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"La Mercerie" ... le néo-salon de thé à Ixelles !

Publié à 15:43 par yvonne92110 Tags : lieux à découvrir la mercerie salon de thé à Ixelles
"La Mercerie"  ...  le néo-salon de thé à Ixelles  !

Véritable petit salon de thé à l’ancienne, "La Mercerie" à Ixelles, est née de l’imagination débordante de l’artiste peintre et scénographe Anne Goldschmidt.

Passionnée par la fine cuisine et la déco 100% Baroque, elle décide de créer son petit salon de thé comme une bonbonnière où l’on traîne du jeudi au dimanche pour déguster de la cuisine locale et bio dans un décor tout droit sorti d’un film de Tim Burton. 

Ce qu’on aime : le plafond façon Chapelle Sixtine qui nous donne l’impression de manger dans un salon viennois du siècle passé, les moulures, le parquet à l’ancienne, les fauteuils baroques, les théières et tasses de thé dépareillées en porcelaine … Tout rappelle l’univers féérique d’Alice au pays des Merveilles et on adore ça  !

A la carte : Du jeudi au dimanche,de 8h à 18h, Anne Goldschmidt partage avec nous ses coups de coeur gastronomiques, découverts aux quatre coins du monde. On fait un tour du monde sans quitter sa chaise, en dégustant les spécialités d’Ecosse, d’Italie en passant par les Etats-Unis et l’Angleterre.

Au programme : brunchs, petits déjeuners, gâteaux, chocolats chauds, célèbre tea time à l’anglaise et son sucré salé  …  Le tout local et bio. Le spot des jeunes parents branchés et des gossip girls pas pressées ...                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Adresse : rue de Vergnies n°2, 1050 IXELLES (Belgique) -                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               Le salon de thé est un genre à la fois totalement désuet et sublime. Désuet quand on en fait une caricature faisandée ne retenant que l’aspect de corrosion de l’œuvre de ce grand architecte qu’est le temps qui passe. Un vieux sachet de thé accompagne alors un vieux gâteau et tout est dit. Mais le boudoir à thé peut aussi être sublime – et nécessaire – quand il nous engage dans les couloirs de la mémoire à la recherche d’émotions précieuses. Sans hésiter, La Mercerie appartient à la deuxième catégorie.

Logée dans un ancien commerce du début du siècle dernier, l’adresse déploie un décor digne d’un théâtre. Pas étonnant : c’est le métier d’Anne Goldschmidt, la maîtresse des lieux. Pendant plus d’un an, elle s’est esquintée à faire d’une boutique ingrate un lieu délicat et rafraîchissant. Un coup d’œil au plafond suffit à comprendre : on se trouve ici du côté du stuc élevé au rang d’art.

L’inspiration lui est venue des cafés viennois, de la porcelaine de Sèvres et de toutes les choses, comme les petits angelots peints, qui résistent à la vitesse et à l’arrogance. Pour que le ramage soit en phase avec le plumage, il restait à ce que l’assiette, aussi simple qu’elle soit, affiche une préciosité n’ayant rien de ridicule. Inspiré de l’excellent Ottolenghi à Londres, l’Agneau du Limousin, mange-tout et fèves des marais, proposé en petite portion (8,50 euros) ne fait pas tapisserie en dépit du caractère anachronique des légumes. Les bouchées sont enveloppantes, finement épicées.

En dessert, la Verrine de Pierre (7,50 euros) mêle avec panache biscuit sablé, compote de pommes, crème fraîche et caramel au beurre salé. Une jolie parenthèse dans le bruit et la fureur de la ville.