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La mère de Jésus dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jn 2, 5
Car si notre coeur nous condamnait, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît tout. 1 Jn 3, 20
Invoque-moi et je te répondrai; je t'annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien. Jr 33, 3
Date de création : 24.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Mt 11,28
A qui irions-nous seigneur jésus ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6,68
Heureux les coeurs purs car ils veront Dieu. Mt 5, 8
Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance. Jn 10,10
Devant les difficultés et les obstacles qui se dressent sur mon chemin, c'est vers toi, mon DIEU, que je me tourne comme un pécheur repentant. Du fond de ma détresse, je crie vers toi tu m'entends et tu me sauveras (2 Ch 20,9)
Oui je compte sur le seigneur et je demeure calme. Je fais de lui mes délices je me réjouis en lui et je lui confie mon sort.
J'agis bien selon sa volonté. Je sais qu'il m'écoute et qu'il m'accordera plus ce que je demande (Ps 37,3-7). Je sais que le bras du seigneur n'est pas devenu trop court et peut me sauver, je vais voir s'accomplir sa parole (Nb 11,23).
Tu me dis seigneur, ne crains pas, ne t'effraie pas devant cette foule immense ce combat n'est pas le tien, mais celui de DIEU (2 Ch 20,15).
Merci seigneur de combattre pour moi dans cette situation difficile et de me donner la pleine victoire pour la gloire de ton nom très saint. Je te loue de ce que ta victoire dans cette situation qui me dépasse est une victoire totale. Avec toi je force l'enceinte, avec mon Dieu je saute la muraille (ps 18, 29-30). Je vivrai toujours dans ta louange. Amen !
Jean Pliya
"Prier comme un enfant de roi"
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux. Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes : les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile. Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.” Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.” Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.” Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !” Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.” Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »
Nous approchons de la fin de l’année liturgique. Les textes bibliques vont nous donner l’occasion de se tourner vers la fin des temps. Ce sera le grand passage vers ce monde nouveau que Jésus appelle le Royaume de Dieu. Dans ce monde-là, ce sera la pleine communion entre la création et son Dieu. L’Évangile de ce dimanche nous invite à veiller car nous ne connaissons pas le jour ni l’heure du retour du Christ.
Dès la première lecture, nous comprenons que la Sagesse de Dieu c’est le Christ qui vient à notre rencontre. Il apporte à tous ceux qui le cherchent lumière, joie et espérance. Il illumine notre vie et nous montre le chemin. Le Christ nous rend capables de l’accueillir lorsqu’il se présente dans notre vie. Il se présente chaque jour et nous sommes invités à l’accueillir avec amour et prévenance. Notre foi doit être une recherche, un désir de Dieu, une ouverture de nous-mêmes qui nous remet en route chaque jour.
Dans l’Évangile, Jésus nous parle précisément de l’avènement du règne de Dieu et du retour du Messie. Dans notre parabole d’aujourd’hui, il se présente comme l’époux qui est attendu par dix jeunes filles. Celles-ci veillent pour partager la joie de la fête. Ce n’est donc pas l’heure terrible du châtiment mais bien plutôt l’heure de la joie. Mais l’époux tarde à venir ; il faut veiller, garder son cœur en état d’éveil. Cette lampe qui doit rester allumée c’est celle de notre amour. L’huile qui ne doit pas manquer c’est la Parole de Dieu et les sacrements qui nourrissent notre vie. Si nous n’avons pas cette huile, notre lampe s’éteint, notre vie ne porte aucun fruit.
L’histoire de ces jeunes filles prévoyantes et imprévoyantes nous fait penser à une autre parabole de l’Évangile : il s’agit de cet homme prévoyant qui écoute la Parole de Dieu et qui la met en pratique. Il est comparable à un homme qui a bâti sa maison sur le roc et qui ne craint ni le vent ni les torrents. Par contre, l’insensé, l’insouciant qui a construit sur le sable s’expose à la ruine. Au lieu de construire sa vie sur Dieu, il a construit sur des valeurs qui n’en sont pas. Il nous fait penser à celui qui dit : « Quand j’aurai du temps, il faudra que je remette de l’ordre dans ma vie. » Pourquoi remettre à « quand j’aurai du temps » ou à « quand je serai à la retraite ? »
Cet Évangile nous renvoie donc à notre vie : de quel côté sommes-nous ? Des prévoyants ou des insensés ? L’insensé a construit sa vie sur du sable. Il est victime de la folie de celui qui s’oppose à Dieu et qui l’a mis en dehors de sa vie. Il s’est détourné de Dieu. Les sages, les prévoyants sont ceux et celles qui ont choisi de s’installer dans la fidélité. Ils se sont nourris de la Parole de Dieu et des sacrements. Ils se sont donnés du temps pour la prière.
L’huile de cette lampe qui doit rester allumée c’est l’amour de Dieu qui doit imprégner notre vie. C’est ainsi que nous entretenons notre désir de Dieu et de son Royaume. Cette provision d’huile précieuse nous est offerte chaque dimanche à la messe. La Parole de Dieu et l’Eucharistie sont une nourriture qui nous permet de rester en état de veille. C’est chaque jour que le Seigneur vient à notre rencontre pour nous modeler à son image. En ce jour, nous le supplions : « Toi qui es Lumière, Toi qui es l’Amour, mets en nos ténèbres ton Esprit d’amour ». Amen !
En ce temps-là, Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples, et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas. Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt. Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ; ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi. Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères. Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux. Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. »
Dans la première lecture et dans l’Évangile de ce jour, chacun en prend pour son grade, les prêtres, le peuple, les scribes et les pharisiens. Le prophète Malachie reproche aux prêtres de son temps de « pervertir l’alliance ». Ils ont pour fonction de se consacrer à Dieu et de chercher sa gloire. Ils doivent enseigner la loi qui leur a été confiée par Moïse. Or voilà qu’au lieu de penser à la gloire de Dieu, ils ne font que rechercher leur seul intérêt. Mais en leur montrant leur péché, le prophète les appelle à la conversion. Il leur rappelle que Dieu est un Père qui aime chacun de ses enfants.
Ce rappel à l’ordre s’adresse aussi à nous tous, prêtres et laïcs. À travers ces paroles du prophète, c’est Dieu qui nous parle aujourd’hui. Il nous invite à accueillir son amour et à nous laisser transformer par lui. Ce qui est premier, c’est précisément cet amour de Dieu pour chacun de nous. Quand nous nous en sommes écartés, il ne cesse de nous appeler à revenir vers lui de tout notre cœur. Son amour va jusqu’au pardon. Quels que soient nos torts, il n’a jamais cessé de nous aimer. Il ne veut que notre bonheur. Nous sommes donc invités à recentrer notre vie sur Dieu et à retrouver son amour.
Dans l’Évangile, Jésus nous montre les pièges de l’autorité. S’adressant à la foule, il dénonce les comportements des scribes et des pharisiens. Mais ce qu’il dit pour eux vaut aussi pour chacun de nous. Qu’il s’agisse des autorités religieuses, politiques ou parentales, ces pièges sont les mêmes.
Premier piège :« Ils disent et ne font pas ». Nous reconnaissons tous le décalage entre nos belles paroles et notre vie de tous les jours. Il est important que chacun pratique ce qu’il enseigne. Un jour, Jésus a dit : « Il ne suffit pas de dire seigneur, Seigneur pour entrer dans le Royaume des cieux, il faut faire la volonté de mon Père. » Nous sommes envoyés pour annoncer l’Évangile du Christ, mais il importe que toute notre vie soit ajustée à cette Parole.
Deuxième piège: pratiquer l’autorité comme une domination et non comme un service. Jésus reproche aux scribes et aux pharisiens de lier « des fardeaux pesants » et d’en charger les épaules des gens ; mais eux-mêmes « ne veulent pas les remuer du doigt ». Ils ont l’avoir, le savoir et le pouvoir. Cela pourrait être un merveilleux moyen de servir les autres. Au lieu de cela, ils ne pensent qu’à dominer.
Troisième piège: vouloir paraître : « Ils agissent toujours pour être remarqués des hommes ». Nous connaissons tous cette tentation d’aimer paraître, de rechercher la considération et l’intérêt. Dans le sermon sur la montagne, Jésus nous recommande de n’agir que par amour pour Dieu et par amour pour nos frères sans chercher les louanges des hommes.
Quatrième piège: se croire important, avoir le goût des honneurs. « Ils aiment les places d’honneur dans les repas, les premiers rangs dans les synagogues, ils aiment recevoir le titre de Rabbi (Maître). L’orgueil vient les détourner de Dieu et des autres. Jésus vient leur rappeler la valeur de l’humilité. Les titres et les honneurs ne sont pas mauvais en eux-mêmes. Mais le fait de les porter implique une responsabilité, un témoignage à donner, une mission à accomplir. On ne se grandit qu’en se mettant au service des autres. Cet humble service nous grandit aux yeux de Dieu comme au regard de nos frères.
En ce dimanche, les textes bibliques nous provoquent à une véritable remise en question. Le Seigneur nous appelle à revenir vers lui et à nous ajuster à son amour. Il est notre compagnon de route et il chemine avec nous. En célébrant cette Eucharistie, nous le remercions de remettre en l’endroit ce qui était à l’envers dans nos vies.
* 5 ans de partage de la bonne nouvelle du christ
* 5 ans de joie, d'amour, de rencontre ...
* 5 ans ou chaque jour Seigneur Tu as été présent.
* Merci pour la joie partage
* Merci pour les échanges enrichissantes
* Merci pour les rencontres
Bénis Seigneur l'oeuvre que toi même a crée
Je te confie tous ceux et celles qui passent sur ce blog,
accorde leur ta grâce et garde-les du mauvais.
Sois bénis Seigneur Jésus
Les armes de combat
Après la confession, la prière de renoncement et la prière de guérison intérieur nous pouvons maintenant demander à Dieu de nous donner les armes dons nous avons besoin pour remporter la victoire sur nos ennemis. En effet ilserait vain de penser pouvoir le faire avec nos propres forces. Beaucoup de nos défaites sont manifestement dues à la confiance insensée que nous plaçons en nous-mêmes, lorsque nous refusons de croire à quel point nos ennemis spirituels sont redoutables.
Ephésiens 6,11-18 St Paul nous montre précisément comment nous pouvons remporter la victoire en revêtant toutes les armes de Dieu : « Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable. Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes. Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par Dieu ; ainsi, vous pourrez résister quand viendra le jour du malheur, et tout mettre en œuvre pour tenir bon. Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice, les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix, et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais. Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu. En toute circonstance, que l’Esprit vous donne de prier et de supplier : restez éveillés, soyez assidus à la supplication pour tous les fidèles. »
A quatre reprises St Paul mentionne le devoir de « tenir ferme » ou de « résister ». Ce qui est visé ici c’est la fermeté du chrétien, sa capacité à faire face aux attaques de l’adversaire, sa résistance au moment de l’épreuve. Des chrétiens faibles et vacillants, sans fondement solide, et sans grande piété, sont des proies faciles pour l’ennemi.
Aussi St Paul souhaite-t-il les voir devenir forts pour résister aux manœuvres du diable (v. 11), même dans le mauvais jour, au moment où la pression exercée sur eux sera la plus forte.
Pour acquérir cette fermeté il faut impérativement revêtir « toutes les armes de Dieu ».
L’expression « toutes les armes de Dieu » traduit le mot grec panoplia, qui désigne l’armure complète dont étaient revêtus les soldats romains. Cette armure est confectionnée et fournie par Dieu lui-même.
Dans ces versets six éléments de l’équipement du soldat sont énumérés : la ceinture, la cuirasse, les chaussures, le bouclier, le casque et l’épée, qu’il identifie respectivement à la vérité, la justice, les bonnes nouvelles de paix, la foi, le salut et la Parole de Dieu. Ce sont là les armes dont Dieu nous équipe pour combattre nos ennemis.
Le premier élément de l’armure est la ceinture de la vérité : ayez à vos reins la vérité pour ceinture (v. 14).
La ceinture du soldat était généralement en cuir, et constituait une pièce essentielle qui ajustait la tunique autour de la taille et maintenait l’épée. Elle permettait au soldat de marcher sans être gêné. En la serrant autour de sa taille, il se sentait plus fort et plus confiant.
C’est la vérité qui sert de ceinture au chrétien, la vérité de la Parole de Dieu, la vérité de la foi, comme aussi la vérité dans le sens de la sincérité et de la droiture, ou de l’intégrité.
La cuirasse de la justice constitue le deuxième élément de l’armure du chrétien (v. 14).
La cuirasse du soldat romain recouvrait souvent aussi bien le dos que la poitrine, et était un élément essentiel pour la protection des organes vitaux.
St Paul associe donc ici la cuirasse à la justice du chrétien : la cuirasse de la justice.
La justice, c’est d’abord celle de Dieu, c’est la justification par la foi, le fait d’être déclaré juste par Dieu en vertu du sacrifice unique et parfait de notre Seigneur Jésus-Christ.
Le chrétien est celui qui est « juste », parce que justifié par Dieu, par le moyen de la foi, de sorte qu’ « il n’y a maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » !
Le chrétien n’a plus à craindre le jugement de Dieu, et encore moins les accusations incessantes du Diable et des démons. Les accusations du Diable ne l’atteignent plus, car la cuirasse qu’il porte est celle de la justice de Dieu, capable de le protéger de tous les coups portés contre lui.
Mais la cuirasse du chrétien, c’est aussi la justice du caractère et de la conduite, la justice morale à laquelle nous sommes appelés chacun. Cultiver la justice permet de résister aux tentations du diable, de la même façon que cultiver la vérité permet de déjouer ses ruses.
Ensuite vienne les chaussures de l’Evangile : « mettez pour chaussures à vos pieds les bonnes dispositions que donne l'Évangile de paix » (v. 15).
St Paul fait ici allusion à la caliga, cette demi-botte du légionnaire romain, faite de cuir, qui se fixait à la cheville et à la jambe par des lanières. Elle permettait au soldat d’effectuer de longues marches et lui garantissait une bonne assise. Sans jamais gêner sa mobilité, elle empêchait son pied de glisser.
Les chaussures sont l’image des bonnes dispositions que donne l’Evangile de paix. Le mot « dispositions » traduit un mot grec qui signifie « l’élan », « le zèle » ou l’aptitude, et désigne la fermeté que communique l’Evangile à ceux qui l’acceptent, à l’image de la stabilité que procurait la caliga que portaient les soldats romains.
Fermeté au milieu de la tentation et de l’épreuve, les chaussures constituent de même, comme on peut aussi le traduire : « le zèle pour annoncer la Bonne Nouvelle de la paix ».
Le zèle pour le témoignage et la fermeté dans la foi et dans l’espérance que donne l’Evangile constitue les chaussures de l’armure du soldat chrétien, en marche pour la conquête du monde pour le Christ.
Lequatrième élément de l’armure du chrétien est le bouclier de la foi : « Prenez, en toutes circonstances, le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Malin » (v. 16).
Le mot que Paul emploie ne désigne pas le bouclier rond et petit qui n’offrait qu’une protection limitée, mais le bouclier oblong de 1,20 m sur 75 cm qui protégeait presque tout le corps : le scutum latin.
Ce bouclier assez lourd servait principalement à arrêter les objets incendiaires, tels que les flèches trempées dans la poix et allumées avant d’être lancées.
La foi constitue donc le bouclier, l’arme défensive par excellence du chrétien, avec laquelle il est possible de se protéger contre toutes les attaques de l’ennemi, et d’éteindre tous ses traits enflammés.
Que représentent les traits enflammés du Malin desquels le chrétien est protégé grâce à son bouclier ? Ce sont d’abord toutes les accusations malveillantes qui brûlent notre conscience par de fausses culpabilités.
Ce sont encore les pensées incontrôlées de doute ou de désobéissance, de rébellions, de convoitise, de méchanceté ou de crainte, toutes ces pensées qui nous éloignent de la vérité de Dieu et de la voie de la sagesse.
La foi triomphe victorieusement de tout cela, en se saisissant des promesses de Dieu, lorsque surviennent des moments de doute et de découragement. La foi renverse devant nous les plus fortes murailles. La foi triomphe des verrous et gagne les batailles. La foi nous ouvre les trésors de la toute-puissance ; les plus faibles deviennent forts sous sa sainte influence.
Cinquième élément de l’armure du chrétien, le casque du salut (v. 17) : « prenez aussi le casque du salut » dit l’apôtre.
Le casque du soldat romain était généralement en bronze ou en fer, et seul un coup de hache ou de marteau pouvait le briser. Celui-ci était essentiel pour assurer la sécurité du combattant.
La puissance salvatrice de Dieu, le salut qu’il nous a acquis en Jésus-Christ et qu’il nous réserve aussi dans les cieux constitue notre seule défense efficace contre l’ennemi de nos âmes.
Le chrétien peut relever la tête en tout temps, parce qu’il porte déjà le casque du salut, en attendant de porter la couronne de gloire promise à ceux qui croient.
Il peut se tenir debout devant Dieu, et sans craindre ses adversaires, parce qu’il appartient au Seigneur, et qu’il bénéficie de sa protection, tout en sachant que nul ne pourra jamais le ravir de sa main (Rm 8.38-39).
La sixième et dernière partie de l’armure est l’épée (v. 17).
Notez que de toute la panoplie présentée, seule l’épée permet à la fois d’attaquer et de se défendre.
Mais cette épée suppose un combat rapproché, car le mot grec machaira désigne une épée courte, un glaive. C’est l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu.
Hb 4.12 « Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus acérée qu'aucune épée à double tranchant ; elle pénètre jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles; elle est juge des sentiments et des pensées du cœur. »
La Parole de Dieu est l’arme offensive du chrétien. Elle seule permet de faire reculer l’adversaire, et de gagner du terrain pour la cause de la Vérité, la cause du Christ.
La Bible est aujourd’hui encore l’épée de l’Esprit, c’est à dire l’épée que l’Esprit-Saint emploie pour renverser tous les systèmes défensifs des hommes, pour aiguillonner leur conscience et les éveiller spirituellement.
Cette épée, l’Esprit la place aussi entre nos mains pour nous permettre de résister efficacement à la tentation, comme le fit Jésus qui cita les Ecritures pour contrer le diable dans le désert de Judée.
De même dans l’évangélisation, elle constitue la seule force efficace de persuasion en face de l’incrédulité de nos interlocuteurs. Le simple fait de citer les Ecritures est sans nul doute plus efficace que tout beau discours lorsqu’il s’agit d’annoncer l’Evangile aux pécheurs.
N’ayez donc jamais honte, chers amis, de vous en servir, ni d’affirmer votre confiance inébranlable dans la parole de Dieu comme épée de l’Esprit.
Telle est donc la panoplie complète du chrétien, l’armure de Dieu dont il est absolument nécessaire que nous nous revêtions, si nous voulons remporter la victoire sur les ennemis de nos âmes.
La prière:En toute circonstance, que l’Esprit vous donne de prier et de supplier : restez éveillés, soyez assidus à la supplication pour tous les fidèles. »(v. 18)
Notez cependant que Paul ne se contente pas d’énumérer ces six éléments de l’armure du chrétien.
Il reste un élément essentiel, sans lequel aucun de ses six éléments ne serait vraiment efficace contre les assauts de l’adversaire, et il s’agit de la prière.
La prière constitue un élément essentiel dans l’armure du chrétien. Avec la Parole de Dieu, qui est « l’épée de l’Esprit », elle apparaît comme l’arme principale que l’Esprit Saint met entre nos mains.
La Bible et la prière sont les deux mains dont l’Esprit se sert pour accomplir son œuvre à travers nous, contre les assauts de l’adversaire.
* C’est par la prière en effet que nous nous appuyons sur le Seigneur et sur ses promesses, et que nous manifestons notre dépendance vis-à-vis de Lui.
* C’est par la prière aussi que nous intercédons pour tous ceux qui sont encore sous l’emprise du prince de ce monde, afin que le Seigneur les conduise à sa lumière.
Voilà pourquoi aussi l’apôtre nous encourage à prier « en tout temps », « avec toutes sortes de prières et de supplications », « avec une entière persévérance », et « pour tous les saints ».
Alors frères et sœurs, que puis-je faire de mieux ce matin, sinon de vous exhorter, à la suite de l’apôtre Paul, à vous revêtir véritablement de toutes ces armes que Dieu met à votre disposition.
Revêtez-vous de l’armure de Dieu, et apprenez aussi à vous en servir. Une armure n’est pas faite pour rester au fond d’un placard, mais pour être portée fièrement, dans un combat corps à corps contre l’adversaire !
Quelqu’un a dit : « Au ciel, nous ne porterons pas d’armure, mais des robes de gloire ; ici-bas, les armes doivent être portées nuit et jour. Nous devons marcher, travailler et même dormir avec elles, autrement nous ne sommes pas de vrais soldats de Christ ».
Soyons donc, chers amis, de vrais soldats du Christ, et honorons notre Roi en remportant avec Lui et par Lui la victoire sur toutes les puissances de mort, victoire qu’il a déjà remportée à la Croix, et qui sera un jour pleinement manifestée, quand il reviendra dans sa gloire.
Telle est notre vocation jusqu’à ce qu’il vienne !
Application:
*** Méditer ces versets (éph 6,11-18) ; s’arrêter sur chaque arme, se le représenter et demander la grâce de le recevoir
*** Lire tous les jours la bible surtout les évangiles afin de nous imprégner de la parole de Dieu, d'être des familiers de la voix de Jésus.
*** La vie dans l'esprit est très exigeante et il y a pas de compromission possible avec la vie du monde et ses plaisirs. Si nous faisons le choix radical de suivre Jésus de tout notre coeur il prendra soin de nous et nous ne manquerons jamais de rien. AYONS CONFIANCE
En ce temps-là, les pharisiens, apprenant qu’il avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » Jésus lui répondit : « ‘Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.’
Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même.’ De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »
« Il n’y a pas d’étranger sur cette terre. » Ce slogan de la CIMADE voudrait nous provoquer. Dans un langage très actuel, le livre de l’Exode (1ère lecture) nous donne des consignes très concrètes : « L’immigré, tu ne l’exploiteras pas, ainsi que la veuve et l’orphelin ; tu ne prendras pas en gage le manteau de ton prochain : il n’a que cela pour se couvrir quand il fait froid. » C’est ainsi que Dieu attire notre attention sur les personnes fragiles qui dépendent de la bienveillance des autres. Il se désolidarise des agissements coupables en déclarant qu’il répondra au cri des humbles.
En écoutant ce texte biblique, nous pensons tous aux immigrés d’aujourd’hui qui ont fui la guerre. Nous pensons aussi à tous ceux qui sont réduits à l’esclavage et à la misère. Dans certains pays, les gens n’ont qu’un maigre repas par jour. Le livre de l’Exode vient nous rappeler quel’alliance avec Dieu passe par l’amour des frères et spécialement des plus fragiles.Si nous les oublions, notre vie deviendra un contre témoignage. En Dieu, tout homme devient un frère à aimer.
Dans l’Évangile, nous trouvons des pharisiens qui cherchent à mettre Jésus à l’épreuve. Leur question est vraiment théorique. Ils savent parfaitement qu’aimer Dieu est le commandement suprême ; tous les juifs pieux ont l’habitude de prier chaque jour avec ce passage de l’Écriture : « Écoute, Israël, tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton esprit et de toute ta force » (Dt 6,4). Le piège tendu à Jésus visait son enseignement et ses actes. Ses adversaires le voyaient accomplir chaque jour des œuvres de miséricorde ; il était très proche des blessés de la vie, des malades et des égarés. Il guérissait le jour du Sabbat. On lui reproche d’en faire trop au détriment de la loi de Dieu.
Dans sa réponse, Jésus lui rappelle ce qui est dit dans le livre du Deutéronome : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit»(versets 37-38). Il aurait pu s’arrêter là, mais il ajoute quelque chose qui n’avait pas été demandé par le docteur de la loi : « le second commandement lui est semblable…Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »Jésus met ces deux commandements ensemble pour nous révéler qu’ils sont inséparables et complémentaires. On ne peut aimer Dieu sans aimer le prochain. Et on ne peut aimer le prochain sans aimer Dieu.
Pour vivre cet Évangile, c’est vers Dieu que nous nous tournons. Ce qu’il nous demande, il l’a vécu jusqu’au bout. Au soir du jeudi saint, il disait : Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. » Il ne s’agit plus d’une simple loi écrite mais d’une personne qui se donne. Le Christ continue à insuffler son Esprit Saint à ses fidèles pour animer leurs pensées, leurs paroles et leurs actes. Il s’identifie à notre prochain et il nous appelle à le reconnaître dans les autres. Ce que nous avons fait au plus petit d’entre les siens c’est à lui que nous l’avons fait.
Cet appel à aimer Dieu et le prochain nous rejoint actuellement dans un monde dur et violent. Tous les jours, on nous parle de guerres, de violences et d’exécutions sommaires. Tout cela est absolument intolérable. La première lecture nous parlait de respect de l’immigré. À travers lui, c’est aussi le Christ qui est là. Nous pensons aussi à de nombreux jeunes et même des enfants qui commettent des actes qui empoisonnent la vie des autres. Nous nous sentons bien démunis face à toutes ces situations. Mais un jour, Mère Teresa de Calcutta nous a donné son témoignage : une sœur lui venait de lui faire part d’un problème difficile. Mère Teresa décide alors que la communauté passerait une heure de plus en adoration devant le Saint Sacrement. C’est auprès du Seigneur que nous apprenons à aimer comme lui et avec lui.
Nous faisons monter vers le Seigneur cette prière de Saint François :
« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie. »
Prière au Sacré Coeur lors des moments difficilles
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Bras tout puissant de Jésus, je me présente devant Toi avec toute ma foi, en implorant ton réconfort dans ma situation difficile. Ne m'abandonne pas doux Jésus.
Ouvre les portes sur mon chemin afin que Tes bras tout-puissants s'ouvrent et referment comme il te plaira, de me donner la tranquilité que je désire.
(Faites vos voeux pour trois problèmes)
Oh mon Dieu, reçois les suppliques d'un coeur blessé qui se bat toujours pour Toi.
Que Ton pouvoir ne me laisse jamais succomber par manque de secours.
Tout-Puissant Jésus, Aide moi à trouver un refuge dans ton Royaume Céleste pour toujours. Amen
Jésus Aide moi,
Dans les moments difficiles, laisse moi venir vers Toi avec confiance et humilité, en disant
Jésus Aide moi
Dans les moments de doutes, de perplexités et de tentations,
Jésus Aide moi
Dans les moments de solitude, de lassitude et d'épreuves,
Jésus Aide moi
En cas d'échec de mes projets et de mes expériences, dans mes déceptions, mes problèmes et peines,
Jésus Aide moi
Lorsque les autres me laissent tomber et que seule Ta grâce peut m'assister,
Jésus Aide moi
Lorsque je me précipite vers Ton tendre amour de Père et de Sauveur,
Jésus Aide moi
Lorsque mon coeur est découragé par l'échec et que je constate que mes efforts sont vains,
Jésus Aide moi
Lorsque je deviens impatient et que ma croix m'irrite,
Jésus Aide moi
Lorsque je suis souffrant et que ma tête et mes mains ne peuvent plus travailler, et que je me sens seul,
Jésus Aide moi,
Toujours, toujours malgré les faiblesses, les chutes et les défauts de toute sorte, Jésus Aide moi et ne m'abandonne jamais.
Alors les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler. Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens. Alors, donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? » Connaissant leur perversité, Jésus dit : « Hypocrites ! Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier. Il leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? » Ils répondirent : « De César. » Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
En ce 29ème dimanche du Temps ordinaire, nous entendons des textes bibliques qui nous interpellent. Ils nous rappellent l’importance que nous avons aux yeux de Dieu et le rôle que nous avons auprès des autres ; ce sont les paroles de la première lecture : « Je t’ai appelé par ton nom. Je t’ai donné un titre ; je suis le Seigneur et il n’en est pas d’autre. » Cette bonne nouvelle a été annoncée à un peuple qui vient de passer 50 ans en exil sur une terre étrangère. Ce peuple anéanti et humilié va pouvoir retrouver sa dignité et sa fierté. Ce qui est extraordinaire, c’est que Dieu se sert d’un roi païen pour réaliser son projet de salut. Cyrus, roi de Perse est devenu l’homme providentiel qui permettra au peuple d’Israël de retrouver sa terre.
À travers ce texte du prophète, nous entrevoyons un autre libérateur : il s’agit de Jésus lui-même. Avec lui, ce n’est pas seulement Israël qui est sauvé. Il est venu pour tous les peuples du monde. Il nous voit plongés dans notre péché, loin de Dieu. Il a livré son Corps et versé son Sang pour nous et pour la multitude. Il veut associer tous les hommes à sa victoire sur la mort et le péché. La journée missionnaire est là pour nous rappeler à être missionnaires.
Nous sommes envoyés pour annoncer « la joie de l’Évangile » ; c’est l’appel que nous adresse le pape François : « la joie de l’Évangile remplit le cœur de ceux qui rencontrent Jésus. » C’est cette joie que nous avons à communiquer et à rayonner dans ce monde qui en a bien besoin. Devant ce désert spirituel, la tentation est grande de se décourager et de dire que ça ne sert à rien. Mais dans ce désert, « il faut des hommes de foi, qui par l’exemple de leur vie, montrent le chemin vers la Terre promise et ainsi, tiennent en éveil l’espérance ». (Pape François)
Dans l’Évangile d’aujourd’hui, nous voyons les pharisiens et les partisans d’Hérode se mettre d’accord pour tendre un piège à Jésus; ils commencent par faire l’éloge de sa franchise, de sa rectitude et de son intégrité ; mais ce langage flatteur vire progressivement vers un complot contre Jésus : « Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à l’empereur César ? »
Ces oppositions à l’Évangile sont toujours d’actualité : la tentation est grande de mettre hors circuit ceux qui nous remettent en question et nous poussent à changer. Quand la parole de l’Église nous dérange, on fait tout pour la discréditer. Mais rien ne doit arrêter l’annonce de la bonne nouvelle. Le Christ compte sur chacun de nous pour être les témoins et les messagers de ces paroles de la Vie Éternelle.
Dans cet Évangile, Jésus remet les choses « à l’endroit » : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. » Certains pourraient croire que Jésus nous invite à un partage clair entre les deux domaines. Pour beaucoup c’est « la semaine à César et le dimanche à Dieu». Mais ce n’est pas cela que Jésus nous demande. Rendre à Dieu ce qui est à Dieu, « c’est reconnaître, face à n’importe quel type de pouvoir que Dieu est le Seigneur de l’homme et qu’il n’y en a pas d’autre » (pape François).
Rendre à Dieu ce qui est à Dieu, c’est s’ouvrir à sa volonté et coopérer à son Royaume de miséricorde, d’amour et de paix. »
Rendez à César ce qui lui appartient et à Dieu ce qui lui revient. Nous savons que les empereurs romains se faisaient vénérer comme des dieux. C’est vrai encore aujourd’hui. Des hauts placés se prennent pour le « Bon Dieu ». Parfois, on fait appel à eux ; on accepte des compromissions qui ne sont pas toujours en accord avec notre conscience. Quand l’argent est roi, les règles du jeu sont faussées.
Rendre à césar ce qui est à césar, c’est participer à l’organisation de la société dans laquelle nous vivons, c’est assainir les relations en les fondant sur la loyauté, c’est assumer nos tâches dans les divers domaines de la vie sociale, économique et familiale. Nous avons tous à lutter pour que la dignité des plus pauvres soit reconnue et respectée. C’est dans ce monde tel qu’il est que nous sommes envoyés comme messagers de l’Évangile. À l’occasion de cette semaine missionnaire, nous sommes mis devant nos responsabilités. Le Christ nous veut en état de mission quelle que soient notre vie et notre situation.
En célébrant cette Eucharistie, nous voulons, Seigneur, te rendre ce qui te revient. Nous t’offrons tous les actes de foi, d’espérance et de charité qui émaillent de nos vies et de celles de tous nos frères. Avec toi nous nous engageons à tout faire pour que l’amour l’emporte sur la haine et la violence. Sois avec nous pour que l’Évangile soit annoncé dans le monde entier. Amen !
ASSAINIR SA VIE
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Quelque soient nos difficultés et problèmes nous pouvons trouver la solution en nous engageant dans le combat spirituel. Mais pour remporter des victoires contre les forces du mal nous devons pour commencer faire le ménage dans notre vie. Le démon se plait dans le péché et quand nous péchons nous lui ouvrons les portes de notre vie et plus nous nous enfonçons dans le péché plus il s’installe. Par le péché nous nous livrons pieds et poings liés à nos ennemis ce qui leur permet d’avoir un contrôle sur nous. C’est très important de choisir son camp car Dieu ne donnera jamais sa gloire à une idole.
Etudions la confrontation du prophète Elie avec les prophètes de baal 1 Roi 18, 18-41 pour comprendre la manière d'agir de notre Dieu.
En premier lieu le prophète Elie montre au roi Acab l’origine des problèmes du peuple d’Israël « Ce n’est pas moi qui porte malheur à Israël ; c’est toi et la maison de ton père, parce que vous avez abandonné les commandements du Seigneur et que tu as suivi les Baals. ». En suivant les faux-dieux nous nous mettons en danger et toutes sortes de malheur nous tombent dessus. La transgression du premier commandement de Dieu:"Tu n’auras pas d’autres dieux que moi" nous rend vulnérable, nous ne sommes plus sous la protection de Dieu.
EnsuiteElie demande au peuple de faire un choix : « Combien de temps allez-vous danser pour l’un et pour l’autre ? Si c’est le Seigneur qui est Dieu, suivez le Seigneur ; si c’est Baal, suivez Baal.». Car comme le dit jésus : « Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. » Math 6,24.En effet en ne nous engageant pas fermement à la suite de notre seigneur nous nous mettons en dehors de ses promesses de protection et de bénédiction puisque nous avons désobéis à ses commandements. « Aussi, puisque tu es tiède – ni brûlant ni froid – je vais te vomir de ma bouche. » Apoc 3,16
Enfin le choix à faire : « Alors Élie dit à la foule : « Approchez. » Et toute la foule s’approcha de lui. Il releva l’autel du Seigneur, qui avait été démoli.» (V.30). Le peuple fait le choix de ne suivre que l’éternel et ensemble avec le prophète ils reconstruisent l’autel « Il prit douze pierres, selon le nombre des tribus des fils de Jacob … Avec ces pierres il érigea un autel au Seigneur » (V.31-32). Ce qui veut dire que l’alliance renouvelée engage tout le peuple d’Israël. C’est pourquoi les parents doivent faire attention quand ils font des alliances avec des divinités, ils engagent toute leur descendance et souvent jusqu’à 5 générations.
Après le choix et la reconstruction de l’autel le prophète Elie offre le sacrifice à Dieu au nom de tout le peuple. Dieu accepte l’offrande du peuple et manifeste sa gloire en faisant descendre le feu du ciel qui consume tout « Alors le feu du Seigneur tomba, il dévora la victime et le bois, les pierres et la poussière, et l’eau qui était dans la rigole. Tout le peuple en fut témoin ; les gens tombèrent face contre terre et dirent : « C’est le Seigneur qui est Dieu ! C’est le Seigneur qui est Dieu ! » (v.38-39)
Le verset 40 montre l’élimination des prophètes de baal. C’est le combat spirituel et la victoire pour ceux qui ont choisi de marcher avec le vrai Dieu, le Dieu d’Israël.
A la lumière de ce qui précède nous voyons que pour que Dieu agisse et nous donne une pleine victoire nous devons faire un choix radical et le suivre en toute sincérité.
Voici en quelques étapes comment procéder pour assainir votre vie :
Prière de renoncement
Acte de renouvellement des vœux du baptême
Moi (prénom), je renouvelle les vœux de mon baptême et je renonce à Satan, à ses pompes, à ses œuvres, à ses illusions, à ses mensonges et à ses agents et je m’attache à Jésus-Christ comme mon Seigneur, mon Dieu et mon Sauveur et je souscris aux enseignements de l’Eglise Une, Sainte, Catholique et Apostolique.
Pour que se renouvelle la grâce du Saint-Esprit
Seigneur Jésus-Christ, je te demande de renouveler en moi la grâce du Saint-Esprit ; qu’elle me fortifie, m’éclaire et me conduise sur le chemin de mon combat spirituel.
Déclaration de retrait et de récupération de la volonté
Sous la protection du Nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, je retire et récupère ma volonté si je l’ai livrée par moi-même – en connaissance de cause ou par ignorance – ou si elle a été livrée par une tierce personne à ma connaissance ou à mon insu, même par mes parents de n’importe quel degré de parenté, dans les générations passées ou présentes, pour toutes pratiques d’idolâtrie, avec ou sans sacrifice, d’occultisme et de sorcellerie, de magie noire, de contre-magie, de toutes formes de sorts, envoûtements, divination, voyance (cafédomancie, cristallomancie, taromancie, numérologie, astrologie, horoscope…), l’usage du plomb, du pendule, des imprécations, des incantations, des malédictions, des blasphèmes, de la jalousie et du mauvais œil, du spiritisme, de la médiumnité, de l’influence d’une religion non chrétienne ou de phénomènes chrétiens erronés, de toute superstition et de toute autorité spirituelle exercée d’une manière non conforme au dessein salvifique de Jésus-Christ.
Je déclare toutes ces œuvres nulles et non avenues, et je me transfère de tout mon cœur du domaine de l’occulte à celui de la Providence du Père céleste. Je pardonne à ceux qui m’ont fait du mal, je demande à Notre-Seigneur Jésus-Christ de verser sur moi (et sur mes enfants / sur ma famille) son Sang précieux ; qu’il me (nous) lave, me purifie, me protège et rompe tout lien entre moi et ces pratiques ainsi qu’avec leurs conséquences sur ma vie spirituelle, psychologique, psychique, physique, affective, familiale, sociale, professionnelle, dans le passé, le présent et toute réitération dans le futur, par l’intercession de la bienheureuse Vierge Marie, de saint Michel Archange, des anges et des saints.
En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler aux grands prêtres et aux anciens du peuple, et il leur dit en paraboles : « Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils. Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir. Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.” Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville. Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.” Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives. Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce. Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L’autre garda le silence. Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.” Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »
Les textes de ce dimanche nous parlent d’un banquet de fête. L’Évangile nous parle de notre réponse à cette invitation de Dieu. Cette invitation revêt troiscaractéristiques : la gratuité, la générosité et l’universalité. Les invités sont nombreux, mais quelque chose de surprenant se produit : aucun des élus n’accepte de prendre part à la fête. Ils ont tous quelque chose à faire. Ils s’en vont l’un à son champ, l’autre à son commerce. Certains vont même jusqu’à maltraiter et tuer les serviteurs.
Le grand message de cet Évangile, c’est la bonté de Dieu envers nous. Il nous offre gratuitement son amitié et sa joie. Mais trop souvent, nous n’accueillons pas ses dons. Nous n’avons pas le temps ; nous plaçons au premier plan nos préoccupations matérielles et nos intérêts personnels. Quand Dieu appelle, nous nous sentons souvent dérangés. Nous vivons dans une société qui cherche à le mettre en dehors de sa vie.
Mais Dieu ne se décourage pas dans son projet. Face au refus des invités, il n’annule pas la fête. Il propose l’invitation en l’étendant au-delà de toutes les limites du raisonnable. Il envoie ses serviteurs sur les places et aux carrefours des chemins pour rassembler tous ceux qu’ils trouveront. Les bons comme les mauvais sont tous invités. La salle est remplie d’exclus. L’Évangile rejeté par certains trouve un accueil inattendu dans de nombreux cœurs.
La bonté de Dieu n’a pas de limite. Personne n’est laissé de côté. Le banquet du Seigneur est universel ; il est offert à tous. Tous ont la possibilité de répondre à cette invitation.Personne n’a le droit de se sentir privilégié ni d’en revendiquer l’exclusivité. Les chefs des prêtres et les pharisiens se plaçaient confortablement au centre. Le Christ vient nous rappeler à tous que cela ne doit pas se faire. Le pape François ne cesse de nous ouvrir aux « périphéries ». Même les exclus, même ceux qui sont rejetés par la société sont l’objet de la générosité de Dieu. Ils ont la première place dans son cœur.
Nous sommes tous appelés à ne pas réduire l’invitation de Dieu aux limites de notre « petite église ». Nous devons l’élargir aux dimensions de l’amour universel de Dieu. Il n’existe qu’une condition : « revêtir l’habit nuptial » en témoignant de la charité envers Dieu et le prochain. Il s’agit du disciple qui accueille l’enseignement de Jésus. Celui qui ne l’a pas accueilli se voit plongé dans « les ténèbres du dehors ». Ce n’est pas Dieu qui l’a rejeté ; c’est lui qui s’est exclu car il était étranger à la joie et à la vie offerte. Il aurait pu dire : « c’est vrai Seigneur, je n’ai pas ce vêtement mais je compte sur toi pour me le remettre ».
En célébrant l’Eucharistie, nous demandons au Seigneur de nous revêtir de cet habit nuptial et de sa grâce. Nous devons l’avoir pour recevoir la communion. Cet habit nuptial nous est fourni par le sacrement de la réconciliation. C’est là que nous retrouvons notre dignité d’enfants de Dieu. N’oublions jamais que le Seigneur est toujours là pour nous revêtir de sa lumière et de sa gloire.
En ce mois du Rosaire, nous nous tournons aussi vers la Vierge Marie. Qu’elle nous accompagne sur ce chemin de conversion. Confions-lui les drames et les espérances de nos frères et sœurs exclus, faibles, rejetés et méprisés. Prions-la aussi pour ceux qui sont persécutés à cause de leur foi. Elle sera toujours là pour nous renvoyer au Christ. « Aujourd’hui, ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur. »