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Un monastère remarquable ... en Bretagne !

Publié à 14:07 par yvonne92110 Tags : religion un monastère remarquable en bretagne

Génisses et légumes bio font vivre le monastère ...

Économies et autosubsistance : c’est le challenge quotidien des sœurs de l’abbaye Saint-Michel-de-Kergonan, à Plouharnel, dans le Morbihan. Une leçon de vie, dans un monde où la consommation est reine.

Au bout d’une petite route isolée, entre Plouharnel et Carnac, dans le Morbihan, le monastère des Bénédictines compte 26 religieuses et accueille des passants intéressés par les produits de leur agriculture bio. Les sœurs vivent de la vente de génisses, de gâteaux, de confitures, mais aussi d’objets de piété comme des CD de chants grégoriens réalisés sur place et des plaquettes à l’effigie de saints patrons.

Les moniales consacrent leur vie aux prières et à l’étude des textes sacrés, mais elles passent aussi du temps à subvenir aux besoins de leur communauté : chacune reste très active, pour rendre service au groupe et permettre un juste équilibre des finances. « On ne manque de rien. Le but n’est pas de se restreindre, mais de découvrir la valeur des choses », déclare sœur Catherine, nommée sœur économe (responsable des finances) il y a vingt ans. C’est à ce poste qu’elle veille scrupuleusement sur le budget du monastère, éliminant tous les achats superflus. « Si on reçoit une lettre, on réutilise l’enveloppe ensuite. Si on fait un trou dans nos habits, on raccommode chaussettes et robes… Jusqu’à un certain point ! »

Sœur Bénédicte est responsable des confitures. (Photo : Ouest-France)

Rhubarbe, courgette-citron, pomme-cassis : les mélanges sont variés et issus des productions locales et biologiques. (Photo : Ouest-France)

Non loin du magasin, des vaches limousines paissent dans l’herbe qui jouxte l’abbaye. « Nous vendons aussi des génisses, après les avoir fait grandir pendant quatre ans », explique Sœur Catherine. Solidement barricadées, elles s’échappent pourtant parfois dans les chemins de campagne qui entourent l’abbaye. Un ouvrier agricole et un cuisinier aident les moniales dans leurs tâches communautaires, notamment à la ferme. (Photo : Ouest-France)

Une fois à la ferme, plusieurs cultures sous serre s’étalent sous nos yeux : courgettes, aubergines, rhubarbe, pastèques… Tous les produits de l’abbaye sont labellisés « bio » : même les fruits et légumes que les sœurs gardent pour leur consommation personnelle. « Le monastère a toujours eu cette orientation, même à l’époque où c’était considéré comme loufoque, sourit la sœur économe. Maintenant, il y a des contrôles et un cahier des charges pour l’appellation bio, mais à part l’administratif, ça n’a pas été une révolution, on est restées proches de la nature sans jamais utiliser de produits phytosanitaires dangereux. » (Photo : Ouest-France)

Si une vieille Renault Express leur a été offerte il y a quelques années, les religieuses utilisent plutôt des vélos pour se rendre quotidiennement à la ferme. (Photo : Ouest-France)

L’ascenseur de l’abbaye est indispensable pour transporter les différentes générations vivant sous le même toit. « La plus jeune sœur a 37 ans, la plus âgée 90 ans », souligne sœur Catherine. (Photo : Ouest-France)

Les moniales ne touchent aucune subvention. Elles peuvent recevoir des draps, des couverts, ou même des crucifix à la suite d’héritages. Au sous-sol, les réserves s’entassent sur une… table de ping-pong, qui a perdu son usage premier. (Photo : Ouest-France)

L’urne aux dons : à l’entrée de l’église, on trouve comme partout un modeste tronc pour collecter les dons en espèces des fidèles. « Jusqu’ici, on évite les appels aux dons tant qu’on n’a pas de gros pépin »,assure Sœur Catherine. Après l’incendie de 2007 qui a ravagé une partie de l’abbaye, elles ont été beaucoup aidées. Dans la boutique, on trouve encore aujourd’hui des tricots pour enfants et des poupées de laine, « un exemple de la générosité de fidèles qui nous les offrent pour la vente ». (Photo : Ouest-France)

Même si elles sont en difficulté, les moniales reversent 10 % de leurs revenus aux plus démunis. Les religieuses offrent aussi volontiers des petits objets, comme des sachets de lavande parfumée aux visiteurs qui leur rendent service. C’est sœur Marie, l’artiste du monastère, qui se charge de les fabriquer. (Photo : Ouest-France)

Les plaquettes en bois à l’effigie des saints patrons ont longtemps été réalisées par l’une des sœurs du monastère, aujourd’hui trop âgée. Les moniales sous-traitent alors le collage d’une résine qui reprend les dessins d’origine. (Photo : Ouest-France)

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Commentaires (1)

marite

 Il est incroyable ce monastère en Bretagne, on y trouve beaucoup de produits de leur fabrication et il est bien géré - Bonjour ma chère Yvonne, je m'en viens ce matin te dire un petit bonjour comme d'habitude car je continue mon blog puisque mon mari n'est pas un lève-tôt et, de ce fait, je trouve le temps pour aller voir ma chère Amie Yvonne à qui je souhaite un bien agréable jeudi et plein de petits bonheurs - Je t'embrasse bien fort - MARITE. 
http://allanicmarietherese.centerblog.net

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