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La mère de Jésus dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jn 2, 5
Car si notre coeur nous condamnait, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît tout. 1 Jn 3, 20
Invoque-moi et je te répondrai; je t'annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien. Jr 33, 3
Date de création : 24.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Mt 11,28
A qui irions-nous seigneur jésus ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6,68
Heureux les coeurs purs car ils veront Dieu. Mt 5, 8
Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance. Jn 10,10
En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »
L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.Car rien n’est impossible à Dieu. »Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.
Nous célébrons ce matin la messe du 4ème dimanche de l’Avent. Tout au long de cette période, nous avons entendu un mot important : c’est le verbe « VENIR» . Le temps de l’Avent nous rappelle que Jésus est venu lors du premier Noël. Ce même Jésus est celui qui vient dans notre vie de tous les jours. Lui-même nous l’a promis : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ». Il est également celui qui reviendra ; nous attendons son grand retour à la fin des temps.
Cette venue du Seigneur était déjà annoncée dans le 2ème livre de Samuel (1ère lecture). À l’époque, l’Arche de l’Alliance était le symbole de la présence de Dieu au milieu de son peuple. Alors le roi David vient trouver le prophète Nathan : « Regarde ! J’habite dans une maison de cèdre, et l’arche de Dieu habite sous un abri de toile ! » Pour lui, ce n’est pas normal ; il voudrait pour son Dieu un temple grandiose. Mais par l’intermédiaire du prophète, Dieu lui fait comprendre qu’il n’a pas besoin d’un temple de pierres. À la lumière des Évangiles, les chrétiens comprendront que le seul vrai temple c’est Jésus. En lui, c’est Dieu qui se rend présent au monde.
Dans l’Évangile de ce jour, nous avons entendu le récit de l’Annonciation ou plutôt celui de la vocation de Marie. L’ange Gabriel se rend chez elle pour lui annoncer qu’elle a été choisie par Dieu pour être la mère de son Fils. Et Marie répond librement : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole ». Cet Évangile est une réponse à la première lecture. Dieu ne veut pas habiter une maison grandiose. Son grand désir c’est d’habiter le cœur des hommes. Il est « Emmanuel », Dieu avec nous. Il veut que nous devenions familiers de sa présence et que nous cheminions ensemble vers son Royaume d’éternité.
Noël c’est d’abord Jésus qui vient : il frappe discrètement à notre porte et il attend notre réponse. Il faut le dire et le redire à ceux qui ne le savent pas : le plus beau cadeau de Noël c’est Jésus qui vient habiter en nous.Accueillir Dieu et le donner au monde c’est quelque chose d’extraordinaire. Nous y trouvons une joie que personne ne peut nous enlever.
Ce cadeau que Dieu nous fait, nous ne pouvons pas le garder pour nous. À la suite de Marie, nous sommes choisis et appelés par Dieu pour incarner sa bonté, sa tendresse et sa justice. Il a besoin de nos mains pour continuer les siennes. Il a besoin de nos yeux pour voir la souffrance humaine et la soulager. Quelle que soit la question qu’il nous pose, il nous invite à lui dire OUI.
Comme la Vierge Marie, Dieu nous confie une mission. Le Seigneur compte sur nous tous pour témoigner de sa présence et de son amour auprès de tous ceux et celles qui ne le connaissent pas.
En nous rassemblant à l’église, nous avons répondu à l’appel du Seigneur. Chaque dimanche, il rejoint les communautés réunies en son nom. En nous nourrissant de sa Parole et de son Corps, il vient habiter en nous. Il veut être avec nous et en nous pour nous conduire vers le Royaume qu’il est venu annoncer. En ce jour, nous pouvons lui adresser cette prière : « Dieu qui veux habiter les cœurs droits et sincères, donne-nous de vivre selon ta grâce. Alors, tu pourras venir en nous pour y faire ta demeure.» Amen !
Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. Voici le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? » Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : « Je ne suis pas le Christ. » Ils lui demandèrent : « Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Je ne le suis pas. – Es-tu le Prophète annoncé ? » Il répondit : « Non. » Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? » Il répondit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. » Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens. Ils lui posèrent encore cette question : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? » Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. » Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait.
En ce 3ème dimanche de l’Avent, nous sommes invités à nous réjouir. C’est l’appel que nous adresse Isaïe dans la première lecture : « Je tressaille de joie et mon âme exulte en mon Dieu ». Ces paroles concernent un peuple qui vient de vivre environ 50 ans en terre d’exil. Revenu dans son pays d’origine, il se trouve en situation de détresse. C’est là que le prophète intervient ; il se présente comme le messager du Seigneur : non Dieu n’abandonne pas son peuple ; la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres ; les cœurs brisés sont réconfortés ; c’est vraiment un temps de grâce pour tous ceux qui mettent leur foi dans le Seigneur.
Cette bonne nouvelle est toujours d’actualité dans le monde tourmenté qui est le nôtre : le Seigneur est là, au cœur de nos vies. Il est la bonne nouvelle annoncée aux pauvres, aux exclus et à tous ceux et celles qui souffrent. Il est venu rendre à tous les hommes leur liberté et leur dignité d’enfants de Dieu. Comme disait le pape Jean-Paul II, « il est celui qui a donné Dieu aux hommes et les hommes à Dieu ». C’est un don que lui seul peut nous faire.
Le cantique de Marie (qui suit la première lecture) va dans le même sens. C’est la même bonne nouvelle : Dieu est sauveur. Il comble de biens les affamés. Il relève Israël son serviteur. D’ailleurs, le nom donné à Jésus signifie « Le Seigneur sauve ». Sa venue est une bonne nouvelle pour le monde de son époque mais aussi pour nous aujourd’hui. C’est pour cela qu’en ce temps de l’Avent, il est si important de se mettre dans une attitude d’accueil et de joie. Marie est là pour nous y aider. Avec elle, nous chantons les louanges du Seigneur qui continue à faire des merveilles.
Dans l’Évangile, c’est Jean Baptiste qui intervient, le dernier prophète de l’Ancien Testament ; à la suite d’Isaïe, il se présente comme « la voix qui crie dans la désert ». Il déçoit les chefs religieux qui viennent l’interroger : Non, il n’est pas le Messie, ni Élie, ni le prophète annoncé ; il n’est que le témoin de Celui qui est la Lumière du monde. Sa mission c’est de la montrer à tous : « Au milieu de vous, se tient Celui que vous ne connaissez pas. » C’est toujours vrai dans notre monde d’aujourd’hui. Jésus est toujours là au milieu de nous et beaucoup ne le savent pas.
Mais pour que le Seigneur puisse venir chez nous, il nous faut redresser son chemin, éliminer tout ce qui est tordu en nous. Nous avons tous à nous convertir, éradiquer de notre vie tout ce qui est orgueil, paroles blessantes, accusations injustes. Nous vivons dans un monde qui souffre de la violence, de l’injustice, de l’égoïsme. Dans ce cas, il n’y a pas de place pour Dieu dans notre vie. Le pape François nous dit que « même les croyants courent ce risque… Beaucoup succombent et se transforment en personnes vexées, mécontentes et sans vie. »
Nous sommes à une semaine de Noël. Tout est prévu pour un Noël de fête, les cadeaux bien colorés et bien enrubannés, le réveillon, les illuminations dans nos rues et nos maisons. Mais le risque est grand d’oublier Celui qui est à la source de cette fête. Les crèches sont là pour nous le rappeler, mais en de nombreux endroits, on n’en veut plus : « Il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu. »
La question nous est posée : Sommes-nous disposés à accueillir Celui qui vient nous sauver ? C’est le moment de redonner toute sa place à la prière et à tout ce qui peut nous aider à réorienter toute notre vie vers le Seigneur ; par le sacrement du pardon, nous pourrons redresser tout ce qui est tortueux en nous. Le Christ ne demande qu’à nous combler de son amour. Ses paroles sont celles de la Vie Éternelle.
Nous allons célébrer l’Eucharistie : nous chanterons « Béni-soit Celui qui vient au nom du Seigneur ». Oui, l’Avent c’est Jésus qui vient et nous ne pouvons que le chanter et lui rendre grâce. Les plus beaux cadeaux, les réveillons les plus fastueux ne sont rien auprès de ce petit enfant né dans des conditions misérables. C’est auprès de lui que nous trouvons la vraie joie. Lui seul peut nous aider à évangéliser Noël car il en est le principal acteur. Il nous invite et nous attend tous à la crèche. Qu’il nous donne de répondre joyeusement à son appel.
Source: Dimanche prochain
ACTE D'ADORATION ET DE RÉPARATIONÀ JÉSUS AU TRÈS SAINT SACREMENT
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Je vous adore profondément, ô mon Jésus, Pain vivant descendu du ciel, et, par cet acte d'adoration, je me propose de suppléer à tant et tant d'irrévérences que commettent tous les jours vos fidèles en assistant à la sainte messe, dans laquelle, par un excès d'amour, vous renouvelez d'une manière non sanglante le même sacrifice que vous avez offert autrefois pour notre salut sur le Calvaire. En amende honorable de tant d'ingratitudes, je vous offre le Sang très précieux que voue versâtes de la Plaie de votre main droite, dans laquelle je me tiens caché en esprit, et, unissant ma voix à celle des anges, qui forment autour de vous une pieuse couronne, je dis avec eux : « Loué et remercié soit à chaque instant, le très saint et très divin Sacrement. »
Un Pater, un Ave Maria, un Gloria
Commencement de l’Évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu. Il est écrit dans Isaïe, le prophète : Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin. Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Alors Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés. Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés. Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »
Sur notre route vers Noël, nous trouvons le prophète Isaïe. Aujourd’hui, nous le voyons s’adresser aux Juifs déportés à Babylone. Depuis des années, ils sont prisonniers, écrasés, en terre d’exil. Isaïe leur annonce le retour en Terre sainte. Le message est clair : « Voici votre Dieu qui doit venir… Préparez-vous… Redressez les passages tortueux… comblez les ravins… » Cela signifie : « Que votre cœur se purifie, soyez droits et juste, n’ayez pas des attitudes tortueuses ».
En ce temps de l’Avent, chacun est invité à se redresser et à se reprendre vigoureusement en main. Il s’agit de collaborer ensemble au projet de Dieu qui veut sauver son peuple et lui manifester sa gloire. L’Église reprend avec force le cri des prophètes : « Voici votre Dieu qui ne cesse de vous aimer. »
Sur notre route de l’Avent, nous trouvons également Jean Baptiste, le dernier prophète de l’Ancien Testament ; ce qui frappe, c’est son humilité, son effacement. Il avait tout pour réussir, pour jouer au Messie dont les foules rêvaient. Il s’est obstiné à rester dans l’ombre, dans l’oubli de soi. Il vient accomplir ce qui avait été annoncé par le prophète Isaïe. Il est la voix qui crie dans le désert : « Préparez les chemins du Seigneur, aplanissez sa route. »
« Tout ravin sera comblé… » Ces ravins, ce sont nos vides, nos manquements devant Dieu, nos péchés, nos omissions. Un des grands vides de notre vie, c’est que nous ne prions pas ou que nous prions trop peu. Il nous faut réparer une telle omission. C’est maintenant le moment de prier avec intensité. Il est urgent de réserver à notre vie spirituelle la place qu’elle mérite. Un des grands vides c’est aussi le fossé que nous creusons entre nous et les autres. Nous ne pourrons le combler qu’en nous montrant attentifs et généreux.
« Toute montagne et toute colline seront abaissées… » À travers cette parole, Jean Baptiste désigne notre orgueil, notre superbe. C’est ce qui se passe quand notre vie reste centrée sur nous-mêmes. Tous ces obstacles qui nous éloignent de Dieu doivent être éliminés : avec lui, « les passages tortueux deviendront droits, les escarpements seront changés en plaine. Alors la gloire de Dieu se révèlera à tous.
La consigne est claire : il ne s’agit pas de dérouler « le tapis rouge » sous les pas du Christ. Ce qu’il nous faut construire, c’est une gigantesque autoroute (sans péage) pour que tous les hommes puissent bondir à la rencontre du Bien-aimé. Et pour cela, il nous faut raboter certains préjugés que nous avons contre les autres, contre l’Église, les évêques, les prêtres, contre les chrétiens qui ne pensent pas comme nous et même contre Dieu. Le désert de nos vies c’est celui de tous les combats. Notre vie chrétienne est un combat de tous les jours, une lutte contre les forces du mal. Mais n’oublions jamais qu’avec le Christ ressuscité, c’est l’amour qui triomphera.
C’est de cette espérance que nous avons à témoigner dans notre monde d’aujourd’hui. Cela commence en donnant la première place au Christ dans notre vie. Noël c’est Jésus qui vient ; il est là présent au cœur de nos vies. Il n’est pas possible de l’annoncer si nous ne l’accueillons pas en nous. Aujourd’hui, Jean Baptiste nous apprend à nous effacer devant lui pour lui donner toute sa place. Le temps de l’Avent est un temps de préparation. Il s’agit d’ouvrir la voie pour que Dieu puisse passer.
Cette voie d’accès à Dieu n’est pas réservée aux seuls chrétiens. Nous ne devons pas oublier que Jésus a livré son Corps et versé son sang pour nous et pour la multitude. C’est donc pour toute l’humanité que nous sommes mobilisés quand nous « préparons le chemin du Seigneur. ». N’en doutons pas : avec le Christ présent au cœur de nos vies, le désert refleurira. » (Is. 32, 15)
Prière à Sainte Rita dans la détresse
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Sous le poids de la douleur, j'ai recours à toi sainte Rita, si puissante auprès de Dieu, avec la certitude d'être exaucé.
Libère mon pauvre cœur des angoisses qui l'oppressent et rends la paix à mon esprit accablé.
Toi qui as été établie par Dieu comme l'avocate des causes désespérées, obtiens-moi la grâce que je demande
(exprimer la faveur que l'on désire).
Si mes péchés constituent un obstacle à l'accomplissement de mes prières, obtiens-moi la grâce du repentir et le pardon dans le sacrement de la réconciliation.
Ne permets pas que je répande plus longtemps des larmes d'amertume.
Ô Seigneur, récompense mon espoir en toi et je ferai partout connaître la grandeur de Ta miséricorde envers les affligés.
Ô Rita, épouse admirable du Crucifié qui te fit don d'une des épines de sa couronne, aide-moi à bien vivre et à bien mourir.
Amen !
Prenez garde, restez éveillés : car vous ne savez pas quand ce sera le moment. C’est comme un homme parti en voyage : en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs, fixé à chacun son travail, et demandé au portier de veiller. Veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin ; s’il arrive à l’improviste, il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis. Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez ! »
En ce premier dimanche de l’Avent, nous commençons une nouvelle année liturgique. Cette période nous rappelle que nous sommes en marche vers Noël. Avec toute l’Église, nous nous réjouirons de la naissance du Christ Sauveur. Mais la liturgie d’aujourd’hui vient nous rappeler que Noël ce n’est pas seulement un événement du passé. C’est aujourd’hui que le Christ continue à venir dans notre vie. Et l’Évangile de ce dimanche nous annonce qu’il est aussi celui qui reviendra. En ce jour, nous recevons des appels à veiller et à préparer activement ce grand retour.
Cette annonce du retour du Seigneur est une réponse à la prière d’Isaïe (1ère lecture) : « Reviens, Seigneur, pour l’amour de tes serviteurs ». Cette supplication est celle d’un peuple humilié, écrasé, dispersé. Mais quand tout semble désespéré, il y toujours des hommes et des femmes pour rallumer le feu de l’espérance. C’est important pour nous qui vivons dans un monde où le désespoir est plus mortel que jamais. C’est dans ce monde-là que nous sommes envoyés comme messagers de l’espérance. Celui qui nous fait tenir fermes c’est Jésus lui-même. Il est là, au cœur de nos vies pour nous accompagner et nous affermir dans la foi.
Dans l’Évangile Jésus insiste très fortement sur cet appel à rester éveillés. Il ne nous demande pas d’être des insomniaques ni de passer des nuits blanches en luttant contre le sommeil. Nous avons le droit de dormir et même de prendre des somnifères si nous en avons besoin. La nuit dont parle Jésus, ce n’est pas celle des horloges. Cette nuit, c’est celle de la désespérance, c’est celle d’un monde qui part à la dérive. C’est quand l’indifférence, l’égoïsme et la violence l’emportent sur l’amour.
C’est dans cette nuit que Jésus nous demande de veiller. Il ne veut pas que nous nous laissions emporter par tous ces tourbillons. Notre horizon c’est celui de Pâques, c’est celui de la victoire du Christ sur la mort et le péché. Ce retour du Seigneur, nous le préparons commeune grande fête. Nous sommes comme des serviteurs qui attendent leur maître en pleine nuit. Il nous faut absolument être prêt à l’accueillir.
À l’approche de Noël, le risque est grand de nous laisser endormir par toutes les publicités, toutes les propagandes qui déferlent sur nous et sur notre monde. Il faut le dire et le redire : Noël c’est d’abord Jésus qui vient. Toutes les crèches sont là pour nous parler de cette venue. Elles nous rappellent que Dieu nous rejoint dans notre nuit. Il se fait « Emmanuel », Dieu avec nous. Avec lui, c’est la bonne nouvelle qui est annoncée à tous ceux et celles qui n’en peuvent plus de souffrir de l’exclusion et de la solitude.
Noël c’est Jésus qui vient à notre rencontre. Il est urgent de le remettre au centre de notre vie. La prière, l’accueil de la Parole de Dieu et l’Eucharistie sont là pour nous aider à rester en état de veille. En nous tournant vers le Seigneur, nous apprenons à avoir le même regard que lui sur notre vie et notre monde. Nous savons que nous sommes en marche à la suite de Celui qui est la Lumière du monde. C’est de cela que nous avons à témoigner.
Vivre le temps de l’Avent c’est accueillir le Sauveur qui vient faire naître en nous une grande espérance.Restons éveillés pour ne pas manquer ce grand rendez-vous. Sur ce chemin de l’Avent, le Seigneur est là. Il se fait notre compagnon de route et notre nourriture. Il est Celui qui nous annonce notre délivrance. C’est pour cette raison qu’il nous recommande de rester éveillés et de prier. Chaque matin est une retrouvaille de Jésus Christ et de son Évangile. On reprend la résolution d’être attentifs à Dieu, à notre tâche et aux personnes que nous allons rencontrer. Et surtout, ne lâchons jamais la prière. Grâce à elle, nous pourrons rester éveillés pour ne pas manquer ce rendez-vous.
En ce monde assoupi dans l’injustice et l’indifférence, Seigneur notre Dieu, ne laisse pas le sommeil nous gagner. Dirige nos regards vers Celui qui vient faire fleurir la paix et la vie. Aide-nous à devenir les veilleurs de notre humanité. C’est là, au cœur de notre vie de tous les jours, que nous voulons t’accueillir.
Grande Neuvaine de l’Immaculée Conception
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Bénie et encouragée par Sa Sainteté le Pape François
Du 30 novembre au 8 décembre 2017
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Chaque jour : Une dizaine de chapelet, suivie de 3 fois l’invocation: « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous ».
Une communion le jour du 8 décembre ou un jour de l’octave.
Confession recommandée.
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PRIÈRE
Très Sainte Vierge Marie, Reine des Anges et des saints, Médiatrice de toutes grâces, nous trouvons refuge et protection auprès de votre Cœur Immaculé, car vous êtes notre Mère.
Accordez-nous, comme vous l’avez promis aux trois pastoureaux de Fatima, de savoir offrir chaque jour notre vie pour le salut des pécheurs.
Que votre amour maternel touche les cœurs endurcis par le péché pour que tous les hommes, sauvés par le sang de votre Fils versé sur la croix, trouvent le chemin de l’amour, de la pénitence et de la réconciliation avec Dieu et avec leurs frères.
Alors, nous pourrons chanter tous ensemble et d’un seul cœur le triomphe de votre maternelle Miséricorde. Amen !
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !” Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?” Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.” Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?” Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.” Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »
En ce dernier dimanche du Temps ordinaire, nous fêtons le Christ Roi de l’univers. Mais les textes liturgiques de ce jour nous disent qu’il n’est pas un roi à la manière des grands de ce monde. Il nous est présenté comme le berger qui rassemble. C’est cette bonne nouvelle que nous lisons dès la première lecture dans le livre d’Ézéchiel ; Dieu promet d’aller chercher la brebis perdue et d’en prendre soin : « C’est moi qui ferai paitre mon troupeau et qui le ferai reposer ». C’est ainsi que Dieu manifeste toute sa bonté. Cette bonté qu’il promet devient réalité avec la venue de Jésus dans le monde. Tout l’Évangile nous montre qu’il se reconnaît à travers les plus humbles. Il accomplit sa promesse en leur manifestant sa sollicitude.
L’Évangile s’ouvre avec une perspective grandiose : Jésus annonce que « le Fils de l’homme reviendra dans la gloire ». Tous les anges seront avec lui ; il siègera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui. Ces nations vont disparaître pour former un nouveau peuple selon le cœur de Dieu.
Dans cet Évangile, nous retrouvons l’image du berger qui rassemble. Par sa puissance, il comble les fossés, il renverse les barrières, il réconcilie ceux et celles qui s’étaient éloignés. Tout au long de l’histoire, Dieu manifeste son désir de rassembler et de réconcilier. Reconnaître la royauté du Christ c’est bâtir des ponts plutôt que des murs, c’est lutter contre toutes les formes de discrimination et de rejet, c’est construire des communautés fraternelles. Notre monde en a bien besoin.
L’Évangile de ce jour nous rappelle donc que la proximité et la tendresse doivent être notre règle de vie. C’est à l’amour que nous serons jugés. Ce sont les paroles mêmes du Christ : « Venez les bénis de mon Père car j’avais faim et vous m’avez donné à manger, j’avais soif et vous m’avez donné à boire, j’étais étranger et vous m’avez accueilli… » Il faut se rappeler que ces paroles sont pour toutes les nations. Beaucoup sont surpris car ils ne se souviendront pas d’avoir eu ces gestes de bonté à son égard. Ils découvriront que ce qu’ils ont fait pour le plus petit de ses frères, c’est à lui qu’ils l’ont fait.
Le pape François nous rappelle que « le salut ne commence pas par la confession de la Royauté du Christ mais par l’imitation des œuvres de miséricorde par lesquelles il a réalisé son Royaume ; celui qui les accomplit montre qu’il a accueilli la Royauté de Jésus, car il fait place dans son sœur à la charité de Dieu. Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour, sur la proximité et la tendresse envers nos frères ». Ce qui fait la valeur d’une vie, c’est notre amour de tous les jours pour tous ceux qui nous entourent.
Par sa victoire sur la mort et le péché, Jésus nous a ouvert les portes du Royaume ; mais il nous revient d’y entrer déjà à partir de cette vie en nous faisant proches du frère qui demande du pain, un vêtement, un accueil, une solidarité. À travers lui, c’est Jésus qui est là. Il nous promet de récompenser tout acte d’amour, si modeste soit-il. Tout homme qui vit dans l’amour appartient déjà à Jésus. Il est urgent que chacun de nous prenne ses responsabilités dans la construction du Royaume.
Le jugement vient nous rappeler la primauté des actes sur les paroles. Il ne suffit pas de dire, il faut agir. C’est chaque jour que nous avons à puiser à la source de Celui qui est l’Amour. C’est avec le Christ Roi de l’univers que nous apprenons à aimer comme il nous aime.
Et bien sûr, c’est en regardant vers la croix du Christ que nous commençons à comprendre : Jésus y a souffert l’emprisonnement, les blessures, la soif, le rejet. Il est allé jusqu’au bout du don. « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ». En ce jour, nous sommes tous invités à mettre nos pas dans ceux du Christ pour vivre éternellement.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Un homme qui partait en voyage appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.” Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.” Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.” Son maître lui répliqua : “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !” »
Les textes bibliques de ce dimanche nous disent que nous avons tous une mission à remplir. Cette mission nous a été confiée par le Seigneur. Un jour, il reviendra et nous aurons à lui rendre des comptes. C’est chaque jour que nous avons à nous préparer à cette grande rencontre. Pour cela, nous ne sommes pas seuls. Le Seigneur lui-même est là au cœur de nos vies pour nous conduire sur le chemin de la sainteté.
Le livre des Proverbes (1ère lecture) nous parle de la femme vaillante, très appréciée pour ses qualités d’épouse et de mère ; elle fait le bonheur de son mari et de ses enfants. Elle montre également ses qualités de cœur devant Dieu et devant le pauvre. Bien avant Jésus Christ, elle nous rappelle que nous avons à répondre à notre vocation présente. C’est Dieu lui-même qui nous confie cette responsabilité. Les bonnes œuvres dont nous parle cette lecture, c’est notre amour pour Dieu et notre engagement au service des autres.
La parabole des talents nous montre le chemin à suivre. Elle nous raconte l’histoire d’un homme qui se prépare à partir. Il appelle ses serviteurs et leur confie tous ses biens. En son absence, ils doivent les faire fructifier. Les deux premiers serviteurs doublent le capital de départ. Tous deux reçoivent les louanges de leur maître. Quant au troisième, il se contente de restituer l’argent reçu ; il est réprimandé et puni.
La signification de cette parabole est claire : l’homme qui part en voyage c’est Jésus ; les serviteurs c’est nous. Les talents c’est le patrimoine que le Seigneur nous confie, c’est sa Parole, son Eucharistie, c’est la foi en Dieu notre Père, c’est son pardon, c’est encore des frères et des sœurs à aimer. C’est ainsi que le Seigneur nous confie ses biens les plus précieux. Il ne nous demande pas de les conserver précieusement dans un coffre-fort mais de les faire fructifier. Il veut que nous les utilisions pour le bien des autres.
Tous ces biens que nous avons reçus c’est pour les donner aux autres. C’est ainsi qu’ils fructifient. Si le Seigneur nous donne sa miséricorde, sa tendresse, son pardon, c’est pour que nous en fassions un bon usage. Le pape François nous dit que c’est comme une contamination qui doit se propager partout dans le monde. Chacun peut se poser ces questions : Combien de personnes avons-nous encouragées par notre espérance ? Combien d’amour avons-nous partagé avec notre prochain ? Le témoignage que le Seigneur attend de nous doit être ouvert à tous, même à ceux et celles qui sont loin de lui.
Cette parabole des talents nous pousse donc à ne pas cacher notre foi, notre appartenance au Christ. Nous ne pouvons pas enterrer la Parole de l’Évangile. La Parole de Dieu doit circuler dans notre vie, dans nos relations, dans les situations concrètes. C’est comme une force qui interpelle, qui purifie et qui renouvelle. Le sacrement du pardon que nous avons reçu doit déployer sa force. Il doit faire tomber les murs que notre égoïsme a édifiés. Il doit nous amener à faire le premier pas là où il n’y a plus de communication. Un jour, la question nous sera posée : « Qu’as-tu fait de ton frère ? » N’oublions pas, ce qui donne de la valeur à notre vie, c’est notre amour de tous les jours pour tous ceux et celles qui nous entourent.
En ce jour, nous pouvons reprendre l’oraison du missel : « Accorde-nous, Seigneur, de trouver notre joie dans notre fidélité car c’est un bonheur durable et profond de servir constamment le créateur de tous biens.» Amen !
Les armes que l’église nous donne
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L’église notre mère nous donne aussi des armes pour nous aider dans cette lutte de chaque jour contre satan l’ennemi de nos âmes. Ce sont entre autres : l’eucharistie, le rosaire, l’adoration et la confession.
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L’eucharistie
L’eucharistie est le socle sur lequel notre foi se fortifie. C’est à la messe que nous recevons le plus de nourriture pour notre avancement spirituel. En effet la parole de Dieu et l’homélie nous éclaire sur le chemin que nous devons suivre pour plaire au Seigneur. Et la communion, qui est Jésus lui-même que nous recevons, est la nourriture de notre âme. Chaque fois que nous communion dans de bonnes dispositions, Jésus descend en nous avec toute sa gloire et nous comble d’abondantes grâces autant spirituelles que temporelles. En vivant pleinement la messe nous grandissons en sagesse, en connaissance et en force pour vaincre nos péchés et les ruses du démon. Avec le temps nous verrons des fruits : abandon de certains péchés, plus de résistance à la tentation, recherche de la volonté de Dieu dans notre vie, meilleure relation avec nos frères et sœurs …
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Le rosaire ou le chapelet
Le rosaire est une méditation des mystères de la vie de Jésus en compagnie de Marie sa mère. Une grâce est attachée à chaque dizaine et nous pouvons aussi en formulés d’autres. Par son intercession la Vierge Marie nous accompagne tout au long de notre vie et par le pouvoir que son fils lui a donné elle nous protège des attaques des démons et des personnes malveillantes. En méditant le chapelet chaque jour nous nous rapprochons de Marie et elle nous ouvre les trésors infinis de son fils. Elle nous obtient pleines de grâces dont nous avons besoin pour notre avancement spirituel et notre sanctification. Nous pouvons compter sur elle car elle est notre mère et elle nous aime comme elle aime son fils Jésus et veut nous voir un jour être associé à la gloire de son fils au ciel.
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L’adoration de Jésus présent dans le saint sacrement
L’adoration est un dialogue, un cœur à cœur avec Jésus. Nous le regardons, nous lui ouvrons notre cœur ; nous lui exposons nos blessures, nos difficultés… et ses rayons d’amour nous réconfortent et nous guérissent. C’est comme un bain de soleil que nous prenons ! A l’adoration nous devons aussi écouter Jésus. Faire silence en nous afin d’entendre sa parole, connaître sa volonté, être guider et réorienter si nécessaire. N’allons pas à l’adoration seulement quand nous avons des difficultés mais visitons Jésus le plus souvent pour lui dire notre amour car cela lui faire très plaisir.
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Le sacrement de la réconciliation ou la confession
Par ce sacrement nous sommes lavés des souillures de nos péchés et rétablit dans l’amitié avec le Seigneur. Ayons recours à ce sacrement au moins une fois dans le mois.
La vie chrétienne n’est pas une quête de perfection mais une lutte de chaque jour à travers des petites choses pour grandir dans l’amour et arriver à la sainteté. Plus nous avancerons dans la recherche de la sainteté et plus nous devenons invulnérable aux attaques des démons et des sorciers.
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Que Dieu nous donne sa grâce afin de rechercher de tout notre cœur la vie droite de l’évangile. Amen !