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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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Jacques Audiard, artisan d'un cinéma exigeant, Palme d'or pour "Dheepan"
Jacques Audiard, qui a reçu dimanche la Palme d'or du Festival de Cannes pour "Dheepan", est un artisan du cinéma aussi rare que discret, dont les films, sombres et violents, touchent le grand public sans céder à la facilité.
"Recevoir un prix de la part des frères Coen, c'est quelque chose d'assez exceptionnel. Je vous dois infiniment", a-t-il déclaré très ému.
"Sur mes lèvres", "Un prophète", "De rouille et d'os"... Avec sept films en 21 ans, il s'est imposé comme l'un des réalisateurs les plus originaux du cinéma français et collectionne les récompenses.
Mais s'il est né "dans la marmite", le fils de Michel Audiard a attendu l'âge de 42 ans pour réaliser son premier film, en 1994.
"Vu la famille d'où je viens, le cinéma avait quelque chose de trop immédiatement accessible pour le jeune homme que j'étais. Il a donc fallu que j'emprunte une sorte de détour pour y revenir", expliquait-il en 2009.
Depuis, le réalisateur au crâne rasé, lunettes noires et chapeau à bords étroits, construit patiemment une oeuvre forte, qui doit autant au cinéma français des années 1970/80 dans lequel il a baigné qu'aux grands films américains de l'époque.
A 63 ans, il affirme se sentir "très cinéaste français" et cherche l'excellence pour communiquer, dit-il, "du sens et des émotions" aux spectateurs.
Jacques Audiard met en scène des personnages ambigus, lâchés dans un univers glauque d'escrocs minables, d'affairistes véreux ou d'anciens taulards. Avec parfois une bouffée d'espoir, quand les plus mal barrés - le petit délinquant d'"Un prophète", l'employée sourde et solitaire de "Sur mes lèvres"... - parviennent à s'en sortir.
Avec "Dheepan", il a mis en scène le parcours en France de réfugiés sri-lankais, confrontés à la vie et à la violence dans une cité.
- L'école française et l'influence américaine -
Né le 30 avil 1952 à Paris, il se destine d'abord à l'enseignement, pour ne pas s'inscrire trop tôt dans les pas de son père, le dialoguiste vedette de l'époque. Mais le cinéma le rattrape. Il débute comme monteur et s'essaie à l'écriture de scénarios. Un travail qui n'est pas, selon lui, suffisamment reconnu en France. Le métier de scénariste "existe à peine, on peut même parler d'une espèce d'inexistence. Et c'est celle que j'ai mené pendant dix ans", confie-t-il.
Il coécrit avec son père le scénario de "Mortelle randonnée" (1983) de Claude Miller et travaille sur une dizaine de films avant d'aborder la réalisation.
"Regarde les hommes tomber" (1994), sorte de road-movie avec un trio d'acteurs haut de gamme - Jean-Louis Trintignant, Mathieu Kassovitz, Jean Yanne - lui vaut le César de la meilleure première oeuvre. Il enchaîne avec "Un héros très discret" (1996) et "Sur mes lèvres", cinq ans plus tard, qui rafle trois Césars en 2002, dont celui du meilleur scénario (coécrit avec Tonino Benacquista).
Cinéphile passionné - "une espèce dont la disparition a été signalée dans les années 1980" - ses références sont aussi littéraires et musicales. "On lisait beaucoup à la maison". Le choix des comédiens - Emmanuelle Devos, Vincent Cassel, Tahar Rahim, Niels Arestrup, Matthias Schoenaerts -, compte également dans le succès public de ses films.
Après "De battre mon coeur s'est arrêté" (2005), remake d'un film noir américain de 1978, il écoeure la concurrence avec "Un prophète", superbe film d'apprentissage, Grand prix du jury à Cannes en 2009, nominé aux Oscars, qui récolte neuf Césars.
"De rouille et d'os", trois ans plus tard - la relation compliquée entre un vigile bagarreur et une dresseuse d'orques amputée - confirme sa fascination pour la violence et les personnages borderline. "J'ai un problème avec la violence, dit-il. Je l'ai en horreur et pourtant j'y reviens".