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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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Déconfinement programmé ce lundi 11 Mai ... dans les zones VERTES ! Nouvelles restrictions dans les zones ROUGES ...
« Il existe deux grandes catégories de paysages, les paysages ruraux ou " naturels" et les paysages urbains. »
- François Taillefer : La science du paysage -
France : La première « plus belle femme de France » fut couronnée le 10 mai 1920 et le concours prit officiellement le nom de « Miss France » en 1927.
L’heureuse élue est une jeune fille de 17 ans, Agnès SOURET, native d’Espelette (Basses-Pyrénées)
(photo ci-dessus, les 7 lauréates) - Agnès SOURET : Deuxième photo à partir de la gauche -
Désignant une période climatologique embrassant les 11, 12 et 13 mai, trois jours consécutifs, où étaient traditionnellement célébrés respectivement saint Mamert, saint Pancrace et saint Servais, les saints de glace ont la réputation d’amener la froidure en plein milieu du joli mois de mai — le phénomène de gelée nocturne à cette époque étant communément appelé lune rousse —d’où le surnom qui leur fut infligé mais que leur existence ne justifie en rien la tradition populaire attache aux jours de fête des saints de glace que sont Mamert, Pancrace et Servais célébrés les 11, 12 et 13 mai, la possibilité de voir sévir les dernières gelées nocturnes avant la saison chaude.
Mamert (mort en 475) fut archevêque de Vienne — ville de ce qui sera plus tard la province du Dauphiné — à la fin du Vème siècle. C’était un homme des plus énergiques. À propos de la consécration d’un évêque, il eut de graves difficultés avec Gondioc qui, paraît-il, était roi des Burgondes. Gondioc avait son idée ; Mamert avait la sienne. Et Gondioc s’enorgueillissait de sa puissance mais, de son côté, Mamert ne renonçait pas volontiers à une décision qu’il avait prise. Il fallut réunir un concile ; le concile donna raison à l’archevêque.
On dit aussi que saint Mamert institua les rogations : les malheurs de la Gaule, en ce temps-là, rendirent fréquente l’occasion de ces prières publiques qui assemblaient dans un vœu commun des foules nombreuses. Ainsi Mamert fut pieux et volontaire.
Saint Servais (300-384), lui, était évêque de Tongres — ville flamande de l’actuelle Belgique —, après avoir été évêque de Troyes, cela une centaine d’années avant que saint Mamert occupât le siège de Vienne. Son histoire n’est pas très bien connue ; ou, du moins, elle ne l’est pas d’une manière très certaine. Les hagiographes racontent que Servais eut, à plusieurs reprises, besoin de quitter son diocèse pour assister à des conciles.
Et, par exemple, il prit part au concile de Rimini, où il défendit avec une vive éloquence la doctrine nicéenne. Seulement, lorsque après le concile de Rimini il revint à Tongres, les Tongriens se révoltèrent contre lui. La cause de cette rébellion n’est pas évidente : on ne sait pas s’il la faut chercher dans les doctrines ou ailleurs. Toujours est-il que Servais dut s’en aller. Il se retira d’abord à Utrecht, puis à Rome, puis à Worms, puis à Metz ; et ensuite, quand il devina que le temps avait probablement arrangé les choses, il retourna, sans hâte aucune, à Tongres, où il ne fut pas mal accueilli.
Ainsi, Servais nous apparaît comme un sage qui met à profit la durée et qui n’essaye pas d’aller à l’encontre de la fureur populaire. Les hagiographes ont orné la légende de saint Servais de mille traits qui ne sont pas tous extrêmement croyables ; ils lui ont attribué, à la légère, la qualité de « parent de Jésus-Christ ». Les critiques affirment qu’il y eut au moins deux personnages qui, dans l’Église ancienne, portèrent le nom de Servais : les anecdotes de l’un et de l’autre se seraient mêlées. Car ainsi procède la modeste pensée des multitudes ; elle désire beaucoup de simplifier la complexe réalité : par exemple, il lui est commode d’attribuer à un seul personnage les aventures de plusieurs.
On ne doit pas le regretter. C’est à cette manie paresseuse que se rattache, comme l’effet à la cause, l’épopée. Nous n’aurions pas d’épopées, autrement. Les épopées ont besoin, pour se former, d’un prodigieux héros autour duquel se groupent des incidents innombrables. Mais, un prodigieux héros, un héros tel que l’épopée en demande, cela ne se trouve pas dans la réalité de l’histoire. Un seul personnage historique n’accomplit point assez d’exploits pour constituer un prodigieux héros. La constitution d’un prodigieux héros réclame plusieurs personnages. C’est le travail spontané auquel réussit parfaitement l’économe pensée des multitudes. Et c’est ainsi, en outre, qu’elle a bien pu composer un saint Servais peu cohérent.
Quant à saint Pancrace (290-304), il y a deux saints de ce nom, mais assez dissemblables pour que la tradition ne les ait pas confondus. L’un fut envoyé par saint Pierre en Sicile comme évêque de Taormina, où il mourut martyr : il est honoré le 3 avril, et il n’est pas un saint de glace. L’autre était un jeune homme plein de foi et plein de vaillance, un enfant.
Voilà, brièvement résumée, l’histoire des trois saints de glace. On voit qu’ils n’ont rien fait, durant leur existence, qui les désignât à ce titre et les préparât à l’empire des soudaines et tardives froidures. C’est le hasard qui les a ainsi gratifiés d’une renommée imprévue, en dépit de leur admirable ferveur et malgré leur zèle tout autre.
D’ailleurs, il est remarquable qu’assez souvent les 11, 12 et 13 mai sont parmi les jours les plus chauds de ce mois. Mais il est vrai qu’en général un certain abaissement de la température se produit au milieu de mai. Les météorologistes expliquent cela, comme ils expliquent aussi tous les autres phénomènes atmosphériques. Ils ont, on le sait, réponse à tout ; et, si leurs commentaires sont parfois aussi arbitraires que leurs pronostics sont hasardeux, . L’imagination populaire non plus ne reste jamais coi. Elle aussi, a réponse à tout. Il fait froid au milieu du joli mois de mai. Alors, elle dit : « Ce sont les saints de glace ! » Les météorologistes disent : « C’est la lune rousse ! » Il y a peut-être quelque prudence à ne pas croire l’une de ces deux explications infiniment plus démonstrative que l’autre et à réserver autour des phénomènes un peu d’incertitude, une marge où noter des restrictions.
Remarquons-le, la lune rousse devrait agir de la façon la plus rigoureuse. On ne conçoit pas qu’elle amène le froid une année, la chaleur une autre et qu’une autre année elle n’amène rien du tout. Elle a, cette savante lune rousse, des devoirs de régularité parfaite à remplir. Du moment que les météorologistes l’invoquent, il ne lui est pas permis de se montrer capricieuse ; quand on a l’honneur d’entrer dans la combinaison d’une théorie scientifique, on se doit à soi-même de ne pas suivre sa fantaisie particulière et on le doit aux membres de l’Institut qui vous sollicitent.
Si la lune rousse amène le chaud ou n’amène rien du tout quand on a doctement démontré qu’elle devait amener le froid, qu’est-ce qu’on peut bien devenir ! L’imagination populaire ne souffre pas de tels embarras. Elle recourt aux saints Mamers, Pancrace et Servais. Elle les appelle saints de glace parce que, d’habitude, il fait plutôt froid aux jours de leurs fêtes. Mais elle admet à merveille que les saints Mamert, Pancrace et Servais ne soient pas les esclaves de cette habitude ; elle admet à merveille qu’ils puissent une année changer de volonté. L’imagination populaire, n’ayant pas prétendu à des rigueurs scientifiques, est mieux à l’aise que les savants si un accident se produit dans le cours des prévisions et des probabilités. Elle trouve ici la récompense méritée de sa modestie et de sa précieuse sagesse.
Les savants, si la lune rousse a trompé leur attente, ne s’avouent pas vaincus tout de suite. Ils se défendent comme ils peuvent. Ils disent que la lune rousse n’est qu’un élément dans le divers ensemble des phénomènes qui ont pour conséquence telle ou telle température ; ils disent que tout cela est infiniment complexe et voire si complexe qu’on a grand-peine à s’y reconnaître. Bravo ! Mais, justement, cette complexité infinie dont le subtil détail fatigue nos esprits ou même échappe à notre entendement, c’est le mystère, c’est ce qu’il convient d’appeler mystère jusqu’au jour — qui ne viendra peut-être jamais — où la science aura terminé victorieusement ses recherches.
Eh bien ! s’il y a tant de mystère dans les événements d’ici-bas et si la pluie, le vent, l’arrivée de la neige, le froid, les belles soleillades, les splendides chaleurs n’ont pas dit à l’oreille des savants leur dernier mot, il y a une fine sagesse à considérer la nature sans arrogance. Le sage ne fait pas trop de différence entre une explication météorologique par la lune rousse et le naïf témoignage des bonnes gens qui attribuent aux saints Mamert, Pancrace et Servais des volontés habituellement glaciales.
Ce fut un homme ingénieux, prompt à conclure, et ce fut un philosophe assez profond pourtant, ce villageois qui le premier, un jour de mai, imagina d’appeler saints de glace l’ancien archevêque de Vienne, l’ancien évêque de Tongres et le petit-fils du vieillard Denis. Quand vécut-il et où, ce villageois attentif au retour de la froidure printanière ? On ne le sait pas. On ne sait quel il fut. On ne sait rien de lui. Mais sa trouvaille lui a survécu ; elle le méritait. Elle est charmante, circonspecte, pittoresque ; et elle donne une bonne leçon, un profitable conseil à la science qui, elle, risque de pécher par trop d’assurance et d’orgueil.
Les Saints de glace ... Une période climatique populaire !
Les Saints de glace sont une période climatologique située, selon des croyances populaires européennes du Haut Moyen Âge, autour des dates des fêtes de Saint-Mamert, Saint-Pancrace et Saint-Servais, traditionnellement célébrées les 11, 12 et 13 mai de chaque année.
Ces saints sont invoqués par les agriculteurs et jardiniers pour anticiper l’effet d’une baisse de la température sur les cultures, qui pouvait être observée à cette période et qui peut amener du gel (phénomène de la lune rousse)
Une fois cette période passée, le gel ne serait plus à craindre.
- Les « Saints de glace » sont la représentation des quatre Saints ayant vécu entre le IIIème et le Vème siècle après Jésus-Christ. Ils sont fêtés chaque année les 11, 12, 13 et 25 mai
- Saint-Mamert, patron du 11 mai, mort en 474, était archevêque de Vienne.
- Saint-Pancrace, patron du 12 mai, mort à Rome à 14 ans, en martyr.
- Saint-Servais, patron du 13 mai, évêque martyr mort en 384.
- Saint-Urbain, patron du 25 mai, pape mort en 230.
- Tous les jardiniers savent qu’il est prudent d’attendre que les saints de glace soient passés avant de mettre les plantations en terre.