POEMES et POETES

J’errais un jour, dans une grande surface
Il n’y avait rien de drôle que je fasse
Le bonheur depuis longtemps m’avait quitté
Vivre pour moi, c’était d’abord m’ennuyer

Puis fatigué, je m’étais assis sur un banc
Pour me reposer, ça, j’avais tout mon temps
J’ai alors vu, qu’une jeune enfant me souriait
Elle le faisait comme si elle me connaissait

Je me suis retourné, et plus d’une fois
Me demandant si ce sourire était pour moi
Sans doute étais-je sympa à ses yeux
En tout cas, ça m’avait mouillé les yeux

Jadis, j’avais toujours adoré les enfants
Surtout petits, un peu moins les grands
J’avais toujours envie de jouer avec eux
Un enfant me rendait toujours heureux

Et que dire, du sourire d’un tel enfant
Un sourire aussi sincère, et innocent
Ce jour-là, j’avais été vraiment stupéfait
J’avais cru un moment, que je rêvais

Voir cette enfant qui me souriait
C’était ma vie vraiment, qui refleurissait
Oui, voir cette enfant qui me souriait
C’était ma vie, qui me retrouvait

Ce sourire-là, m’avait vraiment marqué
Un enfant qui sourit, c’est tellement spontané

 Claude Marcel Breault