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Date de création : 28.05.2009
Dernière mise à jour : 15.08.2012
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Journée nationale pour la reflecion du don d'organes

Publié à 21:53 par sincerity
Journée nationale pour la reflecion du don d'organes

22 juin : Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe



22 juin : Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffeDonneur ou pas…
Pourquoi et comment je le dis à mes proches

Etre pour ou contre le don d'organes post mortem, est un choix qui nous engage, mais qui engage aussi nos proches. C'est pourquoi il est important de faire connaître sa position à sa famille. Le 22 juin, l'Agence de Biomédecine invite le grand public à exprimer son opinion.

Si les Français, en grande majorité, se déclarent favorables au don d'organes, ils sont bien moins nombreux à faire connaître leur position à leurs proches. A l'occasion de cette journée nationale de réflexion, une campagne nationale invite chacun à exprimer sa position à ses proches.

La France en situation de pénurie

Le prélèvement d’organes n’est possible que dans des conditions rares. L’organe greffé (ou greffon) provient d’une personne décédée en état de mort encéphalique au sein d’un service de réanimation. Ce type de décès est provoqué par l’arrêt définitif du fonctionnement du cerveau, le plus souvent, suite à un accident vasculaire cérébral ou à un traumatisme crânien. Cette situation représente à peine plus de 1 % des décès hospitaliers enregistrés en court séjour, événement rare qui fait du greffon un bien très précieux pour les patients en attente de greffe.

Malgré une mobilisation croissante, la France connaît toujours une situation de pénurie. En 2004, plus de 11 500 personnes ont eu besoin d’une greffe d’organes pour continuer à vivre ou à mieux vivre, seules 3 948 ont pu être greffées et 260 sont décédées faute de greffon. Chaque année, le nombre de personnes inscrites sur la liste d’attente s’accroît et le décalage entre le nombre de nouveaux inscrits (4 940 en 2004) et le nombre de greffes effectivement réalisées s’accentue.

La mobilisation de tous reste donc indispensable. Cette année encore, l’Agence de la biomédecine, qui reprend les missions de l’Etablissement français des Greffes, entend sensibiliser le grand public sur le don d’organes et les greffes

Pour ceux qui veulent en plus réflechir aux questions d'éthique posées par le don d'organe, un intéressant éditorial de Mgr Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, mérite d'être parcouru :

Don d'organes, don de Vie

A l'occasion de la Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe, le 22 juin 2004, Mgr Jean-Pierre Ricard a publié un Editorial dans l'Aquitaine du 18 juin 2004 sur l'importance de ce geste généreux :
Le 22 juin prochain aura lieu la 4ème Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe. Parmi toutes les journées à thème, il serait dommage que celle-ci passe inaperçue.
Les greffes d'organe sont le seul moyen actuellement envisageable pour sauver la vie de certains malades ou remédier à des astreintes très éprouvantes, comme les séances répétées de dialyse. Beaucoup espèrent cette greffe, l'attendent longtemps. Du fait de cette attente, leur état peut s'aggraver au point de conduire à la mort, une mort qui aurait parfois pu être évitée. Malheureusement, les dons d'organes sont loin de répondre aux besoins exprimés.
Les organes vitaux ne peuvent être prélevés (à part le don d'un rein dans certaines circonstances) que sur des personnes décédées en état de mort cérébrale, souvent après un accident. Les médecins s'adressent alors aux proches parents. Ceux-ci, déjà bouleversés par la soudaineté de la mort, voient leur souffrance ravivée par la demande de prélèvement d'organes sur un être cher. Un tel désarroi amène plus d'une famille à refuser un tel prélèvement.
On peut comprendre une telle souffrance. Celle-ci pourrait être moindre si l'éventualité de prélèvement avait fait l'objet d'une réflexion personnelle et d'échanges en divers lieux, et d'abord au sein de la famille.
En 1996, la Commission sociale de l'Episcopat lançait cet appel : "Nous vous invitons instamment à une réflexion personnelle et à ces échanges en famille et à l'intérieur des communautés, paroissiales et autres. En lançant cet appel, nous ne cherchons pas à faire pression sur les consciences. Nous vous invitons surtout à prendre conscience que la mort peut frapper chacun d'entre nous et de nos proches de manière inopinée, bien avant une vieillesse avancée, et que si douloureuse qu'elle soit pour ceux qui nous aiment et que nous aimons, cette mort peut aussi devenir l'occasion d'un acte de solidarité de très grande valeur."
Oui, l'acceptation de la possibilité d'un don volontaire d'organes est une forme d'un véritable don de soi pour l'autre, un authentique acte d'amour. C'est une des applications inattendues de la parole du Christ : "Nul n'a d'amour plus grand que celui qui donne sa vie pour ceux qu'il aime." (Jn 15, 13) Plusieurs fois, le pape Jean Paul II est intervenu pour appeler à ce don, en rappelant d'ailleurs les conditions dans lesquelles le prélèvement devait être réalisé. Son appel est clair : "Je suis certain que les responsables sociaux, politiques et éducatifs renouvelleront leur engagement à promouvoir une véritable culture du don et de la solidarité. Il faut insuffler dans le cœur des personnes, et en particulier dans le cœur des jeunes, une reconnaissance authentique et profonde du besoin d'amour fraternel, un amour qui puisse trouver une expression dans la décision de devenir un donneur d'organes". (Discours au 18° Congrès international de transplantation d'organes - 29 août 2000)

Cet appel mérite d'être entendu !pour tout les malades                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Le 18/04/2001 j'ai ete greffé d'un rein apres 33 mois de dialyse

Qu’est-ce que l’hémodialyse?

L’hémodialyse (HD) en abrégé est un traitement qui Permet d’éliminer les déchets et les liquides en excès qui s’accumulent dans le sang et dans les tissus corporels Suite à l’apparition de l’insuffisance rénale. Cette technique permet d’en éliminer relativement rapidement des quantités importantes. L’hémodialyse est donc utilisée comme thérapie intermittente, c’est à dire qu’en règle générale, elle est réalisée trois fois par semaine pendant une durée de 3 à 5 heures.

L’épuration du sang a lieu à l’extérieur de l’organisme grâce à un circuit extracorporel et un « rein artificiel », également appelé dialyseur. Le sang circule depuis l’abord vasculaire du patient vers le dialyseur en passant par la ligne à sang artérielle; après quoi, il est restitué au patient par la ligne à sang veineuse. Ce processus est régulé et contrôle par un appareil de dialyse.

Le dialyseur est constitué d’une membrane enserrée dans une coque en plastique. La membrane est une fine pellicule dotée de nombreux pores microscopiques. Au cours de la dialyse, le sang circule d’un côté de la membrane tandis qu’un liquide spécifique, appelé liquide de dialyse, circule de l’autre côté. Il existe une différence de concentration des déchets entre le sang non épuré et le liquide de dialyse propre. Les déchets ont donc tendance à migrer du sang vers le liquide de dialyse, à travers les pores de la membrane. Ce mécanisme de transfert est appelé diffusion. Les pores permettent ainsi le passage des petites molécules, telles que les déchets et l’eau, du sang vers le liquide de dialyse. Les molécules et substances de plus grande taille, telles que les protéines et les cellules sanguines, sont retenues dans le sang. Afin d’éliminer les liquides en excès du sang, l’appareil de dialyse crée au niveau de la membrane, une pression d’aspiration du côté du liquide de dialyse. Cette pression permet le passage de l’eau à travers les Pores de la membrane, vers le liquide de dialyse, pour être ensuite évacuée. Ce mécanisme d’épuration de l’eau est appelé ultrafiltration.

  1. Les greffes :

Le nombre de greffes effectuées en France a dépassé la barre des 4 000 en 2005. Soit une augmentation de 32 % sur 5ans. Malgré tout, les patients sur liste d’attente sont toujours plus nombreux. Ils étaient près de 7 000 fin 2005, en augmentation de 4 % ! Au total l’an dernier, 4 237 greffes ont été réalisées dont 2 572 ont concerné les reins, 1 024 le foie, 339 le coeur, 183 les poumons, 92 le pancréas et 6 l’intestin. A noter aussi 21 greffes de bloc coeur-poumon. Entre 2004 et 2005, le nombre de greffes a donc augmenté de 7 %.Malgré cette progression « la situation de pénurie persiste»,affirme dans un communiqué l’Agence de Biomédecine. En 2005 près de 12 000 personnes ont eu besoin d’une greffe d’organes et 186 patients sont décédés faute de greffon. L’Agence insiste particulièrement sur le fait que les seniors (60 ans et plus) aussi peuvent donner.