POEMES et POETES

ELLE HAÏSSAIT LES DIMANCHES
ET LES JOURS FÉRIÉ
REGARDANT A LA FENÊTRE HYPOTHÉTIQUE RENDEZ VOUS
ELLE LES AVAIT ÉLEVÉ
MAIS N’ATTENDAIT QU’UN PEU D’AMITIE
BIEN SUR SES CHEVEUX AVAIT VIEILLIT
SES PAS DEVENU HÉSITANT SES MAINS TREMBLANTE
ELLE ATTENDAIT UNE VISITE
FRÉMISSANT A CHAQUE PORTIÈRE QUI CLAQUAIT DANS LA RUE
ELLE ESPÉRAIT DU MOINS D’UN MOT LEURS VENUES
ET LES DIMANCHE SECOULAIT DESABUSEES AUSSI
SANS QUE PERSONNE NE SE SOUCIS DE SA VIE
MAIS SA MAIGRE PENSION ENTASSE DANS UN BAS DE LAINE
C’ETAIT POUR EUX QU’ELLE L’AVAIT FAIT
ET QUAND SES YEUX SE FERMERONT
ELLE N’AVAIT AUCUN DOUTE ELLE SAVAIT QU’ILS REVIENDRONT
ELLE HAISSAIT SES CHOSE QUI L ONT FAIT PLEUIRE
CE VIOL QUI L AS BLESSE
PAR CETTE PERSONNE QUI DEVAIT LA PROTEGER
ALORS DANS LA SOUFFRANCE ELLE A VECUE
DANS LA SOUFFRANCE ELLE A PLEUR2
SUR DES PLAIE QUI JAMAIS NE CICATRISERONT
SUR DES CHOSES QUI N AURONT QUE UN NOM
VIOL
QUE DES MAUX QUI CA VIE DURANTE RESONNERONT
COMME POUR LE LUI RAPPELLER
SUR UN VISAGE FAMILLIER JAMAIS INQUITER
SUR SON INNOCENCE BAFOUER
ET QUI CE SOIVIENDRA D ELLE
QUI PENSERA SES PLAIES
ELLE VIVRA L ETERNITE AVEC
JE DIT QUE L ENFANCE JAMAIS NE DEVRAIT ETRE BAFOUER
JE DIT JAMAIS LE VIOL NE DEVRAI EXITER
MAIS HELAS LE MONDE QUE ON APPEL HUMANE C EST CA
ALORS MOI AUSSI J AIMERAI FERMER LES YEUX
JSUTE POUR M EN ALLER AILLEUR
FUIRE LA SOUFFRANCE ET LE MALHEUR
SUR CETTE TERRE
©B. d'EFFETMER
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