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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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L’odieux « piqueur de fesses » qui terrorisait les Parisiennes ...
C’est l’affaire dont tout le monde parle à l’hiver 1819. Depuis plusieurs mois, un individu prend un malin plaisir à piquer les jeunes gens qui se baladent dans les rues de la capitale. Muni d’un stylet, d’un poinçon ou d’une grande canne surmontée d’une aiguille, il s’en prend majoritairement aux femmes et à leur postérieur. Des dizaines de victimes se déclarent dans tout Paris et la police peine à trouver le coupable. On vous raconte cette intrigante affaire judiciaire qui a nourri les discussions des Parisiens pendant tout un hiver.
Un homme qui s’attaque avant tout aux femmes :Entre juillet et décembre 1819, ce sont quelque 400 victimes – des femmes pour la plupart – qui déclarent avoir été violemment piquées par un individu alors qu’elles se baladaient dans les rues de la capitale. Ces « piquages » ont souvent lieuaux alentours du Palais-Royal, là où le Tout-Paris se retrouve pour se divertir, mais aussi près du Pont-Neuf ou du Louvre, lieux également très fréquentés par les Parisiens.
Si les blessures sont souvent superficielles – rien à voir avec une entaille au couteau ou au sabre par exemple – elles n’en traumatisent pas moins les victimes. Les Parisiennes s’inquiètent d’autant plus qu’elles ne comprennent pas l’objectif de ces attaques. S’agit-il de faire simplement mal ? Les piqûres sont-elles empoisonnées ? Y a-t-il quelque chose de sexuel dans ce geste ? Les questions fusent, mais les réponses tardent à arriver.
Car, quatre mois après les premières attaques, on ignore encore tout de celui qu’on appelle désormais le « piqueur de fesses ». En décembre 1819, la Préfecture de police prend alors la décision de publier les faits dans le journal Le Moniteur universel afin de prévenir la population et retrouver le coupable :
« Un particulier dont on n’a pu se procurer le signalement que d’une manière imparfaite, se fait depuis quelque temps un plaisir cruel de piquer par derrière, soit avec un poinçon, soit avec une longue aiguille fixée au bout d’une canne ou d’un parapluie, les jeunes personnes de quinze à vingt ans que le hasard lui fait rencontrer dans les rues, sur les places ou dans les promenades publiques. […] Son Excellence le ministre d’État préfet de police a donné les ordres les plus sévères pour l’arrestation de cet individu qui, jusqu’à ce moment, a échappé à toutes les recherches. Comme il importe de découvrir l’auteur d’un pareil attentat, on croit devoir signaler à l’attention publique et engager tous les citoyens à s’unir à l’autorité pour qu’il ne reste pas impuni. » – Le Moniteur universel, édition du 4 décembre 1819.
Une idée qui n’aura pas du tout l’effet escompté... Loin de permettre l’arrestation d’un coupable, cette publication décuplera les peurs et amplifiera le phénomène. Le nombre d’agressions croît de manière impressionnante au mois de décembre et la presse s’empare désormais de chacune d’elle. Trois femmes blessées à la sortie de l’opéra, une fillette de six ans piquée devant la boutique de son père, une jeune fille attaquée au jardin des Tuileries… Chaque jour, les journaux parisiens et nationaux rapportent et détaillent une nouvelle agression.
Les rumeurs abondent et les opportunistes profitent :Il n’en faut pas moins pour que les rumeurs se propagent et prolifèrent : il ne s’agirait pas d’un seul homme mais d’un groupe de personnes, certaines victimes seraient mortes de leurs blessures, les piqûres seraient empoisonnées, etc. Une véritable psychose s’installe dans la capitale et les femmes, terrifiées, n’osent plus sortir de chez elles. Évidemment, quelques opportunistes peu scrupuleux en profitent. Un pharmacien du Marais met en vente un baume anti-piqûre d’aiguille, un armurier vend un « préservatif contre la piqûre » qui se présente sous la forme d’un protège-fesses en métal léger.
Un coupable idéal arrêté et condamné :En janvier 1820, la brigade de sûreté de la police de Paris, dirigée par le fameux Vidocq, arrête un garçon-tailleur de 35 ans, Auguste-Marie Bizeul. Il est, dit-on, spécialisé dans la confection d’aiguilles et a été reconnu par trois victimes. Couvert par la plupart des quotidiens parisiens, le procès vite expédié de Bizeul sera l’une des premières affaires judiciaires à s’immiscer dans la sphère médiatique. L’homme y est dépeint comme un « pervers », un individu « dépravé », par l’avocat du roi. Le 1er février 1820, Bizeul est condamné à 500 francs d’amende et cinq ans de prison.
Pourtant, encore aujourd’hui, on se demande si ce coupable n’était pas un peu trop idéal. L’on dit que Vidocq, connu pour ses pratiques peu orthodoxes, n’aurait pas hésité à suborner quelques témoins pour trouver un coupable et mettre fin aux peurs des Parisiens… Quoi qu’il en soit, les agressions ne se sont pas arrêtées après l’arrestation de Bizeul et continueront pendant plusieurs années !
Aznavour : hommage parisien et la tour Eiffel couleur or ...
Lundi soir, la Tour Eiffel a rayonné couleur or pour rendre hommage au chanteur Charles Aznavour, décédé dimanche 1er octobre à l’âge de 94 ans.
Bon nombre de Parisiens sont venus lui rendre hommage au pied de la dame de fer où un écran géant avait été installé.
Le chanteur rentrait d’une tournée au japon et préparait de nouvelles dates et personne ne s’attendait à le voir s’éteindre. Une autopsie sera même réalisée pour déterminer la cause de son décès dans les Alpilles, même si aucun caractère suspect du décès n’est à déclarer.
Anne Hidalgo a confirmé qu’un lieu dans Paris portera son nom « pour l’éternité ».
Ce passionné de la langue française fera frissonner encore longtemps les cœurs un peu bohèmes de la capitale.
Une impasse bucolique et artistique au pied de la Tour Montparnasse ...
C’est au début du XXème siècle que Marie Vassilieff, peintre-sculptrice ancienne élève de Matisse, crée son atelier au coeur du quartier Montparnasse dans une petite impasse pavée enveloppée de verdure. On part à la découverte de ce petit chemin parisien devenu tour à tour incubateur artistique, musée et établissement culturel.
Plus qu’un simple atelier, Marie Vassilieff fait de sa demeure installée au 21 avenue du Maine une véritable académie artistique dès 1911. Ce lieu de culture très vite reconverti en cantine pour artistes démunis devient dans les années 1920 l’un des QG de l’avant-garde artistique et sera fréquenté par les plus grands : Soutine, Modigliani, Picasso, Apollinaire, Cendrars, Max Jacob, Léger ou encore Chagall font ainsi partie des centaines d’artistes ayant foulé les pavés de cette petite impasse tout au long de la première moitié du XXème siècle.
© wanderwonders / Instagram
Mais comme de nombreux lieux culturels de cette époque, la Villa Vassilieff va peu à peu perdre de sa splendeur. Resté tout au long de son existence une tanière pour artistes, mais oublié du grand public, ce lieu historique est racheté par la Mairie de Paris au cours des années 1990 alors qu’un projet immobilier le menace de démolition. Le Musée du Montparnasse s’y installe en 1998, avec pour but de préserver et valoriser le passé artistique du quartier. Faute de moyens et, surtout, d’envie de conserver ce patrimoine historique et architectural de la part de la Mairie de Paris, il est fermé quinze ans plus tard, en 2013.
Il faudra attendre 2016 et le soutien de l’association Bétonsalon – Centre d’art et de recherche pour voir le lieu renaître de ses cendres, sous le nom de « Villa Vassilieff ». Pensée comme une maison de 350 m2, autour d’un coin café, la Villa est constituée d’un espace ouvert au public (en accès libre) qui accueille des expositions, mais également une résidence pour artistes, commissaires ou chercheurs, porteurs d’un projet en lien avec le quartier du Montparnasse. À l’abri des regards et remarquablement bien restauré, ce lieu verdoyant incarne un patrimoine culturel et social exceptionnel à découvrir de toute urgence !