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La mère de Jésus dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jn 2, 5
Car si notre coeur nous condamnait, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît tout. 1 Jn 3, 20
Invoque-moi et je te répondrai; je t'annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien. Jr 33, 3
Date de création : 24.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Mt 11,28
A qui irions-nous seigneur jésus ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6,68
Heureux les coeurs purs car ils veront Dieu. Mt 5, 8
Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance. Jn 10,10
Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c’étaient des pêcheurs.Il leur dit : « Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. »Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets.Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite.
Le livre de Jonas nous introduit dans la liturgie de ce 3ème dimanche du Temps ordinaire. Il nous raconte l’histoire de cet homme envoyé à Ninive pour lui annoncer que son péché entraînera sa destruction. Ninive est en Irak. Ce pays est déjà le pire ennemi d’Israël ; il l’avait écrasé d’une manière implacable. Après bien des aventures, Jonas va s’acquitter de cette mission que Dieu lui a confiée. Il y va avec la peur au ventre car il craint de se faire massacrer. Mais les choses ne se passent pas comme il l’avait prévu.
Jonas croyait assister à la destruction de cette ville. Mais les gens se sont convertis et la ville n’a pas été détruite. Le seul qui n’est pas converti, c’est Jonas lui-même. Il n’avait pas compris que Dieu aime tous les hommes. Il est le Dieu de l’univers, y compris des étrangers. Sa présence n’est pas limitée à un lieu, un pays ni à une religion. Elle est universelle. Ceux que nous considérons comme des païens sont parfois plus prêts que nous à écouter la Parole de Dieu. Aujourd’hui encore, des gens qui sont très loin de l’Église décident de se convertir à Jésus Christ. Pendant ce temps, d’autres qui sont imbus de leurs connaissances et de leurs certitudes refusent de bouger.
L’Évangile nous montre Jésus qui prêche la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Tout commence en Galilée. Cette région dont on disait qu’il ne pouvait sortir rien de bon est devenue un carrefour des païens, une terre de ténèbres et de débauche. Tout comme Jonas, Jésus se rend vers ce lieu de perdition. Mais au lieu d’annoncer la catastrophe, il lance un appel pressant : « Convertissez-vous et croyez à la bonne nouvelle. Le Royaume de Dieu est tout proche. » En Jésus, c’est Dieu qui vient à notre rencontre pour nous sauver. Il veut nous communiquer son amour ; il nous demande d’éliminer tous les obstacles qui nous détournent de lui.
Pour embraser le monde, Jésus fait appel à des hommes et des femmes. L’Évangile nous raconte la vocation des premiers apôtres. Il ne les choisit pas parmi les notables du temple mais parmi de simples pécheurs. Ces hommes surpris dans leur travail laissent tout tomber ; ils se mettent à suivre Jésus. Pour André, Simon, Jacques et Jean, c’est le début d’un grand amour. Ils vont accueillir la bonne nouvelle et toute leur vie en sera transformée.
Comme ces apôtres, comme Paul et comme Jonas, nous sommes tous appelés par le Seigneur. En tant que chrétiens baptisés et confirmés, nous sommes envoyés pour être témoins et messagers de l’Évangile. Tout commence par une conversion de chaque jour. Tout au long des siècles, les grands témoins de la foi ont été des pécheurs pardonnés. Pensons à Pierre qui a renié le Christ, Paul qui a persécuté les chrétiens, Saint Augustin qui a vécu une partie de sa vie dans le désordre et bien d’autres. Étant libérés de toute entrave, ils ont proclamé la joyeuse nouvelle. Ils l’ont annoncée à l’humanité captive du péché et de la mort. Ils ont compris que notre Dieu est un Dieu libérateur et sauveur. C’est de cela qu’ils ont témoigné.
Cette mission comporte des risques. Nous vivons dans une société qui n’aime pas entendre parler de Dieu ni de Jésus. Mais la bonne nouvelle doit être annoncée à tous car Dieu veut le salut de tous les hommes. Face à l’incroyance, la mal-croyance ou l’indifférence, nous ne pouvons pas rester passifs. Notre pape François nous recommande de sortir vers les « périphéries » pour y annoncer le message du Christ. L’Église ne peut vivre qu’en partant pour la « Galilée ». C’est là que vivent ceux qui paraissent les plus éloignés de Dieu. Le Christ compte sur nous pour être témoins et messagers du Royaume de Dieu.
Nous sommes envoyés ensemble, en communion les uns avec les autres et avec le Christ. Ce rappel nous est rappelé en pleine semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Cette unité est absolument indispensable au témoignage que nous avons à donner. Si nous sommes divisés, c’est impossible. Depuis des années, des initiatives sont prises pour aider les chrétiens de différentes confessions à se rencontrer, à prier ensemble et à se rapprocher du Christ. C’est autour de lui que se construira l’unité de ses disciples.
Prions ensemble, les uns avec les autres. Que le Seigneur nous rende attentifs à ses appels. Qu’il nous donne plus de générosité pour y répondre. Et qu’il fasse de nous des artisans d’unité, de paix et de réconciliation partout où nous vivons.
Litanies du Saint Nom de Jésus
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V. Seigneur, ayez pitié de nous.
R. Seigneur, ayez pitié de nous.
V. O Christ, ayez pitié de nous.
R. O Christ, ayez pitié de nous.
V. Seigneur, ayez pitié de nous.
R. Seigneur, ayez pitié de nous.
Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Jésus, Fils du Dieu vivant, ayez pitié de nous.
Jésus, splendeur du Père, ayez pitié de nous.
Jésus, splendeur de la lumière éternelle, ayez pitié de nous.
Jésus, roi de gloire, ayez pitié de nous.
Jésus, soleil de justice, ayez pitié de nous.
Jésus, Fils de la Vierge Marie, ayez pitié de nous.
Jésus, aimable, ayez pitié de nous.
Jésus, admirable, ayez pitié de nous.
Jésus, Dieu fort, ayez pitié de nous.
Jésus, Père des siècles à venir, ayez pitié de nous.
Jésus, Ange du grand conseil, ayez pitié de nous.
Jésus, très puissant, ayez pitié de nous.
Jésus, très patient,ayez pitié de nous.
Jésus, très obéissant, ayez pitié de nous.
Jésus, doux et humble de coeur,ayez pitié de nous.
Jésus, qui aimez la chasteté, ayez pitié de nous.
Jésus, qui nous aimez, ayez pitié de nous.
Jésus, Dieu de paix, ayez pitié de nous.
Jésus, auteur de la vie, ayez pitié de nous.
Jésus, modèle des vertus, ayez pitié de nous.
Jésus, zélateur des âmes, ayez pitié de nous.
Jésus, notre Dieu, ayez pitié de nous.
Jésus, notre refuge, ayez pitié de nous.
Jésus, Père des pauvres, ayez pitié de nous.
Jésus, trésor des fidèles, ayez pitié de nous.
Jésus, bon pasteur, ayez pitié de nous.
Jésus, vraie lumière, ayez pitié de nous.
Jésus, sagesse éternelle, ayez pitié de nous.
Jésus, bonté infinie, ayez pitié de nous.
Jésus, notre voie et notre vie, ayez pitié de nous.
Jésus, joie des anges, ayez pitié de nous.
Jésus, roi des patriarches, ayez pitié de nous.
Jésus, maître des apôtres,ayez pitié de nous.
Jésus, docteur des évangélistes, ayez pitié de nous.
Jésus, force des martyrs, ayez pitié de nous.
Jésus, lumière des confesseurs, ayez pitié de nous.
Jésus, pureté des vierges, ayez pitié de nous.
Jésus, couronne de tous les saints, ayez pitié de nous.
Soyez-nous propices, pardonnez-nous, Jésus.
Soyez-nous propices, exaucez-nous, Jésus.
De tout mal, délivrez-nous, Jésus.
De tout péché, délivrez-nous, Jésus.
De votre colère, délivrez-nous, Jésus.
Des embûches du démon, délivrez-nous, Jésus.
De l'esprit de fornication, délivrez-nous, Jésus.
De la mort éternelle, délivrez-nous, Jésus.
Du mépris de vos inspirations, délivrez-nous, Jésus.
Par le mystère de votre sainte Incarnation, délivrez-nous, Jésus.
Par votre Nativité, délivrez-nous, Jésus.
Par votre Enfance, délivrez-nous, Jésus.
Par votre vie toute divine, délivrez-nous, Jésus.
Par vos travaux, délivrez-nous, Jésus.
Par votre Agonie et votre Passion, délivrez-nous, Jésus.
Par votre Croix et votre abandonnement, délivrez-nous, Jésus.
Par vos langueurs, délivrez-nous, Jésus.
Par votre mort et votre sépulture, délivrez-nous, Jésus.
Par votre Résurrection, délivrez-nous, Jésus.
Par votre Ascension, délivrez-nous, Jésus.
Par l'institution de la sainte Eucharistie, délivrez-nous, Jésus.
Par vos joies, délivrez-nous, Jésus.
Par votre gloire, délivrez-nous, Jésus.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Jésus.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Jésus.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Jésus.
Jésus, écoutez-nous. Jésus, écoutez-nous.
Jésus, exaucez-nous. Jésus, exaucez-nous.
Prions :
Seigneur Jésus-Christ qui avez dit : "Demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira" : donnez-nous, nous vous en supplions, un tel attrait de votre amour tout divin, que nous vous aimions de tout coeur, de bouche et d'action, et que nous ne cessions jamais de vous louer. Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ainsi Soit-il.
En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. »Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi). André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ.André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.
Depuis lundi dernier, nous sommes entrés dans la période du Temps ordinaire. C’est une période moins festive mais elle reste très importante. C’est là que nous avons à grandir dans la fidélité et l’écoute de la Parole de Dieu. Mais la liturgie de ce dimanche reste dans l’atmosphère de l’Épiphanie. Nous nous rappelons que cette fête évoque la manifestation de Dieu aux mages. Aujourd’hui, il se manifeste en revêtant la forme de l’appel.
Dans la première lecture, nous avons entendu le récit de la vocation du jeune Samuel. Le mot important c’est le verbe « appeler » qui revient onze fois. Deux points importants doivent être soulignés : le triple appel et la promptitude de la réponse. Cette réponse repose sur un acte de foi : « Parle Seigneur, ton serviteur écoute. » Et le texte ajoute : « L’enfant grandit. Le Seigneur était avec lui et aucune de ses paroles ne demeura sans effet ». Comme pour le jeune Samuel, il y a de nombreux appels dans notre vie ; nous ne les entendons pas toujours ; il nous faut l’aide et le discernement d’autres personnes.
L’Évangile nous rapporte la vocation des premiers disciples. Ces hommes avaient commencé par suivre Jean Baptiste. Sur la parole de leur maître qui désigne Jésus comme « l’Agneau de Dieu », ils s’empressent de le suivre. Jésus s’en rend compte et il leur pose la question : « Que cherchez-vous ? » C’est une manière de les inviter à creuser leur désir. Cette quête d’absolu qu’ils n’ont pas assouvie chez Jean, ils doivent la comprendre de l’intérieur.
La même question nous est posée à tous aujourd’hui : que cherchons-nous ? C’est vrai que, bien souvent, nous ne cherchons pas du bon côté. Beaucoup s’engagent sur des chemins de perdition. Mais le Seigneur est toujours là pour nous dire : « Venez et vous verrez ! » Ce que vous verrez dépasse tout ce que vous pouvez imaginer. Comme les premiers disciples, nous sommes invités à entendre cet appel de Jésus et à demeurer avec lui. En l’écoutant, nous découvrirons que ses paroles sont celles de la Vie éternelle.
L’Évangile insiste donc sur l’importance de la rencontre avec le Christ. Mais pour que cette rencontre soit rendue possible, il a fallu des intermédiaires. C’est d’abord Jean Baptiste qui désigne Jésus. Puis c’est André qui lui amène son frère. Philippe qui a été personnellement appelé par Jésus lui amènera Nathanaël. Les chemins des uns et des autres sont différents, mais tous sont appelés à une même vocation : « disciples-missionnaires » comme dit le pape François.
C’est également vrai pour nous : si nous avons rencontré le Christ et si nous avons répondu à son appel, c’est grâce à des médiateurs. Il y a eu sur notre route des prêtres, des religieux et religieuses et des laïcs qui nous ont fait partager leur expérience de foi. C’est ensemble, les uns avec les autres que nous marchons à la suite du Christ. Il n’a pas besoin des hommes mais il veut nous associer tous à son œuvre. Il compte sur chacun de nous pour être les « médiateurs » et les « messagers » dont le monde a besoin.
La bonne nouvelle de l’Évangile doit être annoncée à tous, enfants, jeunes et adultes. Il ne s’agit pas de convertir ni de convaincre mais de témoigner et de favoriser la rencontre personnelle avec le Christ. Relayé par les uns et par les autres, l’appel du Seigneur se fait entendre de génération en génération. C’est par nos réponses personnelles et collectives que s’édifie le Corps du Christ, Sanctuaire de l’Esprit Saint. Comme André, nous pourrons dire : « Nous avons trouvé celui que nous cherchions ».
Une petite prière parfaite à adresser à Jésus
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Un petit baiser sur sa main droite :
Oh, mon Jésus, ce que tu veux, je le veux aussi. Je le veux parce que tu le veux, oh, Jésus.
Un petit baiser sur sa main gauche :
Jésus, ce que tu veux, je le veux aussi. Je le veux comme tu le veux, oh, Jésus.
Un petit baiser sur son pied droit :
Jésus, ce que tu veux, je le veux aussi. Je le veux quand tu le veux, oh, Jésus.
Un petit baiser sur son pied gauche :
Jésus, ce que tu veux, je le veux aussi. Je le veux jusqu’à ce que tu le veuilles, oh, Jésus.
Un petit baiser sur son cœur :
Doux Seigneur, accorde-moi ce que je vois dans ton cœur.
Oh, mon Jésus, mon cher Seigneur, accorde-moi ce que je vois dans ton cœur : de la peine pour l’amour qui me manque toujours. De l’amour, pour que personne ne tombe dans le chagrin. De la peine pour supporter toutes les peines. L’Amour au mépris de toutes les autres amours.
(Auteur anonyme)
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Ȏ Vierge du silence
Fais taire les murmures
Qui enfoncent leur lance
Dans le dos sans armure,
Dans le flanc sans défense !
Ȏ virginale Reine
Purifie pleinement
Ces langues souterraines
Aux noirs bourdonnements,
De ton Aube sereine !
Ȏ Sainte Vigilance,
Que ta chaste stature
Chasse les pestilences
Venues des voix obscures
Souillées de malveillance.
Ȏ Vertu de Patience
À la robe qui bruit,
Que ta main vienne et panse
Les victimes du bruit
Et de l’effervescence.
Ȏ muette Présence
Qui médite en son Cœur,
Renvoie les médisances
Au creux de leurs auteurs
Et comble leurs absences !
Ȏ Vigile des âges,
Que ta suprême pose
Taise les commérages
Et que ta Paix se pose
Sur les bouches pas sages.
Ȏ Mère de l’Amour
Et de la quiétude,
Que ces colporteurs sourds
Prennent ton attitude
Aux apaisants atours !
Ȏ silencieuse Vierge,
Que ton doigt sur les lèvres
Les appelle à ta berge,
Vienne mêler leur fièvre
Au chuchotis des cierges.
Ȏ foisonnant Symbole,
Que ton Éducation
Nous laisse sans paroles
Dans la contemplation
De la sainte Parole !
Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalemet demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui.Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ.Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète :‘Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël.’ »Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ;puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant.Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie.Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.
La première lecture nous rapporte la joie du prophète : « Debout, Jérusalem, resplendis ! Elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. » Cette parole adressée à la ville sainte nous appelle, nous aussi, à nous lever. Aujourd’hui comme autrefois, le prophète nous recommande de sortir de nos enfermements. Il nous montre la lumière qui vient illuminer notre existence. Cette lumière c’est la gloire du Seigneur.
L’Église ne doit pas croire qu’elle brille de sa propre lumière. C’est ce qu’écrivait saint Ambroise : « L’Église est véritablement comme la lune : elle ne brille pas de sa propre lumière mais de celle du Christ. Elle tire sa propre splendeur du Soleil de justice. » L’Église ne peut éclairer le monde que si elle est éclairée par le Christ. C’est lui-même qui nous le dit : « Je suis la Lumière du monde : Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres ». (Jean 12, 8)
Nous avons tous besoin de cette lumière qui vient d’en haut. Elle nous est nécessaire pour répondre de manière cohérente à l’appel que nous avons reçu : nous sommes tous appelés et envoyés pour annoncer l’Évangile du Christ. Il ne s’agit pas de faire du prosélytisme en obligeant les gens à se convertir. Être missionnaire c’est d’abord être illuminés par Dieu et réfléchir sa lumière. Notre mission c’est de faire resplendir la Lumière du Christ. Le monde attend de nous cet engagement missionnaire. Il l’attend parce qu’il a besoin de connaître le Christ ; il a besoin de connaître le visage du Père.
La prophétie d’Isaïe nous parlait d’une grande procession vers la Lumière. Les mages venus d’Orient sont les premiers de cette procession qui ne s’interrompt plus. À toutes les époques, des hommes, des femmes et des enfants ont suivi l’étoile ; ils ont trouvé l’enfant qui indique la tendresse de Dieu. Les mages représentent des hommes et des femmes de toutes les religions du monde entier. Les uns et les autres sont en recherche.
Ces mages nous indiquent la route sur laquelle nous sommes tous invités à marcher. Ils ont longtemps cherché la lumière véritable. Après avoir vu le signe de l’étoile, ils se sont mis en marche, ils ont fait un long voyage. C’est l’Esprit Saint qui les a appelés et qui les a poussés à se mettre en chemin. Et c’est sur ce chemin qu’aura lieu la rencontre avec le vrai Dieu.
Sur leur route, les mages ont dû faire face à de nombreuses difficultés. Arrivés à Jérusalem, ils se rendent au palais du roi Hérode. Pour eux, il était évident que le nouveau roi devait naître dans un palais royal. Or c’est là qu’ils ont perdu de vue l’étoile. Ce qu’ils ont vu, c’est un roi orgueilleux, avide de pouvoir qui ne pense qu’à éliminer tous ceux qu’il considère comme des rivaux. Dans ce palais, les mages ont traversé un moment d’obscurité et de désolation. Dans un tel milieu, l’étoile ne peut pas briller. Il leur a fallu l’éclairage des prophètes pour se remettre en route vers la Lumière.
Arrivés à Bethléem, ils trouvent « l’enfant avec Marie sa mère ». Ils auraient pu sombrer dans la tentation de refuser la petitesse de ce roi. Or c’est le contraire qui arrive : tombant à ses pieds, ils se prosternent devant lui. C’est l’Esprit Saint qui les a aidés. C’est lui qui les a fait entrer dans ce grand mystère. Guidés par l’Esprit Saint, ils arrivent à reconnaître que Dieu ne se manifeste pas par la puissance de ce monde. Il vient à nous dans l’humilité de son amour. Cet amour de Dieu est grand et puissant mais il est humble.
Cette bonne nouvelle nous rejoint dans notre monde : nous voyons autour de nous des guerres, des injustices, des tortures, des trafics d’armes, la traite des personnes… Ce sont les petits et les faibles qui sont les premières victimes. Si nous cherchons Jésus, c’est vers eux qu’il nous faut nous tourner. La crèche nous présente un chemin différent de celui dont rêve la mentalité mondaine : c’est le chemin de l’abaissement de Dieu.
Les mages sont entrés dans ce mystère. Ils sont passés des calculs hautains à l’humilité de la crèche. Nous pouvons demander au Seigneur qu’il nous guide sur ce chemin de conversion, qu’il nous libère des tentations qui cachent l’étoile. Il peut arriver qu’au milieu des tromperies mondaines, nous la perdions de vue. Mais comme les mages, n’hésitons pas à poser la question : « Où est l’étoile ? » En la cherchant et en la suivant, nous trouverons le « nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire ».
Marie, notre Mère est toujours là pour nous montrer Celui qui est la Lumière du monde. Comme aux noces de Cana, elle nous redit : « Faites tout ce qu’il vous dira. »
VOICI LA LETTRE DE JÉSUS POUR VOUS :
JÉSUS, J'AI CONFIANCE EN TOI !
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Je suis Jésus, ton Dieu et ton ami le plus cher. Je désire aujourd’hui te parler de confiance, car je vois que tu t’inquiètes facilement face aux problèmes de la vie. Lorsque tu as fait tout ton possible pour essayer de les résoudre, laisse-Moi le reste. Si tu t’abandonnes à Moi, tout s’arrangera tranquillement selon Mes desseins.
Ne désespère pas, ne m’adresse pas une prière agitée comme si tu voulais exiger de Moi que j’accomplisse ce que tu désires. Ferme les yeux et dis-Moi avec calme : Jésus j’ai confiance en Toi ! Évite les angoisses et les pensées sur ce qui pourrait arriver par la suite. Ne piétine pas mes plans en essayant de M’imposer tes idées. Laisse-moi être Dieu et agir avec liberté.
Repose-toi sur Moi de toutes les difficultés et laisse ton futur entre mes mains. Dis-Moi sans cesse : Jésus, j’ai confiance en Toi ! Ne sois pas comme le patient qui demande au docteur de le soigner mais qui lui conseille comment s’y prendre. Laisse-Moi te porter dans mes bras, n’aie pas peur, Moi, je t’aime.
Si tu penses que les choses se sont empirées et se compliquent malgré tes prières, continue à Me faire confiance en répétant sans arrêt : Jésus, j’ai confiance en Toi ! J’ai besoin d’avoir les mains libres pour agir. Ne me les lie pas avec tes soucis inutiles. C’est ce que désire Satan en cherchant à t’agiter, à t’angoisser, à te faire perdre la paix.
Confie-toi totalement en moi, abandonne-toi à moi, ne t’inquiète pas, donne-moi tes angoisses et redis-moi sans cesse : Jésus, j’ai confiance en Toi ! et tu verras les grands miracles que te réserve mon amour. Souviens-toi : Fais-moi confiance
Jésus,
J’ai confiance en Toi,
Je compte sur Toi,
je me fie sur Toi,
je suis sûr de Toi,
je Te remercie
et je T’aime.
Le miracle de l'amour
Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi : ‘Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.’Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : ‘un couple de tourterelles ou deux petites colombes.’
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.Car mes yeux ont vu le salutque tu préparais à la face des peuples :lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui.Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage,demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
En ce dimanche après Noël, nous fêtons la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph. Cette famille nous est présentée comme modèle pour toutes les familles. Chaque année, nous entendons des lectures qui mettent l’accent sur les vertus familiales. Les textes bibliques de ce dimanche mettent en valeur la foi. Ils nous rappellent que la foi est une valeur essentielle de la vie familiale. Elle tisse des liens très forts entre des personnes que tant de choses séparent.
La première lecture et la lettre aux Hébreux nous parlent de la foi d’Abraham. Voilà un homme qui s’est mis en route pour aller vers le pays que Dieu lui destinait. Il est parti sans savoir où il allait. Il a cru à la Parole de Dieu qui lui promettait une descendance issue de son sang. Nous comprenons que la foi ce n’est pas seulement adhérer à des idées, des croyances ; c’est d’abord se mettre en route, c’est s’engager sur le chemin que Dieu nous montre.
Il faut le dire : la foi façonne des existences solides. Elle nous aide à faire face aux problèmes de la vie. La lettre aux Hébreux a été écrite pour des chrétiens persécutés. L’auteur de cette lettre a voulu les édifier et les encourager à tenir bon. Il leur montre Abraham comme modèle de la foi en Dieu. « Grâce à la foi », le projet de Dieu a pu s’accomplir. La lettre aux Hébreux nous invite à une relecture des événements anciens. L’aventure d’Abraham s’accomplit en Jésus ; il est le meilleur témoin de la foi. Il en est l’initiateur et l’aboutissement.
C’est vrai, tout l’Évangile nous présente Jésus qui vient éclairer notre vie. Cela change tout dans notre façon de regarder et d’écouter les autres. Nous vivons dans un monde qui accuse et qui condamne. Le regard de la foi nous invite à regarder le meilleur en eux. Il les aide à grandir et à s’assumer. Avec lui, les familles deviennent des lieux d’éducation et d’amour véritable ; elles trouvent la joie de prier et de louer Dieu. En ce jour, nous n’oublions pas toutes celles qui sont douloureusement éprouvées par le deuil, la maladie d’un proche, la mésentente. Nous demandons au Seigneur qu’elles rencontrent des témoins de l’amour qui est en Dieu.
L’Évangile nous donne le témoignage de Marie et Joseph. Quarante jours après la naissance de Jésus, ils se rendent au temple de Jérusalem. Ils obéissent à la loi de Moïse qui prescrit d’offrir au Seigneur tout fils premier né. Nous pouvons imaginer cette humble famille que rien ne distingue des autres. Et pourtant, elle ne passe pas inaperçue : Siméon et Anne s’approchent de l’enfant. Animés par l’Esprit Saint, ils se mettent à louer Dieu. Ils reconnaissent « la Lumière des nations et le Salut d’Israël» . Encore une fois ce qui a été caché « aux sages et aux savants » a été « révélé aux tout-petits ».
Voilà cette rencontre extraordinaire entre deux jeunes époux et deux personnes âgées. Ils sont remplis de joie et d’action de grâce. C’est Jésus qui les fait se rencontrer. Et c’est toujours vrai dans notre monde d’aujourd’hui : c’est Jésus qui rapproche les générations. Il est la source de cet amour qui unit les familles. En lisant cet Évangile d’aujourd’hui, notre pape François nous invite à penser aux grands-parents. Leur rôle est absolument précieux pour la transmission de la foi aux jeunes générations.
Le message qui provient de la Sainte Famille est d’abord un message de foi. Dans la vie familiale de Marie et Joseph, Dieu est au centre ; il l’est en la personne de Jésus. La famille de Nazareth est sainte parce qu’elle est centrée sur la personne de Jésus. Voilà cet idéal qui est proposé aujourd’hui à toutes nos familles, parents et enfants.
Les textes bibliques de ce dimanche nous adressent une invitation à approfondir notre foi pour qu’elle soit plus vivante et plus forte. Jésus nous est présenté comme la Lumière des nations. Vivre Noël, c’est accueillir cette lumière dans nos vies, dans nos familles. C’est avec lui que nous pourrons grandir dans la foi. Elle va nous pousser au témoignage joyeux, serein et convaincu. La foi est une amitié avec le Christ, le Fils de Dieu et unique sauveur du monde.
Confions à Marie, Reine et Mère de la famille, toutes les familles du monde. Qu’elles puissent vivre dans la foi, dans la concorde, dans l’aide réciproque. Que Marie nous aide à accueillir la Parole de son Fils et à faire « tout ce qu’il nous dira ». Qu’elle soit toujours avec nous pour nous garder fidèles à son amour.
En cette fête de Noël, nos églises accueillent des personnes d’origines différentes, de milieux différents, l’âge et même des gens qui ne partagent pas la même foi. Certains fréquentent nos églises régulièrement, d’autres de façon épisodique, d’autres très rarement ; que personne ici ne se sente étranger. Qu’aucun d’entre nous ne se sente jugé pour son passé ou son présent.Le message de Noël c’est justement cela: Dieu nous aime tous qui que nous soyons.
Tout au long de sa vie terrestre, celui que nous fêtons aujourd’hui montreraqu’il accueille tous ceux qui viennent à lui, ceux qui prient beaucoup, tous les jours, comme ceux qui se tournent vers lui au dernier moment. L’enfant que nous fêtons aujourd’hui est né dans une étable. Les premiers qui l’ont vu étaient des bergers. Au temps de Jésus les bergers n’étaient pas bien considérés. En effet, à cause de leur métier, ils ne fréquentaient guère les offices religieux. Ce sont eux, pourtant, les premiers cités dans l’évangile pour s’être mis en marche vers Jésus.
Celui que nous fêtons aujourd’hui comme notre Dieu a pris la condition humaine. Il a vécu la plus grande partie de sa vie non pas comme un prince mais comme l’humble artisan d’un petit village. Il a travaillé de ses mains. Sa naissance sera celle d’un pauvre. Comme tous les gens de leur temps, ses parents se sont déplacés pour obéir aux ordres de l’empereur.Tout au long de sa vie publique, on verra Jésus accueillir les enfants, les méprisés, les malheureux. On causera même sur lui. On lui reprochera de manger avec les publicains, des gens qui ne mettent pas en pratique la loi dans toute sa rigueur.
Mais celui que nous fêtons aujourd’hui n’est pas un enfant comme les autres.Bien sûr, il a réalisé des choses extraordinaires. Mais surtout, il est le seul dont les disciples disent qu’après être mort volontairement pour nous, il est redevenu vivant.Fêtant la naissance du Christ aujourd’hui, c’est notre naissance à la vie que nous fêtons aussi. Nous chrétiens, nous croyons que Jésus est toujours vivant, d’une vie qui ne finit pas et qui dure même après notre mort.
Aujourd’hui, nous fêtons la naissance du Christ, de celui qui a dit : « Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi fut-il mort, vivra ». Le sauveur que les hommes attendaient, nous apprend par sa naissance que la condition humaine est respectable: Dieu en effet, n’a pas rougi de prendre notre condition humaine.Mais le sauveur nous apprend aussi que nous sommes appelés à vivre avec lui pour toujours. La Bonne nouvelle que nous célébrons aujourd’hui est une nouvelle actuelle, une nouvelle pour nous.
Fêter Noël, c’est accepter d’entrer dans ce mouvement de paix, de joie, de réconciliation : « Gloire à Dieu et paix sur terre aux hommes de bonne volonté ». Dire cela nous est facile mais peut-être pourrions-nous essayer de le vivre.Fêter Noël aujourd’hui, c’est aussi faire des cadeaux. Mais qu’importeraient les cadeaux s’ils n’étaient pas signe d’amour fraternel, d’amour conjugal ? Un cadeau n’a de sens que parce qu’il représente l’amour. Fêter Noël aujourd’hui, c’est donc accepter d’essayer tous les jours d’aimer ceux et celles qui nous entourent, au travail et en famille. C’est vouloir être instrument de justice, c’est accepter d’avoir moins pour que les autres aient plus. C’est vouloir être instrument de paix et de réconciliation : Au lieu de mettre la discorde dans le village ou le quartier, c’est vouloir mettre un peu de paix.
Bon Noël à tous.Gardons le cœur ouvert et faisons en sorte que personne ne reste seul en ce jour de Noël. À l’écoute de ce que dit Jésus, sachons vivre l’amour, le véritable amour qui est don de soi. Nous nous disons catholiques, ce qui veut dire « universel ». Pensons aussi aux différents points du monde où sévit toujours la guerre.Demandons à Dieu la paix et qu’il nous aide à être, là où nous vivons des artisans de paix.
En cette fête de Noël, nous nous tournons vers ce petit enfant de la crèche. En lui, c’est Dieu qui fait le premier pas vers nous. Il fait de nous des messagers de sa paix et de son amour. Nous le supplions : « Toi qui es Lumière, toi qui es l’Amour, mets en nos ténèbres ton Esprit d’Amour».Amen !
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Ô Jésus, Fils de la glorieuse Vierge Marie et Fils unique du Dieu vivant, je vous adore et je vous reconnais pour mon Dieu, le seul vrai Dieu, unique et infiniment parfait, qui a créé de rien tout ce qui est hors de lui, et qui le conserve et le gouverne avec une infinie sagesse, une souveraine bonté, une puissance suprême; et je vous demande, au nom des mystères accomplis dans votre Humanité sainte, de me purifier dans votre Sang de tous mes péchés passés, de répandre sur moi l'abondance de votre Esprit-Saint, avec sa grâce, ses vertus, ses dons; de faire que je vous croie, que je vous espère, que je vous aime, que je travaille, par chacun de mes actes, à vous mériter; et de vous donner un jour à moi, dans la splendeur de votre gloire, au milieu de l'assemblée de vos Saints. Ainsi soit-il.