Thèmes

humour ils sont au paradis blanc bruno cremer bretagne

Images
Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· POEMES et POETES (587)
· CITATIONS ET PROVERBES (779)
· NOEL ET JOUR DE L'AN (1150)
· HUMOUR (1093)
· LA PENSEE du JOUR (2490)
· ARTISTES DIVERS (457)
· ANIMAUX DOMESTIQUES ET AUTRES (789)
· BRETAGNE (405)
· ENFANTS (1166)
· PEOPLE (547)

Rechercher
Derniers commentaires Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "yvonne92110" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Articles les plus lus

· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
· Un court poème de Monique Müller ... La colère !
· Humour ... Breton !
· DALI ... peintre surréaliste, sculpteur, scénariste !
· Quelques citations ... toutes liées au Champagne !

· Un poème de Maurice Carême ... L' Artiste !
· Un joli fond d'écran "ZEN" ... si vous aimez KDO !
· humour ... le Nez !
· citation : la valeur de l' Amitié
· Histoire de la Petite Souris ... à raconter aux Enfants !
· Sans dessus dessous ... texte de Raymond Devos !
· Vintage ... " Pin Up Girls " !
· David Hamilton ... talentueux et marginal !
· Le Pape François ... les photos qui font la différence !
· Histoire vraie ... particulièrement touchante !

Voir plus 

Statistiques

Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour : 29.05.2021
37578 articles


Restons toujours ZEN !

 cool     Notez que les commentaires malveillants, insultants ou racistes, ne seront  pas validés  ...    cool     Merci de laisser  éventuellement une trace de votre passage sur mon  "Livre d'Or"  !!!  Vous pouvez également cliquer sur "j'aime",  si vous  avez apprécié  la visite ...

 

HOMMAGE à : BRUNO CREMER .....

Publié à 14:45 par yvonne92110 Tags : ils sont au paradis blanc bruno cremer
HOMMAGE  à  :  BRUNO  CREMER  .....

Un ACTEUR aimé de tous, nous quitte aujourd'hui !  un modeste hommage  : qu'il repose en paix désormais ... cette bougie et l' AVE MARIA joué à la trompette par Jacky  Coulez,  sont à sa mémoire  -                

HO  Bruno Cremer, célèbre interprète du Commissaire Maigret de 1991 à 2005, est décédé dimanche soir à l’âge de 80 ans, dans un hôpital parisien, des suites d’un sévère cancer de la langue. Les Français perdent « un acteur populaire, plébiscité pour la qualité de son jeu comme pour celle de sa personnalité », a déclaré Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture.

On aura rarement eu l'occasion de le voir rire à l'écran. Bruno Cremer était un homme et un comédien à la fois impressionnant et émouvant. Ses nombreux rôles de militaires ou voyous contrastaient avec son allure nonchalante au naturel. Le cigare aux lèvres, l'oeil ironique, il cultivait un certain mystère qui rimait avec humanité, modestie, mais aussi blessure.

Né, près de Paris, d'une mère catholique pratique d'origine belge et d'un homme d'affaires français (qui prend la nationalité belge, la France n'ayant pas voulu l'accepter comme soldat pour la première guerre mondiale), Bruno Cremer nourrit le goût de la scène dès l'adolescence. « Ça m’a pris à 12 ans. Cette porte de sortie m’a sauvé la vie. Sans cela, je ne sais pas ce que j’aurais fait », confiait-il en 2000 lors de la parution de son autobiographie Un certain jeune homme. « Je suis le dernier d'une famille déjà composée que je n'aurais pas choisie. [...] Ma sœur était volontaire et soumise. Mon frère, beau garçon et premier de la classe. Je me sentais seul, unique, différent des autres. J'étais comme un jouet rangé dans un coin, trop difficile à manipuler, dont on aurait perdu le mode d'emploi ».

À 18 ans, il échoue au bac mais fait une rencontre déterminante : Suzanne Nivette, pensionnaire de la Comédie-Française. «Elle a décidé de mon avenir en me confortant dans l'idée de devenir comédien, précisait-il. Elle m'a tendu un miroir où j'apparaissais en vrai, tel que je me rêvais depuis longtemps. Comme par magie, elle a fait surgir le moi que je pouvais enfin aimer ». Bruno Cremer trouve définitivement un sens à sa vie.

Dès la fin de ses études secondaires, il est admis au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, où il prend des cours pendant 10 ans, aux cotés de Jean-Paul Belmondo, Jean Rochefort ou Jean-Pierre Marielle. Rien que ça. « C’était ma jeunesse, nous formions une bande insouciante qui ne se prenait pas du tout au sérieux ».Mais Bruno Cremer, l'enfant malheureux et rêveur, qui à 4 ans déjà « jouait la comédie, feignant la colère, la tristesse, créant des drames » pour exister au sein de sa famille, ne suivra pas la même carrière que ses trois drôles d'amis du Conservatoire.

Il débute sur scène en 1953 au théâtre de l'Œuvre dans Robinson de Jules Supervielle. En 1959, Jean Anouilh lui donne sa chance pour le premier rôle de Becket. Bruno Cremer visitera aussi Oscar Wilde ou Shakespeare. Et on le retrouvera encore dans de nombreuses pièces, comme, plus récemment, Après la répétition, d'Ingmar Bergman, Love Letters, de Gurney, ou encore Bent, de Martin Sherman, où il a interprété avec finesse un homosexuel dans un camp nazi.

Par la suite et après dix ans sur les planches dans des pièces de Shakespeare, Oscar Wilde et Jean Anouilh, le 7e Art lui ouvre ses portes. S’il débute au cinéma avec Alain Delon dans Quand la femme s’en mêle en 1957, son rôle dans la 317e Section lance vraiment sa carrière, qui comptera plus de 110 films et téléfilms selon son agent. Il travaille beaucoup avec Yves Boisset et Jean-Claude Brisseau et joue, entre autre, dans Le Bon et le méchant de Claude Lelouch, L’Etranger de Luchino Visconti, Le Convoi de la peur de William Friedkin, Noce blanche de Jean-Claude Brisseau avec Vanessa Paradis. En 1990, il est récompensé du Bayard D’or du meilleur comédien dans Tumultes de Bertrand Van Effenterre au festival du film francophone de Namur.

Bruno Cremer avait une prédilection pour les films militaires, les rôles de flic teigneux et les histoires d'espionnage. Ce qui ne l’empêcha pas de développer son talent dans des registres plus discrets et émouvants. Il était un de ces grands méchants du cinéma français dont on appréciait tant la carrure, la gueule et l’humanité.

Une popularité transcendée dès lors que, en 1991, à la télévision, il endosse (dans le style de Raymond Souplex), le rôle du célèbre Commissaire Maigret inventé par l’écrivain belge Georges Simenon, suite au débauchage de Jean Richard. « De Maigret, je n’ai gardé que ce qui me convenait, j’ai essayé de gommer le côté vieillot, pantouflard, paternaliste. Ce qui lui manque, c’est l’humour »,disait-il, ajoutant : « Mon seul regret est de ne pas avoir obtenu de lui faire fumer le cigare et non la pipe ». 

Sous le sable, en 2000, marque son retour au cinéma après une parenthèse de huit ans. L’année suivante, devant la caméra de José Giovanni pour Mon père, il m’a sauvé la vie, il fait encore sensation et obtient le prix du meilleur comédien au festival du film d’action et d’aventure de Valenciennes. En 2002, Bruno Cremer retrouve pour la troisième fois Pierre Schoendoerffer dans Là-haut, un roi au-dessus des nuages, en donnant la réplique à son vieux complice Jacques Perrin. 

« Le président de la République rend hommage à Bruno Cremer, acteur talentueux, figure familière et attachante de la scène française», a réagi l'Elysée par voie de communiqué dimanche soir.

Le premier ministre François Fillon, quant à lui, « souhaite rendre hommage aux multiples talents de ce comédien exigeant». Il rappelle qu' « il incarna notamment le colonel Rol-Tanguy, chef des Forces françaises de l'intérieur de la région parisienne, dans Paris brûle-t-il ? de René Clément, en 1966». « Ce rôle avait tout du symbole pour celui qui, à l'âge de 18 ans, fit le choix de devenir français».

De son côté, Frédéric Mitterrand, ministre de la culture, estime que « nous perdons un grand acteur qui, au début des années 1990, avait élargi encore le public de ses nombreux fidèles en incarnant de façon magistrale le très célèbre commissaire Maigret». « Bruno Cremer était, au meilleur sens du terme, un acteur populaire, plébiscité pour la qualité de son jeu comme pour celle de sa personnalité».

Bruno Cremer, père de trois enfants et marié à sa seconde femme Chantal depuis 1984, est décédé le 7 août 2010 dans un hôpital parisien. Il était atteint d’un sévère cancer de la langue qui l’avait contraint de laisser tomber la pipe de Maigret en 2005, après le 54e et dernier épisode de la série, « Maigret et l'étoile du Nord », dans lequel il apparaissait déjà amaigri et fatigué, et où sa voix avait du être doublée.                                                  

Commentaires (4)

tchounette
Trés bel hommage à ce grand homme!Passe un bon début de semaine!Bisoux de ton amie Domie.
http://tchounette.centerblog.net


refifi
Très bel hommage à un grand homme, très bon comédien, terrible le cancer de la langue
Nous avons eu un copain qui l'avait, je n'en dirai pas plus......!!!
Il a du avoir beaucoup de courage il n'était pas vieux, c'est vrai que le tabac y est pour quelque chose dans ce genre de cancer !!!!!
Très belle musique, oui qu'il repose en paix !!!!
http://refifi.centerblog.net


joceline
Bonsoir mon amie Yvonne,
Je suis bien triste de la disparition de Bruno Cremer, c'était un très bon comédien, les épisodes de Maigret repassent tous les jours en ce moment.
J'espère que tu vas mieux et que tu prends toujours soin de toi.
Je te souhaite de passer une très bonne soirée et une bonne nuit.
Mille bisous d'affection et d'amitié.
http://gardoise.centerblog.net


Brigitte
toi aussi tu as été touchée par sa disparition...

Tu lui rends un bel hommage et c'est beau de ta part de faire cela.

C'était un vrai et grand monsieur : il va y avoir un grand vide dans le cinéma français...

Bisous mon Yvonne

Brigitte
http://cigalemistralavande.centerblog.net


Ecrire un commentaire