aime aimer amis amour ange anges annonce background belle bonjour bonne cadeau
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Prières diverses (39)
· Sainte Rita (13)
· Prières de délivrance-libération (22)
· Neuvaines à Marie (29)
· Prières en temps de maladie (12)
· Chapelet (9)
· Précieux sang de Jésus (14)
· Prières pour la vie sentimentale (5)
· Saint Joseph (15)
· Saint Antoine de Padoue (7)
merci, merci, merci
Par Anonyme, le 30.04.2022
o sainte rita interviens auprès de dieu aidez moi à trouver un emploi qui me plaît et a trouver l homme de ma
Par Vero , le 30.04.2022
la victoire est pour moi, ton enfant bien-aimé
Par Anonyme, le 29.04.2022
merci seigneur jésus christ pour ta vie écrasante sur toutes les situations de nos qui volent notre joie et no
Par Anonyme, le 29.04.2022
magnifique
Par Anonyme, le 29.04.2022
· Prière à Sainte Rita dans les cas désespérés
· Prière pour la guérison
· Neuvaine à Saint Joseph pour trouver du travail
· Prière pour sortir d’une situation délicate
· Chapelet du Très Précieux Sang de Jésus Christ
· Neuvaine à notre dame de la délivrance
· Neuvaine à Saint Antoine de Padoue
· Prière pour chasser les maris et femmes de nuit
· Neuvaine au Saint Enfant Jésus de Prague
· Prière pour demander à Dieu un(e) conjoint(e)
· Prière pour se libérer des dettes
· Prière au Sacré Coeur lors des moments difficilles
· Prière pour demander à Dieu la santé
· RECONNAITRE ET BRISER LES LIENS DE FAMILLE
· Prière à faire au réveil après un rêve
La mère de Jésus dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jn 2, 5
Car si notre coeur nous condamnait, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît tout. 1 Jn 3, 20
Invoque-moi et je te répondrai; je t'annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien. Jr 33, 3
Date de création : 24.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
784 articles
Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Mt 11,28
A qui irions-nous seigneur jésus ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6,68
Heureux les coeurs purs car ils veront Dieu. Mt 5, 8
Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance. Jn 10,10
Neuvaine à Saint Joachim
fêté le 26 juillet
Prières à dire au début de chaque jour de la Neuvaine
O glorieux Saint Joachim ! Comme il vous convient bien ce nom qui signifie préparation du Seigneur ! Car c'est vous que Dieu a choisi pour préparer le temple vivant dans lequel il a plu à son Fils unique de venir habiter ! O Bienheureux père, c'est vous qui avez donné au monde cette admirable Fille qui a été élevée au rang de Mère de Dieu et de Reine du Ciel et de la terre. Avec quelle tendresse et quelle sollicitude vous l'avez nourrie ! Quels exemples d'humilité, de piété vous avez fait luire aux yeux de votre Auguste Enfant et de tous les mortels ! Aidez-nous pur vos prières, ô Saint Joachim ! à préparer dans notre cœur un sanctuaire orné des saintes affections d'une piété tendre et persévérante. Ainsi soit-il.
Priez pour nous, saint Joachim,
Afin que nous devenions dignes des promesses de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Prions: O Dieu qui entre tous vos Saints avez choisi Saint Joachim pour être le père de la Mère de Votre Fils, accordez-nous, nous vous en supplions, que ce grand Saint dont nous honorons la mémoire, nous fasse continuellement éprouver l'effet de sa puissante intercession. Nous Vous le demandons par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Réciter ensuite 1 Notre Père, 5 je Vous salue Marie et 1 Gloire au Père
Premier Jour :Joachim, Père de Marie
S'unir au chœur des Anges et l'invoquer
Joachim naquit à Nazareth. Son nom, qui signifie en langue hébraïque « préparation au Seigneur », annonce heureusement les desseins que le Ciel avait sur ce saint patriarche. Il devait préparer au Roi des rois un temple, un sanctuaire vivant, l'Immaculée Vierge Marie, dans le sein de laquelle le Fils du Très-Haut devait s'unir à notre nature. Dieu, dans Son infinie bonté, lui accorda les grâces les plus signalées pour le rendre digne, autant que possible, d'être le père de la Femme bénie entre toutes les femmes, de l'Auguste Reine du Ciel et de la terre. On pense qu'il avait vingt-quatre ans lorsqu'il épousa sainte Anne, issue, comme lui, de la tribu de David. Ce fut longtemps après son mariage que Dieu lui accorda la Vierge, conçue sans péché, qui a enfanté l'Emmanuel, et que toutes les générations bénissent. Ne devons-nous pas bénir, avec elle, l'heureux patriarche qui a la gloire d'être son père ?
Prière:
Quand je considère, ô Joachim, tout ce que Dieu a fait pour vous préparer à devenir le père de la Vierge Incomparable qui devait être le Temple du Verbe incarné, je vois avec quel soin je dois me disposer à être, par la communion, le sanctuaire de cet Adorable Sauveur. J'admire en même temps le bonheur que vous avez d'être le père de la Reine des Saints et l'aïeul du Verbe Incarné. Quel crédit ne devez-vous pas avoir auprès de Jésus, la source de tous les biens, et de Marie, par les mains de laquelle il les dispense ! Non, vos prières ne peuvent jamais être rejetées. Aussi, je vous invoque avec une entière confiance. Daignez prier pour moi; obtenez-moi, je vous en conjure, la grâce de m'approcher toujours dignement de la Sainte Table. Ainsi soit-il.
Deuxième jour :Foi de Saint Joachim
S'unir au chœur des Archanges et l'invoquer
La Foi de Saint Joachim a été vive comme celle de ses pères. Le monde qui passe en image n'était rien à ses yeux. Les fêtes les plus séduisantes n'avaient pour lui aucun attrait. Partout il voyait le Seigneur Dieu remplir le Ciel et la terre par Son immensité, et qui, du haut de Son Trône éternel, voit, sans jamais changer, s'écrouler et disparaître les empires les plus florissants d'ici-bas. Insensible a tout ce qui passe, se regardant comme étranger et voyageur sur la terre, il aspirait à la Céleste Patrie, où il verrait sans voile et posséderait pour toujours Celui qui est le principe et la fin de toutes choses. En vain les pécheurs l'invitaient à prendre part à leurs plaisirs criminels; il ne voulait point les suivre dans les sombres détours du vice. Dirigé par le divin flambeau de la Foi, il marcha constamment avec les fidèles Israélites dans les heureux sentiers de la vertu.
Prière:
Je désire ardemment, ô Saint Joachim, imiter votre foi. Ah ! je le sens, si je suis souvent arrêté par le moindre obstacle dans le chemin de la perfection, c'est que ma foi n'est pas assez vive, puisque le Seigneur nous dit que si nous avions de la foi comme un grain de sénevé, nous transporterions les montagnes; et rien ne nous serait impossible. C'est par la Foi que les anciens pères se sont rendus recommandables... c'est par la Foi qu'ils passèrent au travers de la mer rouge comme sur une terre ferme, au lieu que les Égyptiens ayant tenté le même passage, furent submergés. C'est par la Foi que vous avez fidèlement suivi les traces de vos ancêtres, que vous avez, à leur exemple, surmonté toutes les difficultés qui s'opposaient à votre sanctification. Obtenez-moi, a un haut degré, la vertu de foi qui me fera triompher du monde, de l'enfer et de toutes les passions.
Troisième jour :Espérance de Saint Joachim
S'unir au chœur des Principautés et l'invoquer
Saint Joachim a été fortement éprouvé dans le cours de sa vie; mais il ne s'est point laissé aller au découragement. Comme Abraham, il a espéré contre toute espérance. Il attendait avec confiance cette vie meilleure que Dieu a promise a ceux qui l'aiment. Comme tous les Saints, il espérait avec une confiance ferme et inébranlable, ce qui nous a été promis, parce que celui qui nous l'a promis est fidèle. Son espérance n'était point présomptueuse : docile à suivre les inspirations de la grâce, il s'attachait à mériter par des bonnes œuvres les récompenses du Dieu de bonté, qui couronne, dans le ciel, les dons mêmes dont il a enrichi ses Élus. En s'appliquant à faire valoir le talent que le Seigneur lui avait confié, il ne cessait d'invoquer son nom adorable, et ses prières étaient exaucées. Jamais celui qui espère en Dieu n'est confondu.
Prière:
Quand je considère, ô Saint Joachim, les dangers qui m'environnent, l'acharnement de l'enfer, la malice du monde, la violence de mes passions et mon extrême faiblesse, je suis tenté de me désespérer ; d'autres fois, ouvrant mon cœur au vent de la présomption et m'appuyant sur moi-même, je néglige de recourir à la prière, je m'élève sur les ailes de l'amour-propre, et je suis puni de ma présomption ; je tombe dans la profondeur de ma misère. Faites donc, je vous en conjure, que j'évite les deux vices opposés à la sain te vertu d'espérance. Ne souffrez pas que je sois entraîné et que j'aille me briser contre l'un ou l'autre de ces deux écueils. Obtenez-moi la grâce d'être, comme vous, au milieu des tentations, aussi ferme qu'un rocher, au pied duquel viennent expirer les vagues irritées ; que l'espérance soit pour moi, sur la mer du monde, l'ancre salutaire qui me fasse résister aux flots et aux vents conjurés. L'espoir de jouir de votre éternelle félicité me communiquera de jour en jour une nouvelle ardeur pour combattre mes ennemis ; qu'ils se dispersent devant le Dieu qui vient a mon secours, comme la poussière emportée par le souffle de l'Aquilon.
Quatrième jour :Amour de Saint Joachim pour Dieu
S'unir au chœur des Puissances et l'invoquer
Joachim s'attacha dès l'enfance au Dieu d'Israël, et la céleste flamme de son amour devint, de jour en jour, plus ardente. Son cœur ressemblait a l'autel sur lequel le feu sacré était toujours entretenu. Il s'était donné au Seigneur sans réserve et sans partage; toutes ses pensées, toutes ses affections, tous ses désirs avaient pour objet cet adorable Maître et ce qui pouvait procurer sa gloire. La vue de ses perfections infinies et de sa bonté, à l'égard des enfants de Jacob, le touchait profondément, et il lui en offrait de vives actions de grâces. Le divin amour, dont il était embrasé, faisait ses délices. Souvent il répétait au fond de son cœur ces paroles du Roi-prophète : « II est bon de m'attacher à Dieu. Qu'il est bon le Dieu d'Israël ! » « Celui qui aime vole, court avec joie ; il est libre et rien ne le retient. Il donne le tout pour le tout, et possède tout dans le tout, parce qu'il se repose au-dessus de toutes choses, dans le seul et souverain Bien, d'où découlent et procèdent tous les autres biens ; il ne regarde pas aux dons, mais il s'élève au-dessus de tous les biens, pour ne voir que Celui qui les donne. L'amour ne sent point la charge, il ne compte point le travail : il est capable de tout ; et pendant que celui qui n'aime point se décourage et se laisse abattre, celui-là exécute bien des choses et les achève ». Tels étaient les admirables effets de l'amour du Bienheureux Joachim.
Prière:
Vous qui avez tant aimé le Seigneur, obtenez-moi, ô Saint Joachim, une étincelle du feu sacré que le Fils de Dieu est venu apporter sur la terre, faites qu'à votre exemple, je m'attache à Dieu seul, que je l'aime par reconnaissance pour les bienfaits sans nombre qu'Il daigne m'accorder dans l'ordre de la nature et dans l'ordre de la grâce, pour me rendre digne de la gloire éternelle. Faites que je l'aime surtout pour l'amour de Lui-même, à cause de ses perfections infinies. Obtenez-moi la grâce de croître de jour en jour dans l'amour de ce Dieu infiniment aimable, afin que j'apprenne à goûter intérieurement combien il est doux de l'aimer, de se fondre, de se perdre en son amour, que je m'élève au-dessus de moi-même par un transport de ferveur; que le pur amour soit le mobile de toutes mes pensées, de toutes mes paroles, de toutes mes actions. Je me donne à Dieu tout entier par vos mains ; je veux l'aimer par dessus toutes choses. Puissé-je, avec votre secours, mériter d'aimer à jamais, dans les cieux, cette Beauté toujours ancienne et toujours nouvelle !
Cinquièmejour :Amour de Saint Joachim pour son prochain
S'unir au cœur des Vertus et l'invoquer
L'amour du prochain est un fruit de l'amour de Dieu : il ne peut pas être banni d'un cœur embrasé du Feu de la Divine Charité. Saint Joachim, qui observait fidèlement le premier commandement : « Vous aimerez le Seigneur de tout votre cœur, de toute votre âme et de toutes vos forces », gardait aussi le second, qui est semblable au premier : « Vous aimerez votre prochain comme vous-même ». Voyant dans tous les hommes les images et les enfants de Dieu, il les aimait comme des frères. Mais il avait un amour de prédilection pour ceux qui étaient, comme lui, descendus d'Abraham et formaient le peuple chéri du Seigneur. C'était pour lui un bonheur de rendre service au prochain, quel qu'il fût. Quand un étranger se présentait a la porte de sa maison, il l'accueillait avec l'affabilité des anciens patriarches. Les pauvres et les malades excitaient sa compassion. S'il recevait quelques outrages, il les pardonnait pour l'amour de Dieu. Souvent il priait avec ferveur pour ses frères, conjurant le Seigneur de les réunir dans le séjour de l'éternelle félicité.
Prière:
Sachant, ô bienheureux Joachim, que l'amour du prochain est inséparable de l'amour de Dieu, que celui qui n'aime pas son frère, n'aime pas Dieu, et que le Divin Maître nous recommande de nous aimer les uns les autres, je vous conjure de m'obtenir la grâce d'aimer, comme vous, le prochain, d'être toujours prêt à lui rendre service, de lui pardonner ses offenses, s'il venait à m'outrager, d'aimer les indigents et les malades, de les soulager autant que je le pourrai, et de mériter d'être un jour accueilli du divin Maître, qui a promis de récompenser, comme fait à lui-même, ce que nous faisons au moindre de ses serviteurs.
Sixième jour :L'esprit de prière de Saint Joachim
S'unir au chœur des Dominations et l'invoquer
Saint Joachim avait, dans un degré éminent, le don de prière. Il aimait à se retirer dans la solitude pour s'entretenir cœur à cœur avec Dieu, adorer ses perfections, lui offrir de vives actions de grâces pour ses insignes faveurs et en solliciter de nouvelles. Que de fois, humblement prosterné devant Sa Majesté suprême, à l'exemple des anciens patriarches, il le conjura de jeter un regard de compassion et de bonté sur le monde partout couvert des ombres de la mort, et de faire briller le Divin Soleil de Justice qui devait éclairer l'univers ! Avec quelle ferveur il récitait ces psaumes sublimes, où David, son aïeul, épanchait son cœur devant Dieu, et se plaisait a décrire d'avance, sous l'inspiration du Saint-Esprit, les vertus, les bien faits et les miracles éclatants de l'aimable Emmanuel. C'est par la prière qu'il entretenait en lui le feu de l'amour divin. C'est dans la prière qu'il puisait la patience au milieu des peines de la vie, et la force pour repousser toutes les attaques de l'ennemi du salut. Ses prières, faites avec les plus saintes dispositions, montaient vers le Très-Haut comme un encens d'agréable odeur, et faisaient descendre sur lui avec abondance la rosée des célestes bénédictions.
Prière:
Bienheureux Joachim, vous avez paru au temps où devaient s'accomplir les divins oracles qui annonçaient l'avènement du libérateur promis à vos pères. Près de renouveler la face de la terre sur laquelle il allait descendre après le Messie, le Saint Esprit répandait déjà dans votre âme des torrents de grâces, et formait en vous ces gémissements inénarrables qui touchent le cœur de humbles et ferventes, montaient vers le Très-Haut comme la légère vapeur qui, au jour du printemps, sort de la terre réchauffée par les rayons du soleil. Et moi qui jouis des bienfaits ineffables dont l'Incarnation du Fils de Dieu est la source, je ne prie souvent, hélas ! Que du bout des lèvres; mon cœur est froid, et mon esprit se laisse emporter par les vains fantômes dont mon imagination est remplie. Ah ! je le sens, si je languis dans la piété, c'est parce que je ne prie pas, ou que je ne prie pas comme Dieu le désire. Daignez, ô saint patriarche, demander pour moi au Seigneur le don d'oraison; conjurez l'Esprit-Saint de m'accorder la grâce d'imiter votre recueillement et votre ferveur dans la prière; qu'il excite ma confiance , écarte d'importunes distractions et m'inspire ces aspirations vives et ardentes qui pénètrent, comme autant de flèches d'amour, le cœur du divin Sauveur, et en font jaillir des torrents de grâces.
Septième jour :La fidélité de Saint Joachim a observer la Loi
S'unir au chœur des Trônes et l'invoquer
Les observances de la Loi donnée par Dieu à Moïse sur le mont Sinaï étaient un poids que beaucoup d'Israélites supportaient avec peine, qu'un grand nombre rejetaient. Mais Joachim les regardant toutes comme l'expression de la Volonté Divine, les observait avec empressement et fidélité. Il se rendait, dans le temps prescrit, au Temple de Jérusalem pour y adorer le Dieu d'Israël, immolait, chaque année, l'Agneau Pascal et s'assujettissait à toutes les autres pratiques, quelque pénibles qu'elles fussent. Il est vrai que son amour pour Dieu en adoucissait la rigueur. C'était même pour lui un bonheur de conformer sa volonté à celle de son Divin Maître. Non content d'accomplir exactement tout ce qui était ordonné par la Loi, il cherchait en tout le bon plaisir de Dieu, le conjurait de lui faire connaître intérieurement ce qu'il désirait de son humble serviteur, et il se portait avec ardeur a tout ce qu'il paraissait demander et attendre de lui. Oh ! Combien ces saintes dispositions devaient être agréables à ce Divin Père qui se réjouit de voir ses enfants marcher dans la voie de ses commandements !
Prière:
O Bienheureux Joachim, votre fidélité à accomplir La loi de crainte est, pour moi, un puissant encouragement à garder exactement la Loi d'amour, à porter avec joie ce joug léger et plein de douceur, par lequel le Fils de Dieu a remplacé le joug onéreux et pesant imposé à un peuple trop souvent rebelle. Que je serais coupable si je ne répondais pas à son amour, si je violais la loi de mon Divin Maître ! O mon aimable protecteur, priez le Seigneur de m'accorder la grâce d'observer fidèlement Ses préceptes, de remplir avec exactitude et avec ferveur tous les devoirs qu'Il m'a tracés, de me conformer en tout à Son adorable Volonté, de quelque manière qu'elle me soit manifestée, quels que soient les temps, les lieux et les circonstances où je me trouverai, afin de mériter, comme vous, la récompense promise au serviteur qui se conforme à la volonté de son maître et fait valoir le talent qu'il en a reçu.
Huitième jour :La simplicité de Saint Joachim
S'unir au chœur des Chérubins et l'invoquer
Une âme droite et simple ne se propose pas d'autre but que d'atteindre la fin pour laquelle elle est sur la terre, c'est-à-dire d'être éternellement unie à Dieu et heureuse de sa félicité. Elle va à Lui par le chemin le plus court, sans détourner ni à droite, ni a gauche. Une lumière douce et pure dirige ses pas. Quand l'œil est simple, tout le corps est éclairé, c'est-à-dire que l'intention, quand elle est droite, influe sur tout le reste ; tout est dégagé des recherches de l'amour propre. Qu'elle est belle, qu'elle est aimable cette vertu qui donne à l'âme la candeur et l'ingénuité de l'enfance ! Heureux, trois fois heureux qui la possède ! Il est aimé de Dieu et des hommes. Tel était Joachim ; tout était simple en son âme, pensées, affections, désirs ; il servait Dieu dans la simplicité de son cœur, sans retour sur lui-même, sans s'occuper de ce que pouvait dire ou penser un monde aveugle en ses jugements. Plaire à Dieu, chercher sa plus grande gloire, c'était là son unique but, l'objet continuel de ses préoccupations. On pouvait dire de lui ce que Notre-Seigneur disait de Nicodème : « Voilà un vrai Israélite, dans lequel il n'y a point de fourberie ». La simplicité, qui rend l'âme si belle, se reflète à l'extérieur. On le remarqua spécialement dans le vertueux père de l'auguste Marie : ses manières étaient gracieuses sans affectation ; c'était une politesse naturelle et aisée ; il n'y avait rien dans la manière de se vêtir qui sentît la recherche et le luxe ; ses vêtements étaient d'une grande propreté, mais simples et conformes à sa condition. Il en était de même pour les repas, d'où étaient bannis ces apprêts que demandent la sensualité et la délicatesse. Tout y respirait une modeste et frugale simplicité.
Prière:
Votre simplicité patriarcale, ô Saint Joachim, a des charmes qui me ravissent; avant même la Loi évangélique, vous aviez la simplicité de la colombe recommandée par le Divin Maître; je vous supplie de Lui demander pour moi cette aimable vertu, faites que je sois simple en mes pensées, que je cherche en tout à plaire à Dieu seul, que jamais la vanité, la curiosité, le respect humain, la recherche de moi-même et le désir des satisfactions naturelles ne soient le mobile de mes affections, de mes désirs, de mes paroles, de mes actions. Je veux, à votre exemple, avoir cette belle simplicité dans mes rapports avec le prochain, évitant tout ce qui sentirait l'affectation, la ruse, la duplicité. Je ne rechercherai point dans mes habits ce qui serait au-dessus de ma condition. J'imiterai aussi votre tempérance à table; toujours je serai content de ce qui me sera présenté quand même les mets seraient contraires à mes goûts. Puissé-je par une vie simple et modeste obtenir les grâces que Dieu accorde à ceux qui marchent comme vous devant lui dans la simplicité de leur cœur.
Neuvième jour :Humilité de Saint Joachim
S'unir au chœur des Séraphins et l'invoquer
La vertu qui est le fondement et la gardienne de toutes les autres était profondément établie dans le cœur de Saint Joachim. Connaissant le limon dont nous sommes formés, il ne s'élevait point dans ses pensées et ne cherchait point l'estime des hommes. Issu des plus grands rois de la terre, mais écarté du trône et tombé dans une profonde obscurité, il supportait son état avec un calme inaltérable. Les sentiments de l'ambition n'avaient aucun accès dans son cœur ; il était content de son humble condition parce qu'il n'avait pas d'autre volonté que celle de Dieu. Les outrages les plus sensibles n'altéraient point la paix de son âme qui puisait une force invincible dans son union avec le Tout-Puissant. Il ne s'enorgueillissait point des faveurs spirituelles qu'il recevait abondamment, sachant que tout don vient de Dieu ; il faisait remonter vers lui l'hommage de sa reconnaissance et répétait avec le Psalmiste : « Ce n'est point à nous, Seigneur, mais à vous seul et à votre saint nom que la gloire appartient ». Parce qu'il fut toujours humble, Dieu le regarda d'un œil de complaisance, et pour lui s'accomplit cet oracle de la Sagesse incarnée : « Quiconque s'abaissera sera élevé ». Admis dans le séjour des élus, il est sur un trône immortel, la tête entourée d'une auréole éblouissante, et son nom est même sur la terre, environné de gloire. Les petits et les grands se pressent devant son image, lui adressent de respectueux hommages, et l'invoquent comme un puissant protecteur auprès de Dieu.
Prière:
La méditation de votre profonde humilité, ô Bienheureux Joachim, excite en moi un vif désir d'avoir cette vertu fondamentale sans laquelle il est impossible de plaire à Dieu et qui attire l'abondance de ses grâces. Le divin Maître nous l'a dit : « Apprenez de moi à être humble de cœur ». Daignez, ô grand Saint, m'aider à obtenir la grâce de mettre en pratique cette importante leçon, d'arracher du fond de mon cœur jusqu'aux dernières racines de cet amour propre qui s'y élève et porte des fruits si amers, de supporter avec patience les humiliations qui me viendront de la part des hommes et les épreuves par lesquelles il plaira au Seigneur de me faire passer ; de ne jamais me prévaloir des avantages que je pourrais avoir, d'en rapporter la gloire à ce Dieu qui est la source de tous les dons ; en un mot, de marcher sur vos traces, pour mériter les glorieuses récompenses promises dans l'éternité au cœur vraiment humble.
Prions Saint Joachim et faisons-le prier
Préambule
Combien sont agréables au Cœur de Marie, les hommages que l'on rend à Son père bien-aimé ! Elle apparut un jour à la pieuse servante de Dieu Maria d'Escobar, qui s'employa si activement près du Pape Grégoire XV (*), pour obtenir que l'on célébrât dans toute l’Église Catholique, la Fête de ce grand Patriarche, et elle lui dit ces paroles mémorables : « Sœur bien-aimée, je viens t'exprimer toute ma reconnaissance pour le plaisir que tu m'as procuré en faisant instituer une Fête en l'honneur de Mon père ; sois bien assurée que Dieu ne te ménageras pas les récompenses pour une telle attention, et que Moi, de Mon côté, Je serai généreuse à ton égard ».
Un autre jour, la même servante de Dieu reçut la visite de la Glorieuse Sainte Anne qui, pour reconnaître les hommages rendus à son époux, lui adressa ces paroles empreintes de toute la délicatesse du plus tendre amour : « Ma fille, le Seigneur m'envoie te dire qu'il est fort satisfait de l'empressement que tu as mis à faire instituer une Fête en l'honneur de mon époux, si grand et si glorieux au Ciel. Moi-même, j'en ai ressenti une joie indicible et j'en ai retiré un éclat extraordinaire. Songe à ce que je pourrais te faire en reconnaissance de la gloire que tu m'as procurée, et je promets de te l'accorder ».
Après avoir lu ces paroles, est-il possible de ne pas éprouver une vive dévotion à Saint Joachim, puisqu'elle nous assure non seulement son amour, mais encore l'affection de sa famille, et par conséquent de tout le Paradis ? Le Père Croiset dit qu'il n'y a rien qu'on obtienne de Jésus et de Marie, dès lors qu'on le demande par l'intercession de Saint Joachim ; aussi, appelle-t-il cette dévotion un trésor, mais un trésor caché à beaucoup de fidèles. Prions Saint Joachim une grande dévotion au père de la Très Sainte Vierge, au glorieux Saint Joachim, dont la Fête se célèbre le dimanche dans l'octave de l'Assomption et conjointement avec celle de sa glorieuse épouse, Sainte Anne, le 26 juillet, faisons passer sa dévotion partout, car il est une grande source de grâces.
D'après une méditation extraite du « Mois de l'Assomption », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Ed. St Jean
* C'est sous Grégoire XIII en 1584 que la fête de saint Joachim est adoptée et non sous Grégoire XV comme l'indique Dom Gabriel-Marie Fulconis (l'ouvrage dans lequel a été puisé cette neuvaine est relativement assez ancien et cette neuvaine a été reproduite sur "Images Saintes" tel quelle a été publiée). Un grand merci donc à Horizon725 qui m'a signalé cette précision historique. F.M.
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. »« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Les lectures bibliques de ce dimanche nous rejoignent dans ce que vit notre monde. Comment ne pas être accablés devant toutes ces souffrances, ces victimes de la haine, de la violence et de l’exclusion ? Le risque est grand de se dire qu’au point où nous en sommes, il n’y a rien à faire. Mais voilà qu’aujourd’hui, la Parole de Dieu vient nous bousculer. Le message qu’elle nous adresse par l’intermédiaire de ses envoyés est porteur d’espérance. Même dans les situations les plus désespérées, le Seigneur est là ; il ne nous abandonne pas. Nous pouvons toujours compter sur lui.
Avec l’Évangile, c’est Jésus qui nous invite à faire un pas de plus : « Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous soulagerai. » (Mt 11, 28) Quand Jésus dit cela, il a en face de lui des personnes qu’il rencontre chaque jour sur les routes de Galilée, des gens simples, des pauvres, des malades, des pécheurs, des exclus… Les uns et les autres l’ont poursuivi pour écouter sa parole porteuse d’espérance. Jésus lui-même cherchait ces foules lasses et épuisées « comme des brebis sans berger ». Il les cherchait pour leur annoncer le Royaume de Dieu et pour en guérir beaucoup dans leur corps et leur esprit.
Et voilà qu’aujourd’hui, il les appelle à lui : « Venez à moi ! » Il leur promet le réconfort et le repos. Cette invitation de Jésus s’étend jusqu’à nos jours. Il veut atteindre tous ceux et celles qui sont opprimés par les conditions de vie précaires. Chaque jour, des hommes, des femmes et des enfants sont victimes de la haine et de la violence des hommes. À cause de la guerre, beaucoup sont obligés de tout quitter pour aller sur une terre étrangère. Et comment ne pas penser aux victimes d’un système économique qui impose aux plus pauvres un fardeau insupportable ?
C’est à tous que le Seigneur s’adresse : « Venez à moi ! » Il promet ce que lui seul peut réaliser. Auprès de lui se trouve le repos. C’est bien mieux que tous les centres de remise en forme qui peuvent améliorer le bien-être physique. Le Christ peut rendre légers ces fardeaux qui alourdissent notre âme. Mais cela ne sera possible qu’à une condition : « Prenez sur vous mon joug. » Pour comprendre cette parole, il faut savoir ce qu’est un joug : C’est un outil qui permettait de relier une paire de bœufs l’un à l’autre. Ensemble, ils arrivaient à tirer un attelage qui pouvait être très lourd. Pour un seul, ce n’était pas possible, mais à deux, ils étaient plus forts.
Si Jésus nous demande de prendre son joug, c’est pour nous faire comprendre qu’il veut porter avec nous ce fardeau qui nous accable, celui de la souffrance, de la maladie, de la solitude, la fatigue. Et nous n’oublions pas tous ceux et celles qui sont épuisés par les épreuves de la vie. Nous sommes comme les porteurs de l’Évangile qui amènent un homme paralysé à Jésus. C’est la foi de ces porteurs qui les sauvera. Nous ne pouvons pas aller à Jésus sans eux.
En nous rassemblant à l’église, nous sommes venus à Jésus. C’est lui qui nous accueille pour ranimer notre foi, notre espérance et notre amour. Lui seul a « les paroles de la Vie Éternelle ». Qu’il soit toujours avec nous et nous toujours avec lui pour en être les témoins fidèles après de tous ceux qu’il mettra sur notre route.
En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi;celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi.Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la gardera.
Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé.Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité de juste recevra une récompense de juste.
Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. »
Les textes bibliques de ce premier dimanche des vacances nous adressent des paroles fortes sur l’accueil. Tout au long de cette période d’été, nous aurons l’occasion d’accueillir ou d’être accueillis en famille. Nous rencontrerons des personnes différentes venues d’ailleurs. Dans la première lecture de ce jour, il s’agit du prophète Élisée qui est accueilli par la Sunamite. Cettefemme se montre très généreuse envers lui car elle a reconnu en lui un homme de Dieu. Mais elle porte en elle une souffrance dont elle ne parle pas : elle n’a pas de fils et son mari est âgé. Avec beaucoup de délicatesse, Élisée lui promet ce fils qu’elle n’escomptait plus.
En écoutant ce texte de la Parole de Dieu, nous comprenons qu’accueillir l’autre c’est écouter ses confidences, partager ses joies et ses peines. Ce qui est important ce n’est pas la quantité et le luxe mais les qualités de l’accueil. Nous chrétiens, nous avons appris qu’à travers ces personnes que nous rencontrons, c’est Dieu qui est là, c’est lui que nous accueillons ou que nous refusons d’accueillir. N’oublions pas : c’est à nos qualités d’amour et d’accueil que nous serons reconnus comme disciples du Christ.
L’Évangile de ce dimanche nous parle aussi de l’accueil. Mais il précise avec beaucoup de force que notre amour pour Jésus doit passer avant tous les liens familiaux : « Celui qui aime son père, sa mère, ses frères, ses sœurs et ses enfants plus que moi n’est pas digne de moi. » En entendant ces paroles, nous pensons aux catéchistes qui peuvent se poser des questions : « Comment voulez-vous annoncer cet Évangile aux enfants alors qu’on leur demande d’être en paix à la maison ? »
Comprenons bien : il est tout-à-fait normal que des enfants aiment leur père et leur mère plus que tous les autres hommes. Il n’y a pas de liens plus forts que ceux qui existent entre parents et enfants. Nous sommes tous très attachés à nos parents ; c’est tout à fait naturel. Et quand ils ne sont plus là, c’est une souffrance pour nous.
Mais en y regardant de près, nous voyons que Jésus ne s’adresse pas à la grande foule; c’est à ses apôtres que ses paroles sont destinées. Il les a appelés à marcher à sa suite. Mais ils doivent comprendre que Jésus n’est pas un maître parmi d’autres ; il est le Fils de Dieu. Il est donc au-dessus de l’homme. C’est lui seul que nous pouvons et devons aimer plus que les personnes qui nous sont chères.
Le Seigneur nous appelle tous à être « disciples et missionnaires ». Le disciple c’est celui qui marche à la suite du Christ. Le missionnaire c’est celui qui va l’annoncer. Notre accueil du Christ et notre attachement à lui doivent passer avant tous les liens familiaux. Nous savons que cela n’est pas facile ; nous aurons à nous affirmer aux yeux du monde et même devant la famille. Nous serons confrontés à l’indifférence, à l’hostilité. Pour beaucoup c’est la persécution. Jésus lui-même a connu ces difficultés ; mais il est allé jusqu’au bout de sa mission, jusqu’à la mort sur une croix.
Accueillir le Christ, le préférer à tout, être habité par lui, voilà ce qui nous est proposé au début de ces vacances d’été. Nous apprendrons à le reconnaître à travers les personnes que nous rencontrerons. Le rôle de l’Église, notre rôle à tous, c’est précisément d’accueillir tous ceux et celles qui se sentent attirés par lui. C’est à ces qualités d’accueil que nous serons reconnus comme disciples du Christ.
Le dimanche, nous sommes réunis pour l’Eucharistie ; c’est Dieu qui nous accueille en sa maison. Il nous invite à son festin. Et à la fin de chaque messe, il nous envoie pour témoigner dans le monde de cet amour gratuit toujours offert. Les occasions ne manquent pas où nous pouvons rendre les autres plus heureux. Ne les manquons pas. A travers eux, c’est le Seigneur qui frappe à notre porte.
Neuvaine au Précieux Sang
Du 23 juin au 1er juillet. On peut aussi la faire à tout moment de l'année
Introduction
Tout le mois de juillet est dédié au Précieux Sang. Le jour du Vendredi Saint, la terre et les cieux contemplèrent tous les crimes noyés dans le fleuve de salut dont les digues éternelles s'étaient enfin rompues, sous l'effort combiné de la violence des hommes et de l'amour du divin Cœur. La fête du Très Saint-Sacrement (60 jours après Pâques) ou Solennité du Corps et du Sang du Christ, nous a vus prosternés devant les autels où se perpétue l'immolation du Calvaire, et l'effusion du Sang précieux devenu le breuvage des humbles. Puis, Jean-Baptiste (24 juin) a montré l'Agneau, Pierre (29 juin) affermi son trône, Paul (29 juin) préparé l'Epouse. L'alliance étant donc maintenant assurée, tous trois rentrent dans l'ombre ; et seule, sur les sommets où ils l'ont établie, l'Epouse (l’Eglise) apparaît, tenant en mains la coupe sacrée du festin des noces. Tel est le secret de la fête du Précieux Sang.
L'Eglise a révélé aux fils de la nouvelle Alliance le prix du Sang dont ils furent rachetés, sa vertu nourrissante et les honneurs de l'adoration qu'il mérite. L'Histoire de l'Eglise, c'est l'histoire du Précieux Sang de Jésus Christ. « C'est par Lui, et non par le sang des taureaux et des boucs, que nous avons été rachetés; c'est par Son propre Sang que le Christ est entré une fois pour toutes dans le Saint des Saints, après avoir acquis une rédemption éternelle », déclare saint Paul, le premier docteur du Précieux Sang. Aussi est-ce à bon droit que la liturgie sacrée célèbre le Précieux Sang durant tout le cours de l'année. Par le sacrifice des autels, Notre Seigneur Jésus-Christ ne cesse de répandre Sa vertu purificatrice sur le monde, criant non vengeance, mais miséricorde. Il étouffe la voix des crimes des pécheurs et change les foudres vengeresses en pluie de grâces. Incomparable Victime préparée par l'Eternel, l'Enfant-Dieu commence Sa mission de Rédempteur au jour de la Circoncision. Au jardin des oliviers, la terre est arrosée de la sueur de Son sang adorable. Au prétoire, ce ne sont plus des gouttes, mais des ruisseaux de sang qui coulent de tout Son corps, sous les coups redoublés de la flagellation. Sa tête n'est pas épargnée, les épines qui y sont enfoncées l'inondent et l'empourprent de Son Sang. Dans les sentiers du Calvaire, tous les pas du Rédempteur sont marqués par des traces de sang. Ce Précieux Sang jaillit encore avec effusion au moment où les soldats Lui arrachent violemment Ses habits collés à Ses plaies. Lorsque Ses pieds et Ses mains sont percés par de gros clous qui fixent Son Saint Corps à la croix, quatre fleuves de sang fécondent la terre desséchée et maudite par le péché. Avec le coup de lance, une nouvelle plaie s'ouvre encore et laisse sortir la dernière goutte de sang des veines de notre très doux Sauveur.
Rachetés à un si haut prix, ne nous rendons plus esclaves des créatures, n'effaçons pas les marques d'une si glorieuse servitude. Puisqu'Il a racheté notre vie si chèrement, consacrons-la toute entière au service de ce Dieu d'amour et ne rompons pas un marché qui nous est si avantageux. Lorsque le prêtre offre ce Précieux Sang sur l'autel, entourons-le de nos plus respectueux hommages. Chaque jour, à chaque messe, le prêtre prononce ces paroles de la consécration du calice : « Ceci est le calice de Mon Sang qui sera versé pour vous et pour beaucoup en rémission des péchés ». Par ces paroles, le prêtre rappelle la valeur expiatoire du Sang de Jésus et il suggère la triste réalité du refus de la grâce du très précieux Sang de Notre Seigneur. En effet, le Sang de Jésus a une valeur universelle pour effacer les péchés de tous les hommes de tous les temps : c'est le rachat de tous les hommes par le Sang de Jésus. En droit, Notre Seigneur a payé la dette qui découle des péchés de tous les hommes et c'est dans ce sens que nous pouvons affirmer qu'Il a versé son Sang pour tous les hommes. Mais ce rachat doit être ensuite accepté par chaque homme en particulier, et c'est toute la doctrine de l'application à chaque âme de la valeur expiatoire universelle du Sang de Jésus. Cette application nécessite une adhésion volontaire pour recevoir toute l'efficacité du très précieux Sang. Saint Augustin le résume de façon admirable en disant: « Dieu qui t'a racheté sans toi, ne te sauvera pas sans toi ».
Le rachat par le Sang du Christ est universel et indépendant de notre volonté tandis que le salut par ce même Sang n'est pas universel et il dépend de notre bonne volonté. En effet, il y a eu des hommes, il y a des hommes et il y aura encore des hommes qui ne veulent pas du salut offert par le Sang de Notre Seigneur. Rachetés par le Sang du Christ, ils refusent d'être aussi sauvés par ce Sang. Et c'est pourquoi dans les paroles de la consécration du calice, le prêtre ne dit pas que le Sang du Christ est versé pour tous, mais seulement pour beaucoup. L'application de la vertu universelle du Sang de Jésus à chaque âme se fait tout spécialement par la fréquentation des sacrements et en particulier par la réception du baptême et de la pénitence. Celui qui refuse le Sacrement de Baptême refuse que la vertu du très Précieux Sang lui soit appliquée : racheté par le Sang du Christ, il ne pourra pas être sauvé contre son gré par le Sang du Christ. Le Sang du Christ doit couler sur chaque âme afin qu'elle soit sauvée.
Le Sacrement de Réconciliation a été institué pour ôter le principal obstacle au salut : le péché mortel. Or c'est le Sang de Jésus qui efface le péché. Donc celui qui refuse le Sang de Jésus ne pourra pas être délivré du péché mortel ; il ne pourra pas être sauvé. Et c'est pourquoi, le Sacrement de Réconciliation est appelé la seconde planche de salut, la première étant le Sacrement de Baptême. Chaque fois qu'une âme reçoit l'absolution sacramentelle, elle se plonge dans le Sang de Jésus. Aimons donc le Saint Sacrifice de la Messe qui met à notre disposition le Sang de Jésus, sans lequel il n'y a de salut pour personne ! Et à chacune de nos confessions, pensons à ce Sang qui nous purifie de nos péchés et nous délivre du Mal. Amen !
Cette Neuvaine au Précieux Sang est puissante et agissante ! Que le Sang Précieux de Jésus-Christ nous garde et nous protège tous, aujourd’hui et à jamais ! Amen !
Prières pour chaque jour de la neuvaine
Comment faire cette neuvaine ? Chaque jour suivre les étapes 1 à 5
1- Actions de grâces et Louanges avec cette prière :
O Sang Très Précieux de Notre Seigneur Jésus-Christ, source de la vie éternelle, prix et rançon de l’univers, bain sacré de nos âmes, qui défendez sans cesse la cause des hommes près du Trône de la Suprême Miséricorde, je vous adore profondément.
Je voudrais s’il était possible, compenser les injures et les outrages que vous recevez continuellement de la part des hommes, et surtout de la part de ceux qui osent blasphémer. Qui pourrait ne pas bénir ce sang d’une valeur infinie, ne pas être enflammer d’amour pour jésus qui l’a répandu ? Que serais-je devenu, si je n’avais pas été racheté par ce sang divin, que l’amour a fait sortir jusqu’à la dernière goutte des veines de mon sauveur ?
O amour immense, qui nous avez donné ce baume salutaire ! ô baume inestimable qui provient de la source d’un amour infini !
Je vous en conjure que tous les cœurs et toutes les langues vous louent, vous bénissent et vous rendent grâce, maintenant, toujours et dans l’éternité. Amen !
2- Demandons pardon au Dieu miséricordieux puis disons cette prière :
Seigneur mon Dieu je vous supplie de couvrir de votre amour miséricordieux l’humanité, coupable et souffrante afin que repentante elle revienne à vous tout entière, par les mérites infinis du sang précieux de votre divin fils et la médiation du cœur douloureux et immaculé de Marie.
Seigneur Jésus par votre sang divin j’accueille le pardon de mes péchés. Que ce sang très précieux coule sur toute l’humanité souffrance et tout sera purifié et renouvelé sur cette terre de péché. Amen !
3- Appel à l’Esprit Saint ou chant à l’Esprit Saint
Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.
Viens en nous, père des pauvres.
Viens, dispensateur des dons.
Viens, lumière en nos cœurs.
Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur, tu es le repos ;
dans la fièvre, la fraîcheur ;
dans les pleurs, le réconfort.
O lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu’à l’intime
le cœur de tous tes fidèles.
Sans ta puissance divine,
il n’est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.
Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.
Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.
A tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient,
donne tes sept dons sacrés.
Donne mérite et vertu
donne le salut final
donne la joie éternelle. Amen !
4- Lecture de la parole de Dieu
Lire chaque jour de la neuvaine le texte correspondant. La parole de Dieu ne change pas, elle est éternelle et Dieu est fidèle dans tout ce qu’Il dit. Il tient ses promesses. Depuis des millénaires Il a parlé par les prophètes et Il a annoncé au monde la venue d’un sauveur et c’est par son sang que nous avons tous été rachetés. Découvrons le plan de Dieu au travers de la Sainte Bible. Une petite méditation accompagne chaque lecture.
-Lecture du 1er jour : Genèse 22, 6-14
Abraham prit le bois pour l’holocauste et le chargea sur son fils Isaac ; il prit le feu et le couteau, et tous deux s’en allèrent ensemble. Isaac dit à son père Abraham : « Mon père ! – Eh bien, mon fils ? » Isaac reprit : « Voilà le feu et le bois, mais où est l’agneau pour l’holocauste ? » Abraham répondit : « Dieu saura bien trouver l’agneau pour l’holocauste, mon fils. » Et ils s’en allaient tous les deux ensemble. Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué. Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois ; puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois. Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils. Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit : « Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! » L’ange lui dit : « Ne porte pas la main sur le garçon ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. » Abraham leva les yeux et vit un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils. Abraham donna à ce lieu le nom de « Le-Seigneur-voit ». On l’appelle aujourd’hui : « Sur-le-mont-le-Seigneur-est-vu. »
Méditation : Abraham, le Père des croyants fait une révélation prophétique à son fils : « Dieu se pourvoira lui-même de l’Agneau pour l’holocauste » (Gn 22, 6-14 ). Abraham prophétisait déjà le sacrifice de Jésus, qui est l’Agneau pour l’holocauste véritable. Le sacrifice d’Isaac préfigure celui de Jésus-Christ, qui sont tous les deux, fils bien-aimés de leur père, fils de l’Ancienne Alliance avec les Juifs et de la Nouvelle Alliance avec l’humanité. Les deux fils seront tous deux chargés du bois de l’holocauste et conduits sur une montagne.
-Lectures 2ème jour : Exode 12, 1-14
Dans le pays d’Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron : « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année. Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël : le dix de ce mois, que l’on prenne un agneau par famille, un agneau par maison. Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger. Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année. Vous prendrez un agneau ou un chevreau. Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois. Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël, on l’immolera au coucher du soleil. On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera. On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères. Vous n’en mangerez aucun morceau qui soit à moitié cuit ou qui soit bouilli ; tout sera rôti au feu, y compris la tête, les jarrets et les entrailles. Vous n’en garderez rien pour le lendemain ; ce qui resterait pour le lendemain, vous le détruirez en le brûlant. Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur. Je traverserai le pays d’Égypte, cette nuit-là ; je frapperai tout premier-né au pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’au bétail. Contre tous les dieux de l’Égypte j’exercerai mes jugements : Je suis le Seigneur. Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je frapperai le pays d’Égypte. Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C’est un décret perpétuel : d’âge en âge vous la fêterez.
Méditation : Ces lectures relatent les consignes que donne le Seigneur à son serviteur Moïse pour l’immolation de l’agneau de la Pâque des Juifs. « Ce sera un agneau mâle, sans défaut et sans tâche…immolé entre deux soirs…on la mangera avec des pains sans levain et des feuilles amères…le sang vous servira de signe…vous prendrez un bouquet d’hysope…vous conserverez le souvenir de ce jour et vous le célébrerez pour une fête en l’honneur de l’Eternel, comme une loi perpétuelle pour vos descendants. » Jésus est l’Agneau pascal, sans défaut et sans tâche, car sans péché…c’est l’Agneau immolé à quelques heures du Sabbat des juifs qui était tout proche (entre deux soirs)… La communion (l’Hostie) est du pain sans levain, et les feuilles amères rappellent l’acidité du vinaigre donné à Jésus sur une branche d’hysope…Il y a aussi la même consigne donnée par le Seigneur à ces disciples comme celle donnée à Moïse : « Ceci est le Sang de l’Alliance nouvelle et éternelle, vous ferez cela en mémoire de Moi » (Jn 6, 47-58).
-Lecture 3ièm jour : Exode 24, 3-8
Moïse vint rapporter au peuple toutes les paroles du Seigneur et toutes ses ordonnances. Tout le peuple répondit d’une seule voix : « Toutes ces paroles que le Seigneur a dites, nous les mettrons en pratique. » Moïse écrivit toutes les paroles du Seigneur. Il se leva de bon matin et il bâtit un autel au pied de la montagne, et il dressa douze pierres pour les douze tribus d’Israël. Puis il chargea quelques jeunes garçons parmi les fils d’Israël d’offrir des holocaustes, et d’immoler au Seigneur des taureaux en sacrifice de paix. Moïse prit la moitié du sang et le mit dans des coupes ; puis il aspergea l’autel avec le reste du sang. Il prit le livre de l’Alliance et en fit la lecture au peuple. Celui-ci répondit : « Tout ce que le Seigneur a dit, nous le mettrons en pratique, nous y obéirons. » Moïse prit le sang, en aspergea le peuple, et dit : « Voici le sang de l’Alliance que, sur la base de toutes ces paroles, le Seigneur a conclue avec vous. »
Méditation :Moïse dresse « l’autel et immole les taureaux en sacrifice d’action de grâces, fait la lecture du Livre de l’Alliance, et présente le sang comme celui de l’alliance avec l’Eternel ». Cette scène préfigure l’Eucharistie qui signifie « action de grâces » où se déroulent à la fois la Liturgie de la Parole et l’Eucharistie, et où Jésus présente son Sang comme celui de l’Alliance nouvelle et éternelle.
-Lecture 4è jour : Jean 6, 47-58
Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit. Moi, je suis le pain de la vie. Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. » Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
Méditation :Jésus parle de son Corps et de son Sang, sources de salut éternel. Aux Juifs, en Egypte, le sang a servi de signe sur les maisons pour leur salut, devant le passage de l’ange destructeur envoyé par l’Eternel pour frapper. Jésus, quant à lui, est « le signe qu’il donne pour cette génération qui lui demandait un signe, comme Jonas a été un signe de conversion pour les habitants de Ninive ». (Lc 11, 29-32). Comme Jonas, également, demeuré pendant trois jours dans le ventre de la baleine, le Christ englouti dans le ventre de la terre, après avoir versé son Sang, demeure pour nous un signe de conversion et de salut.
-Lecture 5è jour : Mathieu 26, 26-29
Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit et, le donnant aux disciples, il dit : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. » Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, en disant : « Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude en rémission des péchés. Je vous le dis : désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous dans le royaume de mon Père. »
Méditation :Saint Matthieu présente l’institution de la Sainte Cène, où Jésus inaugure l’Eucharistie : après avoir rendu grâces, il présente son Sang qui est le « Sang de l’Alliance répandu pour beaucoup, pour la rémission des péchés».
-Lecture 6è jour : Jean 19, 25-36
Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit. Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez. Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
Méditation :Saint Jean nous présente ici la Passion du Christ, avec Jésus qui est chargé de sa Croix. C’est l’accomplissement de la Parole proclamée depuis des millénaires par les Patriarches et les prophètes, quand Jésus dit : « Tout est accompli et il rendit l’esprit ». Cependant il restait un dernier grand acte pour que le rachat se fasse totalement, il manquait l’élément le plus important : il fallait que le Sang Précieux de l’Agneau Pascal coule. Sans le savoir, ce soldat, par son geste, a fait couler ce Sang Précieux sur notre terre maudite après le péché d’Adam, assurant ainsi notre salut véritable. « Il sortit alors du sang et de l’eau. Ces choses sont arrivées afin que l’Ecriture fût accomplie ».
-Lecture 7è jour : Isaïe 53, 1-5
Qui aurait cru ce que nous avons entendu ? Le bras puissant du Seigneur, à qui s’est-il révélé ? Devant lui, le serviteur a poussé comme une plante chétive, une racine dans une terre aride ; il était sans apparence ni beauté qui attire nos regards, son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et nous l’avons méprisé, compté pour rien. En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié. Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui : par ses blessures, nous sommes guéris.
Méditation :Ce texte d’Isaïe, prophétise sur la Passion du Christ, un Christ défiguré : « méconnaissable, portant nos souffrances… l’Eternel fait tomber sur Lui nos iniquités… semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie… qui a livré sa vie en sacrifice pour le péché, acte qui nous a apporté le salut » Dans (1 Pi 1, 17-21), l’Apôtre confirme que « nous avons été rachetés par le Sang Précieux de Jésus-Christ, agneau sans défaut et sans tâche ».
-Lecture 8è jour : Hébreux 9, 11-28
Le Christ est venu, grand prêtre des biens à venir. Par la tente plus grande et plus parfaite, celle qui n’est pas œuvre de mains humaines et n’appartient pas à cette création, il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire, en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais son propre sang. De cette manière, il a obtenu une libération définitive. S’il est vrai qu’une simple aspersion avec le sang de boucs et de taureaux, et de la cendre de génisse, sanctifie ceux qui sont souillés, leur rendant la pureté de la chair, le sang du Christ fait bien davantage, car le Christ, poussé par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu comme une victime sans défaut ; son sang purifiera donc notre conscience des actes qui mènent à la mort, pour que nous puissions rendre un culte au Dieu vivant. Voilà pourquoi il est le médiateur d’une alliance nouvelle, d’un testament nouveau : puisque sa mort a permis le rachat des transgressions commises sous le premier Testament, ceux qui sont appelés peuvent recevoir l’héritage éternel jadis promis. Or, quand il y a testament, il est nécessaire que soit constatée la mort de son auteur. Car un testament ne vaut qu’après la mort, il est sans effet tant que son auteur est en vie. C’est pourquoi le premier Testament lui-même n’a pas été inauguré sans que soit utilisé du sang : lorsque Moïse eut proclamé chaque commandement à tout le peuple conformément à la Loi, il prit le sang des veaux et des boucs avec de l’eau, de la laine écarlate et de l’hysope, et il en aspergea le livre lui-même et tout le peuple, en disant : Ceci est le sang de l’Alliance que Dieu a prescrite pour vous. Puis il aspergea de même avec le sang la tente et tous les objets du service liturgique. D’après la Loi, on purifie presque tout avec du sang, et s’il n’y a pas de sang versé, il n’y a pas de pardon. S’il est nécessaire que soient purifiées par ces rites les images de ce qui est dans les cieux, les réalités célestes elles-mêmes doivent l’être par des sacrifices bien meilleurs que ceux d’ici-bas. Car le Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, figure du sanctuaire véritable ; il est entré dans le ciel même, afin de se tenir maintenant pour nous devant la face de Dieu. Il n’a pas à s’offrir lui-même plusieurs fois, comme le grand prêtre qui, tous les ans, entrait dans le sanctuaire en offrant un sang qui n’était pas le sien ; car alors, le Christ aurait dû plusieurs fois souffrir la Passion depuis la fondation du monde. Mais en fait, c’est une fois pour toutes, à la fin des temps, qu’il s’est manifesté pour détruire le péché par son sacrifice. Et, comme le sort des hommes est de mourir une seule fois et puis d’être jugés, ainsi le Christ s’est-il offert une seule fois pour enlever les péchés de la multitude ; il apparaîtra une seconde fois, non plus à cause du péché, mais pour le salut de ceux qui l’attendent.
Méditation :Ce texte nous rappelle ’historique des deux Alliances (ancienne et nouvelle) et les ordonnances liées au culte : il fallait un sacrificateur, une victime expiatoire, et le sang de cette victime (un agneau sans tâche, un agneau sans défaut). « C'est par le Sang de Jésus, et non par le sang des taureaux et des boucs, que nous avons été rachetés ; c'est par Son propre Sang que le Christ est entré une fois pour toutes dans le Saint des Saints, après avoir acquis une rédemption éternelle
Jésus est à la fois le sacrificateur et la victime. Il est le seul Sacrificateur saint qui peut entrer dans le Saint des Saints, car Il est Homme et Dieu, c’est lui seul qui pouvait être l’Agneau sans tâche, il fallait que cet homme soit pur, sans péché…
L’unique solution ne pouvait venir que de Jésus, le seul homme saint, car il est Dieu. Et il est Homme. C’est Lui, l’unique Agneau sans tâche et sans défaut, qui pouvait enlever le péché du monde. Et par amour pour nous et par obéissance à Son Père, il se livre en sacrifice. La bible dit : « C'est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n'as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m'as formé un corps; Tu n'as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j'ai dit : Voici, je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté. Il abolit ainsi la première loi pour établir la seconde. » (He 10, 5-9 ; Ps 40, 7-9).
-Lectures 9è jour :
Apocalypse 5, 1-10 :J’ai vu, dans la main droite de celui qui siège sur le Trône, un livre en forme de rouleau, écrit au-dedans et à l’extérieur, scellé de sept sceaux. Puis j’ai vu un ange plein de force, qui proclamait d’une voix puissante : « Qui donc est digne d’ouvrir le Livre et d’en briser les sceaux ? » Mais personne, au ciel, sur terre ou sous la terre, ne pouvait ouvrir le Livre et regarder. Je pleurais beaucoup, parce que personne n’avait été trouvé digne d’ouvrir le Livre et de regarder. Mais l’un des Anciens me dit : « Ne pleure pas. Voilà qu’il a remporté la victoire, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David : il ouvrira le Livre aux sept sceaux. » Et j’ai vu, entre le Trône, les quatre Vivants et les Anciens, un Agneau debout, comme égorgé ; ses cornes étaient au nombre de sept, ainsi que ses yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés sur toute la terre. Il s’avança et prit le Livre dans la main droite de celui qui siégeait sur le Trône. Quand l’Agneau eut pris le Livre, les quatre Vivants et les vingt-quatre Anciens se jetèrent à ses pieds. Ils tenaient chacun une cithare et des coupes d’or pleines de parfums qui sont les prières des saints. Ils chantaient ce cantique nouveau : « Tu es digne, de prendre le Livre et d’en ouvrir les sceaux, car tu fus immolé, rachetant pour Dieu, par ton sang, des gens de toute tribu, langue, peuple et nation. Pour notre Dieu, tu en as fait un royaume et des prêtres : ils régneront sur la terre. »
Apocalypse 7, 9-17 !Après cela, j’ai vu : et voici une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main. Et ils s’écriaient d’une voix forte : « Le salut appartient à notre Dieu qui siège sur le Trône et à l’Agneau ! » Tous les anges se tenaient debout autour du Trône, autour des Anciens et des quatre Vivants ; se jetant devant le Trône, face contre terre, ils se prosternèrent devant Dieu. Et ils disaient : « Amen ! Louange, gloire, sagesse et action de grâce, honneur, puissance et force à notre Dieu, pour les siècles des siècles ! Amen ! » L’un des Anciens prit alors la parole et me dit : « Ces gens vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où viennent-ils ? » Je lui répondis : « Mon seigneur, toi, tu le sais. » Il me dit : « Ceux-là viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et le servent, jour et nuit, dans son sanctuaire. Celui qui siège sur le Trône établira sa demeure chez eux. Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, ni le soleil ni la chaleur ne les accablera, puisque l’Agneau qui se tient au milieu du Trône sera leur pasteur pour les conduire aux sources des eaux de la vie. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. »
Méditation :Ces lectures proclament l’Agneau Immolé, Jésus-Christ, comme le « Seul digne de prendre le Livre et d’en ouvrir les sceaux, car il a racheté les hommes par son Sang versé. Et pour cela, Dieu l’a élevé en gloire et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s'y trouve, disent : A celui qui est assis sur le trône, et à l'Agneau, soient la louange, l'honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles! » Et avec eux, établis dans cette gloire, se trouve « la foule des saints, revêtus de robes blanches… Ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le Sang de l'Agneau… Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif » ( Jn 6,54). C’est la promesse que notre Seigneur et notre Dieu fait aussi à chacun de nous. Que son Sang précieux (qui est le Sang de Dieu fait Homme) nous garde et nous protège ! Que Son Sang Précieux nous délivre du Mal ! Amen !
5- Prière quotidienne au précieux sang
C'est par la voix de votre Sang, ô Seigneur Jésus que je viens vous presser, vous solliciter, vous importuner. Trop de grâces, trop de miséricordes ont jailli de vos plaies pour que je n'espère pas jusqu'à la fin en l'efficacité du Sang qui en découle !
Donc ô Jésus, par votre Sang sept fois répandu, par chacune des gouttes du prix sacré de ma rédemption, par les larmes de votre Mère Immaculée, je vous en conjure, je vous en supplie, exaucez mon instante prière (dire maintenant vos intentions de prière au Seigneur Jésus, en invoquant la puissance de son Précieux Sang…)
O vous qui, aux jours de votre vie mortelle, avez consolé tant de souffrances, guéri tant d'infirmités, relevé tant de courages, n’auriez-vous pas pitié d’une âme qui crie vers vous du fond de ses angoisses ! O non, cela est impossible.
Encore un soupir de mon cœur et de la plaie du vôtre ô Jésus, va s’échapper, dans un flot de sang miséricordieux, la grâce que je désir tant. O Jésus, hâtez le moment où vous changerez mes pleurs en allégresse, mes gémissements en actions de grâce.
Très sainte Trinité écoutez la voix du sang de Jésus et faites-moi miséricorde. Amen !
Consécration au précieux sang
Miséricordieux Jésus, conscient de mon néant et de la Grandeur Divine, je me jette à Vos Pieds pour Vous remercier des nombreuses Grâces que Vous m'avez accordées, particulièrement celles de m'avoir délivré, par la Vertu de Votre Précieux Sang, du pouvoir néfaste de Satan.
En présence de la Vierge Marie, ma Mère, de mon saint Ange Gardien, de mes saints Patrons et de toute la Cour Céleste, je me consacre librement et d'un cœur sincère à Votre Sang Précieux, ô Jésus, au moyen duquel Vous avez sauvé le monde du péché, de la mort et de l'enfer.
Je Vous promets, avec le secours de Votre Sainte Grâce, de susciter et de répandre de toutes mes forces et selon mes moyens, la dévotion à Votre Précieux Sang, gage de notre salut, afin que Votre Sang Adorable soit honoré et glorifié.
Je voudrais, par ce moyen, réparer mes infidélités envers Votre Précieux Sang, signe de Votre Amour, et faire amende honorable pour les nombreuses profanations des hommes à l'égard de Votre Sang Rédempteur. Ne Vous souvenez plus de mes propres péchés, de mes froideurs et de mes ingratitudes.
C'est pourquoi je Vous offre, ô Jésus, l'Amour, la Vénération et l'Adoration de votre très Sainte Mère, de Vos disciples fidèles et de tous les saints à l'égard de Votre Précieux Sang. Je Vous supplie de ne plus Vous souvenir de mes infidélités et froideurs passées et de pardonner à tous ceux qui Vous ont offensé.
Aspergez-moi, ô mon Divin Sauveur, ainsi que tous les hommes, de Votre Précieux Sang, afin que désormais, nous Vous aimions de tout notre cœur, ô Amour Crucifié, et vénérions en tout temps dignement le prix de notre salut. Amen !
En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Ne craignez pas les hommes ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. »
Porter la Parole du Seigneur a toujours été une grande et belle mission. Mais nous savons tous qu’elle comporte son lot de difficultés et de souffrances. La liturgie de ce jour nous a fait entendre les lamentations du prophète Jérémie : « J’entends les calomnies de la foule… Dénoncez-le ! » Il lui en coûte de proclamer la parole que Dieu a mise dans sa bouche. Sa foi est une mise à l’épreuve. Mais il se tourne vers le Seigneur pour qu’il prenne sa défense. Dieu lui a promis d’être avec lui pour le délivrer de ses persécuteurs.
Jusque dans l’adversité Dieu reste proche de nous. En signe de reconnaissance, le prophète termine sa prière par une louange. « Chantez le Seigneur, louez le Seigneur : il a délivré le malheureux de la main des méchants. » C’est aussi cette reconnaissance que nous faisons monter vers le Seigneur. Comme le dit l’apôtre Paul,«rien ne peut nous séparer de son amour. »
Alors oui, nous ne devons pas craindre ; c’est ce que Jésus nous rappelle en ce dimanche. À la suite du prophète Jérémie, de l’apôtre Paul et de bien d’autres, nous sommes envoyés pour porter la Parole de Dieu. Notre mission est de révéler Celui qui a « les Paroles de la Vie éternelle ». Cette mission ne va pas sans de nombreuses difficultés. Les chrétiens sont chaque jour confrontés à l’incroyance, l’indifférence, la dérision… On les accuse de propager une « idéologie obscurantiste ». Mais le Seigneur nous rassure : « Ne craignez pas… Je suis avec vous. »
Quand saint Matthieu écrit son Évangile, les chrétiens sont persécutés, pourchassés et mis à mort. Et c’est encore plus vrai aujourd’hui. Mais il nous fautréentendre cette parole du Seigneur : « Ne craignez pas… N’ayez pas peur… Je suis avec vous ». Les hommes les plus mal intentionnés peuvent tuer le corps mais ils ne peuvent tuer l’âme. Ils ne peuvent rien contre notre dynamisme, notre confiance. Ils ne peuvent pas nous faire douter de l’amour de Dieu. Ce n’est pas le moment de chanceler car le mal n’aura pas le dernier mot. Le Christ ressuscité veut nous associer tous à sa victoire sur le péché et la mort.
Nous chrétiens, sommes donc tous appelés à accueillir le Christ et à le mettre au centre de notre vie. Cet amour qu’il met en nous, il nous faut l’annoncer, le rayonner autour de nous. De nombreux chrétiens s’organisent pour relayer son message à la télévision, la radio, la Presse, Internet et par tous les moyens qui sont à leur disposition. Le Christ compte sur l’engagement de tous ses disciples pour que son Évangile soit proclamé à toutes les nations. Personne ne peut le faire à leur place.
L’Évangile de ce jour se termine par un avertissement très ferme : « Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. » Nous ne devons pas craindre de nous compromettre sans réticence pour le Christ. Dans un milieu hostile ou indifférent, il n’est pas facile d’affirmer sa foi. Et pourtant, même des enfants nous donnent l’exemple. Beaucoup préfèrent mourir plutôt que de renier leur foi au Christ. C’est important pour nous : nous pouvons toujours compter sur lui, même quand tout va mal.
La bonne nouvelle de ce dimanche c’est que Dieu ne nous abandonne pas ; bien au contraire, il prend soin de chacun de nous. Il est à nos côtés dans notre combat contre les forces du mal. Son amour nous est acquit une fois pour toutes et rien ne peut nous en séparer. Au-delà de la croix, se trouve la certitude de la résurrection, celle que nous célébrons chaque dimanche.
Comme Jérémie, comme Jésus et comme Paul, nous sommes envoyés. Nous arrivons à la veille des vacances. C’est aussi le moment favorable pour être de simples et authentiques témoins. Que l’Esprit Saint soit toujours avec nous pour nous aider à rendre compte de l’espérance qui nous anime. Et que Marie, notre maman du ciel, nous accompagne sur ce chemin.
RECONNAITRE ET BRISER LES LIENS DE FAMILLE
****************************
Les liens de familles sont un ensemble de maladies, de malédictions, de frustrations, opérant au sein d’une famille (principalement), d’un peuple, par le canal d’esprits appelé esprits de familles. Ces liens se manifestent souvent par des similitudes qui vont d’une génération à une autre. C’est pourquoi nous remarquons souvent certaines familles dans lesquelles les membres sembles être sujet par exemple à la mort précoce, c'est-à-dire que les membres de cette famille meurt très souvent jeune et dans presque les même conditions. Et cela de père en fils.
Le simple fait d’appartenir à cette famille vous fait directement hériter de cette situation qui semble être propre à votre famille. Dans d’autre famille on a comme l’impression que les membres sont voués à l’échec de génération en génération, aucun d’eux ne fini jamais ce qu’il entreprend. Il y a comme un mur invisible qui les empêche d’aller au-delà de la position dans laquelle ils se trouvent. On entend souvent dire « personne dans ma famille n’a jamais réussit à atteindre l’université » ou « dans ma famille tout le monde souffre de l’ulcère» ou « je suis endetté comme mon père l’a été avant sa mort ».En écoutant ces affirmations , on a l’impression qu’il y a une perpétuation d’évènements malheureux qui sont propres à cette famille, c’est comme s’il avait des forces invisibles qui étaient chargées de faire revivre aux enfants ce que les pères ont vécu. Les vecteurs de cette continuation sont les esprits de familles. Ils ont pour but de faire durer les souffrances de familles en nous faisant vivre les échecs ou difficultés que nos parents ou ancêtres ont connu. Certaines personnes pensent qu’elles tiennent certaines maladies ou problèmes de leur génétique, mais elles ne savent pas qu’il y a des esprits de familles qui agissent de manière subtile pour les maintenir dans ce cercle de malédiction, maladies et échecs qu’ils ont imposés à leurs parents. C’est ce qui a été le cas pour la famille d’Abraham qui était lié par un esprit de mensonge, jusqu’à la troisième génération :
Pour cette famille le mensonge était une plaie qui se propageait de père en fils et nous remarquons que les mêmes problèmes d’Abraham ont été transmis à son fils Isaac. Ce lien influençait aussi la vie de Jacob, mais c’est à partir de lui que Dieu à décider de délivrer cette famille .C’est pourquoi il a changé le nom de Jacob en Israël pour marquer un nouveau départ.
Il y aussi la famille de David qui était influencée par l’esprit l’immoralité sexuelle
En voyant ces deux familles, on comprend que si ce n’était l’intervention de Dieu, elles étaient soumises à des forces invisibles(les esprits de familles) qui se chargeaient de transmettre les malédictions du père au fils.
II- Les origines des esprits de familles
Chaque famille a un passé, un arrière plan qui peut être définit comme le fondement de celle-ci. C’est le socle sur lequel est bâtit son présent et son futur. Mais il est important de savoir que tout ce qui nous arrive en bien ou en mal a une origine antérieure à notre vie actuelle. Ainsi les esprits de famille dont il est question sont issus :
vDes différentes adorations et alliances que nos familles ont contractée avec eux. En le faisant, nous nous sommes mis sous leur protection et avons mis à leur disposition tous nos biens et richesses afin de les servir et les honorer (Esaïe26 ; 13), c’est pourquoi, ils nous réclament aujourd’hui pour nous détruire (Luc 22 ; 31-32)
vLes esprits de familles sont souvent les messagers des destructeurs( sorciers) de nos familles , pour nous empêcher de suivre le chemin que Dieu a tracé pour nous, mais aussi pour nous obliger à revenir en arrière afin de les adorer.
La Bible nous éclaire en ce sens par l’exemple de Pharaon qui lorsqu’il s’est rendu compte qu’il n’y aurait plus d’esclaves pour construire son Pays et que les Juifs étaient sortis pour adorer leur Dieu, a décidé de les ramener de forces (Exode14 ; 5-8) à son service. De même il existe dans nos familles des esprits qui tiraient profit de notre ignorance en nous soumettant à leurs œuvres. Certaines méchantes personnes de nos familles qui veulent nous empêcher de vivre heureux et nous maintenir dans la malédiction les envoient détruire nos vies afin de nous obliger à revenir à la adoration de nos ancêtres. Mais celui qui est en nous est plus fort et s’oppose à eux(JESUS)
III- Comment opèrent-ils ?
Les esprits de familles agissent de manière très subtile à travers:Les paroles négatives,Les pensées méchantes,Les divisions et querelles,L’ignorance de nos parents.
Nos paroles sont de puissants vecteurs de bénédictions et de malédictions .Sachons donc en faire bon usage, car les paroles négatives donnent droit et pouvoir aux esprits de familles d’opérer dans nos vies, surtout quand elles émanent de nos parents (père, mère). Lorsqu’un père, dans sa colère dit à son fils « tu seras toujours bon à rien », il vient sans le savoir de donner droit à un esprit de honte de suivre la vie de celui-ci. Où qu’il aille et quoi qu’il fasse cet enfant se sentira inutile, voir rejeté, car il sera combattu par cet esprit à qui son père à « donné la mission de le combattre».
En tant qu’Hommes, nous sommes aussi esprit et nous travaillons souvent avec notre esprit, nos pensées. Cet à quoi nous pensons fortement peut arriver. C’est pourquoi la Bible nous dit de veiller sur nos pensées car c’est de là que viennent les sources de la vie (Prov 4 ; 23).Lorsque nous avons des pensées négatives contres nos frères ou nos enfants, nous sommes en train de créer autour d’eux une atmosphère favorable aux œuvres des esprits de familles. C’est pour cela que la jalousie entre frères détruit plus vite que les armes à feu. Quand je pense du bien de mon frère, de ma mère, de mon père, c’est comme une prière que je fais monter à Dieu en sa faveur, par contre quand j’ai en mon cœur le désire le voir échouer, j’invite un esprit d’échec à agir dans sa vie.
Les esprits de familles agissent très souvent à travers les humeurs, les caractères des membres de notre famille.
Dans une famille où il y a l’amour, la paix et l’entente, là ce se trouve l’Esprit de Dieu et les esprits de famille ne peuvent agir convenablement. Ils ont besoin d’un total climat de confusion et division pour mieux s’infiltrer et régner. C’est eux qui sont à la base des haines et de la jalousie dans nos familles. Ils choisissent pour cela des personnes dont le cœur y est naturellement disposé. Veillons sur les pensées de nos cœurs.
L’éternel dit : « faute de connaissance, mon peuple périt ».L’ignorance est comme un grand voile noir qui couvre ceux qui en sont esclave. Etre ignorant dans un domaine donné vous expose aux escroqueries et pièges relatifs à ce domaine. Si je suis ignorant de tout ce qui est relatif au droit, je suis exposé aux tromperies de certains avocats véreux qui sont capables d’exploiter mon ignorance pour me dépouiller de mes biens. De même certains de nos ancêtres croyant nous mettre à l’abri en adorant les esprits démoniaques, ont sans le savoir, vendu la liberté leur descendant à des esprits qui aujourd’hui tiennent plusieurs de nos richesses. Dieu soit louer car par la connaissance de son fils JESUS, nous avons la victoire et la puissance nécessaire pour réclamer notre héritage volé.
IV-Comment combattre les esprits de famille ?
Il est important de comprendre que CHRIST nous a donné la victoire sur les esprits et qu’aucune autorité démoniaque ne peut résister en face de son Nom. Mais malheureusement, il arrive parfois que les chrétiens ne savent contrôler ou manipuler cette puissance qui leur à été conférée pour glorifier Dieu. Nous devons aussi savoir que sans la Puissance et la Force de l’Eternel, nous serons toujours des victimes pour le diable, malgré notre amour pour Dieu et notre zèle. C’est donc une obligation pour nous d’être puissant « ton Dieu ordonne que tu soit puissant »(Psaume 68 ;29/ 2timothe 1 ;7).Les chrétiens doivent se rendre compte qu’ils le veuille ou pas, que le combat spirituel est une réalité(Eph. 6 ;12) et que le projet de satan est de les détruire(Jn 10 ;10/ 1 Pierre 5 ;8) d’où l’importance de veiller et lui résister(1Pierre 5 ;9/jacques4 ;7) par la foi et la prière.
Comme dans le livre de Genèse 3, satan n’a eu de pouvoir sur la terre que parce que Adam le lui a donné, car c’est lui que Dieu avait établit pour gouverner la terre. Mais, par sa ruse, satan, lui a volé ce commandement et cette domination. Par la désobéissance d’un seul, l’humanité entière à perdu LA GLOIRE que Dieu lui avait donné, mais celui-ci dans son amour infini a voulu que par l’obéissance d’un autre homme(le dernier Adam, JESUS) elle retrouve sa place et son identité originelle. C’est ce qui est arrivée à nos ancêtres qui par ignorance ont vendues la liberté et le bonheur de leurs enfants à des démons, en les adorant. Ainsi, nous avons perdu la santé, le mariage, la prospérité, le succès, etc.., que Dieu accorde à chaque famille pour une vie épanouie. Notre Seigneur est un Dieu de restauration, c’est pourquoi Il a suscité quelqu’un pour libérer ta famille ; TOI !
Puisque c’est un membre de ta famille qui a vendu la liberté de celle-ci aux esprits, qui en sont devenus les « maîtres », c’est donc un autre membre de cette famille qui peux les dépouiller de leur autorité : TOI !
Chaque chrétien doit prendre conscience de la mission que Dieu lui a confiée pour sa famille, car il a été éclairé et équipée pour la libérer de l’esclavage. Tout comme Dieu s’est approché de Jacob pour libérer les générations après lui du mensonge qui liait sa famille, ainsi Il s’approche de nous pour libérer nos familles, de l’échec, de la frustration, du célibat, des maladies incurables, qui semblent les avoir réduits au silence et à l’impuissance. Dieu sait que nous ne pouvons pas y arriver par nos forces, c’est pourquoi, Il nous propose son aide, d’où l’importance de bien Le suivre et Lui obéir, car IL nous donne les stratégies pour triompher de nos ennemis. C’est un processus qui nécessite la patience, la persévérance et qui dépend du timing du Seigneur.
Une guerre bien préparer est synonyme de victoire, car dans le combat que nous menons, notre victoire dépend à la fois de la connaissance que nous avons de Dieu, de celle que nous avons de l’adversaire. Je voudrais avec vous étaler certaines de ces étapes qui mènent à la victoire.
1)Se soumettre à Dieu (Jacques 4 ; 7)==== INTIMITE AVEC DIEU
Cela signifie être en parfaite communion avec Dieu dans la prière, le jeûne et l’obéissance à ses préceptes. Se soumettre à Dieu signifie, quitter sous la couverture de satan, car sachons que notre désobéissance aux lois du Seigneur nous met directement dans le camp de satan « car celui qui pèche est du diable ». Sans l’Esprit de Dieu, nous ne pouvons rien en face des démons .Nous tirons notre force de la relation avec Lui, donc quand nous nous éloignons de LUI, nous devenons de plus en plus faibles et exposés aux attaques du destructeur (Jn 10 ; 10)
2)Identifier l’adversaire (Jn 8 ; 32) ==== REVELATION
Comme un bon soldat qui tire dans le vide ou un bon boxeur qui donne des poings dans l’eau, tels sont les chrétiens qui mènent le combat spirituel sans orientation précise. Même s’il est vrai que nous parlons d’esprits de famille, toutes les familles ne sont pas forcement influencées par les mêmes réalités. Dans chacune d’elle, il y a bien sûr une multitude d’esprits agissant, mais nous devons découvrir à quel type d’esprit notre famille semble être soumise. C’est à ce niveau que Dieu nous aide à travers LA REVELATION. Il est important de savoir ce qu’on combat pour éviter de gaspiller nos forces inutilement.
Dans une famille où la mort précoce règne de père en fils, vous serez en face d’un esprit de mort,
Dans une autre où le célibat, les maris (femmes) de nuits, les divorces répétés, la polygamie etc.… règnent, vous serez en face d’un esprit des eaux qui ne veut pas que le mariage soit honorer dans cette lignée. Ils sont frappés de ces malédictions car ils ont une alliance qui les lie à l’esprit des eaux (la sirène des eaux).
Vous verrez, par exemple un autre groupe de frères parmi lesquels la colère excessive semble être un dénominateur commun. C’est d’un esprit guerrier. Ils ont fait une alliance pour que cet esprit soit leur aide dans les guerres et les combats. Ils ont voulu une puissance démoniaque pour dominer leur ennemi par une force surnaturelle.
3)Résister à l’ennemi et il fuira (Eph. 6 ; 12/ 2cor 10 ; 4) === COMBAT SPIRITUEL
Après l’étape de l’intimité avec Dieu et de l’identification de l’adversaire, je pense que le Combat spirituel est très important car il est décisif dans l’acquisition de nos richesses volées.
Quelqu’un m’a dit un jour : « la liberté ne se donne pas, elle s’arrache ».Cela m’a permis de comprendre qu’il est utopique de croire que satan relâchera votre vie ou vos bénédictions, seulement parce que vous pleurez ou que vous lui faite pitié. Sachez bien que satan ne sera jamais fatigué de vous exploiter ou de vous avilir. Croyez-vous que Pharaon, après avoir exploité Israël pendant 430 ans était fatigué de le faire ? Sinon pourquoi l’aurait-il poursuivit dans le désert ? De même, tant que satan et ses démons n’ont pas encore rencontrés une violence qui les met en déroute, ils continueront à vous agacer, espérant vous réduire à nouveau à l’esclavage duquel Christ vous à racheter.
Ça suffit, il faut que ça change !
« A la guerre comme à la guerre », vaillant héros. Dieu ne vous demanderait pas de résister à satan, s’Il ne vous avait pas doté des capacités pour le faire : « car les armes avec lesquels nous combattons, ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes par la vertu de Dieu, pour renverser les forteresses » (2cor10 ; 4).
Il est temps que des DAVID, ou des GEDEON se lèvent pour relever l’image de nos familles qui ploient sous le gouvernement des esprits que j’ai appelé esprits de famille. Leur présence à détruits et déchirée plusieurs FOYERS, des vies sont endommagées par l’échec, la frustration, le célibat et autre pendant que la Solution se trouve dans le combat et l’intercession en faveur de nos familles.
Dieu cherche un homme qui se tienne à la brèche (Ezéchiel 22 ; 30) et qu’Il équipera de sa Force et de sa Puissance pour résister à l’ennemi afin qu’il fui.
Qui osera affronter ces philistins qui troublent notre famille ?
Neuvaine au Sacré Cœur de Jésus
(Sainte Marguerite-Marie Alacoque)
Récitée chaque jour par Padre Pio
pour tous ceux qui se recommandaient
à ses prières.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
1. O mon Jésus, qui avez dit: "En vérité je vous le dis, demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira." Voici que je frappe, je cherche, je demande la grâce de...
Notre Père,
Je vous salue Marie,
Gloire au Père.
Sacré Cœur de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.
2. O mon Jésus, qui avez dit: "En vérité je vous le dis, tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, il vous l'accordera." Voici qu'à votre Père, en votre nom, je demande la grâce de...
Notre Père,
Je vous salue Marie,
Gloire au Père.
Sacré Cœur de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.
3. O mon Jésus, qui avez dit: "En vérité je vous le dis, le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point." Voici que, m'appuyant sur l'infaillibilité de vos saintes paroles, je demande la grâce de...
Notre Père,
Je vous salue Marie,
Gloire au Père.
Sacré Cœur de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.
O Sacré Cœur de Jésus, à qui il est impossible de ne pas avoir compassion des malheureux, ayez pitié de nous, pauvres pécheurs, et accordez-nous la grâce que nous vous demandons par l'intercession du Cœur Immaculé de Marie, votre et notre tendre Mère.
Saint Joseph, père adoptif du Sacré Cœur de Jésus, priez pour nous.
Salut ô Reine.
SALUT, Ô REINE, Mère de miséricorde :
notre vie, notre douceur et notre espérance, salut!
Enfants d'Ève, malheureux exilés,
nous élevons nos cris vers vous;
nous soupirons vers vous,
gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.
O notre avocate, tournez donc vers nous vos regards miséricordieux;
et au sortir de cet exil, montrez-nous Jésus,
le fruit béni de vos entrailles,
ô clémente, ô charitable, ô douce Vierge Marie!
V. Priez pour nous, sainte Mère de Dieu,
R. afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus Christ.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
Bonjour à tous********
J’ai souffert pendant des années de la présence d’un mari de nuit dans ma vie. Contrairement à certaines personnes qui font l’amour dans leur sommeil, chez moi il venait même quand je ne dors pas. Je me sens excitée et je jouis à n’importe quel moment quand je me retrouve seule dans ma chambre. Cela a duré des années. Je participais à des veillées de prière, à des retraites et je faisais beaucoup de neuvaines et prières de délivrance.
J’ai remarqué que progressivement je parvenais à lutter, à résister et à stopper l’excitation. Alors il venait m’agresser dans mon sommeil en m’immobilisant, je suis consciente mais je n’arriverai à me dégager qu’une fois que j’ai jouis. Souvent j’arrivais à me libérer mais parfois aussi il arrivait à me vaincre.
Voyant que j’étais très collé à Marie le démon décide de me séparer d’elle. A chaque fois que je vois une image de Marie, cette phrase me tourne dans la tête : «on parle trop d’elle, c’est pas elle qui nous a sauvé mais Jésus. C’est de l’idolâtrie, … ». Ce qui me perturbait sérieusement. Mais à aucun moment je n’ai cessé de faire mon chapelet, de dire haut à marie que je l’aimais.
Le jour que le seigneur avait fixé pour me délivrer arriva. Et ça s’est passé lors d’une veillée mariale dans ma paroisse pour clôturer le mois du rosaire. Au cours de cette nuit le prédicateur a demandé simplement de faire une louange à Marie et on a chanté des cantiques à Marie toute la nuit. Chaque chant m’énervait terriblement et les mêmes phrases tournaient en boucle dans ma tête surtout quand le prêtre a fait une procession avec la statue de Notre Dame de Fatima.
Marie a intervenu lorsque le démon m’a enfoncé son épée dans le cœur à travers cette phrase:« c’est sûr que marie ne doit pas t’aimer puisque tu as des doutes sur elle ». J’ai cru mourir de chagrin, j’avais très mal à l’idée de ne pas être aimée de ma maman du ciel. Mais voici qu’une douce voix me tire de mon gouffre :« comment pourrais-je ne pas t’aimé ? Même ceux qui m’aiment pas, je les aime alors pourquoi toi je ne t’aimerais pas ». A partir ce moment j’ai retrouvé un peu de paix. La messe a été célébrée à 3h du matin et au moment de la consécration je me suis un peu assoupie. A l’adoration j’étais en paix et dans la joie.
Le dimanche qui a suivi cette veillée, j’ai ressenti une joie immense à la messe lorsqu’au moment de la consécration le prêtre dit « avec La Bienheureuse Vierge Marie, les anges et tous les saints… »
Ce titre glorieux de ma mère du ciel : «La Bienheureuse Vierge Marie » résonnait dans tout mon être et me donnait une grande joie. Dans le rêve de ce jour un homme est venu chez moi. Il inspecte les chambres, tout était nettoyé et rangé mais il se plaint qu’il n’y a pas de place pour lui. Il repart tout énerver. Depuis ce jour gloire à Dieu je suis totalement délivrée et voilà 1 an déjà.
Mes frères et sœurs faites confiance à notre maman du ciel elle ne vous décevra pas. N’écoutez pas ce menteur qui tente de vous éloigner d’elle. Elle ne veut pas prendre la place de Jésus mais chemine avec nous pour nous conduire à lui. Restez ferme dans votre foi, bannissez le péché dans votre vie, demandez la force de l’esprit saint et vivez intensément les sacrements. Vous verrez que progressivement vous aurez la force de résister à ce démon et de le vaincre.
*****Anonyme
****************************
Comme cette soeur si vous aussi vous avez des témoignages et si vous désirez qu'ils soient publiés envoyez-les à cette adresse: sacrecoeurjesus83@gmail.com
Témoigner d'une grâce reçue glorifie Dieu, consolide sa foi et fortifie celle des autres.
Merci et que Dieu vous bénisse