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Espagne ... le bilan de la catastrophe s'alourdit !

Publié à 21:13 par yvonne92110 Tags : actualités espagne 78 morts le bilan s alourdit
Espagne  ...  le bilan de la catastrophe s'alourdit !

Espagne  :  les derniers corps identifiés, la vitesse en accusation.  Saint-Jacques de Compostelle attendait jeudi, dans la douleur, l'identification des derniers corps au lendemain de l'accident de train qui a fait 78 morts dans cette ville du nord de l'Espagne, provoqué par une vitesse excessive.

 
Photographe : :: Montage de quatre captures d'écran d'une vidéo de la catastrophe ferroviaire de Saint-Jacques de Compostelle le 24 juillet 2013
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Sur le site de la catastrophe, dans cette ville de pèlerinage mondialement célèbre, une grue blanche géante dégageait les wagons pulvérisés.

Devant la morgue, allaient et venaient les corbillards, pendant que des familles en pleurs cherchaient un peu de réconfort auprès des psychologues dans le centre d'assistance mis à leur disposition. D'autres attendaient encore, rongés par l'angoisse : 58 corps avaient été identifiés en début de soirée, a annoncé le tribunal régional de Galice.

Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, qui a rendu visite aux blessés, a annoncé trois jours de deuil national. La Galice a décidé sept jours de deuil et a reçu dans la soirée la visite du roi Juan Carlos. 

Dès mercredi soir, peu après le déraillement du train à son arrivée à Saint-Jacques, l'hypothèse d'une vitesse excessive, sur un tronçon de voie limité à 80 kilomètres/heure, a pris corps.

Deux enquêtes, judiciaire et administrative, ont été ouvertes. L'un des deux conducteurs du convoi, blessé et hospitalisé, doit être entendu par la police, sur demande d'un juge. Il a été mis en détention à l'hôpital.

"J'espère qu'il n'y aura pas de morts parce que je les aurai sur la conscience", avait lancé cet homme, selon le quotidien El Pais, dans une communication radio avec la gare, juste après le déraillement.

Un peu plus tôt, il aurait reconnu avoir abordé le dangereux virage où s'est produit l'accident à 190 km/h.

Le secrétaire d'Etat aux Transports, Rafael Catala, a presque confirmé cette hypothèse. La tragédie "paraît liée à un excès de vitesse", a-t-il affirmé sur la radio Cadena Ser.

"Un déraillement très violent" :

Plusieurs témoins ont raconté avoir entendu le bruit sourd d'une violente explosion.

"J'étais chez moi et j'ai entendu comme un coup de tonnerre, très fort, j'ai vu beaucoup de fumée", témoignait une femme qui vit à quelques mètres du lieu de l'accident, assise dans son jardin d'où elle regardait l'énorme grue se préparant à soulever les wagons désarticulés.

"C'était un désastre. Les gens criaient. Tous le monde est parti chercher des couvertures et des serviettes pour aider les blessés. Personne n'avait jamais vu cela ici".

L'accident s'est produit à 20h42 (18h42 GMT) sur un tronçon de voie à grande vitesse, dans un virage très prononcé à environ quatre kilomètres de la gare de Saint-Jacques de Compostelle.

Plusieurs wagons sont sortis de la voie, s'empilant les uns sur les autres. L'un d'eux a été projeté en l'air, jusque sur un terre-plein au-dessus de la voie. Dans les heures qui ont suivi l'accident, plusieurs cadavres gisaient sur les voies, recouverts de couvertures.

Quatre-vingts personnes ont été tuées, selon la préfecture de Galice, le bilan le plus lourd dans un accident de train en Espagne depuis 1944. Le gouvernement régional a fait état de 178 blessés, dont 94 étaient toujours hospitalisés jeudi soir, 35 dans un état critique. Il y aurait des étrangers parmi eux.

"Grande vitesse mortelle", titrait dès jeudi le journal El Mundo, d'après lequel le convoi s'était engagé à 220 kilomètres/heure dans le délicat virage d'A Grandeira. Selon El Pais, le train roulait à 180 km/h en abordant le virage.

Le train venant de Madrid se dirigeait vers El Ferrol, sur la côte atlantique, et circulait sur un tronçon de la voie à grande vitesse galicienne, mise en service en décembre 2011, reliant la ville d'Ourense à Saint-Jacques, puis à La Corogne.

L'accident s'est produit à la veille de la Saint-Jacques, le saint patron des Galiciens, une fête traditionnelle dans cette région. Toutes les cérémonies prévues à Saint-Jacques ont été annulées.

Très vite, de longs convois d'ambulances, gyrophares allumés, se sont formés, évacuant les blessés, pendant que les secouristes casqués, en gilets jaunes, armés de pics, se frayaient un chemin dans les tôles froissées.

Un bâtiment municipal a été mis à la disposition des familles, qui pouvaient y recevoir les conseils de psychologues et des informations. Les autorités locales ont lancé un appel aux dons du sang.

Cette catastrophe ferroviaire est l'une des plus graves jamais survenues en Espagne. En 1944, une collision entre un train qui effectuait lui aussi la liaison entre Madrid et la Galice et une locomotive avait fait des centaines de morts. En 1972, 77 personnes avaient été tuées dans le déraillement d'un train qui reliait Cadix à Séville, en Andalousie.