sur le mal et non le contraire. Avec lui, la lumière l’emporte sur les ténèbres. Comprenons bien : l’humanité de Jésus devient porteuse de vie divine. Elle est instrument du salut. Sa sainteté agit dans toute la race humaine. En touchant le lépreux, il met sa chair saine en contact avec la chair pourrie de l’excommunié.
Du coup, c’est cette humanité qui est contaminée par la vie, la santé et la sainteté de Dieu. La contagion est inversée. Elle a joué dans le sens contraire. C’est la santé qui met en péril la maladie, la vie qui contamine la mort. L’amour l’emporte sur la haine. Voilà une bonne nouvelle pour nous aujourd’hui. Comme ce lépreux, nous pouvons nous approcher de Jésus et le supplier : « Seigneur, prends pitié ! » Et il sera toujours là pour nous dire : « Je le veux, sois purifié. »
L’homme a donc été purifié. Sa lèpre a disparu. Il ne sera plus un exclu. Son être profond est réorienté et réhabilité. Il ne lui reste plus qu’à rencontrer le prêtre pour être réintégré dans sa communauté. Le grand message de cet Évangile c’est un appel à nous laisser toucher par cet amour infini du Christ. Devant lui, nous nous reconnaissons défigurés par le péché. Mais il ne se lasse jamais de nous accueillir et de nous pardonner. Son amour pour nous dépasse infiniment tout ce que nous pouvons imaginer.
En lisant cet Évangile, nous comprenons que Jésus a pris la place du lépreux. Il prend notre place mais pas notre lèpre. Au jour de sa Passion, il prendra la place de Barabbas. Désormais c’est lui qui se trouve dans l’univers des lépreux, dans les lieux déserts. Un jour, il sera rejeté de tous ; on le conduira hors de la ville et on le fera mourir sur une croix. Mais son amour est bien plus fort que la mort et le péché. C’est cette victoire que nous célébrons le jour de Pâques.
Ce que Jésus a fait autrefois en terre de Palestine, il le continue aujourd’hui. Il nous rejoint dans toutes les lèpres et les bouleversements de notre vie et de notre monde, les lèpres corporelles, les maladies, les cancers, le sida, l’alcoolisme, la drogue. Il nous rejoint aussi dans toutes les lèpres psychologiques et morales et surtout celle du péché qui nous ronge et nous enferme sur nous-mêmes. Quelle que soit notre situation, l’Évangile de ce dimanche nous apprend à nous tourner vers le Seigneur. Lui seul connaît vraiment notre détresse et peut nous sauver.
Saint Paul a passé une partie de sa vie à persécuter les chrétiens. Mais il s’est laissé toucher par lui sur le chemin de Damas. Il s’est efforcé de l’imiter. Avec lui, la bonne nouvelle a été annoncée à tous ceux qui étaient loin de Dieu. Les païens sont introduits dans la communauté au même titre que les autres. Comme Paul et bien d’autres après lui, nous avons à réorienter notre vie vers le Christ. Le Carême nous donnera l’occasion de nous mettre en chemin et de tomber à genoux. Nous ferons nôtre cette prière : « Si tu le veux, tu peux me purifier ». Oui, Seigneur, que toute notre vie soit imprégnée de ton amour afin que nous puissions le communiquer à tous. Amen !
Prière à Saint Blaise
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Pour obtenir le courage dans l'adversité et la guérison d'une maladie quelconque
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Grand Saint dont la vie si pure et la foi si vive vous ont mérité la palme glorieuse du martyre, vous pour qui Dieu témoigne si souvent sa prédilection, en se rendant à votre intercession pour les âmes qu'il inspire de vous prier, vous dont la sainteté opéra des prodiges si étonnants dans les déserts ; je viens me jeter à vos pieds pour implorer votre secours.
Rappelez-vous la prière que vous adressâtes au Seigneur après le miracle qu'il vous accorda en faveur d'un malheureux qui allait succomber sous le poids de ses maux.
En exauçant vos prières le Seigneur Jésus montra visiblement qu'il serait toujours disposé à accorder la guérison ou du moins le soulagement des malades et des infirmes qui auraient recours à lui par votre intercession.
0 vous donc, qui avez toujours eu les entrailles d'un père pour les pauvres affligés qui ont imploré votre assistance, je vous en conjure, ayez pitié de moi, priez pour moi, obtenez-moi premièrement un cœur pur et ensuite ma guérison.
Je vous promets d'imiter votre pureté, votre foi, votre patience pour plaire à Dieu, que vous contemplez maintenant dans le ciel.
Oui, grand saint et martyr, vous qui versâtes si généreusement votre sang pour Jésus-Christ, laissez-vous toucher par mes prières, et daignez renouveler en ma faveur les grâces que vous avez obtenues si souvent à ceux qui vous invoquent avec les dispositions nécessaires ; ou bien, si, ma guérison n'est pas dans les desseins de Dieu, obtenez-moi le courage et la patience avec lesquels Vous souffrîtes pour l'amour de Jésus-Christ, et faites qu'un jour je puisse aller le contempler éternellement avec vous dans sa gloire. Ainsi soit-il.
Nota. On peut faire une Neuvaine à S. Biaise, on récitant chaque jour cette prière, et ensuite cinq Pater et cinq Ave.
Source : Livre "Délices des pèlerins de la Louvesc ou exercices de dévotion qui se font à la Louvesc" par Jean-Marie Vianney
En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André.Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade.Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons.La ville entière se pressait à la porte.Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était.Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait.Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche.Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. »Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. »Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons.
La liturgie de ce dimanche s’ouvre par une lecture du livre de Job. C’est l’histoire d’un homme riche et distingué qui prenait soin d’offrir des sacrifices à Dieu et qui pensait être à l’abri des malheurs de la vie. Or voilà que tout bascule : en très peu de temps, il perd ses biens, ses enfants et sa santé. Les paroles qui nous sont rapportées en ce jour sont un cri de souffrance. Tout est désordre et contradiction : il désespère et il espère ; il blasphème et il adore ; il est pécheur et il est innocent.
En commentant ce texte, le pape François nous rappelle la situation dramatique de millions d’hommes, de femmes et d’enfants obligés de travailler dans des conditions indignes. Nous pensons aussi à la souffrance et parfois à la révolte de grands malades. Le pape nous recommande de devenir « des artisans de la mondialisation de la solidarité et de la fraternité. » Comme Job, nous nous tournons vers notre Dieu. C’est leur prière et leur révolte que nous faisons monter vers lui. Tout l’Évangile nous dit que Jésus est saisi de pitié devant toute cette souffrance. Et il compte sur nous pour être les témoins passionnés de son amour qui veut sauver tous les hommes.
L’Évangile de saint Marc nous plonge en plein dans le ministère de Jésus : ministère de guérison, lutte spirituelle contre les forces du mal qui paralysent l’humanité, ministère de la prière, ministère de la prédication…
Tout commence par le ministère de guérison. Jésus est accueilli dans la maison de Simon et André. Or voilà que la belle-mère de Simon est malade. Jésus la prend par la main et la fait lever. En nous racontant cet événement, Marc veut rendre hommage à cette femme du peuple qui fut la première à offrir l’hospitalité à Jésus et à ses apôtres durant sa vie publique. Cette belle-mère deviendra le modèle de ces femmes de l’Église primitive qui accueilleront les missionnaires sous leur toit. Et bien-sûr, nous n’oublions pas toutes celles qui s’engagent dans un service d’Église.
Voilà donc cette belle-mère guérie et relevée. C’est l’image de ce que Dieu veut faire pour nous lorsque nous sommes paralysés par la fièvre du péché. Il continue à nous prendre par la main. Il veut nous remettre debout pour que, nous aussi, nous puissions servir. C’est cela qu’il réalise par le ministère de son Église; Jésus veut le salut de tous les hommes. Il manifeste une prédilection particulière pour ceux qui sont blessés dans leur corps et leur esprit : les pauvres, les pécheurs, les malades, les marginalisés. Il est celui qui sauve, qui soigne et qui guérit.
Tout l’Évangile nous dit que Jésus est venu « chercher et sauver ceux qui étaient perdus ». Cette mission se continue à travers l’Église, sacrement de l’amour et de la tendresse de Dieu pour les hommes. Les disciples sont envoyés en mission pour « annoncer l’Évangile du salut et guérir les infirmes ». Fidèle à cet enseignement, l’Église à toujours considéré l’assistance aux infirmes comme une partie intégrante de sa mission. Et nous pensons également à tous ceux et celles qui se mettent au service des malades au cours de leur pèlerinage à Lourdes. Les pauvres et les souffrants sont toujours présents sur notre route. À travers eux, c’est le Christ qui est là. Quand nous rendons visite à un malade, c’est le christ que nous servons.
Ce ministère de guérison ne va pas sans celui de la prière. Dès le matin, très tôt, Jésus s’en va dans un lieu désert et là, il priait. Il ne cherche pas à tirer profit de sa popularité. Bien au contraire, il se retire loin de la foule. Il choisit d’aller ailleurs, dans les villages voisins. La bonne nouvelle doit être annoncée partout et jusque dans le monde entier. Le pape François nous parle d’une « Église en sortie ». Tous ont besoin d’entendre la bonne nouvelle pour leur délivrance. Jésus se présente à nous comme le sauveur qui vient délivrer l’homme de ses démons et de ses maladies. Il veut que nous ayons la vie en abondance.
Prions ensemble afin qu’il nous aide à changer le regard sur les petits, les pauvres, les malades et les exclus. C’est vers eux que nous sommes envoyés. Qu’il nous donne force et courage pour témoigner de son amour tous les jours de notre vie. Amen !
Publié à 10:46 par neuvaines3
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PRIÈRE DU CHRÉTIENEN FAVEUR DE SON PROCHAIN
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Par votre Passion, ô Jésus-Christ, ayez pitié de nous, et guérissez N***,
Par votre douloureuse agonie, ô Jésus-Christ, ayez pitié de nous, et guérissez N***,
Par votre flagellation, ô Jésus-Christ, ayez pitié de nous, et guérissez N***,
Par vos cinq plaies, ô Jésus-Christ, ayez pitié de nous, et guérissez N***,
Par votre soif ardente sur la Croix, ô Jésus-Christ, ayez pitié de nous, et guérissez N***,
Par toutes vos souffrances, ô Jésus-Christ, ayez pitié de nous, et guérissez N***,
Par les douleurs de votre Très Sainte Mère, ô Jésus-Christ, ayez pitié de nous, et guérissez N***.
Que le Seigneur vous bénisse et vous garde en cette nouvelle année ! Que le Seigneur fasse briller sur vous son Visage ! Qu'il vous prenne en grâce !
Que le Seigneur tourne vers vous son Visage ! Qu'il vous apporte la paix ! Amen !
"Soyez bons et miséricordieux. Que personne ne vienne à vous sans repartir meilleur et plus joyeux. Soyez la vivante expression de la bonté de Dieu. Bonté sur votre visage, bonté dans vos yeux, bonté dans votre sourire, bonté dans votre accueil plein de chaleur." Mère Teresa
BONNE ET HEUREUSE ANNÉE ! PLEIN SUCCÈS DANS VOS ACTIVITÉS !
Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. »L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui. Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.
Les textes bibliques de ce dimanche nous adressent un message d’espérance. Dans ce monde qui est le nôtre, nous en avons bien besoin. La première lecture nous invite à méditer sur les paroles adressées à Moïse, porte-parole de Dieu : « Je ferai se lever au milieu de leurs frères, un prophète comme toi. Il leur dira tout ce que je lui prescris. » Le rôle du prophète c’est précisément d’écouter et d’expliquer que Dieu n’abandonne pas son peuple. Il est toujours là pour nous guider et nous enseigner. Ce qu’il attend de nous, c’est que nous l’écoutions.
Plus tard, les chrétiens qui reliront ce passage l’appliqueront à Jésus. L’apôtre Pierre comprendra que lui seul a « les paroles de la Vie éternelle ». Lui seul peut libérer l’humanité et reconstituer son peuple. Alors, « aujourd’hui, ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur. » Cet appel est important pour notre monde d’aujourd’hui. Ils sont nombreux ceux et celles qui ont abandonné toute pratique religieuse. Pour eux, la foi est devenue quelque chose de secondaire.
Mais un autre constat s’impose : Quand on chasse le côté religieux de notre vie, il revient sous sa forme la plus perverse. Les superstitions occupent un terrain de plus en plus important. On court après ceux qui ont des pouvoirs, ceux qui prédisent l’avenir, les voyants, les gourous en tous genres. C’est de ce danger que le Seigneur veut nous prévenir. Et il s’arrange pour mettre sur notre route des hommes et des femmes qui portent son enseignement.
Dans l’Évangile, nous voyons Jésus entrer à Capharnaüm avec sa petite communauté de disciples. Le jour du Sabbat (samedi), il entre dans la synagogue et se met à enseigner. Cela nous rappelle que la Parole de Dieu est une priorité absolue ; c’est une parole à écouter, à accueillir et à annoncer. La principale préoccupation de Jésus c’est précisément de communiquer la parole de Dieu avec la force de l’Esprit Saint.
Les gens qui sont là sont frappés car « il enseignait avec autorité, et non pas comme les pharisiens ». Ces derniers ainsi que les docteurs de la loi ne faisaient qu’imposer des lois, mais ils n’entraient pas dans le cœur du peuple. Dans les paroles humaines de Jésus, on sentait l’autorité même de Dieu. Une des caractéristiques de la parole de Dieu c’est qu’elle fait ce qu’elle dit. C’est une parole qui libère.
Après avoir prêché, Jésus démontre son autorité en libérant un homme possédé par un démon. C’est précisément l’autorité divine qui avait suscité la réaction de satan. Jésus le reconnaît et l’interpelle vivement : « Silence, sors de cet homme ! » Par la seule force de sa Parole, Jésus libère les personnes du malin. Ceux qui sont présents s’émerveillent.
L’Évangile est Parole de vie. Il libère ceux qui sont esclaves de tant d’esprits mauvais de ce monde, l’esprit de vanité, l’attachement à l’argent, l’orgueil, la sensualité. L’Évangile change le cœur, il transforme les inclinations au mal en intentions de bien. C’est de cela que nous avons à témoigner en devenant missionnaires et messagers de la Parole de Dieu
Cet Évangile a été écrit pour nous. Il est la bonne nouvelle qui nous transforme quand nous nous laissons transformer par elle. Le pape François nous recommande d’avoir un contact quotidien avec l’Évangile : « Il faut se nourrir chaque jour de cette source intarissable de salut. » La Parole de Dieu manifestée en Jésus est bien plus forte que tous les démons et tous les esprits mauvais. Avec lui, le mal n’aura pas le dernier mot.
Comme autrefois dans la synagogue, le même Jésus rejoint les communautés réunies en son nom dans toutes les églises du monde. Il nous fait entendre sa Parole. Il vient nous libérer de toutes nos possessions. Ouvrons-nous à cette Parole qui guérit d’elle-même. Avec lui, nos actes et toute notre vie deviendront conformes à cette parole. En accueillant le Christ libérateur, nous pourrons chanter avec plus de force : « Ta Parole, Seigneur est vérité, et ta loi délivrance. » Amen !
PRIÈRE DE DÉLIVRANCE ET DE RUPTURE AVEC LES MALÉDICTIONS
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Je me place en présence de la Très Sainte Trinité (Père, Fils et Saint Esprit) et par la puissance du Sang de notre Seigneur Jésus-Christ, je brise, défais, piétine, annihile et invalide et annule de mon être physique, psychique, biologique et spirituel, toute malédiction qui a été posée sur moi, sur ma famille et arbre généalogique, par n’importe quelle personne, parent ou ancêtre par le moyen de l’occultisme ou spiritisme.
Par la puissance du Sang précieux de Notre Seigneur Jésus Christ et par l’intercession de la Très sainte Vierge Marie, de Saint Michel, Saint Gabriel et Saint Raphaël, je brise et j’invalide toute malédiction de quelque nature qu’elle soit au nom de notre Seigneur Jésus Christ. Amen! (Répétez 3 fois la prière)